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maczag's stuff


Déchet(s) recommandé(s)

Aaah je comprends mieux pourquoi tu parlais d'éviter toshop, tu es un puriste !

J'aime particulièrement tes photos de l'ile. Comme tu le dis, y a un rapport avec l'illimité qui ne laisse pas grand doute sur ton tempérament de contemplatif (;

Ce que je préfère, ce sont tes photos a travers les vitres: c'est quelque chose qui me touche, au delà de l'effet romantique du verre et de ses réflections, il y a cette sensation de solitude, de cette mélancolie justement ; c'est poétique, parce que ça évoque bien " des barrières" face a la réalité, aussi belle soit elle.

J'aime le cadre dans le cadre, aussi. Très belles séries anyway chapeau :)

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Tout ça me semble d'une banalité presque agaçante. C'est sans parler des cadrages que tu as choisis, qui me paraissent plus souvent qu'autrement maladroits. Pourquoi cette prédisposition à enfermer tes sujets dans des cadres aussi serrés ? Et d'ailleurs, toutes les photographies que tu présentes n'ont pas su éveiller en moi un minimum d'intérêt. On n'est jamais bien certain de ce que tu souhaites montrer, et même quand c'est bien compris, c'est soporifique. En ce sens, j'aime mieux les clichés de 1984; ils sont certes pour la plupart pas très originaux, mais la technique est toujours bien mieux maîtrisée. L'esthétique formelle qui s'en dégage est plus attrayante.

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Comment tu peux comparer les clichés de maczag avec ceux de 1984 alors que ce sont deux styles tellement différents ?

Je n'y connais rien en photo et pourtant que je peux clairement faire la nuance entre le travail de l'un et celui de l'autre.

Je pense que tes propos ont pour seul but de faire réagir. Eh bien bravo champion, t'as réussi avec moi !

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Comment tu peux comparer les clichés de maczag avec ceux de 1984 alors que ce sont deux styles tellement différents ?

Je n'y connais rien en photo et pourtant que je peux clairement faire la nuance entre le travail de l'un et celui de l'autre.

Je pense que tes propos ont pour seul but de faire réagir. Eh bien bravo champion, t'as réussi avec moi !

Je pourrais mettre en parallèle un film de Fellini à un spectacle du Cirque du Soleil et mes paroles pourraient toujours se valoir selon ce que j'en dirais. Ma "comparaison" (remarque bien les guillemets) se veut pertinente dans la mesure où je parle de la monotonie qui caractérise les photographies de maczag, et que je retrouve aussi chez celles de 1984. Et ensuite j'ai brièvement dit pourquoi l’œuvre de 1984 surpasse toutefois celle de l'autre. Mais tout ça n'était pas nécessaire. J'aurais pu tout simplement mentionner que je trouvais ses photos nulles à chier et repartir. Aussi, j'aurais pu simplement ne pas le dire et changer de page sans ajouter mon propre avis. Mais comprends-le bien, je ne viens pas ici dans le but de vous lire sans broncher. J'aime me répandre, sur Internet comme dans mon quotidien. Tu comprendras aussi que je déteste les accolades collectives et que de m'en détacher ne me gêne pas. Faire réagir ? Bof, pas vraiment. Je dis ce que je pense et j'essaie le plus que possible d'éviter de me censurer dans mes dires. D'ailleurs, c'est l'auteure des photos elle-même qui a donné le feu vert aux avis : "N'hésitez pas à commenter."
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(modifié)

C'est vrai que les Iles-de-la-Madeleine offrent des paysages assez mirifiques. As-tu déjà regardé l'émission d'architecture Visite Libre @ARTV ? Cette semaine ils étaient justement aux Îles. M'enfin c'est bien que tu expliques tes photos parce que aujourd’hui c'est tellement facile se la jouer avec des filtres du type instagram. Derrière chaque photo se cache souvent une intéressante comme dit. Et je me demandais les photos que tu as exposé était de quel dimension grosso modo ?

Modifié par Nouveau Projet
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Je pourrais mettre en parallèle un film de Fellini à un spectacle du Cirque du Soleil et mes paroles pourraient toujours se valoir selon ce que j'en dirais. Ma "comparaison" (remarque bien les guillemets) se veut pertinente dans la mesure où je parle de la monotonie qui caractérise les photographies de maczag, et que je retrouve aussi chez celles de 1984. Et ensuite j'ai brièvement dit pourquoi l’œuvre de 1984 surpasse toutefois celle de l'autre. Mais tout ça n'était pas nécessaire. J'aurais pu tout simplement mentionner que je trouvais ses photos nulles à chier et repartir. Aussi, j'aurais pu simplement ne pas le dire et changer de page sans ajouter mon propre avis. Mais comprends-le bien, je ne viens pas ici dans le but de vous lire sans broncher. J'aime me répandre, sur Internet comme dans mon quotidien. Tu comprendras aussi que je déteste les accolades collectives et que de m'en détacher ne me gêne pas. Faire réagir ? Bof, pas vraiment. Je dis ce que je pense et j'essaie le plus que possible d'éviter de me censurer dans mes dires. D'ailleurs, c'est l'auteure des photos elle-même qui a donné le feu vert aux avis : "N'hésitez pas à commenter."

On voit bien que t'es plein de mauvaise foi, peu importe le sujet. L'auteur des clichés (remarque bien le caractère gras) demande d'apporter des commentaires, mais tu dois bien savoir qu'un commentaire peut être constructif, n'est-ce pas?

Mais non, toi tu passes et c'est comme si tu cherchais à tout démolir sur ton passage sous prétexte que tu essaies le plus possible de ne pas te censurer. Il n'est pas question de se censurer ici, mais il y a moyen de dire les choses avec un minimum de diligence sans nécessairement y aller à grands coups d'accolades collectives.

Mais bon, continues de te répandre dans tes médisances, parce qu'au fond, c'est bien tout ce que tu répands.

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On voit bien que t'es plein de mauvaise foi, peu importe le sujet. L'auteur des clichés (remarque bien le caractère gras) demande d'apporter des commentaires, mais tu dois bien savoir qu'un commentaire peut être constructif, n'est-ce pas?

Mais non, toi tu passes et c'est comme si tu cherchais à tout démolir sur ton passage sous prétexte que tu essaies le plus possible de ne pas te censurer. Il n'est pas question de se censurer ici, mais il y a moyen de dire les choses avec un minimum de diligence sans nécessairement y aller à grands coups d'accolades collectives.

Mais bon, continues de te répandre dans tes médisances, parce qu'au fond, c'est bien tout ce que tu répands.

D'abord, puisque tu sembles vouloir t'amuser à corriger, je vais le faire moi aussi. Le verbe "continuer" à l'impératif s'écrit ainsi : "continue". Pas de "s" ! Je vais te donner un truc dont, je l'espère, tu te souviendras : les verbes dont la terminaison se termine par "er", comme c'est le cas ici, ne prennent jamais de "s" à la deuxième personne du singulier.

Ensuite, tu as tout faux. L'idée selon laquelle ce que j'ai écrit est symptomatique d'une mauvaise foi d'esprit te vient sûrement en raison de la mollesse du tien ! Si tu savais lire, tu aurais remarqué que j'ai justement précisé ce qui me dérange dans ses photos : la banalité, les cadrages, les ambiguïtés qui foisonnent quant aux sujets photographiés. Pas assez constructif à ton goût ? J'aurais effectivement pu élaborer davantage, mais ça n'aurait pas changé grand chose à mon propos, qui aurait toujours déprécié les clichés.

La vérité, c'est que toi, matante ahurie, tu es une fervente du "politically correct". Vilaine castration qui te fait paraître si idiote ! Pour que mon commentaire eusse été à ton goût, ou simplement valable, il aurait fallu que je dise quelque chose du genre : "je n'aime pas trop tes photos, maczag, mais félicitations pour ce beau travail. ça me donne soudainement envie d'aller voyager !" T'aurais jamais bronché si j'avais écrit ça, et pourtant ç’aurait été bien moins constructif que ce que j'ai écrit. D'ailleurs, cela me fait penser à une petite anecdote un ti-peu banale de mon existence : au CÉGEP, j'étais inscrit dans un cours complémentaire de création littéraire. À chaque nouvelle que nous devions écrire, on avait le mandat de faire la critique de celle d'un autre avant de la remettre au professeur. Il s'est adonné que tout ce que j'avais à lire était toujours nul à chier. Tu comprendras donc que ce n'est pas des éloges que j'offrais à mes camarades de classe, bien au contraire. Je m'amusais donc à tout détruire, et je le faisais sachant bien que j'étais probablement le seul à médire si fort, sans scrupule, et que le prof allait devoir me donner une note sur ces critiques. Eh bien sache que j'ai toujours eu 5/5 pour mes médisances, et que ces notes m'avaient été attribuées par un gars beaucoup trop complaisant, toujours béat d'entendre les niaiseries de tout le monde, et qui affirmait apprécier l'ensemble de tout ce qu'il lisait de notre groupe. Faut dire que, même en dénigrant avec passion, je le faisais avec intelligence, tout demeurait constructif.

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As-tu vraiment pris le temps de relever une faute d'orthographe - qui dans les faits en était une de performance - alors que je ne faisais que souligner que tu étais dans l'erreur quant au genre de maqzag ? Matante te remercie chaudement mais elle connaît plutôt bien les règles de grammaire.

Le sujet étant "maqzag's stuff", je n'en rajouterai pas une couche supplémentaire afin de ne pas polluer inutilement un thread qui initialement ne demandait pas à prendre les saveurs d'un débat stérile. Tu peux dès lors mettre ça sur le compte de ma mollesse d'esprit si ça te chante.

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Non mais là où vous êtes un peu dans le champ tous les deux, c'est sur la notion du traitement d'image. Personnellement je n'ai aucun scrupule a post-traiter mes images a outrance selon ma volonté de rendu. J'peux rajouter des effets de flare, jpeux recadrer, coller un œil par ci et effacer des bagnoles dans le décor. A la prise de vue, je sais tout ça. Mes photos brutes sont plates et généralement cela l'éloigne du rapport à la photo comme représentation du réel : je retouche tout.

Maczag lui est totalement dans la logique opposée : il essaye de toucher a ses brut le moins possible, il est resté proche de la logique à argentique; moins de retouche, plus de technique, moins le droit a l'erreur aussi. C'est la qu'Et cætera dit vrai: c'est incomparable parce qu'on utilise pas le médium de la même manière. Lui c'est un puriste, moi je me fiche de la "réalité" de l'image.

Carlos tu as le droit de ne pas être touché par cette perspective, en revanche, je pense qu'il te faut contextualiser ta critique vis a vis du médium (:

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bla bla bla pontification ronflante et poussiéreuse...

La dernière fois où j'ai accordé un minimum d'attention à quoi que ce soit ayant rapport avec toi c'était quand une série d'images photoshopées de toi se promenaient sur le Depotoir, dont une où t'avais l'air d'une belle petite guenon dans son arbre. Ouais, ça fait longtemps je te le concède, mais c'était pas mal ton peak de pertinence jusqu'à maintenant.

Ce qui t'échappe à travers tes ridicules efforts entièrement placés sur le contenant et non le contenu ("mauvaise foi d'esprit" hahaha... par rapport à la mauvaise foi du tendon d'Achille ou celle du pancréas?!) c'est qu'il y a toujours du positif dans une critique. Tu peux faire comme certains petits prétentieux, t'es déjà dans le moule, et dire quelque chose de hautain comme "je peux voir comment ça va rejoindre un certain public", mais il y a toujours du positif. Toi c'est pas une critique que tu fais, c'est un jugement, et des jugements il faut avoir SALEMENT plus d'expérience, de connaissances, et soyons franc une certaine réputation acquise dans le milieu pour pouvoir en faire. Dire "ça n'a rien suscité chez moi" c'est un simple fait dont tout le monde se crisse parce que t'es rien. C'est pas une critique. Et quand on se base sur son prof de CEGEP pour se donner un peu de poids dans une conversation (haha) c'est un aveu assez explicite comme quoi t'as rien fait de crédible dans la vie pour te permettre de pérorer sur le reste comme le cadrage et cie.

1984 fait ça dans la vie. C'est son travail. Elle est crédible. Toi tu peux pas mal juste te permettre de te taire si tu ne sais pas faire la différence entre les torchons poussiéreux que tu écris et une critique: c'est pas de la censure, c'est juste une saine et réaliste auto-évaluation de soi-même.

By the way, concernant les verbes en ER qui ne prennent JAMAIS de "s" à l'impératif, vas-y mon grand, rajoutes-en encore un peu pour me faire rire.

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Un long message qui va appeler une longue réponse, sur un thread de photos... Je pense que t'étais pas obligé, surtout que tu ne proposes aucun avis sur le travail de Maczag.

Créez vous un thread pour vous embrouiller.

Carlos, je sais que tu sauras garder ton fuel de reponse pour un fil plus adapté, évitons de pourrir ce sujet je vous prie.

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(modifié)

C'est amusant d'ailleurs que Instagram revienne dans la conversation. Parce que ce qui est clair ici c'est que ce qui semble provenir d'instagram, ce sont des imprimés polaroid qui sont exactement comme ça dans mes mains quand ils sortent de l'appareil. Je n'ai fait que les scanner. Ça me fait bien rigoler cette mode Instagram alors que 99% des filles cruches qui postent leur ènième cupcake avec ignorent d'où ça vient et ce que ça cherche à émuler. Oui, y'a un feeling attrayant à la photographie vintage; d'ailleurs 1984 le fait bien avec ses splash de couleurs dans ses images, mais je trouve ça important que si on choisit de l'utiliser dans un style photographique, autant que ça provienne d'un moyen legit et puriste (bien que je ne sois pas en défaveur de la photographie iPhone. Ça aura d'ailleurs eu le mérite de ramener à la mode le format carré, ce qui déjà est une très bonne chose). D'ailleurs, lors d'expositions ( on parle de format d'environ 30" pour répondre à la question), c'est une toute nouvelle dimension que de voir ces images polaroid "instagrammables" sur un mur en si gros. On ne ressent plus la limite de l'écran du iPhone mais celles du cadre blanc du Polaroid. Et c'est tout un sentiment. Le sujet de mes photographies sera toujours "banal", en ce sens qu'il n'y aura jamais de portraits ou de personnages dans mes images. Je suis architecte, je suis épris de l'espace urbain et d'une matérialité brute en tant que sujet. La banalité des paysages urbains c'est mon sujet.

Mais bref, le travail du photographe étant à mon avis supposé apporter une émotion (lors de la capture de l'image si ce n'est que ça du moins), ne "ressentir absolument rien" est quelque chose de fort dommage et en ce sens un échec photographique. Prochaine fois j'aurai peut-être plus de chance avec une caméra jetable ;) .

Modifié par maczag
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La dernière fois où j'ai accordé un minimum d'attention à quoi que ce soit ayant rapport avec toi c'était quand une série d'images photoshopées de toi se promenaient sur le Depotoir, dont une où t'avais l'air d'une belle petite guenon dans son arbre. Ouais, ça fait longtemps je te le concède, mais c'était pas mal ton peak de pertinence jusqu'à maintenant.

Ce qui t'échappe à travers tes ridicules efforts entièrement placés sur le contenant et non le contenu ("mauvaise foi d'esprit" hahaha... par rapport à la mauvaise foi du tendon d'Achille ou celle du pancréas?!) c'est qu'il y a toujours du positif dans une critique. Tu peux faire comme certains petits prétentieux, t'es déjà dans le moule, et dire quelque chose de hautain comme "je peux voir comment ça va rejoindre un certain public", mais il y a toujours du positif. Toi c'est pas une critique que tu fais, c'est un jugement, et des jugements il faut avoir SALEMENT plus d'expérience, de connaissances, et soyons franc une certaine réputation acquise dans le milieu pour pouvoir en faire. Dire "ça n'a rien suscité chez moi" c'est un simple fait dont tout le monde se crisse parce que t'es rien. C'est pas une critique. Et quand on se base sur son prof de CEGEP pour se donner un peu de poids dans une conversation (haha) c'est un aveu assez explicite comme quoi t'as rien fait de crédible dans la vie pour te permettre de pérorer sur le reste comme le cadrage et cie.

1984 fait ça dans la vie. C'est son travail. Elle est crédible. Toi tu peux pas mal juste te permettre de te taire si tu ne sais pas faire la différence entre les torchons poussiéreux que tu écris et une critique: c'est pas de la censure, c'est juste une saine et réaliste auto-évaluation de soi-même.

By the way, concernant les verbes en ER qui ne prennent JAMAIS de "s" à l'impératif, vas-y mon grand, rajoutes-en encore un peu pour me faire rire.

Orgueilleux que je suis et fidèle à ma prédisposition à répliquer aux offenses qu'on me lance, j'allais écrire un long message où j'aurais démenti quelques-unes de tes affirmations, en plus de t'insulter à mon tour. Mais j'ai relu ton message une deuxième puis une troisième fois et en bout de ligne, je me suis senti tout flétri ! Parce que c'est chose rare, je peux te dire que ça me pousse à repenser ma participation ici. Vois comme je suis imprévisible, tu t'attendais probablement à ce que je riposte vilement pis finalement je t'envoie des beaux compliments. Parce qu'on peut toujours continuer la conversation, je te propose d'élaborer sur l'une de tes déclarations lancée avec tant d'assurance et qui pourtant me semble un peu boiteuse : pourquoi doit-il toujours y avoir du positif dans une critique ?
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Je viens de relire le message et en fin de compte, c'était pas si bien lancé. J'ai eu tort de me repentir aussi rapidement.

D'abord, comme je t'ai demandé dans mon message qui précède celui-ci, quelle est la nécessité du positif dans la critique ? Je te vois déjà venir me répondre comme quoi cracher sur une œuvre sans se donner la peine de relever ses qualités est malhonnête parce que fondamentalement il y aurait justement toujours du bon dans tout, que même dans un film aussi insipide que American Pie il y a des mérites. Si tu souhaites affirmer quelque chose avec autant d’audace, faudrait avoir la décence de t'expliquer là-dessus, sans quoi ça ne vaut rien. Ensuite, et je te le dis d'avance, c'est une question rhétorique, où m'as-tu vu dire que le commentaire que j'avais lancé quant aux photos de maczag était une critique ? C'est drôle que tu me parles de jugement, puisque c'est à peu près le mot qui caractérise le mieux tout ton message. Comme s'il fallait tout un amalgame de connaissances ainsi qu'une haute réputation pour commenter des photos sur un tel forum et qui, au cas où ça t'aurait échappé, ne demandent justement qu'à être jugées. Dire "ça n'a rien suscité chez moi" n'a rien de critique, je te le concède, mais ça demeure un commentaire légitime. Autre chose qui t'échappe peut-être aussi : l'art, peu importe la forme, c'est avant tout une expérience personnelle, du ressenti. Tu m'amuses beaucoup avec tes illusions comme quoi la permission de parler d'une œuvre est chose qui se mérite (par l'expérience, en plus de cela, ahahah !). Heureusement que la démocratisation des choses l'emporte sur ta manière de ranger l'art dans un élitisme ridicule. D'ailleurs, si je devais me résoudre à penser comme toi, devine donc qu'est-ce que je devrais dire de ta minable introduction quant à mon apparat ("une belle petite guenon dans son arbre").

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Alors. D'abord t'as pas réellement compris la nuance entre une critique et un jugement. Mais avant tout, réglons les menus détails:

- que tu aies toi-même qualifié ton intervention de critique ou non n'a absolument aucune importance, c'est du picossage rhétorique qui ne m'intéresse pas. C'en était une, ou plutôt une maladroite tentative d'en faire une;

- en effet, mon intervention sur toi est un jugement, je ne vois pas trop où tu veux en venir avec ça;

- il y a une excellente discussion sur la nature de l'art, la performativité de la parole dans l'art contemporain et la nécessaire présence ou non d'un message intrinsèque ailleurs sur le forum. Est-ce que l'art est une expérience personnelle? C'est débattable comme ça a été fait dans le thread, mais moi je n'adhère pas totalement à cette définition. Poussée à fond, cette définition fait qu'on se retrouve avec tous les petits Damien Hirst de ce monde qui exploitent à fond l'effet Veblen et ça n'a plus rien à voir avec l'art. Le thread était sur "l'art narcissique";

- ce n'est pas la permission de parler d'une oeuvre qui se mérite et s'acquiert par l'expérience, c'est la permission d'en parler comme toi tu le fais. En ce moment t'es juste un clône de Cheval, aussi imbu de ton opinion, qui n'est que ça en bout de ligne, mais qui écrit mieux. Sans plus. Et tu te rendrais service en laissant de côté le style ampoulé parce qu'en ce moment t'essayes trop fort sur la forme et tu fais des erreurs comme avec le mot "apparat". Apparat c'est la pompe, le faste, l'éclat qu'on donne à quelque chose (un dîner d'apparat). Ce n'est pas un synonyme d'apparence.

Right! Attaquons le vif du sujet maintenant. Quand on commente une oeuvre en général, au delà du simple "j'aime ça" ou "j'aime pas ça" et surtout si on se met à parler de cadrage et cie, c'est une critique que ça te plaise ou non. Le terme a acquis un sens péjoratif au fil du temps ("ce gars-là il fait juste critiquer tout le temps") et on fini par penser qu'une critique c'est négatif et que la personne qui reçoit cette critique doit prendre le coup de poing dans les dents et construire à partir de ce négatif pour en faire une critique "constructive". C'est faux.

Une critique c'est un travail d'analyse, et comme tout travail d'analyse il faut décortiquer et ausculter l'oeuvre, et tenter de la comprendre. Toi tu n'essaies pas de comprendre quoi que ce soit, tu jettes ton opinion basée sur rien au visage de la personne et pour toi c'est suffisant en soit: il ne faudrait surtout pas que tu te censures! Maintenant je ne veux pas être celui qui apprend à sucer des oeufs à une grand-mère (haha j'adore cette expression), mais une analyse sérieuse, et par conséquent une critique sérieuse comporte au minimum un argument, un contre-argument, en plus d'un regard interne et externe sur l'oeuvre, et ordinairement, la plupart des gens vont opter pour "positif" vs "négatif" en ce qui a trait à l'argument et au contre-argument: c'est de loin l'opposition la plus facile à faire. Comme je t'ai dit plus haut des fois le positif est exprimé de manière hautaine pour dénigrer l'oeuvre encore plus, mais il doit y avoir du positif parce que ça démontre une analyse complète de l'oeuvre: ça prouve que t'as fait ta job comme critique, que tu te ramènes pas juste avec tes impressions, et ça rend ton post/ta critique beaucoup plus efficace et convaincant. C'est facile de dire que Guernica c'est un ramassis de griboullis et que mon cousin de 10 ans dessine mieux que ça. Mais dire que quand je regarde l'oeuvre, que [interne: je peux voir le chaos qui s'en dégage (positif) mais que malheureusement ce point central de l'oeuvre peut être difficile d'accès (négatif)] si [externe: je ne prends pas le temps de lire sur les différentes phases de l'oeuvre de Picasso et de l'importance de l'attaque de la ville de Guernica pour lui], ça c'est une opinion crédible, mesurée, et étayée qui dépasse largement le domaine du ressenti et du "c'est juste des barbots crissssss!!"

Avec le temps et beaucoup beaucoup de textes et d'opinions publiées, un lecteur fini par connaître un critique, connaître ses principales positions sur différents sujets et ses méthodes d'analyse, et à ce moment, quand le critique dit seulement "ça n'a rien suscité chez moi" le lecteur INFÈRE son travail d'analyse et peut voir de lui-même pourquoi, et le commentaire en soi est suffisant. C'est pour ça qu'un jugement comme ça ne peut se faire qu'après des années de critique et une expérience substantielle: l'opinion basée EN APPARENCE sur un sentiment est toujours une analyse mais cette analyse n'est pas détaillée dans le texte. Inutile de dire que ce n'est pas le niveau où tu es.

Conclusion: ne pratiquement rien voir de valable dans les photos de maczag c'est de la malhonnêteté intellectuelle d'abord (il y a un esthétisme froid et dénudé qui crève les yeux, ça ne veut pas dire que ça rejoint tout le monde) et de la mauvaise foi ensuite, principalement parce que tu voulais alimenter ta gimmick de jeune fendant pompeux. Mais ta gimmick en serait 10 fois plus efficace si tu faisais une vraie critique parce qu'avec un minimum d'observation tu aurais vu l'esthétisme, tu aurais pu dire que ça ne te rejoint pas, que c'est froid, épuré, architectural, et tu aurais pu pousser ton analyse externe jusqu'à lui demander s'il n'est pas architecte ou ingénieur civil. Et non seulement tu aurais eu raison (et les gens se seraient dit "esti Pin il connaît la game!"), mais ta démonstration aurait eu le mérite de prouver que tu as fait une analyse sérieuse et tes conclusions, aussi négatives soient-elles, auraient eu du poids. En ce moment, honnêtement, on te lit comme on lisait Cheval qui lançait plein de concepts à gauche et à droite, dans des textes échevelés et basés sur du vent, et on ne peut s'empêcher de sourire en coin à la vue de ton français lourd et de tes effets de discours anachroniques qui n'ont vraiment pas l'effet que tu souhaiterais qu'ils aient. Beaucoup moins de forme et beaucoup plus de fond, Pin, lâche Marc Cassivi. Ça ne t'empêche pas d'être cinglant et au final tu en serais vraiment gagnant.

Dernier petit point: la "démocratisation" de l'art est une bonne chose si elle rend l'art plus accessible, mais une très très très mauvaise chose si l'opinion de tout un chacun est équivalente; Twitter et Facebook ont absolument pollué la sphère sociale en ce qui a trait à l'analyse critique des choses, les posts et "twits" de n'importe quel quidam se retrouvant dans les bulletins de nouvelles et un peu partout. Je me crisse de l'opinion de Joe Bloe qui est juste capable de dire qu'il aime ça ou pas, et je ne vois pas pourquoi ça devrait être quelque chose de plus tolérable dans l'art. Il faut élever la masse et l'éduquer pour lui permettre de comprendre et non s'abaisser à son niveau. Dans les deux cas la masse fini par comprendre, mais dans le second la société est perdante. C'est complètement différent de l'élitisme, qui veut fermer l'art et le réserver à un groupe restreint.

Modifié par grande tante gangraineuse
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Excellente critique, ou jugement... peu importe. Tu comprendras qu'il est rare qu'on arrive si habilement à décrier tout mon cirque de pédanterie et que pour le peu de fois où ça survient, je me sens presque revivre. Un dernier mot tout de même : je ne sais pas pourquoi tu me parles de Marc Cassivi, je ne l'ai lu qu'une seule fois. C'était un article sur la présumée jalousie des détracteurs du cinéma de Xavier Dolan. Un long pavé illusoire, quelque chose de pas trop étoffé, où brièvement, il supposait que la plupart des gens qui méprisent le jeune cinéaste ont le jugement biaisé par un envieux désir de réaliser eux aussi à un si jeune âge.

Ah et petite rectification : je ne pense pas que l'art se doit d'être uniquement une expérience personnelle, sans quoi on y perdrait beaucoup. Et je suis le premier à me moquer de ton Damien Hirst et de plusieurs artistes contemporains. Je disais simplement que c'est au premier abord l'expérience de l'auteur ainsi que celle du récepteur, du public. Et cette première couche demeure très mince face à ce qui la suit. Et crois-le ou non, mon premier message ici ne se limitait qu'à cela, ça ne se voulait pas même l'ombre d'une critique. J'aurais évidemment pu étayer davantage, mais je m'en suis privé. Pis au fond, Et Caetera avait raison d'insinuer que j'avais médit dans la mesquine intention de provoquer. Mea Culpa !

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Marc Cassivi c'est mon modèle de critique qui mise sur la forme bien avant le fond, aimant surtout le son de sa voix et devenant de moins en moins pertinent avec le temps. Je ne faisais pas de lien direct avec toi ou un de tes posts. C'était plutôt dans le sens "lâche le modèle Cassivi". Remarque je dis ça mais Cassivi c'est un amateur de pédenterie et de masturbation intellectuelle à côté de Claude Gingras, le critique de musique classique. Ce vieux fini là va aux concerts avec les partitions et une flashlight pour compter les mesures et noter toutes les minuscules erreurs de tempo ou de notes juste pour la satisfaction d'écrire le lendemain qu'elles se sont produites, tout fier de sa rigidité débilitante et absolument convaincu que ce n'est pas à la portée de n'importe quel étudiant de conservatoire de faire la même chose. Et impossible qu'il réalise un jour qu'il détruit complètement l'expérience des gens assis à proximité. Vieux câlisse.

Pour ton premier post je comprends bien ton propos, mais j'ai un (petit) côté polémique moi-même qui réclamait une intervention.

Anyway.

Damien Hirst je lui pisserais au visage. La raie c'est pas assez. C'est tout ce qu'il mérite, vraiment.

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