Le système de santé à deux vitesses.

[Daniel31ans]

Voici:

http://www.ledevoir.com/2007/05/17/143845.html

Merci. Il est intéressant de lire l'article au complet.

Il n'y a pas de places vacantes. Il y avait 80 postes ouverts mais rien dans l'article ne laisse entendre qu'elles n'ont pas été comblées.

Les médecins tombent immédiatement dans le piège de crier au racisme en impliquant le CRARR et l'excité Fo Niemi.

En regardant la conclusion de l'article, on se rend compte que ces médecins, en plus de coûter très chers, ont un taux d'échec 12 fois supérieur aux autres étudiants.

Les facultés, elles, jugent qu'elles ont joué leur rôle en admettant un nombre record de 58 médecins diplômés à l'extérieur du Canada et des États-Unis cette année. Mais cet effort coûte cher aux universités. Une étude commandée par la Conférence des doyens a permis d'établir que les facultés doivent fournir jusqu'à 40 % de ressources pédagogiques supplémentaires pour permettre aux candidats provenant de l'extérieur du Canada et des États-Unis de réussir leur résidence. Malgré tout, ces candidats connaissent plus d'échecs, à raison de 25 %, contre seulement 2 % chez les candidats formés au Québec.

On peut comprendre les universités d'être circonspectes à leur endroit. J'aimerais aussi savoir si les médecins refusés ici pourrait travailler très facilement en Ontario. Les critères entre les universités des deux provinces ne doivent pas être si différents...

[La lettre B]

Ces places leur sont refusées faute de présenter les qualités requises pour entreprendre une résidence, a expliqué le président de la Conférence des doyens des facultés de médecine, le Dr Réjean Hébert. En effet, les diplômes ne suffisent pas. Pour être accepté, le candidat doit aussi présenter des habiletés cliniques suffisantes, habiletés qui feraient défaut à ces 112 MDE.

Où as-tu vu qu'ils avaient passés les examens du collège des médecins? Par ce que cet article porte à croire qu'ils n'avaient pas les qualités nécessaire pour être admis à l'université.

Sous un tout autre ordre d'idée, il est vrai que pour venir travailler dans des domaines spécifiques au Québec, il faut passer par beaucoup d'étapes pour faire reconnaître ses diplômes.

Québec fait beaucoup de publicité à l'étranger pour amener des médecins et des ingénieurs, mais ne les préparent aucunement à faire leur intégration.

Ce qui me surprends par contre, ces que les immigrants pensent que leur diplômes et leur formation seront reconnus ici.

Il y avait une émission/reportage à canal vie qui s'appelait Islam Québec, qui suivait 3 familles du maghreb dans leur intégration sur le marché de l'emploi Québecois. Lors de leur arrivée, ils cherchaient tous des emplois d'ingénieurs dans la région de Montréal, avant de se faire dire qu'ils n'avaient pas le droit d'utiliser le titre d'ingénieur au Québec. Ils ont donc commencés les démarches de reconnaissances des acquis, mais les procédures sont longues et il manquent souvent beaucoup de documents officels ou des descriptions de cours, etc.

Le plus déterminé des 3 pères de famille a recommencé une formation à l'Université d'Ottawa. Les deux autres, je vous laisse deviner qui les fait vivre.