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Cercle d'écriture


Aradia
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Je vais poster le mien même si je ne suis pas très fière de la fin, mais bon, je me suis forcé pour le début ! lol

Titre : Et puis après ?

Bonjour cher lecteur,

Cette histoire aussi morbide soit-elle, est véridique. Elle est arrivée à l’ami du cousin de Gino, tsé le fils illégitime de la femme du Chinois qui a 5 dépanneurs sur la rue Taschereau ? Ouai c’est ça, lui là, vous le replacez ?Moi non plus, mais là n’est pas l’importance. Ce que vous devez retenir est simple : ceci est une histoire vraie. Et bien, en tout cas, tiré d’une histoire vrai. Bon, d’accord, ça diffère un peu là, mais vous comprenez le principe. Le gars là, le joyeux luron autour duquel se déroule l’histoire, et bien, il porte le même nom : Marc. De plus, l’arme du crime est la même. Vous ne vous y attendiez pas à celle là ? Moi non plus, mais là n’est pas l’importance.Revenons donc un peu en arrière dans le temps, afin que je puisse relater la triste et sordide histoire de Marc.

Imaginez-vous vivre en 1971, époque où les gens étaient peu soucieux, où la liberté était un but à atteindre et non considérer comme un élément dangereux à abolir. Une vie,un rêve où tout était possible. Cette même époque où les souliers plate-forme étaient à la mode, oui, les mêmes souliers que les Spices Girls de notre enfance ont malheureusement ramené à la vie dans les années 90. C’était labelle vie ! Les décapotables remplis de jolies demoiselles, accoutrées comme des clowns avec leurs afros blonds arborant fièrement une chemise fleurie rentré dans leurs pantalons « à patte d’éléphants », qui dégustent tranquillement la boisson par prédilection des années disco, le lait-frappé.« Le temps était beau et parfumé » aurait dit Baudelaire s’il aurait eu la chance de vivre l’extase qu’était la vie dans ces années.

Mais revenons à notre cher ami Marc qui, malheureusement, n’eu pas la chance lui non plus de vivre à cette époque. « Oh mais quel triste sort qu’est le tien mon cher fils » lui rappelait toujours son père. « T’es tellement laid » lui disait sa mère. C’est que, voyez-vous, Marc n’a aucun sens temporel, en fait il n’a aucun sens du tout. Les gens ont beau lui expliqué que les années Disco sont terminées il ne comprend pas. Tout comme il ne comprend pas qu’il n’est pas une femme se prénommant Carole, mais là n’est pas l’important. Voyez-vous, le gros problème de Marc c’est qu’il est… Non je ne peux me résoudre à vous inciter à penser du mal de cet être sensationnel. Mais l’important ne réside pas ici de toute façon. L’important dans le fond là, c’est que pour ses parents, Marc n’est rien d’autre qu’une erreur d’un soir se résultant en un mariage désastreux entre un unijambiste et une grosse caissière de chez Zellers. Oui, parfois la vie peut être drôlement faite.

À chaque jour en se rendent à son travail, Marc rêve d’un monde nouveau, un monde meilleur où il pourrait être lui-même. Le petit Baudelaire en lui, lui a un jour prodigué un conseil qui, depuis cet instant précis, lui dicte comment vivre sa vie : « Un désir plus brûlant, une rêverie plus active, vous délasseraient alors de l’action quotidienne. » C’est à partir de ce moment que la vie de Marc changea et qu’il put surmonter les obstacles et les défis que la vie lui proposa. Bien sur, veuillez insérer entre la lecture et l’action quelques jours de plus pour la compréhension ainsi que plusieurs appels à des lignes érotiques afin de parfaire ses connaissances littéraires, un truc pris à son père.

Vous ai-je dit quel est le travail de Marc ? Si, dans mon délire littéraire j’ai omis de l’indiquer, veuillez m’en excuser. Marc est serveur, mais pas n’importe lequel ! Il est le serveur le mieux réputé. Oui, oui, vous avez bien compris. Marc est considérer, par ses compatriotes, comme un joyeux luron. Son accoutrement clownesque ne passe pas inaperçue sur son lieu de travail et les clients apprécient la présence de ce dernier. Il semblerait qu’il leurs apportent la petite parcelle de bonheur qu’il leur manque au moment opportun.

Demain sera un grand jour pour Marc, mais il ne le sait pas encore. En fait personne n’est au courant, et personne ne saura jamais ce qui s’est produit en cette fatidique journée. Toutefois, afin de vous permettre de vous divertir un tantinet, je vais relater le plus précisément possible le déroulement de cette mystérieuse aventure puisque ceci est une histoire vraie après tout et que vous avez droit même aux détails les plus secrets.

Comme à tous les matins, Marc se rend à son travail. Dans son domaine, il n’y a jamais de répits. Les clients sont nombreux, ils arrivent toujours avec un air monotone mais reparte ragaillardie grâce à Marc. Mais aujourd’hui, tout a changé. Marc a salis ses vêtements lorsqu’un client maladroit lui a versé son café dessus. N’ayant d’autre choix que de se changer, il du enfiler un complet cravate comme tout les autres employés du salon funèbre où il travail. Dès lors, il ne ressemblait plus au joyeux luron qu’il était, mais à un« want-to-be-noir » avec un afro blond. Il fut donc congédier.

La relation entre Marc et sa famille n’est pas très saine, du moins pour lui. Il du prendre son courage à deux mains, et s’il aurait pu utiliser ses deux pieds,il l’aurait fait puisque annoncer une nouvelle de ce genre à des gens qui vous prennent pour un incapable relève de la torture. Marc n’a que trois kilomètres à parcourir avant d’arriver chez lui. Comme un certain Jésus à une époque lointaine, ce fut le moment le plus pénible et le plus long de sa vie. À chaque pas, il se demandait ce qu’il avait fait pour mériter une telle vie, lui, si gentil, si aimant, comme se fait-il qu’il ait hérité de tel parent ?

Une fois à la maison, il fut heureux de constater qu’il était seul. Il aura un peu plus de temps pour réfléchir à la façon de dire son terrible secret. Durant tout l’après midi, Marc tourna en rond dans sa chambre, en carré dans le sous-sol, et en rectangle dans le corridor. Marc est anxieux. Il bégaie même en répétant son petit texte dans le miroir. Heureusement, ou malheureusement,l’heure du souper arriva, et ses parents n’étaient toujours pas arrivés. La nuit arriva et toujours pas de nouvelle de ses parents. Marc se posait de sérieuses questions : « Quelle couleur de bobettes je vais porter demain ? » « Pourquoi les États-Unis se sont appropriés le nom d’américain ? Les espagnols aussi ont droit à ce nom là. »

Marc se leva le lendemain matin pour constater que ses parents n’étaient toujours pas revenus. « Mais quel drôle d’adon ! Je n’aurai pas à leur annoncer la nouvelle s’il ne revienne pas » se dit-il à haute voix. Il passa la journée à se divertir avec ses jouets. Le soir venu, toujours pas de nouvelle de ses parents. « Bin coudons, ils en ont peut-être au assez de moi! » Mais quel triste sort qu’est celui de Marc. FIN

Oui c'est un texte un peu spécial, j'avais envi de me laisser aller à la folie au lieu d'écrire quelque chose de sensé.

Modifié par snoupy_sun
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