Cheval 10 décembre 2011 Partager 10 décembre 2011 Un très bel article de Daniel Fiset du DHC/ART pour mieux recevoir l'art contemporain. Je vous recommandes cette courte lecture. Monochrome Till Receipt White, 1999-2011 (Ceal Floyer) Soyons francs. L’art contemporain déroute parfois le public ; il irait même jusqu’à en effrayer certains. Dans quelques cas, l’effroi est volontaire, imposé par l’oeuvre ; pour d’autres, il semble surgir de nulle part, comme une frousse qui accompagnerait toute expérience esthétique nouvelle. Ainsi, au premier contact, il s’installerait une certaine résistance du regardeur devant l’objet. Cette distanciation, bien qu’elle semble fréquente, se définit difficilement, tant elle peut être causée par un tas de facteurs qui diffèrent d’un visiteur à l’autre. Comment aller au-delà de cette réaction initiale? Rester ouvert. La première recommandation peut être difficile à suivre, mais lorsqu’appliquée, elle change tout. Se fermer devant une œuvre, c’est refuser le fait qu’elle peut nous apporter quelque chose. Bien entendu, chaque œuvre nous atteindra d’une façon différente : un émoi esthétique, une nouvelle façon de réfléchir ou de voir le monde, un point de vue intelligent, une maîtrise technique ou conceptuelle remarquable. Rester ouvert au dialogue avec l’œuvre, donc, mais aussi au dialogue avec l’autre, pour écouter ce que tous ont à dire des œuvres, pour enrichir notre propre point de vue et notre rapport à l’objet. Faire confiance à son intelligence et à son instinct. Il ne faut jamais oublier qu’en tant que regardeur, nous sommes mieux outillés pour comprendre une œuvre contemporaine qu’un tableau datant de la Renaissance. Alors que la véritable expérience d’une œuvre d’art ancien devrait nécessiter, afin de la comprendre dans toute sa richesse, une recontextualisation historique juste, l’œuvre d’art actuel se déploie dans une culture visuelle qui est commune et partagée, dans laquelle nous vivons au quotidien. La richesse de l’art contemporain, c’est, en quelque sorte, la richesse culturelle de l’époque dans laquelle nous évoluons ; l’œuvre est témoin et signe de cette richesse. Oser. Une fois les craintes calmées, une chose reste à faire : oser. Cela veut d’abord dire se risquer à l’interprétation. La richesse d’une œuvre se trouve en partie dans les nombreuses interprétations que l’on peut en faire. Lors d’une de nos visites, un étudiant faisait remarquer qu’il y avait autant de façons de voir les œuvres que de personnes pour les regarder. Un joli propos qui confirme la pluralité de l’art contemporain. Oser, c’est aussi, quand on se bute à l’incompréhension, s’interroger, demander, chercher des réponses : le risque pris sera éventuellement récompensé. * Titre inspiré d’une chronique du blogue Latitude 53, intitulée “How I Learned to Stop Worrying and Love Performance Art” Photo: Richard-Max Tremblay (avec la permission de DHC/ART) —- Daniel Fiset Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Anouk 26 décembre 2011 Partager 26 décembre 2011 Merci pour le partage de ce texte.Je comprends qu'il faut rester ouvert face à ces oeuvres, et j'aime apprécier l'art contemporain. Par contre, quand je regarde une toile blanche avec un carré noir au centre, j'ai de la difficulté à apprécier et me dire que ce tableau vaut des milliers de dollars... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gamin 26 décembre 2011 Partager 26 décembre 2011 Jesus fucking christ of hell.Arrêtez de mélanger appréciation de l'art et valeurs/prix/argent, ça n'a aucun foutu rapport. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Anouk 26 décembre 2011 Partager 26 décembre 2011 Tu es déjà allé au Musée d'art contemporain? Sûrement pas non.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tovarichtch 26 décembre 2011 Partager 26 décembre 2011 Jesus fucking christ of hell.Arrêtez de mélanger appréciation de l'art et valeurs/prix/argent, ça n'a aucun foutu rapport.Je sauvegarde ceci pour une future utilisation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HSW 27 décembre 2011 Partager 27 décembre 2011 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cheval 27 décembre 2011 Auteur Partager 27 décembre 2011 Tu es déjà allé au Musée d'art contemporain? Sûrement pas non....????????Je suis sûr que tu as fais un mouvement avec ta main droite en postant ce commentaire.Putain!Tu pensesQue visualiserDes oeuvresDans un muséeT'informes Sur quelconques paramètres du marché de l'art occidental?OuPeut-êtreQue tu te disBitchQue tu es plus informé parce que tu as assisté à une exposition d'art contemporain?Et je sais pas quelle toile tu as vuesMais une toile blancheAvec un carré noireÇa sonne plus 1914 que 2010Ce qui estÉvidemmentComplètement en dehors des considérations contemporainesÉtant donné qu'il s'agit d'histoireEt qui d'ailleursNe devrait en aucun casInquiétéTa lecture 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gamin 27 décembre 2011 Partager 27 décembre 2011 Je pense que son post c'était plus quelque chose comme: "T'a jamais été au musée d'art contemporain toi, hein? Parce que là bas, je vais te dire, y'a une grosse corrélation entre l'appréciation de l'art et son prix là bas." 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HSW 28 décembre 2011 Partager 28 décembre 2011 un cheval qui encule un homme qui encule un cheval Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cheval 28 décembre 2011 Auteur Partager 28 décembre 2011 Je sais pas à quel musée elle est allé, elle, mais dans les musée où je vais, il n'y a pas de prix à coté de l’œuvre.Et en plus, pour la plupart des oeuvres d'art contemporain, il n'y aura jamais d'achat, enfin, ce n'est pas le buts des oeuvres. La plupart des artistes québécois qui construisent l'art contemporain fonctionne sur des principes de bourses du conseils des arts et des lettres. Ce qui leur permet de faire des oeuvres qui sont complètement invendable. Une tresse de gazon de 4 mètre de long, par exemple. Si mademoizelle vit des difficultés à apprécier l'oeuvre d'art par la présupposition d'un prix élevé en rapport à l'objet et non à l'oeuvre, je crois qu'elle est une grosse vache. Rien de plus rien de moins. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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