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  1. Citation tirée de "The devil's advocate". Je prend ici la définition qui relie la vanité à l'orgueil, l'auto-satisfaction, la fierté ( la vanité pouvant exprimer ce qui est vain et inutile également) : L'orgueil, qui vient ethymologiquement du mot fierté, exprime un sentiment de supériorité que l'on peut avoir de soi même. Lorsqu'on croit qu'on est capable d'abattre des montagnes, de surpasser quiconque. Quand on a de l'ambition, un certain esprit de compétition. Qu'on se sent prêt à se battre...pour arriver le premier. Les comparaisons n'existent vraiment que pour se sculpter le meilleur piédestal: réussir là où d'autres ont échoué, et porter l'orgueil comme on porte son cœur. On peut être fier de soi, content de ce qu'on est, de ce qu'on fait, de nous, d'être si beau, si fort, si intelligent. Plus que le voisin, par exemple. Mais on veut faire mieux, encore. L'orgueil, quel beau moteur pour avancer ! Un moteur qui aide à croire mais surtout à espérer que la vie sera à la hauteur de ce qu'on lui donne. Qu'on en vaut le coup, ou qu'on ne mérite pas ceci ou cela. Pourquoi, parfois on se retrouve plus déçu que de nature face à certaines déconvenues ? Lorsqu'on se dit perdre, parce qu'on y a trop cru et que tout est finalement devenu une promesse rêvée. Quand tout ce que l'on retrouve face à l'échec, c'est ce que l'on n'avait pas même envisagé: un "affront" dont il faudra porter la croix, quel triste aveu d'un orgueil blessé. Pourquoi tant de souffrance inutile ? Savoir reconnaître la vérité et l'accepter, au lieu de s'en vexer -à cause d'un ego sans laisse ni muselière- c'est comme un lâcher prise salvateur envers soi même et envers la pression que l'on peut se mettre au nom d'une réussite idéalisée. Certains vivent à fond, tentent, relativisent leurs potentiels échecs, connaissant leur faiblesses et leurs failles, ce qui leur permet de continuer à avancer si jamais ils en venaient à se planter. D'autres se disent en revanche qu'ils méritent mieux, qu'ils valent mieux que les autres, et tout ce beau monde s'enlise dans l'aigreur de vivre. Et l'amour propre, ce qui fait qu'on accepte ou non certaines choses, car qu'on estime avoir droit à un dose de respect assez importante à ses propres yeux; bienheureux sont les gens qui croient évaluer leur amour propre au millimètre près, mais la réalité, c'est cela: l'orgueil est chez chacun, mais chacun ne l'admets pas. Certains vont chercher à valoriser la bonne image qu'ils ont mis des années à construire, d'autres se contenteront de relever chez les autres les traces tangibles de prétention - l'étant eux mêmes, ils ne supportent pas que d'autres s'exhibent-, et quelques derniers en feront un combat ridicule. Tous seront rangés dans le même bac que les autres, à la notion près: Il y a ceux qui savent, et ceux qui font semblant de ne pas savoir. Ces derniers sont pires que les premiers: ils prennent les atours de vierges modestes et bénies d'un humble bon sens, en réalité, ils sont les diables des égos, toujours près à se lustrer la coquille. "La vanité consiste à vouloir paraître ; l'ambition, à vouloir être ; l'amour-propre, à croire que l'on est ; la fierté, à savoir ce que l'on vaut." Comte Rackzinski Qu'en pensez vous, de ce côté parfois vicieux qui nous pousse et nous fait reculer parfois ? Croyez vous qu'il nous soit nécessaire, en dehors du simple respect de soi-même -histoire de ne pas être une véritable carpette sur laquelle les autres s'essuient les pieds- de s'estimer pour que les autres nous estiment ? L'ultime question de ce sujet est donc: Qui a l'humilité, parmi nous, de se reconnaître doté d'un égo chatouilleux et en quoi ?
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