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Un DOGE canadien est nécessaire


Déchet(s) recommandé(s)

Le DOGE américain prouve qu'avec de la volonté politique et du leadership, on peut réformer un système sclérosé. Pourquoi nous en priverions-nous?

La vérificatrice générale vient de déposer son rapport d’enquête sur le bordel informatique à la Société de l’assurance automobile du Québec. Ce qui a mené à la plateforme SAAQclic est une orgie de gaspillage de fonds publics : dépassement de coûts de 600 millions pour zéro efficacité supplémentaire.

La VG constate aussi que l’équipe de Karl Malenfant (désormais commodément retraité) a caché plein de retards et de cafouillages à la haute direction de la SAAQ au fil des années, ainsi qu’au conseil d’administration.

 

Je résume la saga faisant l’objet d’une enquête par la VG : c’est l’histoire d’un cadre, Karl Malenfant, qui a bousillé un projet de transformation numérique chez Hydro-Québec. La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) l’a donc tout naturellement embauché et l’a fait VP pour piloter son projet de transformation numérique CASA (budget initial : 500 millions), qui allait accoucher du fiasco SAAQclic.

M. Malenfant (qui n’est pas nommé dans le rapport de la VG Guylaine Leclerc) a embauché une équipe de consultants qui ont piloté cette réforme.

Des firmes informatiques ont été embauchées pour comprendre les besoins de la SAAQ, côté numérique. Tout naturellement, un de ces consultants (SAP) a remporté un des principaux contrats par appel d’offres !

 

WWW.LAPRESSE.CA

Un DOGE canadien est nécessaire | Le Journal de Montréal

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  • 3 mois plus tard...

« Bar ouvert » à la SAAQ

On apprenait jeudi que des consultants externes chargés de piloter le virage informatique de la société d’État ont vu leur taux horaire bondir mystérieusement de 82 $ à 350 $.

Ils ont facturé 24 000 heures à ce taux faramineux, sans que personne bronche à la direction de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ). Rien dans leurs tâches ne semblait justifier ce quadruplement de leurs honoraires.

Résultat : un tout petit dépassement de 6,4 millions de dollars, dans le cadre d’un projet qui défonce aujourd’hui les 10 chiffres. Une goutte d’eau dans un océan de fonds publics.

Un homme a essayé, mois après mois, de lever un drapeau rouge : Martin Després, ancien vérificateur interne à la SAAQ. Son témoignage de jeudi matin, à la commission d’enquête publique menée par le juge Denis Gallant, pour faire la lumière sur ce fiasco informatique, est accablant⁠1.

Il affirme avoir essayé d’alerter la haute direction et le conseil d’administration à plusieurs reprises au sujet des irrégularités liées à la facturation. Chaque fois, on lui a servi des réponses molles ou floues, lorsqu’on lui répondait tout court.

Tout ça pendant… cinq ans !

 

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