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Les syndromes et nous


1984
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Déchet(s) recommandé(s)

(Mes titres de thread sont terriblement désuets, j'en ai conscience)

J'ai toujours trouvé trés amusant d'entendre parler des syndromes médicaux, mais aussi de ceux qui le sont un peu moins. Je ne comparerai pas par exemple le syndrome d'Asperger et le syndrome de Blanche Neige et les 7 nains ( qui consiste apparemment en un fantasme littéraire de certains biographes de starlettes... Qui inventent des histoires de partouze pour séduire le lecteur. Ouais ouais)

Il y a donc à priori certains syndromes assez rigolo. Pour ma part je me suis toujours identifiée à celui de Cassandre. Si vous ne le connaissez pas, lisez plutôt l'explication en dessous au travers d'une petite sélection de syndromes plus ou moins originaux (:

 

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• Le syndrome de l’autostoppeuse : Vous êtes seul au volant. Cas n°1 : Vous apercevez une autostoppeuse particulièrement sexy mais accompagné d'un copain. Vous ne vous arrêtez pas. Cas n°2 : Cette fois ci l'autostoppeuse est seule, vous arrêtez et lui proposez de monter. A ce moment elle vous informa qu'elle n'est pas seule. Vous vous résignez donc à faire monter le copain. Explication : Vous avez été victime d'un amorçage c'est a dire que vous avez pris une décision alors que vous n'aviez pas tous les éléments en main. Dans la majorité des cas, on ne revient pas sur une décision prise en de telles circonstances.

• Le syndrome de Noé : Désigne le fait d’accumuler chez soi des animaux alors que l’on est dans l’incapacité de leur assurer une vie décente dans un habitat correct, de les nourrir et de les soigner convenablement.

• Le syndrome de pédanterie grammaticale : Forme de trouble obsessionnel-compulsif dans lequel les victimes se sentent obligées de corriger toutes les erreurs grammaticales. (il s'agit d'une aggravation du syndrome de Grevisse)

• Le syndrome ou complexe de Cassandre désigne les situations où on ne croit pas ou ignore des avertissements ou préoccupations légitimes. L'expression est tirée de la mythologie grecque, faisant référence à la malédiction de Cassandre, ayant le don de prophétie et incapable de convaincre autrui de la validité de ses prédictions.

• Le syndrome de personnalisation aiguë : se caractérise par un égocentrisme verbal compulsif. Dans une conversation, il n'écoutera (à peine) son interlocuteur que pour mieux rebondir avec une anecdote personnelle (forcement plus intéressante). Si on lui décrit une situation ou une conversation "difficile", il coupera sans cesse la parole avec des "moi, je lui aurait dit..." ou "moi, j'aurais fait...". Sur les forums Internet, abuse de formules péremptoires et de "moi je..." énonçant ses propres expériences ou convictions profondes en s'étonnant qu'elles ne soient pas davantage partagées.

• Le syndrome de Stendhal : Confusion mentale (accompagné de panique, vertiges, palpitation, hallucination voire malaise cardiaque) suite à la découverte d’œuvres d'arts. Stendhal en fut victime en visitant Florence, d'où le nom, (mais tout cela n'est peut-être qu'une légende (il y a bien une étude, mais peu probante)

• Le syndrome de Streisand (ou effet Streisand). L’effet Streisand est un phénomène médiatique au cours duquel la volonté d’empêcher la divulgation d’informations que l'on aimerait garder cachées — qu'il s'agisse de simples rumeurs ou des faits véridiques — déclenche le résultat inverse. Exemple précis : J.F. Coppé qui vocifère publiquement contre un bouquin qu'à peine 200 personnes connaissent. Le lendemain il devient un best-seller.

• Le syndrome de Benjamin : prétend définir de façon nette, ce qu'est le transsexualisme, et part du principe qu'il s'agit d'une souffrance qu'il convient de traiter à l'aide de réponses psychologiques, médicales et/ou chirurgicales afin de mettre en adéquation le sexe et le genre de la personne.

• Le syndrome de Blanche-Neige et des 7 nains : Fantasme littéraire poussant les biographes de "femmes chaudes" à imaginer des partouzes de groupe dans le seul but d'impressionner le lecteur. On a ainsi fait coucher Jayne Mansfield avec une équipe entière de football américain (remplaçants compris) ou Edith Piaf avec les neuf compagnons de la chanson ! 

• Le syndrome de Cosinus : Fort en math, nul en français

• Le syndrome de Cotard : Découvert par Jules Cotard en 1880. Le patient est persuadé qu'il est mort. Il existe des variantes, ainsi certains se croient immortels, et d'autres sont persuadés que leur corps est entré en décomposition.

• Le syndrome de dégénérescence bureaucratique. Analysé par Léon Trotski en ce qui concerne le personnel politique, le phénomène rejoint le syndrome du curé pantouflard et peut s'appliquer au personnel syndical, associatif...

• Le syndrome de Diogène : La victime refuse le monde extérieur et ses jugements et se replie sur elle-même, tentant de se créer un monde personnel : Il se caractérise pas un entassement d'objets "pouvant servir", par une négligence corporelle et vestimentaire et un délabrement du lieu de vie.

• Le syndrome de Don Juan : Ce qui intéresse le Don Juan, c'est la conquête, l'acte lui-même s'il en est la conclusion obligatoire, n'est pas le plus important.

• Le syndrome de Dunning-Kruger : les moins compétents dans un domaine surestiment leur compétence, alors que les plus compétents ont tendance à sous-estimer leur compétence.

• Le syndrome de Godard : L'écrivain ou l'artiste (le cinéaste, le musicien, le peintre, le dramaturge...) est devenu mauvais au fil des temps, mais personne ne veut être le premier à le dire. (exemple récent : Alain Resnais)

• Le syndrome de Grevisse (ou de Littré) : Incollable en français, médiocre dans les autres matières

• Le syndrome de Groucho Marx : (en fait il y en a deux qui n'ont pas grand chose à voir l'un avec l'autre)

1) Cas du type très moyen physiquement mais qui à force de baratin et de fantaisie arrive à draguer avec succès.

2) Le second cas reprend au 1er degré une citation de Groucho "Jamais je n’accepterais de faire partie d’un club qui voudrait d’un individu tel que moi pour membre". La personne attente de ce syndrome se déconsidère tellement qu'elle estime que toute personne qui s’intéresse à elle est forcement inintéressante.

• Le syndrome de John Wayne : "Fier, droit dans ses bottes, n’exprimant aucune faiblesse même s’il a une flèche plantée dans l’omoplate !". Persuadé de savoir ce qui est bien et ce qui est mal, ne supporte pas qu'on conteste ses convictions, évite toute concertation (considérée comme inutile). On est assez proche de la psychorigidité.

• Le syndrome de Koro : Peur de voir son zizi disparaître.

• Le syndrome de l'aérodrome :  (maladie dont souffrent les oiseaux et qui vous fait pousser des ailes)

• Le syndrome de Thévenoud : Nouveau nom (septembre 2014) de la "Phobie administrative" : Peur d'ouvrir la boite aux lettres et d'y découvrir des factures. Quand la boite déborde, les lettres sont ramassées mais ne sont pas ouvertes, il en est de même si le facteur délivre une lettre recommandée. 

• Le syndrome de Zapata : cas classique de la personne apparemment pleine de bonne volonté et d'idées généreuses en arrivant au pouvoir et dont l'attitude glisse ensuite peu à peu vers la dictature. (Pie IX, le Père Aristide en Haïti, et tout un tas de "gentils révolutionnaires"). "Qui livre au dragon un trop long combat devient dragon lui-même" (Nietzsche)

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Est ce que vous vous reconnaissez dans certaines descriptions  ? 

Celle de la boîte au lettres >>> damnnnnnn !!

source ici : http://lemomo2.pagesperso-orange.fr/Syndromes.htm

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John Wayne avec un soupçon de personnalisation aigue. Mais ce sont là des tendances comportementales et non des maladies. Enfin dans mon cas, je ne souffre pas de quoi que ce soit mais ça représente un brin ma personnalité. Quand on ne cherche pas à me faire chier, je suis plutôt agréable.

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Cassandre me parle beaucoup, je dois dire.

Gné.

Les miens sont moins marrants mais bon.

Mon syndrome omniprésent au boulot et à l'ecole : l'imposteur.

Ça me suit. Rien à faire. J'ai des résultats et des statistiques qui ne peuvent qu'appuyer ma compétence et pourtant, NON. Un jour, on découvrira que je suis nulle. Que mes collègues sont plus productives. Que je suis pas à ma place.

Bon après, je bosse en intervention depuis 2003, j'ai que des compliments et des fleurs. Un jour, peut-être, ça disparaîtra.

syndrome-imposteur.jpg

 

Sinon, le syndrome vicariant. Ça je l'ai eu un temps où je bossais temps plein en violence conjugale. À force d'entendre les histoires d'abus, de viols sur femme et enfants... Mais là, c'est bon, tout est redevenu normal. Je ressens pLuS rIeN. 

 

Citation

L’accompagnement des victimes de traumas passe essentiellement par l’écoute empathique et la relation d’aide. Or le discours est le porteur de l’effroi de la mort, de la désintégration de l’identité physique et/ou psychique. Ces récits traumatiques, portés par les détails sensoriels, ont des premières vertus cathartiques pour les patients. Mais ils génèrent peu à peu des changements chez l’accompagnant ; ce qui a menacé leur vie ou leur intégrité physique ou psychique va atteindre insidieusement leurs accompagnateurs médico-sociaux, aux niveaux cognitif, émotionnel, comportemental, relationnel et spirituel.

http://inter-stice.fr/traumatisme-vicariant-2/

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J'ai inventé un syndrome, mais il existe malheureusement déjà. 

Citation

 

"Le mythe a ceci de réconfortant qu’il semble promettre la reconnaissance des vertus de l’individu par-delà les préjugés attachées à son apparence, et malgré les obstacles multiples qui s’opposent a priori à son accomplissement. Mais une lecture approfondie du conte révèle de bien plus piégeuses interprétations dans l’inconscient collectif : Cendrillon, c’est aussi la femme qui attend… Le Prince Charmant qui la révélera à elle-même et au monde!

Cette morale de la patience au féminin doublée d’une vision de la réalisation de soi dépendant de l’intervention prodigieuse d’un tiers a inspiré il y a une trentaine d’année la notion de “Complexe de Cendrillon” à la psychanalyste américaine Colette Dowling."

 

C'est drôle, à 17 ans j'ai écris un monologue de théâtre sur une jeune femme qui découvrait que le prince charmant n'existait pas. C'était une épreuve de baccalauréat de français. Dans mon texte la jeune fille est colère : elle en veut à dieu, elle en veut au prince, elle en veut à tout le monde. Et au final elle se rends compte que c'est de sa faute si elle est malheureuse et qu'elle a attendu par orgueil, croyant qu'elle "méritait" un avenir divin. Complexe de Cendrillon !

Sinon, mon syndrome de Cendrillon à moi est beaucoup plus précis :

Je dis qu'on a le syndrome de Cendrillon lorsqu'on va systématiquement se coucher à minuit en craignant de ne pas avoir assez d'heures de sommeil. C'est tout moi (:

 

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Le syndrome de Jérusalem

Parmi la foule des voyageurs, pèlerins ou touristes qui se pressent à Jérusalem depuis des siècles, un petit nombre est victime de ce que les spécialistes appellent le syndrome de Jérusalem, sorte de bouffée délirante issue d’un choc émotionnel non maîtrisable lié à la proximité des Lieux saints. Chaque année, une quarantaine de personnes seraient hospitalisés à Jérusalem pour ce type de symptômes. Certains se prennent pour le Messie ou pour des personnages bibliques, haranguent les foules ou adoptent des comportements peu conventionnels, comme cette Anglaise qui, dans les années 1930, était convaincue du retour imminent du Christ et qui montait régulièrement sur le mont Scopus pour accueillir sa venue avec une tasse de thé.

Les médecins de Jérusalem sont habitués à recevoir dans leurs services d’urgences de faux messies et nombre d’illuminés attirés par l’aura mystique de la Ville sainte. À l’approche de l’an 2000, la police de Jérusalem renforça d’ailleurs sa surveillance près des Lieux saints et Israël mobilisa ses psychiatres et psychologues pour faire face à une pandémie de ce genre. Même si une demi-douzaine de "faux messies" ont répondu à l’appel le 1er janvier 2000, il y eut en fait beaucoup moins de syndromes que prévu.

Les spécialistes de l’hôpital psychiatrique de Kfar Shaul à Jérusalem ont publié en août 2000 dans le British Journal of Psychiatry une étude qui fait le point sur ce syndrome.

suite et source : http://www.villemagne.net/site_fr/jerusalem-syndrome-de-jerusalem.php

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Le syndrome de Napoléon

 

napoleon-complex.jpg

En psychologie, le complexe de Napoléon est considéré comme un stéréotype péjoratif.

 

Lorsqu'on voit un homme de petite taille être agressif, on a spontanément tendance à penser que cette agressivité a pour cause sa taille, simplement parce que sa taille est une caractéristique évidente, qui attire l'attention . 

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