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Le métavers


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L’archipel polynésien de Tuvalu sera la première nation à sombrer sous les eaux. Elle sera également (bien maigre réconfort) la première à numériser l’ensemble de son territoire sur le Métaverse. Un enjeu de préservation de sa culture et de son histoire, mais avant tout de survie de ses institutions. Alors, à défaut de prendre des mesures radicales et de les appliquer collectivement, souhaitons aux Tuvaluans beaucoup de bonheur dans leur petit paradis numérique.

 

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La valeur boursière du groupe Meta, qui possède Facebook, Instagram et WhatsApp, a été divisée par plus de trois en un an. En cause notamment, les coûts de développement abyssaux du métavers, qui déroutent les marchés.  Facebook n’est rien d’autre qu’un réseau social, alors que les autres Gafam comme Amazon se sont diversifiés dans leurs services. Meta doit désormais trouver le bon créateur qui imagine un monde virtuel où les gens se retrouvent, afin de dépasser l’étape balbutiante dans laquelle on se trouve.

Le principe du métavers est de concevoir son propre monde, son univers. S’il y a trop peu de joueurs, il n’y a alors pas assez de constructions et encore moins de visites. Meta estime que seulement 9 % des univers développés par des joueurs attirent au moins 50 personnes et il y a moins d’1 % des usagers qui conçoivent leurs propres univers. Le projet espérait compter 500 000 usagers avant fin 2022, mais la société a revu ses attentes à la baisse et ambitionne désormais d’atteindre les 280 000 utilisateurs avant 2023.

Reality Labs ne sera rentable qu’en 2030, quand la réalité virtuelle et augmentée se sera démocratisée. Meta a néanmoins consenti à réaliser quelques coupes budgétaires.  Meta a de plus tiré un trait sur sa montre connectée dédiée au métavers. Les ingénieurs rattachés au projet « Milan » avaient mis au point un prototype de la montre.Le boîtier de la montre était équipé de deux caméras. Le premier capteur photo est situé sous l’écran tactile. Il est destiné aux appels vidéo. La deuxième caméra est logée sur la face arrière du boîtier et permet de prendre des photos en détachant le boîtier du bracelet. Malheureusement, l’intégration de ce second capteur a provoqué des dysfonctionnements avec l’une des technologies phares de la smartwatch, l’électromyographie. Cette technologie doit permettre au porteur de la montre d’interagir avec des éléments en réalité virtuelle ou augmentée. Pour ça, le bracelet de la montre interprète les signaux électriques émis par votre corps. Dans un billet de blog publié en mars 2021, Meta expliquait déjà que les signaux envoyés par votre cerveau aux muscles de vos mains par le système nerveux peuvent être décodés par des bracelets conçus par ses ingénieurs. Ces signaux sont automatiquement traduits en commandes numériques.

https://www.google.com/amp/s/www.01net.com/actualites/metavers-meta-gouffre-financier-zuckerberg.html%3famp=1

https://www.youtube.com/watch?v=02kCEurWkqU

 

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Je vois plus un avenir dans la réalité augmentée, je pense que ca à le potentiel de devenir mainstream. Le métavers de Meta on en parlera plus dans pas long a pars pour s'en moquer.

Le VR est la pour rester, mais ca va rester niche.

Je suspecte que apple va embarquer dans le vr voici pourquoi:

- Leur propres puces M1/M2 avec architecture ARM sont parfaitement adaptés pour un casque VR  all-in one comme le oculus, qui produit moins de chaleur et est moin énergivore que les processeurs amd64, tout en étant performant graphiquement parlant.

- Le vr ouvre la porte à une branche de l'industrie du gaming qui est bien présente mais qui a beaucoup de potentiel de devenir mainstream, a ce jour apple n'a jamais pu attirer le moindrement les gamers, c'est leur opportunité pour aquiérir un marché qu'ils n'on jamais eu à ce jour.

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il y a 9 minutes, BLOBBIE a dit :

Je vois plus un avenir dans la réalité augmentée, je pense que ca à le potentiel de devenir mainstream. Le métavers de Meta on en parlera plus dans pas long a pars pour s'en moquer.

Le VR est la pour rester, mais ca va rester niche.

Je suspecte que apple va embarquer dans le vr voici pourquoi:

- Leur propres puces M1/M2 avec architecture ARM sont parfaitement adaptés pour un casque VR  all-in one comme le oculus, qui produit moins de chaleur et est moin énergivore que les processeurs amd64, tout en étant performant graphiquement parlant.

- Le vr ouvre la porte à une branche de l'industrie du gaming qui est bien présente mais qui a beaucoup de potentiel de devenir mainstream, a ce jour apple n'a jamais pu attirer le moindrement les gamers, c'est leur opportunité pour aquiérir un marché qu'ils n'on jamais eu à ce jour.

Merci pour ta prediction, Bobby. T'arrive simplement en retard depuis un paquet de temps. T'es pas le premier a dire que la VR restera un truc de niche.

Apple bosse deja sur la VR et un casque depuis un moment aussi.

Je crois que meme Horizon Worlds est plus interessant que ce post mais ecoute. 

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il y a une heure, Et Puis Du Sang a dit :

Merci pour ta prediction, Bobby. T'arrive simplement en retard depuis un paquet de temps. T'es pas le premier a dire que la VR restera un truc de niche.

Apple bosse deja sur la VR et un casque depuis un moment aussi.

Je crois que meme Horizon Worlds est plus interessant que ce post mais ecoute. 

ben la tu pète ma balloune :(

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  • 2 mois plus tard...

The Information, média toujours très bien informé, dévoile avec précision ce que devrait être le premier casque de réalité virtuelle d’Apple. Il serait un monstre de puissance, et sera le résultat d’un incroyable travail.

Le site américain rappelle – et c’est l’occasion pour nous de le faire aussi – que ce produit devrait ressembler à un masque de ski. Un masque de ski composé d’aluminium et de verre, ainsi que de fibre de carbone pour le rendre plus léger.

Apple semble désormais prêt. Mais son casque, qui pourrait être vendu aux alentours de 3 000 dollars, ou plus, en fonction des configurations, aura fort à faire.

Va-t-il réussir à mettre ce marché hoquetant sur les rails ? L’avenir, réel ou virtuel, nous le dira.

https://www.01net.com/actualites/apple-son-futur-casque-de-realite-mis-a-nu-par-une-fuite-extremement-detaillee.html

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  • 5 semaines plus tard...
  • 2 semaines plus tard...

Facebook GOLD

Mark Zuckerberg, le patron de Meta (Facebook, Instagram) a annoncé dimanche le lancement de « Meta Verified », un abonnement payant à partir de 11,99 dollars par mois.

Sur Facebook et Instagram, les abonnés auront un badge qui montre que leur identité a été vérifiée, ainsi que des protections pour leur compte (notamment contre l’usurpation d’identité), l’accès au service client, et plus de visibilité, d’après un porte-parole de Meta.

 

Les contenus des créateurs abonnés à Meta Verified seront ainsi diffusés plus largement et apparaîtront en haut des résultats de recherche et recommandations.

Racheté par Elon Musk à l’automne, Twitter a mis en place « Blue », un abonnement pour authentifier son compte, faire apparaître ses tweets en priorité et voir moins de publicité, entre autres avantages.

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  • 3 mois plus tard...
  • 1 mois plus tard...

Drox avait anticipé le metavers en renommant des sous-section du forum avec des noms de lieux réels et utilisant des images les illustrant tel un adepte du skeuomorphisme. Mark Zuckerberg a abandonné les ambitions de son metavers pour créer un nouveau réseau social concurrent de twitter. On pourrait trouver cela redonnant et en même temps se demander est-ce qu'on se plaint qu'il y a trop de bar, trop de restaurant, trop de centre commerciaux ? Facebook était une maison où l'on invitait des gens que l'on connaissait et qui est devenu un CHSLD que l'on visite à tous les dimanche , Instagram était un studio de photographie et il devenu un gros publicsac. Twitter était un centre des nouvelle et il est devenu le nouveau jouet d'un magnat. Où sera le nouveau lieu de flânage ?

Que reste-t-il aujourd’hui de ce que Balzac qualifiait de « petit nombre d’amateurs, de gens qui ne marchent jamais en écervelés, qui dégustent leur Paris »? Que reste-t-il aujourd’hui de ceux qui déambulent sans raison véritable, qui en prennent le temps  ? Aujourd’hui, la rue ne peut concurrencer les stimuli incessants des nouvelles plateformes multimédias. Outre les retraités, les clochards et autres meubles du mobilier urbain, il n’y a plus personne pour apprécier et déguster le sac et le ressac de la foule dans la rue, si ce n’est par un coup d’œil sur un fil Instagram où l’on est plus intéressé à lire les commentaires ou à mesurer le nombre de likes sur chaque cliché que de s’arrêter et de profiter des beautés de l’espace public. L’honorable Hector Fabre en parlait justement en 1862, à propos de Montréal: « On reconnaît facilement le faux flâneur (…) il a la démarche mal assurée; il va trop vite ou trop lentement; il ne sait pas s’arrêter au coin de la rue; il ne sait pas tout voir sans trop regarder; enfin, il menace de se perdre sans cesse dans la foule des passants. »

La société contemporaine a tendance à se considérer comme meilleure que les précédentes, et les avancées de la technologie renforcent ce sentiment de supériorité. Mais l’Histoire nous enseigne qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Les médias sociaux ne sont pas sans précédents : et même, ils s’inscrivent dans une longue tradition. Les réseaux numériques d’aujourd’hui sont peut-être plus rapides, mais il y a 500 ans, le partage de médias pouvait déjà aider à précipiter une révolution. 

A la différence des livres plus gros, qu’il fallait des semaines et des mois à produire, un pamphlet pouvait être imprimé en un ou deux jours. Les copies de la première édition, qui coûtaient à peu près le prix d’un poulet, se diffusaient d’abord dans la ville où elle était imprimée. Les sympathisants de Luther les recommandaient à leurs amis. Les libraires en faisaient la promotion et les colporteurs les transportaient. Les vendeurs itinérants, les marchands et les prêcheurs emportaient alors des copies dans d’autres villes et si elles suscitaient un intérêt suffisant, des imprimeurs locaux produisaient leur propre édition, par lot de 1 000, dans l’espoir de tirer profit du buzz. Un pamphlet populaire se répandait ainsi rapidement sans l’implication de l’auteur. Comme avec les like de Facebook et les retweet de Tweeter, le nombre de réimpressions sert d’indicateur de popularité d’un sujet.

Se mettre dans l’état de suivre et de discuter cet intense échange de points de vue, dans lequel chaque auteur citait les mots de son adversaire dans le but de les contredire, a conféré aux gens un sens nouveau de la participation à un débat à la fois vaste et distribué. Beaucoup de pamphlets invitaient le lecteur à discuter leurs contenus avec d’autres lecteurs et à les lire à haute voix pour les illettrés. Les gens lisaient et discutaient les pamphlets chez eux avec leur famille, en groupe avec leurs amis, dans des auberges et des tavernes. Les pamphlets de Luther étaient lus dans des boulangeries du Tyrol. 

Les nouveaux espaces que nous avons créés à notre époque sont virtuels, pas physiques. Mais les espaces physiques du 17e siècle et des Lumières ont aussi causé des perturbations psychologiques – l’Académie française, l’Académie des sciences, les Salons. Ces groupes de gens qui se réunissaient pour discuter de littérature, de découvertes, d’idées, de révolution ou simplement pour assister à un spectacle, étaient un changement par rapport au public soigneusement choisi de la Cour, où l’essentiel du travail consistait à flatter les puissants. Ces nouveaux espaces ont posé de nouvelles questions : comment s’y conduire ? Comment y apparaître aux yeux des autres? Soigner son apparence publique y est devenu vital. Quel en fut le résultat ? Une nouvelle conscience de soi est née, et aussi une nouvelle nervosité sociale. Les acteurs de l’époque se posaient les mêmes questions que nous nous posons aujourd’hui,  « comment organiser toute cette information ? »

Si vous vous sentez submergés par les médias sociaux, sachez que vous n'êtes pas les premiers dans l'Histoire. Une avalanche de nouvelles formes de communication s'est abattue aussi sur les Européens des 17e et 18e siècles. La révolution copernicienne, l'invention de l'imprimerie, l'exploration du Nouveau-Monde… tout cela devait être digéré au fur et à mesure que cela se produisait. Et le service public des postes a été pour nos ancêtres l'équivalent de ce que sont pour nous Facebook, Twitter, etc. Des lettres par milliers traversaient Paris chaque jour. Voltaire en écrivait entre 10 et 15 dans la journée. Racine se plaignait de ne pas pouvoir suivre le rythme du courrier qui lui arrivait. Sa boite était pleine, dirait-on aujourd'hui.

Que ces gens se racontaient-ils ? Eh bien, pas forcément grand-chose. Un peu comme dans les courriels d'aujourd'hui. Quelque chose avait changé à cette époque : les services de la poste commerciale étaient en plein essor. Ils existaient depuis des siècles, certes, mais avaient d'abord servi à l'Etat, puis (grâce aux Médicis notamment), aux commerçants et aux banquiers. Soudain, ils se sont mis à transporter les correspondances privées. Plus de gens écrivaient, et plus de gens pouvaient répondre rapidement, pas seulement à leurs amis et leur famille, mais, à travers de longues distances, à des gens qu'ils n'avaient jamais rencontrés et ne rencontreraient jamais. Un peu comme certains de nos amis Facebook.

 A cette époque, les rues de Paris étaient jonchées de morceaux de papier : les billets (ou libelles) sur lesquels quelques phrases scabreuses ou politiquement diffamatoires étaient jetées au public. Ces petits morceaux de papier dans votre poche pouvaient vous attirer de gros problèmes. Voltaire a été jeté en prison à cause d'un de ces billets. Néanmoins, ces affichettes anonymes permettaient de contourner la censure et elles étaient aussi un moyen d'organiser des manifestations. Comme dans les révolutions arabes.

Qu'est-ce qui est public ? Qu'est-ce qui est privé ? Autre question que l'on s'est posée à l'époque. Plus de correspondance signifiait que des lettres pouvaient tomber dans de mauvaises mains. Au même moment encore naissait le journalisme moderne, via un précurseur du blog. Les nobles, comme le Cardinal Mazarin, embauchaient leurs propres journalistes pour rapporter ce que la ville comptait de scandales et d'histoires de sexe. Ces plumitifs installaient des bureaux dans tout Paris pour recueillir les nouvelles les plus savoureuses, ils les écrivaient, les recopiaient et les distribuaient à des souscripteurs. Les revues littéraires et les journaux ont bientôt fleuri, avec tout un nouvel environnement de critique littéraire et culturelle. Sans parler des affiches, placardées dans les rues, invitant à des événements de plus en plus ouverts au public.

 

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