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Etes-vous un control freak ?


1984
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VOUS PASSEZ VOTRE TEMPS A FAIRE DES LISTES ? VOUS GÉREZ TOUT VOTRE ENTOURAGE ? TOUT FONCTIONNE SELON VOS REGLES ET UN PLANNING PARFAITEMENT ORGANISÉ QUE VOUS AVEZ SOIGNEUSEMENT ÉLABORÉ ?

VOUS ÊTES PEUT-ÊTRE CONTROL FREAK !

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Control freak, c’est quoi ?

On dit d’une personne qu’elle est control freak lorsqu’elle dicte à son entourage le comportement qu’il doit adopter. Elle veut avoir le contrôle de toutes les situations dans lesquelles elle se trouve. Tout est planifié, calculé, organisé selon un bon déroulement qu’elle a décidé rigoureusement. Les control freaks pensent généralement que leur intervention est nécessaire. Ils cachent un sentiment de supériorité, d’où la nécessité de tout contrôler. D’après eux, ils prennent les devants car les autres ne savent pas gérer correctement les imprévus. Le moindre changement les contrarie. Rien n’est laissé au hasard, tous les détails et aléas sont imaginés et pris en compte.

D’où vient ce caractère control freak ?

La peur de l’échec ! C’est ce qui motive cette soif de pouvoir et de contrôle absolu. La peur et le sentiment d’insécurité sont leurs plus grands ennemis qui font d’eux des éternels insatisfaits. Souvent malheureux, ils s’obligent à viser la perfection, si difficile à atteindre vu le degré d’exigence imposé. Une peur qui dirige une vie strictement organisée. Le control freak se fait violence et complique l’existence de son entourage.

On se détend !

Apprendre à lâcher du lest et laisser faire les choses, c’est ce vers quoi le control freak doit s’orienter. Aller à l’encontre de ses rigoureux principes. Le control freak est sans arrêt dans des mécanismes de défense. Il doit s’ouvrir aux autres, leur faire davantage confiance et s’octroyer plus de légèreté et de spontanéité. Cet apprentissage passe par un regain de confiance en soi et une lutte contre cette peur dévorante et ce contrôle excessif. Il faut savoir prendre du recul et souffler de temps en temps, c’est vital ! Si ce caractère de contrôle forcené devient un obstacle à l’épanouissement personnel du control freak, une thérapie est envisageable. Pourquoi ne pas tenter une thérapie cognitive et comportementale centrée sur ce trait de caractère pour réapprendre à croquer la vie à pleines dents ? Rien que de faire ce choix, le control freak commence à relativiser.

http://www.aufeminin...ak-s653175.html

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"IL AVAIT CONDUIT LA VOITURE, C'EST CERTAIN, ILS N'AURAIENT PAS RATÉ LE COUCHER DE SOLEIL. Ni le passage des chevaux sauvages. Ni la réservation au restaurant. Ce premier jour, rien ne s'est passé comme prévu. Il a failli gâcher le reste des vacances. Pourtant, tout avait été pensé, réservé, noté. An-ti-ci-pé. Sur les pages de l'agenda, dans le calendrier de l'iPhone, partout.

Oui, notre vacancier, un quadra parisien, est du genre très organisé, un peu control freak sur les bords. L'expression a fait son apparition aux Etats-Unis dans les années 1960 et se traduirait le plus efficacement par : "maniaque du contrôle". Freaks qualifiant des monstres en anglais, comme dans le film du même nom réalisé par Tod Browning en 1932. Sauf que les control freaks n'ont rien de créatures effrayantes, ce sont juste "des gens monstrueusement pris dans une obsession compulsive du contrôle",explique le psychanalyste Roland Gori.Dans la manière de vivre et de penser de ces perfectionnistes du quotidien, rien n'est laissé au hasard.

Le désordre et l'imprévu incarnent des ennemis, la raison et la programmation sont devenues une religion. L'oeil rivé sur la balance, sur l'allure vestimentaire, sur le carnet de bal social, sur l'éducation des enfants, sur l'avenir professionnel, sur, sur, sur... "Aucun domaine n'est épargné, tous les rouages de la machine sont touchés, l'organisation de la vie quotidienne répond à la même logique que la division du travail",poursuit l'auteur de La Dignité de penser (éd. Les liens qui libèrent, 2011).Les control freaks seraient-ils des tayloristes de la vie quotidienne, rationalisant chacun de leurs faits et gestes ? "Des exécutants plutôt, des militaires au service de leur propre cause", juge cette jeune avocate parisienne qui partage la vie d'un control freak.

Lui est incapable de passer une journée sans avoir établi au préalable une liste des tâches, de prendre de décision sans avoir imaginé une vingtaine de scénarios envisageables, ou simplement de se "laisser aller". "Je crois que l'expression même lui donne de l'urticaire", sourit-elle.En mars dernier, dans les pages du Elle anglais, c'est une femme qui s'autoproclamait control freak. Victoria Beckham, allure impeccable, attitude sous contrôle, parfaite jusqu'au bout des nails. L'ex-chanteuse-businesswoman confiait son incapacité à déléguer, son besoin de tout "micro-manager".

L'expression peut surprendre. Elle tient pourtant une place de choix dans la littérature américaine, prolixe sur le sujet des control freaks,pour définir cette façon d'appliquer à sa propre vie des méthodes de management professionnel. "Chaque société a la pathologie qu'elle mérite,reprend Roland Gori. Les control freaks conviennent à notre civilisation capitaliste qui rationalise les conduites pour optimiser la production et le rendement. L'individu entrepreneur de lui-même se conçoit comme une micro-entreprise libérale autogérée ouverte à la concurrence et à la compétition sur le marché des jouissances existentielles. »D'une certaine façon, la société les accueille à bras ouverts, selon le professeur de psychopathologie à l'université Rennes-II Alain Abelhauser, auteur de Mal de femme.

La perversion au féminin (éd. Seuil, 2013) : "Lescontrol freaks sont des gens qui, dans l'imaginaire collectif, correspondent à une forme de névrose obsessionnelle "réussie". On leur donne l'illusion qu'ils s'en sortent bien. Alors que la réalité est tout autre. Souvent, à force de vouloir réussir, protéger leur vie de la sorte, ils passent tout simplement à côté." Les emplois du temps millimétrés ne laissent que peu de place pour la rencontre, la surprise, voire la poésie."A l'extrême, cela conduit à la paralysie des affects, des rêves et de la pensée, ajoute Roland Gori, avant d'évoquer l'image du coup de foudre amoureux : "André Breton écrivait à ce sujet dans L'amour fou "c'est comme si je m'étais perdu et qu'on vînt tout à coup me donner de mes nouvelles".Or, le control freak ne se perd jamais. » Ou quand il se perd, il s'égare vraiment.

LA COMPAGNIE D'UN OBSÉDÉ DU CONTRÔLE LAISSE DES TRACES, des souvenirs bien accrochés.

Comme ce voyage organisé de longue date en Islande. "Pas une heure n'était vide, pas une chambre d'hôtel ne se serait trouvée sur place...", se souvient une épouse spectatrice d'un beau ratage. A force d'avoir le nez trop près du calendrier, le chef de famille, qui ne voulait rien déléguer (autre caractéristique du control freak), s'est trompé d'un jour. "Le vol avait lieu la veille, tout ce qui avait été imaginé est tombé à l'eau, il n'a pas su le surmonter, décaler le voyage, résultat, nous ne sommes pas partis." Le grain de sable a grippé la machine.Pourtant, ce type d'aléas (du mauvais temps pendant l'unique semaine de vacances au redoublement incompris du fils prodige) peut être le facteur déclencheur qui conduit le control freak dans le cabinet d'un psychanalyste. Tous arrivent avec la même complainte : "Malgré tous mes efforts, ça n'a pas marché comme je voulais." Après s'être lové dans des années de contrôle à l'égard d'eux-mêmes, "après avoir tenu leurs propres rênes extrêmement serrées, il arrive un moment où ça ne tient plus", explique le docteur Abelhauser. Alors, le plus souvent à ce moment critique qu'on dit du milieu de la vie, vers l'âge de 40 ans, la crise survient.

Et celle-là, ils ne l'avaient pas prévue. D'autres consultent pour essayer de se défaire de leur penchant rabat-joie, voire pénible, qui les enserre."On voit à travers tous les indicateurs dont on dispose (littérature, science, éducation) que la société change extrêmement vite, rappelle Alain Abelhauser. La passion du contrôle correspond très bien au goût d'une époque et nous nous trouvons sans doute de ce côté du balancier où elle devient lassante." Dépassés, les control freaks ? Pas si simple. Steve Jobs, qui était considéré par son entourage comme l'archétype même du maniaque du contrôle de lui-même, a laissé derrière lui un empire technologique, Apple, qui laisse rêveur. Qui d'autre qu'un control freak aurait pu rendre autant de monde aussi accro à ses créations ?"

http://www.lemonde.f...13_1616923.html

Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ne saurait être que fortuite

MA QUESTION: Vous considerez vous comme "control freak" ?

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Définitivement pas! Je suis plus du genre vivre et laisser vivre.

Je suis incapable des Germaine (gère-mène). Par exemple je jasais avec une fille sur internet. Après 2 messages elle EXIGEAIT que je l'appelle. Puis au tél elle me gossait pour que je lui envoie plus de photos. Le boute c'est qu'elle voulait des réponses claires à chacune de ses questions. Si j'essayais de contourner habilement une des questions, elle se fâchait et me disait "écoute le grand, si tu veux rencontrer, il faut que tu répondes aux questions là".... euh ok c'était juste la première fois qu'on se parlait au tél et elle me parlait déjà sur ce ton, imagine dans 6 mois ou 1 an!!

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J'ai côtoyé des control freaks.

J'en côtoie encore.

Il faut savoir les gérer. Avec calme, patience, et surtout : silence.

Sans quoi vous risqueriez d'épuiser votre énergie, petit à petit, comme si vous vous faisiez pomper par une goule.

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Naaaaan, pas celle là.

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Plutôt celle là.

La solution, avec les goules donc, c'est le silence. Le pragmatisme. Laisser faire, et si t'es pas d'accord, tu l'dis pas. Tu fais ton bizz de ton côté. Ca fera peut-être râler la goule, mais c'est plus sain pour toi. Ma goule a moi est devenu un petit farfadet : cool et en confiance. Comme quoi avec le temps je dois admettre qu'elle n'était pas vraiment un poids lourds parmi les control freak de sa catégorie. Et puis un control freak a du bon, puisqu'on peut se reposer sur son excitation et de son organisation pour n'en branler pas une. En soi, l'accord feignant >< control freak est plutôt productif. Il suffit juste pour le feignant de setter les limites de sa patience ( exemple: le control freak, si c'est un collègue, sera capable de manger à 16h et de quitter sa job à 21 h alors que dans son cas vous deviendriez fou) et c'est pour cette raison que vous devez toujours garder un certain controle sur le control.

Et wui.

Moi je préviens d'avance que si je bouffe pas à midi pile je deviens agressive.

Et que si je pars après 18h, je risque de l'être encore plus.

Ces petites précisions faites, je laisse les choses couler, en gardant toujours un petit oeil sur la montre et en tempérant le perfectionnisme maladif de mon control freak. It works.

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J'suis en couple avec un depuis 7 ans. Mon conseil; faire 5 pouces et 40 livres de plus. C'est un feu de paille mais je suis son fleuve. ;-]

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Ma copine l'est. Quand des imprévues arrivent, c'est la panique et l'angoisse embarque.

Je suis tout le contraire.

Bref, de plus en plus, je l'arrête pour lui faire profiter de moments imprévus qui se révèlent souvent n'avoir aucune conséquence.

Essayer de prévoir les imprévus est presque impossible. Apprendre à les gérer toutefois est beaucoup plus facile.

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J'ai côtoyé des control freaks.

Il faut savoir les gérer.

[...]

Moi je préviens d'avance que si je bouffe pas à midi pile je deviens agressive.

Et que si je pars après 18h, je risque de l'être encore plus.

Voilà le genre de personne qui prétend contrôler les zélés. Si personne n'était prêt à avoir de très hauts critères de perfectibilité et de zéler jusqu'au soir en sacrifiant les horaires conventionnels (tiens, qui cherche à contrôler son emploi du temps du coup?), t'aurais pas ta prime. Peut-être même pas ton salaire, ni même ton job.

La première strip dit tout, et fusse-t-elle ironique, je l'approuve à 100%.

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Qu'est ce que tu en sais ? :)

Je suis photographe, c'est moi qui prends les photos. C'est mon job.

Je suis une feignante, certes, mais j'aime bien avoir une vie après le travail.

Bon.

Si ma collègue atteint un degré de control au point qu'elle s'immisce jusque dans ma prise de vue ( genre déclencher l'appareil ) et que malgré mes conseils techniques elle ne m'écoute pas et tente de le faire perdre du temps pour rien ( genre " faudra changer la couleur du fonds"-" oui mais ça on peut le faire sur Photoshop"-"ah mais t'es sûre ça va te faire plus de retouches c'est chiant pour toi") et qu'EN PLUS elle t'empêche de bouffer ta commande de sushi toute fraîchement arrivée pour continuer à bosser pour je ne sais quelle raison débile qui ne tient que du stress et de l'angoisse qu'elle a hâte de te communiquer,

J'ai le droit d'essayer de la gérer.

Surtout si elle est méga susceptible, angoissée, et parano.

Parce qu'un control freak, ça réunit un package, on le sait

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En général j'ai une mantra qui s'applique à la plupart des enquiquinants : la barre de fer elle peut tout faire.

Quand on n'a pas les capacités intellectuelles ou d'auto-contrôle pour être capable de supporter, faut tailler à coups de batte de baseball verbales, si possible en public. Ca a l'avantage d'être humiliant et de satisfaire son ego. Et dans certains cas, le roquet ferme sa gueule (des fois c'est plus compliqué)

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****Protocole de suppression de l'attribut de contrôle****

-un zeste de chaton de Schrödinger.

-Deux cuillères à soupe de Théorie du Chaos version Crichtonus Vulgaris des Landes.

-N'importe quelle quantité de n'importe quel psychotrope.

-Une pincée de jardin à l'anglaise de Cheshire séché.

Un entonnoir.

Félicitations, votre Control freak a évolué en Bordel freaks, grade Kissinger sith de la non prédictibilité.

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