Goéland 13 novembre Partager 13 novembre Je pense à mes voyages. Mes souvenirs transpirent la solitude. Mes albums sont remplis de photos sans visages. La nuit me chagrine ce soir. Ma peau recouvre des kystes de regrets sous mon armure de sueurs froides. Voilà le temps venu d'exprimer quelques tracas qui me tiennent réveillé la nuit et endormi le jour. Je me rends compte avec relativité que mon passé a été bon et bienveillant, et que ce que je n'ai pu faire de lui, je devrai me contenter de le faire avec l'avenir, dégueulasse et compliqué. Réussir selon mes propres définitions dans un monde qui évoque le décès et la non-naissance du non-avenir qui nous avalera tout entier est une corvée peu gratifiante. Je suis naïf malgré l'apocalypse qui salue mes pensées. La mort violente et fracassante me hante à chaque coin de rue, car tout ce qui est possible peut arriver. Je suis un rêveur paranoïaque, le réalisateur de mes propres horreurs imaginaires. Je vais voir disparaître mes amis, mes soeurs, mes frères, mes collègues, mes voisins, mes compatriotes, car notre culture coule dans l'oubli, nos coutumes sont devenues différentes saveur de slop, chacune avec son propre goût de déjections. Nos parents voient les années manger la vie et les gens, et les jeunes se mangent entre eux pour oublier le temps et les vieux. Et tous ensemble, nous mangeons de la slop qui goûte la marde de milliardaire. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tokyo Eyes 13 novembre Partager 13 novembre Il y a 19 heures, Goéland a dit : Je pense à mes voyages. Mes souvenirs transpirent la solitude. Mes albums sont remplis de photos sans visages. La nuit me chagrine ce soir. Ma peau recouvre des kystes de regrets sous mon armure de sueurs froides. Voilà le temps venu d'exprimer quelques tracas qui me tiennent réveillé la nuit et endormi le jour. Je me rends compte avec relativité que mon passé a été bon et bienveillant, et que ce que je n'ai pu faire de lui, je devrai me contenter de le faire avec l'avenir, dégueulasse et compliqué. Réussir selon mes propres définitions dans un monde qui évoque le décès et la non-naissance du non-avenir qui nous avalera tout entier est une corvée peu gratifiante. Je suis naïf malgré l'apocalypse qui salue mes pensées. La mort violente et fracassante me hante à chaque coin de rue, car tout ce qui est possible peut arriver. Je suis un rêveur paranoïaque, le réalisateur de mes propres horreurs imaginaires. Je vais voir disparaître mes amis, mes soeurs, mes frères, mes collègues, mes voisins, mes compatriotes, car notre culture coule dans l'oubli, nos coutumes sont devenues différentes saveur de slop, chacune avec son propre goût de déjections. Nos parents voient les années manger la vie et les gens, et les jeunes se mangent entre eux pour oublier le temps et les vieux. Et tous ensemble, nous mangeons de la slop qui goûte la marde de milliardaire. Triste. Mon coeur pleure pour toi... J'ai demande a ChatGPT de reecire tout ca dans la langue de Patrick Senecal Citation *Asteur, moé j’pense à mes voyages, pis ça m’fend l’cœur en deux.* *Mes souvenirs, y suintent la solitude, pis mes albums photos sont pleins de faces à moitié effacées… c’t’un peu glauque, j’te l’dis.* *La nuit, a’ m’achale en maudit ce soir. J’ai la peau pleine de kystes de regrets, en dessous de mon armure de sueurs froides. Pis là, c’est l’temps de vider mon sac, de jeter mes tracas su’a table — c’est ça qui m’tient réveillé la nuit, pis zombifié le jour.* *Pis là j’me r’garde, pis j’me dis : « Ostie, ton passé était correct, t’as été chanceux en esti, pis c’que t’as fucké là-dedans… ben t’auras juste à l’faire dans l’avenir » — un avenir dégueulasse, compliqué, plein de marde.* *Réussir selon mes règles à moé, dans un monde qui parle juste d’mourir pis de jamais naître pour de vrai… c’t’une corvée, pis ça rapporte fuck all.* *Pis j’suis encore naïf, malgré l’apocalypse qui passe pis qui m’salue dans tête. La mort violente, a’ m’hante à tous les coins d’rue — parce que tout c’qui peut arriver, va arriver, câlice.* *J’suis un rêveur parano, le réalisateur de mes propres films d’horreur imaginaires.* *Pis j’vas voir tous mes chums, mes sœurs, mes frères, mes collègues, mes voisins, tout l’monde, y disparaître peu à peu…* *Notre culture, a’ coule dans l’oubli, nos coutumes sont devenues différentes saveurs de slop — chacune a son goût de marde.* *Nos parents, y voient les années manger la vie, pis les jeunes s’mangent entre eux pour oublier le temps pis les vieux.* *Pis nous aut’,* *on mange tous ensemble de la slop… une slop qui goûte la marde de milliardaire.* *Pis c’est d’même que l’monde s’termine — pas en bang, mais en mangeant d’la bouette de riche en silence.* *Bon… là, j’vas m’prendre une p’tite bière.* C'est toute de suite plus drole ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Замри, умри, воскресни 13 novembre Partager 13 novembre ayoye, encore un slam sur le bébé mort dans l'abri bus à longueuil? PUKAPAB! Il y a 20 heures, Goéland a dit : notre culture coule dans l'oubli, nos coutumes sont devenues différentes saveur de slop C'T'A CAUSE DES MUSULMANS ET TRUDEAU !!! bi1 di! Révélation Avoue que tu ecoutes Café Snake... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Goéland 14 novembre Auteur Partager 14 novembre Faudrait qu'on arrête de consommer. Les substances, c'est pour le monde perdu. La réalité mérite notre pleine attention. Je consomme peu et je me sens très aplati, très stérile, très comprimé. Mais je souffre pour vrai. Je suis la souffrance. La république de la souffrance, c'est moi ! Mes émotions, je me les approprie, je m'identifie à elles, je m'enfonce en elles mais je m'en suis trop attaché pour les abandonner dans leur résolution. Je les gardes cachées, je ne les sens pas, mais dès que je gratte, ces sales verrues se montrent à moi. Dès que je pèse, elles me font mal. Je suis un artiste refoulé de fond de tiroir dans un corps de fantassin des villes merdeux, je suis une excrétion gluante dans une coupe d'argile effritée. Je prétend servir à quelque chose mais je m'abreuve de moi-même et de ma propre misère. Ma souffrance est ma souffrance. Je produit ma propre raison de détester la vie. La coupe est à moitié vide, à moitié brisée. On m'a déjà dit, à travers mon écran d'ordi, dans un film, sans m'adresser la parole, sans me regarder dans les yeux, que "le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé." Je ne serai jamais heureux. La solitude a de merveilleux qu'elle nous cajole dans autant de certitudes que d'incertitudes. Je suis dans l'ignorance la plus totale concernant la vie des autres, mais je suis rassuré par mon destin, qui lui est certain. La survenue des intelligences artificielles génératives et agentiques me perturbe davantage à chaque jour. Je suis dans une phase de conspirationniste, je nous crois réellement menacés par une espèce prédatrice. Et cette espèce prédatrice a décidé de foutre de l'intelligence artificielle partout où on n'en a pas besoin. Nous on en a pas besoin, on veut continuer d'exister. Les prédateurs en rêvent. Ils viennent dans leurs pantalons à tous les jours en nous faisant travailler pour notre remplacement. La révolte ne changera rien, car nous sommes plus que jamais disposables. Qu'ils nous entassent dans des fosses à fumier, ils n'auront plus à se payer notre existence. Il y a 4 heures, Замри, умри, воскресни a dit : Avoue que tu ecoutes Café Snake... J'écoute pas Café Snake, mais c'est surement un truc que j'aimerais écouter en faisant la vaisselle. Tu écoutes le temps des monstres ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Замри, умри, воскресни 15 novembre Partager 15 novembre Il y a 20 heures, Goéland a dit : Tu écoutes le temps des monstres ? Ahah, tout est dans toute. c'etait mon premier et prochain guess mais café Snake ont beaucoup parlé du ''slop'' cette semaine. Ils se tappent mutuellement dans le dos, btw. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
RlCK samedi à 21:29 Partager samedi à 21:29 Le 2025-11-14 à 04:51, Goéland a dit : Faudrait qu'on arrête de consommer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Goéland lundi à 05:55 Auteur Partager lundi à 05:55 Je n'ai pas d'inspiration, pas d'aspiration, ni le désir de vouloir, ni le savoir, que l'innocence. Un homme-enfant, une créature limbique qui porte malheur à son âge. J'émule une vie de voeux, je veux une vie sans devoirs. Jamais je ne voudrai faire le nécessaire pour accomplir mes rêves, jamais je n'accepterai que je suis un lâche et jamais je ne réussirai à prouver le contraire. J'ai eu le malheur de naître et vous avez le malheur de me connaître. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Goéland mardi à 05:51 Auteur Partager mardi à 05:51 Nous avons dépassé le point d'inflexion qui amorce le déclin depuis plusieurs années. Il coïncide presque avec l'arrivée des téléphones intelligents. Nous devons nous en débarrasser, voire les détruire tous. Je suis moi-même un zombie et je ne le conseille à personne. Ce que je trouve le plus navrant, c'est l'impression qu'on est seul à renoncer, on se retrouve seul à vouloir vivre normalement, comme il y a à peine plus de 15 ans. Et pourtant, c'est une crise de santé publique mondiale, une faille dans le raisonnement, un outil de propagande et d'espionnage, une machine à sous pour le cerveau. On devrait arrêter de mettre la tête dans le sable, on devrait arrêter d'ajouter des dépendances à ces appareils, il y a un moyen d'utiliser la technologie sans démolir nos systèmes nerveux. Regarder un film ne devrait pas être un projet, et parler à son voisin devrait être coutume. Le milieu géographique doit garder son importance quand il s'agit de se regrouper entre communautés. L'espace virtuel permet des connexions lointaines, mais elles se font au détriment d'un tissu serré et cohérent. Les espaces de toutes sortes s'entremêlent sans se croiser, on s'isole dans nos groupuscules à travers la foule. Je regrette tellement ma vingtaine, c'était une irrécupérable perte de temps. Je ne peux pas faire la même erreur un autre 10 ans. Je dois tuer mes velléités et insignifiances, puis faire ce qui définit l'acte de vivre dans mes plus intimes définitions. Cela ne signifie pas de tout rejeter comme j'ai pu le faire impulsivement dans ma jeune vingtaine, ce qui m'a laissé au milieu de mes terres brûlées, à vif et presque éteint comme une vieille braise qui devient poussière. Non. Cela signifie plutôt de donner ce qu'on a de meilleur et de plus authentique, tout en reconnaissant le travail nécessaire à fournir pour être une personne utile pour sa communauté. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Retromantique mardi à 23:32 Partager mardi à 23:32 T'as tellement raison, j'ai fait une pause pendant 30 jours, pis quand t'arrêtes, tes communications deviennent tellement difficile. J'imagine un futur brûlant où t'as les humains augmentés (salut @Paladin.e) pis des groupuscules d'Amish-non-religieux qui vivent encore dans la réalité 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ecce Homo mercredi à 15:29 Partager mercredi à 15:29 Ce come-back de Goéland qui ne nous jase plus qu’en figures de style est étrange. T’es sûr que ça va ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tokyo Eyes mercredi à 16:31 Partager mercredi à 16:31 il y a une heure, Ecce Homo a dit : Ce come-back de Goéland qui ne nous jase plus qu’en figures de style est étrange. T’es sûr que ça va ? Ceux qui ont vraiment réussi, ils ne traînent pas leurs guêtres sur le Dep. Une fois que t'as goûté au vrai grand large, qui diable reviendrait s'échouer dans ce petit port ? ...A moins que... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Замри, умри, воскресни il y a 23 heures Partager il y a 23 heures *INTERVENTION* Rassemblez les grands sages du depotoir! Il est allé dans le vieux continent, ca lui a grillé les émotions. Viens, j'ai acheté une yourte dans lanaudiere, on va suer comme des porcs et jouer du tamtamtantrique. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Goéland il y a 16 heures Auteur Partager il y a 16 heures Il y a 17 heures, Ecce Homo a dit : Ce come-back de Goéland qui ne nous jase plus qu’en figures de style est étrange. T’es sûr que ça va ? Je vais plutôt bien. Je suis plus loin dans la vie que je ne l'aurais imaginé auparavant, ce qui me donne envie de pousser plus. J'ai décidé d'utiliser cet endroit pour exprimer des pensées qui mijotent, ça sort pas autrement. J'ai des visions très sombres de l'avenir, et je ne sais pas vers qui me tourner pour exprimer mes inquiétudes profondes. À part cela, j'ai aussi beaucoup de regrets et je ne veux pas les laisser pourrir jusqu'à ma mort. Je veux réparer mon passé. Je me dis qu'en exagérant mon charabia, je pourrais en voir le ridicule et passer outre. Pis aussi, j'aime bien les figures de style. Il y a 6 heures, Замри, умри, воскресни a dit : *INTERVENTION* Rassemblez les grands sages du depotoir! Il est allé dans le vieux continent, ca lui a grillé les émotions. Viens, j'ai acheté une yourte dans lanaudiere, on va suer comme des porcs et jouer du tamtamtantrique. Mon âme est restée à Barbès-Rochechouart. ++++++ Le solitaire de la nuit, il fait des siestes de deux heures en revenant de sa marche au milieu du monde. Il s'endort dans le bouillon apaisant des pensées-légumes qui végètent en lui. Pendant que le souper se prépare et se consomme, lui dans sa caverne roupillonne et oublie ses sens le temps d'un songe. Puis les ténèbres se lèvent. Le voilà dans sa chambre noire, à contempler des images de son passé. Il croit rêver, du moins il voit devant lui les images subjectives que lui proposent le créateur de ses névroses. Il a trente ans, il regarde ses pieds. La douche de minuit et ses vapeurs chaudes en suspension dans cette pièce toute en céramique lui font ressentir l'aspect liminal de l'existence. Entre la conscience et le rêve, le solitaire est dans les limbes de la vie. Il mange l'espace-temps pour souper et se réveillera demain encore dans ses pensées toujours plus caverneuses et abstraites. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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