Aller au contenu

Journal de Montréal sait comment créer une hystérie collective


xdrox
 Partager


Dans le spécial du samedi, on dévoile l'endroit où habite les personnes inscrites au registre des délinquants sexuels. Fouillez-moi comment un journaliste a mis la main là-dessus. Résultat : du monde s'énerve sur Facebook.

- Gang de pedophile y en a partout

- epeurant en calisse ca.

- Yen a un en face de l'appart

- Tabarnac yen a don bin esti de gang de degeulass !!!

J'me suis pas gêné pour commenter l'image :

« Commencez donc pas vous méfier des gens de votre propre entourage avant de vous inquiéter du gars qui habite à six rues de chez vous. Bien souvent la victime connait son agresseur. »

  • J'aime! 1

Informations sur la photo

 Partager


Commentaires recommandés

Oh, ils expliquent leur méthodologie sur leur site.

http://www.journalde...esseurs-sexuels

Ils ont pinné sur la map TOUS les accusés d'infraction à caractère sexuel, coupables ou pas. Les adresses utilisées ne sont possiblement pas à jour.

Cette carte donne une indication du phénomène, mais c'est juste la pointe de iceberg. Si on avait à en faire une avec TOUS les cas d'agressions sexuelles, judiciarisées ou non, on pourrait à peine distinguer les rues tellement y en aurait! Brrrr. 1,700,000 habitants à Montréal. Pas mal évident pour quoi que y'a plus d'agresseurs que la centaine de points rouges sur la carte.

Lien vers le commentaire

Ça l'air qu'on peut faire confiance au vieux clowns à la Ronde.

Lien vers le commentaire

Oh, ils expliquent leur méthodologie sur leur site.

http://www.journalde...esseurs-sexuels

Ils ont pinné sur la map TOUS les accusés d'infraction à caractère sexuel, coupables ou pas. Les adresses utilisées ne sont possiblement pas à jour.

Cette carte donne une indication du phénomène, mais c'est juste la pointe de iceberg. Si on avait à en faire une avec TOUS les cas d'agressions sexuelles, judiciarisées ou non, on pourrait à peine distinguer les rues tellement y en aurait! Brrrr. 1,700,000 habitants à Montréal. Pas mal évident pour quoi que y'a plus d'agresseurs que la centaine de points rouges sur la carte.

Je trouve qu'en considérant le ratio prédateurs/habitants, la rive-sud remporte le titre haut la main avec 1 sur 3 179 contre 1 sur 3 912 à Montréal.

Lien vers le commentaire

Non seulement, c'est vrai qu'ils connaissent en grande majorité leurs victimes ( oncle, papa, coach, etc), mais en plus, ils vont souvent dans un autre quartier pour passer à l'acte, voire même à plusieurs kilomètres de chez eux.

Ça me fâche, cette espèce de pédophilie-spectacle qui donne des cotes d'écoutes incroyables.

Lien vers le commentaire

"Ça me fâche, cette espèce de pédophilie-spectacle qui donne des cotes d'écoutes incroyables."

Bill Burr dans vos oreilles, pour votre plus grand plaisir

Lien vers le commentaire

«Demeurez-vous près d'un pédophile?»

C'est la question trompeuse qui coiffe une carte interactive du Journal de Montréal mise en ligne samedi. On y invite le lecteur à y inscrire les trois premiers caractères de son code postal pour soi-disant savoir si un agresseur sexuel habite près de chez lui.

Si on prend soin de lire la minuscule note à droite de la carte, on comprend que le titre est mensonger. Les petits points rouges répartis sur la carte interactive ne correspondent pas aux lieux de résidence de pédophiles ou d'agresseurs sexuels condamnés. Il s'agit en fait de gens qui font face à des accusations pour des crimes de nature sexuelle de toutes sortes, pas nécessairement liés à la pédophilie. Des gens qui sont considérés comme innocents jusqu'à preuve du contraire. Mais pourquoi diable s'embarrasser du concept de présomption d'innocence? On n'allait quand même pas s'empêcher de faire peur aux gens pour ce genre de détails superflus.

http://www.lapresse....n-pedophile.php

Lien vers le commentaire

Si bien dit.

« Dans la très grande majorité des cas d'agressions sexuelles, il est inutile de se demander si l'agresseur habite près de la maison. Pour la simple et triste raison qu'il est souvent déjà dans la maison. C'est un père, un frère, un cousin, un oncle, un beau-père... Contrairement à la légende urbaine, seul un agresseur sur dix est un parfait étranger. Dans la plupart des cas, c'est quelqu'un que la victime connaît très bien. »

Lien vers le commentaire

Veuillez vous connecter pour commenter

Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.



Je veux revenir!
×
×
  • Créer...