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Les trous de ver, loopholes, voyages dans le temps


RBC
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Un trou de ver (en anglais : wormhole) est, en physique, un objet hypothétique qui relierait deux feuillets distincts ou deux régions distinctes de l'espace-temps et se manifesterait, d'un côté, comme un trou noir et, de l'autre côté, comme un trou blanc. Schéma du principe du trou de ver. Un trou de ver formerait un raccourci à travers l'espace-temps. Pour le représenter plus simplement, on peut se représenter l'espace-temps non en quatre dimensions mais en deux dimensions, à la manière d'un tapis ou d'une feuille de papier. La surface de cette feuille serait pliée sur elle-même dans un espace à trois dimensions. L'utilisation du raccourci « trou de ver » permettrait un voyage du point A directement au point B en un temps considérablement réduit par rapport au temps qu'il faudrait pour parcourir la distance séparant ces deux points de manière linéaire, à la surface de la feuille. Visuellement, il faut s'imaginer voyager non pas à la surface de la feuille de papier, mais à travers le trou de ver ; la feuille étant repliée sur elle-même permet au point A de toucher directement le point B. La rencontre des deux points serait le trou de ver. L'utilisation d'un trou de ver permettrait le voyage d'un point de l'espace à un autre (déplacement dans l'espace), le voyage d'un point à l'autre du temps (déplacement dans le temps) et le voyage d'un point de l'espace-temps à un autre (déplacement à travers l'espace et en même temps à travers le temps). Les trous de ver sont des concepts purement théoriques : l'existence et la formation physique de tels objets dans l'Univers n'ont pas été vérifiées. Il ne faut pas les confondre avec les trous noirs, dont l'existence tend à être confirmée par de nombreuses observations, dont le champ gravitationnel est si intense qu’il empêche toute forme de matière de s'en échapper.

 

 

Einstein a montré, grâce à ses travaux sur la relativité restreinte, que les voyages inter-dimensionnels sont en théorie tout à fait possibles.

Rien ne se déplace plus vite que la vitesse de la lumière et seuls les photons ou d'autres particules sans masses intrinsèques peuvent l'atteindre.Il n'y a pas de temps absolu : Il n'y a aucune raison théorique que la même montre mise entre les mains de deux observateurs différents (qui sont placés dans des lieux différents) indique la même heure.

D'après le physicien britannique Stephen Hawking, de nombreux trous noirs seraient apparus lors de la formation de l'Univers.

S'il en est ainsi, la plupart de ces trous noirs sont trop éloignés de toute matière pour pouvoir former des disques d'accrétion décelables!; cependant, ils représenteraient une portion significative de la masse totale de l'Univers. Hawking a également supposé que les trous noirs forment des «couloirs d'échappement» vers d'autres univers distincts du nôtre.

En 1985, Kip Thorne montra que la seule manière de préserver la stabilité structurelle d'un trou noir serait de le tapisser d'une matière anti-gravitationelle.

Ce qui produirait un champ anti-gravitationel...or justement, en 1996, ce phénomène à été mis en évidence expérimentalement...il porte le nom d'effet Casimir. Si l'on impose un fort champ électrique entre deux plaques séparées par le vide, le champ impose au vide une telle tension qu'il l'oblige à fluctuer jusqu'à ce qu'il donne naissance à des électrons...ce qui revient à extraire de l'énergie du vide...qui ne peut-être que négative.

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