Cartulaire

[ÐÉΚADENCE]

Je fais un travail qui implique l'étude de cartulaires et merde je cherche et je cherche et je n'arrive pas à trouver qui en sont les habituels auteurs. J'ose émettre l'hypothèse que ce serait des ecclésiastiques mais je ne veux pas me gourer.

Quelqu'un sait?

Merci

[Patapon]

Définition selon le trésor de la langue française: «Registre qui contient les titres de propriété ou les privilèges temporels d'une église ou d'un monastère»

[ÐÉΚADENCE]

Merci.

J'ai aussi étudié le terme de chapitre qui implique le corps des chanoines, membres du haut-clergé ayant complétés des études superieurs (Ce sont aussi eux qui votent pour l'élection des évêques.) Dans le contexte médiéval où les laïcs écrivent très peu, il est logique de croire que les chanoines auraient pu écrire ce genre de traité.

[Patapon]

Il n'y avait aucun laïc à l'époque. Si tu ne croyais pas, tu étais brûlé ou du moins ta vie devenait un enfer.

Les seules personnes qui savaient écrire étaient les gens de l'Église; moine, curé, chanoine, etc. Et quelque gens de lettre (troubadours entre autres qui promulguaient les hauts faits de guerre par la poésie).

Sinon on ne savait ni lire ni écrire. Donc oui, ce genre d'écrit à surement était fait par des gens de l'Église, mais pas nécessairement les chanoines. Probablement plus un moine copiste.

[ÐÉΚADENCE]

Tu es dans l'erreur mon vieux. Un laïc n'est pas un hérétique, c'est un croyant qui ne fait pas parti du clergé.

Aussi, au XII siècle, quand tu ne croyais pas tu n'étais pas brulé, tu étais excommunié, puis bannis, ce qui comme tu le dis amène ta vie à être un enfer.

C'est impensable de penser voir un dirigeant non croyant dans l'Occident du Moyen-Âge, j'en conviens, mais des dirigeants laïc, ça il y en avait en abondance. (La plupart des Seigneurs par exemple.) Lorsqu'ils ne sont pas laïc, ce sont souvent des seigneurs épiscopaux.

bref, tu confonds non-croyant et laïc