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Ma critique du travail de Lux


Déchet(s) recommandé(s)

J'ai apprécié l'effort et trouvé louable d'avoir réussis à "compléter" un travail. La raison pour laquelle je commente est parce que j'ai fait preuve de connerie envers l'auteur. Quoiqu'il soit une personne totalement exécrable (autant que moi); c'est d'abord un être pensant doté d'une certaine sensibilité.

Je me lance.

Je ne pourrais qualifier ceci "d'oeuvre" puisqu'en fait (dans mes impressions) il s'agit d'un exercice de rédaction dans le grand chemin de l'ascension vers un but littéraire. Ce travail devrait à prime abord être perçu comme un réchauffement et non comme une finalité en soi. Ce serait un peu triste que ce soit l'aboutissement d'une personne --- le fruit d'une vie--- j'espère une suite à cela ainsi qu'une amélioration. Quand on a le culot de parler de "grande oeuvre" c'est probablement par mégalomanie (j'opte pour l'orgueil; l'insouciance pompeuse de la jeunesse ET la mégalomanie). Je me permet de sonder l'auteur qui reproche aux gens de trop s'exhiber; mais qui le fait lui-même à travers un charabia de "réels beaux mots".

C'est sonnant comme une musique douce et cassant à la fois; parce qu'opaque. Oui, le mots sont beaux et les tournures de phrases bien jouées; truffées de double sens MAIS...

ce n'est pas si intéressant à lire parce que masturbatoire... et ne rend pas la lecture libre et facile. On a l'impression que ça s'adresse à une sorte d'élite (composée uniquement de l'auteur) qui nous hurle sa souffrance et sa vision biaisée de la réalité. Oui; si on pose un regard totalement pessimiste sur la dévastation notoire qu'est notre humanité; l'auteur a raison. Oui; ses observations sont bonnes sauf qu'il a omis le Yáng du Yīn. C'est correct d'être pessimiste et convaincu d'une certaine réalité; mais dans la vie, selon moi, il est important de faire preuve de souplesse.

Il y a une dualité importante dans le métier d'écrivain ou simplement d'artiste (chose que j'ai apprise lorsque j'ai fait mon exposition de toiles en 2011). Le spectateur fait partie de l'oeuvre. Si on méprise le lecteur et qu'on le malmène; personne ne va nous lire et l'écho des mots se répercutera dans un silence de mort. Si je reçois pour souper et présente des plats arborant des textures et des couleurs qui font tout le contraire de donner de l'appétit; mon souper sera raté puisque les convives n'auront pu apprécier la nature de celui-ci. Lorsqu'on écrit; nous sommes l'hôte et emmenons chez nous des invités qui prennent part à notre discours. Il peut être intéressant d'être méprisant envers ceux-cis; de les malmener un peu ou d'essayer de leur faire réaliser des choses... sauf que malheureusement ceci ayant déjà été fait maintes et maintes fois par des écrivains baveux et opportunistes, la tactique est moins reluisante.

J'ai aussi eu l'impression en lisant qu'il s'agissait d'une myriade d'idées fragmentées; non poussées à leur maturation. Les propos sont d'actualité et bien pesés, mais relèvent surtout d'une paranoïa qui, je ne doute point, soit au final juste inconfortable pour l'auteur. Les thèmes utilisés sont réellement intéressants; quand même bien exploités et pourraient être réutilisés ultérieurement comme base à quelque chose de "nouveau". Ce travail est d'une telle richesse au niveau des idées sur lesquelles l'auteur aurait peut-être pu s'attarder dans un langage plus accessible. La vulgarisation est un travail de par lequel on apprend à doser le poids de nos propos et à les transmettre à l'univers. L'opacité d'un vocabulaire très ou trop recherché devrait selon moi être laissé à la poésie (et même à ça--- c'est le fun des poèmes très directs).

J'admire quand même vraiment beaucoup le vocabulaire utilisé et je glorifie l'auteur pour la recherche se cachant derrière celui-ci.

Pour terminer; je vais mettre ici ce que j'ai préféré dans le texte; un extrait qui m'a interpellée:

"Les conversations superficielles sur les événements exceptionnels ont ceci de surréalistes qu’on pourrait croire qu’elles ont été prononcées 1000 fois avant d’atterrir dans notre réalité. Une crème de malaise. "

Ha et ++ au ganga qui a guidé les mots et la verve de l'auteur.

smokin yeeeah; is giving you ideas

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  • 2 semaines plus tard...

^C'est con ce que tu viens de dire...

Il y a pas de mal a prendre en compte la connexion de ''son petit moi intérieur'' peut avoir avec le texte et celui qui l'a écrit.

On est pas à radio canada.

Je fais référence au 5e paragraphe.

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