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Papi Jagger en met plein la vue.

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"Je pue, comment devrais-je régler mon problème? Appeler le Journal de Montréal... bonne idée!"

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http://www.journalde...6/je-ne-pue-pas (entrevue avec le dit "gars qui pue")

Écarté en raison de son odeur corporelle nauséabonde, un jardinier de la Ville de Montréal tente de faire valoir ses droits devant les tribunaux

Un jardinier employé à la Ville de Montréal mis à l’écart en raison de son odeur corporelle malodorante mène un combat de tous les instants qui l’a conduit jusque devant la Cour suprême du Canada, dans l’espoir de terminer sa carrière dignement.

Mustapha Benmammar, 72 ans, aimerait bien terminer sa carrière dans la dignité. Profondément blessé, souffrant d’insomnie, atteint d’un stress situationnel lié à toute cette affaire, Mustapha Benmammar, aujourd’hui âgé de 72 ans, dit vivre un véritable enfer depuis 7 ans.

Bien qu’il ait jusqu’ici perdu tous ses combats, il a logé ces derniers jours une poursuite de 90 000 $ contre la Ville de Montréal, pour atteinte à son honneur, sa dignité et sa réputation. Même s’il refuse de porter de l’antisudorifique et que, pour lui, une douche par deux ou trois jours soit suffisante, il estime n’avoir aucun problème d’hygiène. «Je ne pue pas», dit-il, convaincu. Toute l’affaire a débuté en juillet 2006, alors qu’il travaillait à l’arrondissement Ahuntsic/Cartierville. Pour la première fois depuis son entrée à la Ville en 1991, on lui faisait savoir qu’il sentait mauvais.

«Ce sujet délicat m’a été rapporté presque quotidiennement depuis mon arrivée en poste », indique sa patronne dans son rapport, dont le Journal a obtenu copie. Cette journée- là, au terme d’une discussion, un collègue lui a offert de lui prêter son antisudorifique et une chemise propre.

Humiliation

Devant la problématique, plusieurs mesures ont été tentées par l’employeur, dit le rapport: rencontre de groupe, mémo au personnel rappelant l’importance d’une bonne hygiène personnelle, faire travailler M. Benmammar avec diverses équipes pour «partager le problème», l’isoler dans des tâches solitaires. Secoué, outré, humilié par ces allégations, M. Benmammar est allé consulter un médecin qui a diagnostiqué un stress situationnel et un trouble d’adaptation. On lui a prescrit un congé. Muni de son billet de médecin, il a rempli une déclaration d’accident de travail et tenté d’être indemnisé par la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST). Des procédures qui se sont avérées longues (voir tableau). Dans une missive envoyée à la Ville en 2008, non seulement son directeur syndical, Martin Forest, larguera M. Benmammar, mais il donnera raison à la Ville.

«Lorsqu’il est venu se plaindre au bureau du syndicat, j’ai moi- même remarqué une forte odeur de transpiration», écrit-il.

M. Benmammar a repris le travail en décembre 2008 en assignation temporaire. Mais six mois plus tard, le scénario se répétait: une collègue jardinière a de nouveau refusé de monter avec lui dans son camion, prétextant son odeur nauséabonde.

Très méchant

Incrédule, il a même questionné d’autres collègues qui lui auraient confirmé que son odeur n’était pas dérangeante, dit-il.

Déprimé, s’estimant victime d’injustice et qualifiant le comportement de sa patronne de «très méchant», M. Benmammar a de nouveau demandé d’être indemnisé par la CSST. Toutes ses demandes d’indemnisation et contestations réalisées au cours des années ont été rejetées. En fait, ses contestations judiciaires semblent presque devenues le centre de ses préoccupations. Estimant que tous ses déboires lui ont coûté près d’une centaine de milliers de dollars, il tente aujourd’hui d’obtenir réparation et poursuit (sans avocat) la Ville de Montréal pour 90 000 $.

Une longue saga

26 juillet 2007:

Une collègue de travail refuse de travailler avec M. Mustapha Benmammar, indiquant qu’il dégage une odeur corporelle nauséabonde. Sa patronne indique que plusieurs collègues de travail s’en plaignent également.

30 juillet 2007:

Avec un billet de médecin diagnostiquant un stress situationnel et un trouble d’adaptation, il déclare un accident de travail à la Commission de la santé et sécurité du travail (CSST).

29 août 2007:

La CSST refuse de l’indemniser. Il contestera cette décision devant divers tribunaux, lançant ainsi une longue saga judiciaire.

20 décembre 2008:

M. Benmammar revient au boulot en assignation temporaire.

4 juillet 2009:

Un autre incident relatif à son odeur corporelle présumée devient une «rechute, récidive ou aggravation» de son état. Il présente une nouvelle demande d’indemnisation à la CSST, qui sera à son tour rejetée. En révision et en appel, la décision de la CSST demeurera inchangée.

4 novembre 2010:

La juge Ginette Piché, de la Cour supérieure du Québec, rejette la demande de révision relative à l’incident de 2006, ainsi que la réclamation de 250 000 $ en dommages-intérêts et dommages punitifs de M. Benmammar.

7 mars 2011:

La Cour d’appel du Québec refuse d’entendre les arguments de M. Benmammar, qui voulait contester la décision de la juge Piché.

22 septembre 2011:

La Cour suprême du Canada refuse elle aussi de l’entendre, mettant fin aux procédures dans ce dossier.

9 janvier 2013:

La Cour des petites créances rejette la poursuite de M. Benmammar, qui réclamait 7000 $ à l’avocat qui l’avait défendu devant la CLP.

22 avril 2013:

La CLP lui demande de cesser de harceler le tribunal.

7 mai 2013:

Il dépose une poursuite contre la Ville de Montréal, réclamant 90 000 $.

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Mustapha Benmammar

Même s’il refuse de porter de l’antisudorifique et que, pour lui, une douche par deux ou trois jours soit suffisante

«Je ne pue pas»

C'est clair qu'il pue le calice.

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