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Anne-France Goldwater


Déchet(s) recommandé(s)

pour ce qui est de ton premier paragraphe, à ce que je sache ce n'est pas l'avocat qui prend l'initiative d'entamer des recours judiciaires pour son client. les revendications de Lola et cie ne sont certainement pas aussi farfelues que tu le prétends lorsqu'on voit le débat que ca a suscité au Québec. qui plus est, elle a eu gain de cause.

Attention.

Elle a obtenu le droit d'aller en cours sur le sujet, elle n'as pas encore eu gain de cause pour son truc personnel.

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elle prétendait que l'article 585 C.c.Q. était discriminatoire en vertu de la Charte canadienne car il exclut expressément les conjoints de fait de l'obligation alimentaire. elle a eu gain de cause en Cour d'appel.

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(modifié)

Après avoir écouté l'avocate en question, ce que je constate c'est qu'elle n'est pas capable d'accepter la distinction entre un couple libre et un mariage. En fait, elle rejette carrément cette idée du couple libre car dans son imaginaire moral, la seule manière acceptable pour un homme et une femme de s'unir, c'est dans les termes du mariage.

Pour elle, tout couple est nécessairement un mariage, que ce soit officiellement ou officieusement. Un couple qui n'est pas officiellement marié, l'est officieusement, et ce peut importe ce qu'en pensent l'homme et la femme. Du moins, elle considère que d'un point de vue légal, tout couple doit être traité comme s'il était un mariage.

Il n'y a pas à dire, cette femme a complètement perdu les pédales. Elle a une conception malsaine du couple et du mariage.

Les opinions de cette femme sont un danger pour la liberté, surtout pour les hommes, en ce sens que l'homme et la femme ne peuvent plus s'unir librement et déterminer eux-même les termes de leur union. Maintenant, c'est la loi qui détermine les termes de cette union, et ces termes là sont ceux du mariage légal tel qu'elle le conçoit. Pour elle, si ta blonde casse, la loi doit donner à cette dernière le droit d'avoir la moitié de ta fortune pour le reste de tes jours.

Je ne basherais pas woot woot, cette fois-ci, s'il lui prenait l'envie d'employer le terme "féminazi".

Mon passage préféré c'est quand elle dit que notre manière francophone de concevoir le couple est arriérée, et que dans le monde anglophone sa conception religieuse et ultra-féministe du mariage passe mieux. Entre les lignes, elle nous traite d'arriérés francophones. Esti de grosse vache!

Modifié par 1000+
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(modifié)

Mais faudrait faire une distinction entre un couple avec ou sans enfants. Un couple n'est plus libre si il y a des enfants. Il y a des obligations moraux et ça peut aller plus large que les besoins primaux que les enfants ont besoin,

Modifié par Zipadeedoodah
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Si tu lis bien le thread, tu constateras que tout le monde ici fait la distinction entre un couple qui a des enfants et un couple qui n'en a pas. Et je crois que tout le monde s'entend pour dire que les parents, père et mère, ont des obligations envers leurs enfants.

Le débat est plus au niveau des obligations que l'homme aurait envers la femme, enfants ou pas.

Et ce qui choque le plus ici, c'est l'opinion de certaines féministes extrémistes qui vont jusqu'à dire que dans un couple non marié et sans enfants, la femme a le droit à la moitié de la propriété de l'homme, ainsi qu'à une pension proportionnelle à la fortune de l'homme, et ce, pour le reste de ses jours. Il n'est même pas question de dépendance financière, car aucun femme sur cette planète ne dépend, pour bien vivre, de la moitié de la fortune de son ultra-riche mari.

L'argument pour soutenir ce point de vue n'en est d'ailleurs pas un de dépendance financière. C'en est plutôt un qui repose ultimement sur une conception bien particulière du couple et une interprétation bien particulière de ce qu'est l'égalité entre homme et femme: tout couple est un mariage, et la femme est l'égale à l'homme seulement si elle a droit, en cas de cassure, à la moitié de ce qui appartient, en somme, à tous les deux, et si elle a droit à une pension égale à la moitié de son salaire pour le reste de sa vie.

Bien sûr, les féministes modérées ne partagent pas cette conception avec Goldwater. Pour ces dernières, c'est plutôt la notion de dépendance financière qui compte. Cette idée de dépendance financière est plus facile à accepter dans le cas d'un couple avec des enfants, comme dans le cas où le couple décide ensemble que la mère sacrifie sa carrière pour rester à la maison à élever ses enfants. Elle est, en contrepartie, beaucoup plus difficile à digérer dans le cas où le couple n'a pas d'enfants.

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  • 8 mois plus tard...

Ces jours ci, je me suis tappée les émissions L'Arbitre, diffusées à V. Ça a confirmé ce que je pensais de la bonne dame. Elle me fait penser à une grosse mama qui tient à ce que chacun prenne ses responsabilités. Et à ceux qui disent que c'est une croqueuse d'hommes... voyez cet épisode où une fille prêtre de l'argent à un beau parleur. Elle s'est probablement fait avoir, mais mme Goldwater affirme qu'elle a été irresponsable alors c'est tant pis pour elle.

En tout cas. Je la trouve chaleureuse, droite et honnête.

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