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L'Etat Français doit donner 60 millions de dollars aux victimes de la Shoah ( aux USA)


1984
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Déchet(s) recommandé(s)

"MOSCOU, 5 décembre -

Washington utilise l'Otan pour vassaliser ses alliés en leur imposant de se fournir auprès des industries de défense américaines, ce qui entraîne une destruction des industries nationales européennes, a annoncé le Parti de Gauche français dans un article signé Djordje Kuzmanovic et publié vendredi sur le site internet du parti.

Suite à la pression de Washington, l'Italie acquiert des chasseurs "médiocres et coûteux" F-35 au lieu de soutenir la production européenne en achetant des avions plus performants, notamment des Rafale, indique l'auteur de l'article.

Selon lui, les Etats membres de l'OTAN sont assujettis à la puissance hégémonique mondiale que sont les Etats-Unis.

"Encore une fois, le concept otanien de “Smart Defense” conduit à la vassalisation aux Etats-Unis. Ses corollaires sont la destruction des industries nationales de défense et l'effondrement géostratégique des Etats européens", constate Djordje Kuzmanovic.

Il est persuadé que ces tendances seront aggravées suite à la libéralisation totale de l'économie dans le cadre du Traité de libre-échange transatlantique (TAFTA en anglais).

"Les industries nationales, déjà fragilisées, subiront le dictat des Etats-Unis lesquels n'hésiteront pas un seul instant à sauver leurs industries en sacrifiant les industries européennes, de la même manière que l'agriculture mexicaine a été sacrifiée dans le cadre de l'ALENA pour sauver la production extensive agricole étasunienne", affirme le Parti de Gauche.

Pour éviter ce sort, la France doit renoncer à signer le TAFTA et se retirer au plus vite de l'Otan, estime la gauche française."

http://french.ruvr.ru/news/2014_12_05/Les-USA-vassalisent-leurs-allies-gauche-francaise-4062/

Une pétition sur le sujet > https://www.collectifstoptafta.org/agir/article/signez-l-ice-auto-organisee

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Les marchés européens grands ouverts aux entreprises étrangères... sans réciprocité


Les députées Seybah Dagoma (PS), membre de la Commission des Affaires étrangères et de la Commission des Affaires européennes et Marie-Louise Fort (UMP), membre de la commission des Affaires étrangères, ont présenté en début d'année à l'Assemblée Nationale un rapport d'information édifiant sur « l’instrument de réciprocité sur les marchés publics au sein de l’Union européenne ».

Le rapport est accablant : « nos marchés sont largement ouverts à la concurrence : entre 85 et 90 %, pour un montant estimé à 352 milliards d’euros. L'inverse n'est pas vrai : les marchés publics des Etats-Unis sont ouverts à 32 % (pour un montant de 178 milliards d’euros), ceux du Japon à 28 % (pour un montant de 27 milliards d’euros) et ceux du Canada, à 16 % (ndr : un accord de libre-échange, décrié par Attac et le collectif Stop Tafta, a bien été signé mais n'a pas été ratifié à ce jour).
L'entreprise Bombardier, opérateur canadien, a remporté un contrat de 4 milliards d’euros pour la rénovation du réseau transilien, au détriment de l’entreprise Alstom (ndr : en région Paca, les TER sont aussi construits par les Canadiens). Par contre, l'entreprise française Alstom ne peut soumissionner au Canada ! »

Nos deux parlementaires tirent le signal d'alarme : « les marchés des émergents sont quant à eux quasiment inaccessibles. Le cas de la Chine est particulièrement emblématique. Elle pratique une politique “Buy Chinese“ (“Achetez chinois“) réservant, sauf exception, aux seuls soumissionnaires chinois la participation aux appels d’offres. Il s’agit d’un principe inverse à celui de la politique européenne en matière de marchés publics : le marché chinois est en principe fermé avec des ouvertures potentielles quand le bien ou le service ne peut être obtenu ou dans des conditions commerciales acceptables. Encore cela se fait-il dans des conditions discriminatoires comme le transfert forcé de technologie ou l’obligation d’entreprise commune (ndr : les députées font référence à la co-entreprise ou « joint-venture », à l'obligation pour une entreprise européenne de s'associer à part égale avec au moins une entreprise du pays).


Cette forte asymétrie existe également avec l’Inde. « Alors que les entreprises indiennes ont un accès relativement facile aux marchés publics européens (par exemple dans le secteur de l’informatique, la société indienne Tata Consultancy Services intervient pour le General Register Office en Ecosse), l’Inde pratique le patriotisme économique et s’oppose à l’arrivée d’opérateurs économiques étrangers. Si les Européens ont la possibilité d’intervenir, cela se fait de façon ponctuelle et pour le gouvernement central. »


« Buy American Act »... « Buy Chinese » ... Restrictions au Japon... patriotisme économique de l'Inde... Toutes les entreprises européennes sont victimes de ces mesures déloyales et discriminatoires. Ajoutez y les barrières non tarifaires, le pillage des brevets, des marques, des origines et des indicatifs géographiques… Les pertes se sont estimées en millions d'emplois et en centaines de milliards d'euros pour l'ensemble de l'Union européenne. Du pillage en bande organisée à l'échelle mondiale. Nous y reviendrons en 2e partie. En voici quand même un petit aperçu.

Les produits européens discriminés partout dans le monde

Les marchés de l'UE sont au ouvert au monde entier mais les entreprises européennes sont victimes de mesures déloyales et discriminatoires sur les marchés étrangers. 


Pour la France, c'est la raison du déficit gigantesque de sa balance commerciale. L'Allemagne, qui tire de moins en moins son épingle du jeu, en revendant aux Européens, et particulièrement aux Français des produits fabriqués en dehors de la zone euro, après en avoir changé les étiquettes, commence à s'alarmer. En exportant 40% de "sa" production dans les pays de la zone euro et avec une croissance chinoise à un chiffre, elle danse sur un volcan.

Le marché mondial fermé aux Européens et des marchés européens ouverts au monde entier, aux malins et tricheurs, ne cherchez pas plus loin les raisons de nos déficits abyssaux.
Comme le disent en termes châtiés, les deux élues françaises auteures du rapport remis à l'Assemblée Nationale : « ces différents pays n’ont aucun intérêt à ouvrir leurs marchés puisque ceux de l’Europe sont largement ouverts. La crise économique a largement accentué le recours à ces mesures discriminatoires... 
Le cadre juridique applicable aux marchés publics ne font pas l’objet d’une réglementation internationale au niveau de l’OMC. Pas d'accord multilatéral mais nous sommes liés par un engagement international, l’accord plurilatéral sur les marchés publics (AMP), conclu en 1994 hors du cadre de l’engagement unique de l’OMC....
Toujours selon ce rapport remis à l'Assemblée Nationale : « Aux États-Unis, le Buy American Act (BAA) institue un système général de préférence nationale qui se traduit par l’application de mesures discriminatoires aux commandes publiques...
Le Japon fait une interprétation restrictive de ses engagements au titre de l’AMP, ce qui lui permet de bloquer l’accès à certains secteurs stratégiques (marché ferroviaire, marchés de la construction, marchés publics locaux ».

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http://blogs.mediapart.fr/edition/notre-europe/article/301114/tafta-info-ou-intox-pourquoi-un-traite-transatlantique-ue-usa-1ere-partie

Au final, le problème vient de la même source, le libre échange des entreprises. Ce qui arrive a la SNCF est un classique américain, juste un poil plus abusé et sans couverture :

"De nouvelles négociations en février

Certes, le mandat de négociation, qui a fuité dans la presse, est connu. Mais la France ne renonce pas à convaincre ses partenaires européens et ses éventuels partenaires américains de revenir sur certaines dispositions de ce texte. Comme le rappelle Matthias Fekl, le secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur, « la France émet depuis longtemps de fortes réserves sur le mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et Etat (ISDS) ». Bonne nouvelle, selon nos informations, à l'issue des discussion qui se sont déroulées à huis clos ce vendredi, Cecilia Malmström est sur la même longueur d'ondes que la France. Dans son esprit, il n'est pas question que l'Union européenne ne défende au mieux ses intérêts et que soient jetés à bas des standards de règlement des contentieux qui existent déjà et qui ont fait la preuve de leur efficacité.

Tribunaux supranationaux: la France réclame des garanties strictes

Actionnés par des tribunaux supranationaux, les ISDS, ces mécanismes d'arbitrage que prévoit de créer le traité seraient en mesure d'imposer des amendes aux Etats qui exproprient, directement ou indirectement, les bénéfices des entreprises. En fonction de la position du curseur, ce principe pourrait les empêcher de légiférer dans certains domaines pour sauvegarder la liberté des entreprises. En clair, ce seraient ces tribunaux qui pourraient régler les conflits entre les Etats et les entreprises privées.

La France ne veut donc pas entendre parler en l'état, et réclame des garanties très strictes en matière d'impartialité et d'indépendance. Si la France n'est pas majoritaire sur ce sujet au sein de l'Union européenne, elle pourrait obtenir l'appui de l'Allemagne.

Accès des pays tiers aux marchés publics? Oui, si la réciprocité est totale

Sur le second sujet - la réciprocité en matière d'accès aux marchés publics -, la France veut également faire entendre sa voix. Pour Matthias Fekl, la réciprocité dans le domaine de l'accès aux marchés publics doit être totale. Une commune, une collectivité, un établissement public ou para-public doit également avoir la possibilité de rejeter les réponses aux appels d'offre d'entreprises étrangères lorsque leur pays d'origine ne joue pas le jeu.

La France, seule pour combattre le protectionnisme des Etats-Unis

Pour la France, pas question donc d'ouvrir ses frontières alors que certains pays refusent d'ouvrir les leurs - en utilisant tous les artifices à leur disposition pour ériger des barrières protectionnistes qui ne disent pas leur nom. C'est notamment le cas des Etats-Unis qui, que ce soit au niveau fédéral ou au niveau des 50 Etats américains, peuvent brandir le Buy American Act pour protéger leurs intérêts. Là encore, la France n'est pas seule. Mais elle n'a pas réussi à convaincre une majorité de ses partenaires européens. Treize pays s'opposent au texte présenté en 2012 par Michel Barnier, le commissaire européen au Marché intérieur et aux Services. Après avoir hésité, l'Allemagne a décidé de ne pas suivre la France, considérant que ses entreprises nationales, bien implantées aux Etats-Unis, avaient plus à craindre qu'à gagner à vouloir forcer la main des Américains. Là encore, Cecilia Malmström soutient la position française.

La France veut des études d'impact sur les traités actuels et en cours

Tenter de s'imposer dans les négociations n'est pas la seule stratégie du Quai d'Orsay. Matthias Fekl veut rendre plus transparentes les négociations en cours. Outre l'ouverture aux forces vives, aux syndicats et aux ONG du Comité de suivi stratégique créé en octobre 2013 par Nicole Bricq, le secrétaire d'Etat souhaite la réalisation et la publication d'études d'impact sur les traités en cours et sur les traités déjà en vigueur. Des études qu'il conviendra ensuite d'assimiler, de confronter pour que les enjeux économiques de ces traités soient le mieux cernés possible.

Cette méthode très chronophage n'est pas pour déplaire à Bruxelles, puisque, là encore, Cecilia Malmström suit Paris. Elle devrait très prochainement présenter "un agenda de la transparence" pour que les parlements nationaux et les opinions publiques des membres de l'Union européenne soient parfaitement conscients des enjeux. Mais cette stratégie devrait mécontenter les Etats-Unis et les pays européens pro-libéralisme pressés de conclure ces négociations pour permettre à cette nouvelle zone de libre de échange, qui regroupera 800 millions de personnes et représentera un tiers des flux commerciaux mondiaux, de fonctionner."

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20141121tribd7bc317b7/commerce-international-comment-la-diplomatie-economique-francaise-espere-faire-entendre-sa-voix.html

http://www.franceinter.fr/emission-le-zoom-de-la-redaction-pourquoi-laccord-de-libre-echange-ueusa-inquiete

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Pleurez vos démocraties.

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1 million de signatures contre TAFTA à la poubelle ( traité transatlantique http://mrmondialisation.org/b-d-le-tafta-simplifie-en-quelques-dessins/)

Non, ce n’est pas Legorafi - webzine satirique fait de fausses informations en parallèle de l'actualité (ndlr).

La Commission Européenne a invalidé l’initiative citoyenne de « Stop TTIP » contre TAFTA qui vient de dépasser le million de signatures. Plus de 320 organisations de la société civile européenne se sont regroupées afin de s’opposer avec fermeté aux traités entre l’UE et les États-Unis (TAFTA / TTIP) mais aussi entre l’UE et le Canada (CETA). Ces millions de voix ne seront malheureusement pas entendues…

2 mois, 1 million d’engagements

C’est du jamais vu. Il n’aura fallu que 60 jours pour rassembler le million de signatures nécessaire pour qu’une initiative citoyenne européenne soit prise en compte par la Commission Européenne.

En effet, selon les règles européennes, une « ICE » (initiative citoyenne européenne) doit recueillir un million de soutiens pour orienter la politique de la Commission sur un sujet déterminé. En théorie, une audition publique devrait être organisée au Parlement Européen. C’était sans compter sur la décision de la Commission aux relents antidémocratiques.

Refus catégorique de la Commission

Les négociations commerciales sont devenues une priorité pour l’exécutif européen qui vient d’opposer une fin de non-recevoir envers la pétition. Pour le million de personnes impliquées, le statut d’initiative citoyenne européenne s’est vu refusé d’une manière unilatérale. Le pouvoir estime que ces initiatives citoyennes sont prévues pour instaurer de nouvelles lois, pas pour contester un texte en cours de législation. En d’autres termes, la contestation n’est pas autorisée. L’association Stop TTIP a immédiatement saisi la Cour de justice européenne.

Un tel mouvement de masse démontre qu’il existe une véritable inquiétude citoyenne au sein de l’Union Européenne concernant ces accords transatlantiques. Selon ces centaines d’associations, les accords représentent un véritable danger pour la démocratie. Nous aurions là le terreau d’une « corporacratie » (si tant est qu’elle n’existe pas déjà), un système de plus en plus gouverné par les multinationales.

Au prochain virage, la « World Company » ?

Parmi les grands dangers dénoncés par Stop TTIP, il y a cette mise en place de tribunaux d’arbitrages qui offriront la possibilité aux entreprises de contester des décisions gouvernementales. Toute décision collective qui entraverait le libre marché transatlantique serait susceptible d’être punie. Par exemple, si la France estime qu’il faut interdire un conservateur déterminé afin de protéger la population d’un risque sanitaire donné et que cette interdiction engendre une perte pour une multinationale, cette entreprise pourrait poursuivre l’état et exiger des dommages et intérêts.

Il s’agit là d’un pouvoir inédit dans l’histoire de l’Humanité qui serait offert aux grandes entreprises. Une menace directe contre toutes formes de démocraties. L’idée même de prendre des décisions démocratiques au nom de l’environnement contre une industrie serait implicitement compromise. Allons-nous laisser la démocratie mourir sous une salve d’applaudissements ?"

http://mrmondialisation.org/1-million-de-signatures-contre-tafta-a-la-poubelle/

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