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Ces militants décérébrés qui veulent fermer les STEM


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Le 2020-06-23 à 00:46, Ecce Homo a dit :

Pourquoi dis-tu que le racisme systémique est un concept inventé ? Il y a des milliers d'études qui démontrent empiriquement l'existence du racisme systémique. Exemple : le refus des banques d'accorder des prêts hypothécaires aux résidents de quartiers majoritairement noirs entre 1930 et 1960 aux États-Unis ce qui a restreint l'accessibilité à la propriété aux noirs. En quoi c'est impossible à réfuter empiriquement ? C'est pourtant démontré et documenté.

Ensuite, la sociologie ne va pas se baser sur les faits biologiques dans sa démarche parce que ce n'est pas son champ d'étude. La sociologie étudie les phénomènes sociaux, c'est quoi le rapport avec la biologie ? Tu me verrais critiquer la biologie de ne pas considérer les faits sociaux dans ses études pour attaquer son manque de rigueur ? Je ne connais pas un sociologue qui dit que la biologie c'est de la foutaise et qu'en aucun cas on doit la considérer, en passant. On dirait que tu vois ça comme une guerre de clochers où les faits biologiques doivent avoir préséance car "plus facilement démontrables" alors qu'il s'agit de deux domaines du savoir complètement différents qui étudient des phénomènes différents en utilisant des approches différentes. Comment penses-tu combiner ces deux domaines dans un tout cohérent alors que leurs objets d'étude ne sont pas les mêmes ?

En plus, c'est particulier de te voir basher sur la sociologie pour son manque de rigueur alors que tu fais partie d'un domaine du savoir particulièrement marqué par le peu l'épistémologie dans la méthode, laquelle est fondamentalement basée sur la logique et la rhétorique. Je sens une étroitesse d'esprit qui a peut-être à voir avec des expériences personnelles qui t'ont rendu sceptique face au militantisme et aux politiques de gauche, mais ça n'a rien à voir avec la sociologie comme domaine du savoir. M'enfin, c'est mon impression. Autrement, c'est difficile de voir comment on peut basher sur le manque de rigueur de la sociologie, considérant le large éventail des techniques de recherche et d'analyse que les sociologues utilisent dans leurs études. Ça n'a rien a voir avec une religion et je suis perplexe de voir qu'un philosophe qui s'intéresse aux sciences sociales peut entretenir ce genre de malheureux préjugé.

Bon, si tu fais références aux lois Jim Crow qui sont tombées durant les années 1960, oui c'est probablement ce qui serait le plus proche d'une définition de racisme systémique qui fait du sens. Un système qui dans ses lois est ouvertement discriminatoires. Un peu comme au Canada, j'appellerais "systémique" la loi sur les Indiens. Ça serait une utilisation parfaitement raisonnable de ce mot là. Mais le concept n'est pas utilisé comme ça dans les universités et chez les militants. Il est utilisé pour représenter le "système" qui n'est ni lié à des individus racistes, ni à des lois racistes, mais à un "système" invisible, un système de suprématie blanche qui influencerait tout ce qui se passe à tous les niveaux dans notre société.

Et non ce n'est pas vérifié empiriquement parce que tout ce qu'ils font c'est identifier empiriquement une différence de "outcome" entre différent groupes, et assument que c'est la faute du "racisme systémique". La réalité c'est que si tu es rigoureux scientifiquement tu dois continuer la recherche pour tester chacune des hypothèses possibles qui pourraient expliquer ce phénomène. La culture entre les différentes communautés et les valeurs qui viennent avec, dans le cas des femmes les différences biologiques claires au niveau des intérêts et des traits de personnalité. 

La théorie du racisme systémique permet à ses défenseurs de trouver du racisme partout, même en l'absence de toutes preuves empirique d'une discrimination quelconque.

Prenont l'exemple de Black Lives Matter. On défend que parce que les noirs sont surreprésentés (parce qu'en chiffre absolu il y a beaucoup plus de blancs qui sont victimes) dans les "morts aux mains des policiers" que c'est nécessairement la preuve de racisme systémique dans les corps policiers aux USA. Pour un défenseur de la Critical Race Theory, l'analyse s'arrête là. Différence de "outcome" = "racisme systémique".

Mais la réalité c'est que les noirs commettent la majorités des meurtres aux USA. Le taux de criminalité dans les communautés noires est très élevé. Et quand on tien compte de la criminalité, on se rend compte qu'en réalité il meurt un peu moins de noirs aux mains de la police que ce que leur taux de crimes violents devrait prévoir. En fait, à situation similaire, un noir a un peu moins de chance de mourir dans une intervention policière qu'un blanc.

(Aussi, le taux de criminalité est important. Sinon, si on décide de ne pas tenir compte du tout du taux de criminalité, il faudrait accepter aussi pour être cohérent que le système est contre les hommes, parce que les hommes représentent de loin la majorité des décès lors d'intervention policière ... la réalité c'est que les hommes commettent plus de crimes que les femmes, c'est "normal" qu'ils soient plus souvent touchés par les interventions policière.)

Mais bref, tout ça pour dire, la critical race theory n'est pas empirique parce qu'elle ne prends que les données qui font son affaire et refuse ce qui ne fait pas son affaire.

C'est par pour rien qu'une théoricienne de la CRT comme Robin Diangelo dit explicitement que la question c'est jamais de savoir SI il y a eu du racisme dans une situation, mais plutôt comment le racisme s'est manifesté dans une situation. Elle est cohérente avec la CRT et la définition de racisme systémique. Par définition, c'est impossible qu'il ne soit pas partout. La réponse est déjà là. On utilise les données empiriques non pas pour démontrer l'existence du racisme systémique, mais pour simplement le mettre en évidence le plus possible.

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Pour être plus précis, ma position sur ce qui se passe aux USA (et aussi au Canada).

Au niveau des morts, ce qui est techniquement le déclencheur de Black Lives Matter, c'est vraiment une erreur de perception surtout dû aux médias et aux médias sociaux. Les gens ont l'impression que c'est toujours un noir qui meurt aux mains des policiers, mais si on recevait de façon systématique les informations sur tous les cas, on recevrait plus souvent des exemples de blancs qui se font tuer par les policiers. Même quand tu prends les circonstances particulière de chacun des cas de noirs qui ont été médiatisés, tu peux aussi en trouver de très similaire où un blanc a été la victime. Mais jamais ils ne deviennent viral. Dans le cas de George Floyd, Tony Timpa est un exemple de blanc mort aux mains des policiers dans des circonstances très similaires.

Il y a fort probablement un problème de violence policière aux USA. Ils tuent probablement trop souvent. Mais la race ne semble pas du tout être le facteur déterminant derrière ça. Probablement que revoir les pratiques policières, les procédures ainsi que l'entrainement, serait une très bonne chose. Cependant, faut pas se cacher non plus le fait que les USA ont un problème d'armes à feu. Un pays où il y a autant d'armes à feu en circulation (300 millions de mémoire), c'est aussi un pays où les policiers sont beaucoup plus suspicieux de retrouver une arme sur un suspect que dans beaucoup d'autres pays. C'est aussi un facteur à considérer.

Là où il y a une disparité raciale c'est plus dans les interventions "préventives", les "random check". C'est clairement une situation où les noirs sont surreprésentés. Et c'est clair qu'aux USA ainsi qu'au Canada, une personne noire a plus de chance de se faire intercepter pour une vérification aléatoire qu'un blanc. C'est un problème en soit. Probablement une forme de racisme ou du moins un préjugés lié au fait que les communautés noires ont des taux de criminalités plus élevé (et aussi, on ne se le cachera pas, il existe dans certaines communautés noires une culture qui valorise la vie de criminel. Des noirs eux mêmes le dénoncent et la majorité des noirs aux USA, selon des sondages, considèrent qu'une partie de la culture hip hop nuit à leur communauté en valorisant la vie de criminel). Mais bon, il y a certainement une forme de discrimination raciale à la base pour expliquer ça. Une partie de l'explication pourrait venir je crois d'un biais lié au fait que les noirs sont sous représentés dans la population. Genre t'es un policier de Longueuil. Dans ta journée t'a intercepté mettons 5 conducteurs blancs. Là tu vois passer un conducteur noir, il sort du lot parce qu'il est noir (ce qui est oui, discriminatoire) mais vu aussi que t'a déjà intercepté 5 blancs, ben ça sera pas raciste d'intercepter un noir. Mais l'affaire c'est que dans tout ceux qu'il a interceptés, 16% sont noirs à date. Mais comme les noirs sont 4 ou 5% de la population seulement, c'est déjà une forte sur représentation. Mais d'un point de vue individuel, il peut avoir l'impression qu'il est correct parce qu'il intercepte plus souvent des blancs. Mais en réalité pour l'individu qui se fait intercepter, s'il est noir il a concrètement plus de chance de se faire intercepter qu'un blanc. Bref, tout ça pour dire, il y a probablement une multitude de facteurs qui interviennent pour faire en sorte que les noirs sont plus souvent interceptés de façon aléatoire que les blancs. La discrimination fait probablement partie de la réponse, mais il y a possiblement d'autres facteurs en jeu aussi. 

 

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Il y a 4 heures, Vacpower™ a dit :

 Bon, si tu fais références aux lois Jim Crow qui sont tombées durant les années 1960, oui c'est probablement ce qui serait le plus proche d'une définition de racisme systémique qui fait du sens. Un système qui dans ses lois est ouvertement discriminatoires. Un peu comme au Canada, j'appellerais "systémique" la loi sur les Indiens. Ça serait une utilisation parfaitement raisonnable de ce mot là. Mais le concept n'est pas utilisé comme ça dans les universités et chez les militants. Il est utilisé pour représenter le "système" qui n'est ni lié à des individus racistes, ni à des lois racistes, mais à un "système" invisible, un système de suprématie blanche qui influencerait tout ce qui se passe à tous les niveaux dans notre société.

Et non ce n'est pas vérifié empiriquement parce que tout ce qu'ils font c'est identifier empiriquement une différence de "outcome" entre différent groupes, et assument que c'est la faute du "racisme systémique". La réalité c'est que si tu es rigoureux scientifiquement tu dois continuer la recherche pour tester chacune des hypothèses possibles qui pourraient expliquer ce phénomène. La culture entre les différentes communautés et les valeurs qui viennent avec, dans le cas des femmes les différences biologiques claires au niveau des intérêts et des traits de personnalité. 

La théorie du racisme systémique permet à ses défenseurs de trouver du racisme partout, même en l'absence de toutes preuves empirique d'une discrimination quelconque.

Prenont l'exemple de Black Lives Matter. On défend que parce que les noirs sont surreprésentés (parce qu'en chiffre absolu il y a beaucoup plus de blancs qui sont victimes) dans les "morts aux mains des policiers" que c'est nécessairement la preuve de racisme systémique dans les corps policiers aux USA. Pour un défenseur de la Critical Race Theory, l'analyse s'arrête là. Différence de "outcome" = "racisme systémique".

Mais la réalité c'est que les noirs commettent la majorités des meurtres aux USA. Le taux de criminalité dans les communautés noires est très élevé. Et quand on tien compte de la criminalité, on se rend compte qu'en réalité il meurt un peu moins de noirs aux mains de la police que ce que leur taux de crimes violents devrait prévoir. En fait, à situation similaire, un noir a un peu moins de chance de mourir dans une intervention policière qu'un blanc.

(Aussi, le taux de criminalité est important. Sinon, si on décide de ne pas tenir compte du tout du taux de criminalité, il faudrait accepter aussi pour être cohérent que le système est contre les hommes, parce que les hommes représentent de loin la majorité des décès lors d'intervention policière ... la réalité c'est que les hommes commettent plus de crimes que les femmes, c'est "normal" qu'ils soient plus souvent touchés par les interventions policière.)

Mais bref, tout ça pour dire, la critical race theory n'est pas empirique parce qu'elle ne prends que les données qui font son affaire et refuse ce qui ne fait pas son affaire.

C'est par pour rien qu'une théoricienne de la CRT comme Robin Diangelo dit explicitement que la question c'est jamais de savoir SI il y a eu du racisme dans une situation, mais plutôt comment le racisme s'est manifesté dans une situation. Elle est cohérente avec la CRT et la définition de racisme systémique. Par définition, c'est impossible qu'il ne soit pas partout. La réponse est déjà là. On utilise les données empiriques non pas pour démontrer l'existence du racisme systémique, mais pour simplement le mettre en évidence le plus possible.

il faudrait distinguer le milieu académique du militantisme. le milieu académique est un lieu d'apprentissage et de raisonnement composé d'enseignants, de chercheurs et d'étudiants. le militantisme est un mouvement collectif constitué de citoyens de tous les domaines et occupations qui se regroupent pour protester contre une injustice.

quand tu fais référence à Black Lives Matter, tu fais référence à un mouvement militant qui prend son origine d'une série d'événements ayant engendré une réaction de protestations populaires. Black Lives Matter n'est pas une étude sociologique sur le racisme systémique, c'est un soulèvement de colère contre des pratiques policières jugées injustes. les militants de ce mouvement ont des opinions sur l'état actuel du monde, mais la plupart d'entre eux ne sont pas des théoriciens du milieu académique. leurs efforts sont principalement axées sur les revendications politiques. alors tu peux bien avoir une opinion négative sur ce mouvement ou même déplorer son manque d'ancrage théorique, il n'en demeure pas moins présent et symptomatique d'une insatisfaction du peuple envers la justice criminelle aux États-Unis.

pour ce qui de la criminalité chez les Noirs, ce serait trop simple de réduire le sujet à une étude statistique. une des statistiques les moins fidèles sont celles qui ont trait à la criminalité étant donné l'écart qui existe entre les condamnations criminelles et l'activité criminelle réelle. c'est impossible d'avoir l'heure juste sur l'activité criminelle étant donné la nature opaque du phénomène. le sujet est donc plus complexe que "le taux de criminalité dans les communautés noires est plus élevé donc il y a plus de criminels Noirs".

une des explications de l'écart entre le taux de criminalité entre les Noirs et les Blancs aux États-Unis s'explique par la législation sur la drogue. par exemple, la Anti Drug Abuse Act, une des lois anti drogues les plus sévères au monde, pénalise davantage le traffic de crack cocaine, qui est une drogue davantage associée aux Noirs, que la powder cocaine, qui est une drogue associée aux Blancs. il n'y a aucune assise logique dans cette disparité de traitement, qui prend son origine d'une série de décès de personnes célèbres par surdose de crack ayant causé une vague de panique populaire. Cette vague de panique a été alimentée par des mythes infondés sur la dangerosité plus élevée du crack versus la powder. Aussi, la Anti Drug Abuse Act cible les trafiquants de drogues et non les utilisateurs, qui sont pourtant en majorité blancs.

le sujet est extrêmement complexe et il n'y a sûrement personne ici qui est suffisamment outillé pour en parler correctement, mais la criminalité chez les Noirs est probablement intimement liée à la gestion ultra déficiente des crimes contre la drogue aux États-Unis sur plusieurs décennies, ce qui a engendré un des pire drames social dans ce pays, soit les incarcérations de masse et les cycles de criminalité dans les communautés Noires.

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Il ne faut SURTOUT pas oublier que au-delà du militantisme et des causes défendues par les groupes de pressions sociaux comme BLM, il ya  l'argent. BLM fait énormément d'argent, les dirigeants  sont plein aux as, de plus ils ont l'oeil et l'oreille des médias et des artistes, ce qui est bon pour l’ego de ces gens.

Aussi, comme tout groupes militants, BLM se doit de trouver des causes, voir même en inventer ou amplifiers des causes non importante, afin de justifier les appels aux dons et rester dans l'oeil des médias. ils doivent faire de l’argent pour payer les employés et les gros salaires des dirigeants.. Il faut suivre l'argent.. BLM fait des millions en dons par année on va cet argent?  Comme pour les autochtones, on donne des milliards annuellement, chaque autochtone devrait être millionaire avec tout l'argent qu'on donne, mais ou va cette argent?

Les milliardaires soutiennent le mouvement « Black Lives Matter »

Ils donnent 100 million sur 6 ans à BLM, et ce n'est qu'un exemple. BLM est une industrie militante!

https://www.wsws.org/fr/articles/2016/10/pers-o12.html

 

 Alicia Garza

Estimated Net Worth in 2019 $1 Million – $5 Million (Approx.)
Previous Year’s Net Worth (2018) $100,000 – $1 Million
Annual Salary Under Review.
Income Source Primary Income source Activist (profession).

https://thuglifememe.com/alicia-garza-net-worth/

Black Lives Matter network establishes $12M grant fund

https://www.startribune.com/black-lives-matter-network-establishes-12m-grant-fund/571320662/

BLM est un trademark, et plusieurs suprématistes noirs  ont infiltré ce groupe, et plusieurs gros artistes les supportent: 

 

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Sans problème ces organismes ne font plus d'argent et n'ont plus raisons d'êtres, ironiquement, ces personnes noires protègent leurs privilèges. Ces organismes aiment les meurtres de noirs par des blancs, ils aiment les gros cas de discrimination et de racisme, ca leur donne de la visibilité et ca récolte des dons et ca leur sert de gaz pour promouvoir leur organisme.

Les personnes derrière BLM sont noires et riches, ce sont toute, sauf des victimes du racisme systémique, au contraire, elles en profitent pour s'enrichir.

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