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Que dire à 2 orphelins ?


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Hello,

Il y a 2 jours, mon oncle est décédé d'une crise cardiaque à l'âge de 48 ans. 7 ans auparavant, sa femme est morte d'un AVC à l'âge de 38 ans.

Ils laissent derrière eux deux enfants de 13 et 16 ans. (good job Dieu..) Le pire, c'est que les 2 corps ont était découvert par les enfants.

Je me demande donc, que dire à mes cousins ? Ma question peut paraitre rhétorique, mais j'ai conscience que par leur âge et leur situation, ils sont dans une période critique de leur vie.

Je ne les ai pas encore vu depuis le drame, mais j'appréhende ce moment car j'ai toujours était un peu comme un grand frère pour eux et j'ai peur de pas trouver les mots.

PS : Si quelqu'un si connait bien en juridiction française, qu'il me pm, j'ai pas mal de questions.

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Qui va les prendre en charge, concrètement? Pourquoi ne pas poser tes questions directement ici?

Ce qui est sur, c'est que j'aimerais pas être à ta place, ni à la leur. Impossible de remplacer, compenser ou de se substituer à cette perte.

Ne te poses pas trop de questions sur ce que tu peux leur dire... Si t'es comme leur grand frère, tu trouveras les mots.

C'est d'autant plus difficile de te répondre qu'on n'a aucune indication sur la nature des relations qu'ils entretenaient avec leurs parents... Souvent conflictuelles dans cette tranche d'âge.

Chacun doit faire son cheminement, du deuil via le déni jusqu'à à l'acceptation, dans la perte d'un être cher. Ce que tu peux apporter n'y changera que peu... Je dirais simplement qu'il te faudra être présent, rassurant, autant que possible.

Toute ma sollicitude et bon courage dans cette épreuve.

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Il n'en tient pas à ce que tu peux dire, mais à ce que tu peux faire. Soit présent pour eux, agit en grand frère et laisse-leurs savoir (si tel est ton désir bien sûr) que tu es prêt à les aider dès qu'ils en ont besoin.

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Reste le même. Y a rien de pire quand on vit un drame que de voir le monde changer autour de soi en plus, les visages se fermer à notre passage et les mots d'amour fuser de partout. C'est trop d'information à prendre à la fois, on a envie de fuir. Si on rentre à la maison et que cette figure reste la même, chaude et réconfortante, on aura quelque chose pour se raccrocher. N'adopte pas un personnage compatissant plein de câlins-câlins, reste le grand frère que tu as toujours été.

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Si j'étais dans ta situation, je serais probablement à la recherche des "bons mots" moi aussi. Pourtant, en cherchant quelques choses à te dire, je me suis souvenue d'un commentaire fait par une personne en deuil de son fils.

À un certain point, ce qui l'écoeurait le plus c'était de voir du monde qui demandait sans cesse des nouvelles de sa douleur et de sa façon de traverser l'épreuve. Elle disait qu'à chaque fois qu'elle arrivait à tourner la page, quelqu'un la forçait à retourner en arrière sous prétexte qu'elle aurait peut-être besoin de parler et/ou de pleurer. Elle m'a alors dit avoir passé une des plus belles soirées depuis la perte de son fils quand quelqu'un l'a invité à aller souper et allé au cinéma et que pas une fois cette personne ne s'est intéressée à son deuil. Avec son amie, elle a parlé de tout, sauf de sa peine en particulier, sans non plus éviter de mentionner le nom de son fils si ça avait rapport dans la conversation.

Certes, ces jeunes auront besoin de parler et d'être soutenu, mais je me demandais si en tant que grand frère tu n'aurais pas plus avantage à être l'élément "on se change les idées en mangeant de la crème molle". Si eux t'en parle en premier, ne fuit pas la conversation, mais sinon essai de les faire rire et d'être présent pour eux s'ils te demandent quelques choses.

Anyway, on verra jamais de mots remplacer des parents... Bonne chance.

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(modifié)

L'enterrement s'est déroulé hier. J'ai donc vu mes cousins pour la première fois depuis le drame.

Une fois l'émotion passé, je suis allé fumer une clope avec le grand et échangé quelques mots. J'ai tout de suite compris qu'il affronte cette épreuve avec une grande maturité, qu'il est conscient de ce qui lui arrive et qu'il va galérer, mais qu'il fera tout son possible pour devenir quelqu'un de bien et pas sombrer dans la facilité.

Je lui ai apporté mon expérience (ayant aussi eu de gros soucis), et notre conversation s'est arrêté là. En fait, c'est lui qui m'a rassuré.

Bref, je vous remercie de m'avoir permis de prendre du recule. Now, y a plus que le temps qui peut faire quelque chose.

Modifié par Random
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