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Étudier en anglais.


Déchet(s) recommandé(s)

Bonjour,

Étant encore perdue dans les dédalles de mon avenir, de nouvelles interrogations ont surgi.

Je vais peut-être appliquer à un programme court en journalisme, à Concordia.

Mais... apprendre la télévision et la radio en anglais me fout la trouille.

Ça ne me freinera pas, si je prends cette décision je ferai tout ce qu'il faut pour être à la hauteur en juin.

Seulement, quand même, je me demandais comment cette transition du français à l'anglais, ou de l'école anglais à l'école française, s'est déroulée pour les autres.

Vous avez des histoires?

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Tu sais que y'a plusieurs journalistes qui ont jamais étudié en journalisme ?

Tant qu'à vouloir être journaliste, t'es aussi bien selon moi de faire un cours qui va te spécialiser dans une branche/domaine/pays que de faire un cours en journalisme.

La réputation des cours de comm/journalisme au Québec c'est que tu fous rien et que tu passes la session saoule.

Modifié par Terry Fox
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Les expériences sur le sujet m'intéresse aussi. J'ai pensé prendre un cour en nutrition (pour me spécialiser) mais l'idée d'étudier la médecine et bio en anglais me fait peur...

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Oui, c'est ce que je voulais faire initialement en allant étudier l'administration internationale.

Mais j'aurais pu faire ça et ensuite un DESS en administration internationale.

Ou un certificat à l'UQAM et une maitrise par la suite.

Mais bon. Ca va couter de l'argent.

Haaa.

C'est que je suis un peu tannée d'être dans mes livres.

J'aurais eu envie d'être avec les gens et de parler d'eux.

Être sur le terrain, quoi.

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C'est que je suis un peu tannée d'être dans mes livres.

J'aurais eu envie d'être avec les gens et de parler d'eux.

Être sur le terrain, quoi.

L'Université t'apprendra jamais ça.

Au lieu de donner 1500$ par session à l'Université pour qu'un prof te dise comment écrire un article de journal (chose que n'importe quel tata sait déjà faire, aux dires d'une amie qui a étudié en comm.), garde ton argent et voyage.

C'est le seul moyen de réussir ton objectif selon moi, tout laisser de côté un moment pour voyager. Pendant que tu y seras, écris un livre ou des articles, prends des photos ou peu importe.

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J'ai fait tout mon bacc au Royaume-Uni. J'avais un niveau de compréhension correct à mon arrivée mais quand il s'agissait de m'exprimer, c'était une autre histoire. Pour ne pas passer pour une attardée mentale, ma tutrice me conseillait de préciser sur mes copies que l'anglais n'était pas ma langue maternelle, chose que j'ai pu faire jusqu'à ce que les effectifs se réduisent trop pour ne pas être reconnaissable. Un prof a fini par m'écrire un gros "Ok,mon prénom, understood!" sur ma copie anonyme. Donc j'ai arrêté et je me suis régulièrement tapée des remarques sur mon "style littéraire étrange", mon rythme bizarre et mon manque de fluidité. J'avais vraiment à mettre plus de travail que les autres pour faire une bonne dissertation, mes notes ont souffert de ça, ça ne fait pas de doute. Cependant à Concordia, vous pouvez peut-être remettre vos devoirs en français, il me semble que c'est le cas de Matt.

Puis à l'oral, bah, à mon arrivée, j'ai eu un prof un peu sadique qui m'interrogeait exprès et s'impatientait.Par la suite, j'ai découvert que c'est juste un acharnement normal de sa part sur les élèves qu'il veut pousser loin. Reste que c'était vraiment désagréable de se faire ridiculiser devant tout le monde à cause de mon accent puis de me faire envoyer chier parce que ma réponse manquait de précision (manque de vocabulaire).

En tout cas, ça me bloque un peu pour poursuivre mes études en anglais, c'est un peu sacrifier ses résultats. Même si maintenant je le parle couramment, je n'aurai jamais les facilités d'un natif.

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Dis toi que dans les universités québécoises anglophones, tu peux remettre ton travail en français ou en anglais, selon tes préférences. Il paraît aussi qu'à l'université laval, si ta première langue est l'anglais ou un de tes parents est anglophone, que tu peux remettre tes travaux en anglais même si tu es dans un cours donné en français.

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Pour avoir fait mon cégep en anglais, je te dirais que ça prend un temps d'adaptation mais que bien vite tu t'habitues. Bien sûr ça dépend de ton niveau d'anglais initial et de ta facilité avec les langues.

En ce qui me concerne, je me suis rendu compte à ma 3e session que j'étais rendu plus à l'aise pour écrire une dissertation en anglais qu'en français...

Le désavantage c'est que tu risques de te mettre à faire plein d'anglicismes -je me fourre trop souvent en utilisant le verbe assumer comme en anglais.

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Quand je suis sorti de Polytechnique, j'avais de bonnes notes, mais les standards de notation de Poly étaient tellement plus élevés que ceux de McGill, que j'y ai été refusé. Ils demandaient une moyenne cumulative supérieure à 80% pour l'admission. Hors de portée à Poly....

J'ai été admis à Concordia de soir. Je n'ai jamais remis un travail en français. Juste en anglais. Les profs corrigeaient mon anglais.

J'ai terminé mon premier semestre avec une moyenne supérieure à 80 %, malgré mon handicap linguistique. Polytechnique a vraiment des standards d'évaluation extrêmement sévères.

J'ai appliqué de nouveau à McGill. Il y a un examen d'admission. Genre QI. Ça dure 4 heures. Très sérieux. Chronomètré pitoute, pitoute. J'ai été dans le percentile 40 pour la langue et dans le percentile 98 pour le quantitatif, mécanique, les problèmes quoi.

Je suis allé à l'entrevue d'admission. La dame m'a pris voyant que je me débrouillerais. Mes cours de Concordia ont été crédités. J'ai persisté à ne jamais remettre mes travaux en français. Les profs continuaient à prendre le temps de corriger mon anglais. Je faisais mes présentations orales en anglais. Les réunions d'équipe étaient en anglais. On se parlait en Anglais même entre francophones.

J'ai fini mon M.B.A. avec une moyenne de 86% malgré tout.

J'étais fonctionnal bilingual en plus d'être MBA

Ça ma tellement servi d'être bilingue. Tu peux pas imaginer. Vas-y. Fonce.

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