Purosangue 10 novembre 2011 Partager 10 novembre 2011 J'arrive pas à me brancher. ...notre époque est celle d’un cynisme généralisé, qui a succédé à l’ère des idéologies. Ce cynisme pose le problème de l’efficacité de la critique à l’heure actuelle. Si tout le monde sait que la représentation dominante de la réalité n’est pas la « vraie » réalité, la critique a-t-elle encore une raison d’être ?Selon S. Zizek, la théorie de l’idéologie de P. Sloterdijk est erronée, de même que l’est son diagnostic de l’époque dans laquelle nous vivons. Celle-ci est loin d’être « postidéologique ». Le cynisme, il est vrai, est une attitude largement répandue. Pourtant, c’est se tromper quant à ce qu’est l’idéologie que de penser qu’un tel cynisme, si généralisé soit-il, suffit à nous faire basculer dans une ère postidéologique. Car l’idéologie n’est pas d’abord affaire de représentations. Elle est affaire d’actes.... Bien que le cynisme règne, les individus continuent à se comporter comme si les idéologies étaient en vigueur. http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=108And so on...son onExemple de mon cru: cynisme généralisé: se moquer des indignésère des idéologies: être un indignéEn gros est-ce qu'il y a plus de gérant d'estrade aujourd'hui qu'avant ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
RagingRaoul 10 novembre 2011 Partager 10 novembre 2011 Moi qui pensait répondre à Drox... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Purosangue 10 novembre 2011 Auteur Partager 10 novembre 2011 Criss d'analphabète (semi-fonctionnel) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Tovarichtch 10 novembre 2011 C’est un message populaire. Partager 10 novembre 2011 Je vais faire une description extrêmement condensée et brève.Nous traversons ce qu'on appelle une période « postmoderne » où tout semble être remis en question au point de dénaturer tout ce qui existe et considérer le monde dans lequel nous vivons comme quelque chose qui n'est pas ce qu'on croit, dit, pense, etc. En ce sens, on parle de vision apolitique du monde, c'est-à-dire une interprétation « sans étiquette, sans idéologie, sans partisanerie » du monde. Or, le problème ici est que cette même « non-idéologie » est idéologique. Le sociologue Freitag nomme cela « l'idéologie de la non-idéologie », ce qui nous rend confus dans une certaine mesure puisqu'on est persuadé que « les idéologies, c'est terminé », alors que cette même pensée est idéologique et politique. C'est pourquoi l'idéologie est plus subtile qu'on ose le croire, et peut prendre des formes expressives jamais imaginées par le passé. C'est tellement subtile que ça va dans ta psyché et ça te fait croire que « c'est comme ça, on y peut rien », créant ainsi un cynisme généralisé où il est impossible de trouver de sortie de secours; qu'en bout de ligne « on est condamnés à vivre les derniers moments de notre histoire. » Je veux dire, il est plus facile d'imaginer la fin du monde que la fin du système actuel et de tout ce qui en découle.Il est donc plus juste de parler de cynisme généralisé que d'ère des idéologies qui fut réellement le cas avec la montée des nationalismes à partir de la fin du 19e siècle, début du 20e siècle. Pourquoi ? Parce que les idéologies sont aujourd'hui mal vues, souvent considérées comme des « systèmes totalitaires qui sèment la terreur et le contrôle ». En ce sens, « l'idéologie de la non-idéologie » domine sur tous les plans. On ne parle plus des différents systèmes possibles (communisme, socialisme, capitalisme, anarchisme, monarchisme, fascisme), mais plutôt des différentes administrations et gestions de la totalité (système sociopolitique et économique) actuelle (moins ou plus de corruptions, moins ou plus de subventions dans tel ou tel endroit, etc.) Pour le dire autrement, on ne parle plus de la société en termes qualitatifs mais quantitatifs, ce qui fait qu'on ne croit plus en ce système, qu'on sait que ça ne fonctionne pas, mais qu'on continue quand même parce qu'il n'y a pas d'autre solution, possibilité, ouverture. C'est ce que le philosophe Zizek résume comme suit : « Je sais bien, mais quand même. » 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Purosangue 7 août 2014 Auteur Partager 7 août 2014 Nous le sommes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
--- 7 août 2014 Partager 7 août 2014 un peu des deux Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
xjdjwhwj172727 7 août 2014 Partager 7 août 2014 un peu des deuxOn se la joue HSW ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
--- 7 août 2014 Partager 7 août 2014 Il y a des gens blasés et cyniques, et d'autres d'un utopisme qui ferait pâlir Jules Verne. Personnellement j'ai toujours trouvé idiot de catégoriser une génération alors qu'on est une multitude d'individus et que lesdits individus ne sont pas même en majorité tous cons, plats et influençables.Bref Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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