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Le juge à la retraite Jacques Delisle, accusé du meurtre de son épouse


Coupable ou non coupable ?  

8 membres ont voté

  1. 1. Coupable ou non coupable ?

    • Coupable
      7
    • non coupable
      1


Déchet(s) recommandé(s)

(modifié)

Avez-vous suivi ce procès ? Vraiment dur se faire une tête sur l'issue du verdict. Les preuves circonstancielles sont vraiment faibles, mais l'accusé a vraiment l'air louche. Est-ce que la couronne a prouvé hors de tout doute raisonnable qu'il a tué sa femme ?

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Un suicide, selon la défense

Le mobile

Marie-Nicole Rainville n'en pouvait plus de vivre ainsi. Autrefois vive et active, elle en était réduite, à 71 ans, à l'état de dépendance. C'est son mari qui devait la laver, la coiffer, l'habiller, lui préparer à manger. Elle avait déjà affirmé qu'elle serait mieux morte. Elle est rentrée à la maison le 30 octobre 2009 après un séjour de quatre mois à l'hôpital en raison d'une fracture de la hanche. Cette nouvelle épreuve s'ajoutait à la paralysie de son côté droit, dont elle était affligée depuis avril 2007. Douze jours après son retour à la maison, le 12 novembre 2009, elle s'est enlevé la vie.

Le passage à l'acte

Selon ce que Jacques Delisle a confié aux policiers, il s'est disputé avec sa femme le matin du drame. On ne sait pas à quel sujet, mais M. Delisle a signalé qu'il trouvait difficile de s'occuper d'une personne qui n'avait plus son autonomie. «Ça va-tu finir un jour, tout ça?», a-t-il lancé à son épouse, dans un sursaut d'impatience qu'il dit maintenant regretter.

Après la dispute, vers 9h30, il est sorti pour aller chez Roset. À son retour, à 10h30, il a déposé ses deux petits contenants de salade sur la table de l'entrée et a trouvé sa femme morte, étendue sur le canapé. Au bout de son bras gauche, il y avait, par terre, le pistolet de calibre 22 qui, habituellement, se trouvait dans un coffret sur la petite table où il venait de déposer ses achats.

Par souci de sécurité, M. Delisle a enlevé le chargeur de l'arme, et a déposé le pistolet et son chargeur au même endroit, par terre, avant d'appeler le 911.

Les policiers ont vu un homme éprouvé, dont la femme venait de s'enlever la vie, a relevé Me Jacques Larochelle. À l'hôpital, une tache noire dans la paume de la défunte a intrigué le technicien en scène de crime et donné une nouvelle direction à l'enquête.

«Je sais ce que vous pensez, mais je ne l'ai pas tuée», a lancé M. Delisle.

Comme il l'a répété au jury lors de ses plaidoiries, Me Larochelle affirme que la défense n'a rien à prouver et que c'est à la Couronne de faire la preuve de ce qu'elle allègue; que la défense n'a pas à démontrer que c'est un suicide, seulement que c'est peut-être un suicide.

Pour appuyer sa théorie selon laquelle Mme Rainville était suicidaire, la défense a fait témoigner des amis et des parents du couple. Au fait, tous les proches semblent être aux côtés de l'accusé.

Le mobile financier ne tient pas, selon la défense, car M. Delisle est un homme généreux de nature. Le mobile amoureux ne tient pas non plus, car sa liaison avec sa maîtresse est un simple amour de vieillesse qui se contente de bécotage le matin et le soir.

#

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Un meurtre déguisé en suicide, selon la Couronne

Le mobile

Quelle misère: à 74 ans, nouvellement retraité et en pleine forme, Jacques Delisle est obligé de s'occuper d'une femme handicapée, alors qu'une avenue plus réjouissante s'offre à lui en la personne d'une femme 20 ans plus jeune et en santé.

Certes, il y aurait toujours moyen de divorcer, mais il faudrait vivre avec le qu'en-dira-t-on et supporter le regard des autres. Et comment réagiraient les enfants, Jean et Élène? Et puis, divorcer signifie aussi diviser: le patrimoine de 3,4 millions fondrait de moitié, puisqu'il faudrait bien donner sa part à Marie-Nicole.

Ce serait tellement plus simple si Marie-Nicole mourait. De toute façon, elle n'a plus de qualité de vie.

Oui, mais il faudrait que cette mort ait l'air d'un suicide.

Le passage à l'acte

Le matin du 12 novembre 2009, Marie-Nicole Rainville était assise ou étendue sur le canapé. Jacques Delisle s'est approché avec un pistolet de calibre 22, puis l'a posé sur la tempe gauche de sa femme. Réalisant ce qui va se produire, Mme Rainville a mis sa main sur l'arme pour essayer de l'enlever ou pour se protéger. Le coup est parti.

Jacques Delisle a ensuite maquillé la scène en suicide. Il a enlevé le chargeur de l'arme, et effacé les empreintes. Il a déposé les deux pièces de l'arme par terre, près du bras gauche de sa femme, qui pendait sur le côté du canapé.

Pour se donner un alibi, Jacques Delisle est allé chez Roset, épicerie fine située à 1,4 km de chez lui. Il a acheté deux petits contenants de salade, puis est revenu à la maison. M. Delisle a affirmé par la suite s'être absenté pendant une heure.

À son retour, il a fait semblant de découvrir la scène et a appelé le 911. «J'arrive à la maison, ma conjointe vient de s'enlever la vie, qu'est ce que je fais?», a-t-il demandé à la préposée.

Il a ensuite raconté que sa femme était paralysée du côté droit à la suite d'un AVC. Il a répété la même histoire aux policiers qui sont arrivés un peu plus tard, en précisant qu'il était juge retraité. Il a expliqué que l'arme lui avait été donnée il y a longtemps. Il a dit s'être querellé le matin avec sa femme et le regretter. Il a également parlé des difficultés d'être aidant naturel.

Le lendemain, il a rencontré sa maîtresse, Johanne Plamondon, qui a été sa secrétaire pendant 26 ans. Il lui a dit que sa femme s'était enlevé la vie et qu'il ne lui donnerait pas de nouvelles pendant un certain temps, puisqu'il y aurait une enquête.

Au cours des mois suivants, M. Delisle a proposé à Mme Plamondon de venir vivre avec lui. La femme hésitait, mais en juin, elle s'est décidée: elle a annoncé à son mari qu'elle le quittait et que M. Delisle allait «l'accueillir». Cela ne s'est pas réalisé, car M. Delisle a été arrêté le lendemain.

...

woot woot ce tweet est pour toi:

Voyez Jacques Delisle en colère contre notre caméraman, un regard qui en dit long

— Martin Everell (@MartinEverell)

May 11, 2012

...

Jamais un juge canadien n'avait encore fait face à l'accusation la plus grave du Code criminel, celle de meurtre prémédité.

Modifié par Bernhard Bernhardt
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(modifié)

, mais l'accusé a vraiment l'air louche.

wow.,.... quel argument.....

on devrais revenir au anné 50 où l'ont jugeait les crimielle par leur physionomie et faire du profilage anatomique......

Modifié par fleaux
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wow.,.... quel argument.....

on devrais revenir au anné 50 où l'ont jugeait les crimielle par leur physionomie et faire du profilage anatomique......

moi ce que je trouve fou, c'est que t'as modifié ton message

genre t'es venu le décalisser comme du monde ou t'es venu enlever le "n" dans criminelle?

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(J'ai lu aucun message du thread.)

Je reviens de manger au restaurant.

À la table DERRIÈRE MOI; une conversation entre deux hommes sur le procès.

Au fur et à mesure que la conversation avance, j'en déduis que l'un est JUGE (qui semble ami/connaissance de Delisle) et l'autre JOURNALISTE.

voici quelques bribes intéressante que j'ai relevées;

- le juge a dit qu'avec un jury, l'issu du procès est totalement imprévisible mais que;

si la vieille pédale à DELISLE était dans un procès devant juge

il serait possiblement condamné au meurtre au 2e degré

PARAITRAIT que le bonhomme pis la bonne femme se soient chicané le matin de l'INCIDENT;

''QUAND EST-CE QUE ÇA VA FINIR C'TE CALVAIRE LÀ'' aurait lancé le juge-baiseur (en parlant de la maladie de sa femme)

''ÇA VA FINIR DRETTE LÀ'' de poursuivre l'infirme-cocue, ''VA ME CHERCHER LE 22''

le magistrat s'exécute et tend l'arme à son épouse, qui se suicide

un espèce de suicide assisté si on veut

Le gars en arrière de moi a dit toute ça en chuchotant, avant de conclure au journaliste; '' mais va pas écrire ça pis cite moé pas la dessus''

fak c'est ça qu'y est ça,

le dîner s'est terminé pis le journaliste pis le juge sont partis du resto en courant, sans payer.

(blague)

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ça dit déjà pas mal toute ça dans l'article que BERN a posté, j'aurais du le lire

mais le juge derrière moi semblait bien appuyer la thèse du pseudo suicide-assisté

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Tantôt, tu avais mis le mobile pour le meurtre, et là, il n'est plus là, et il y a le mobile pour le suicide, qui n'était pas là tout à l'heure.... mais tout est dans l'article.

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Jacques Delisle déclaré coupable

Alors que M. Delisle, manifestement sous le choc prenait le chemin de la prison, son fils, Jean, s'est écrié qu'il voulait aller retrouver son père pour lui faire un câlin. Il a commencé à enlever sa ceinture de pantalon, tout en disant que ça avait du bon sens. L'homme de 48 ans semblait affolé.
[...] son fils, Jean, s'est écrié qu'il voulait aller retrouver son père pour lui faire un câlin. Il a commencé à enlever sa ceinture de pantalon, tout en disant que ça avait du bon sens. [...]
[...] Il a commencé à enlever sa ceinture de pantalon, tout en disant que ça avait du bon sens. [...]

lol

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  • 4 ans plus tard...

Il a finalement donné sa version des faits à l'émission enquête. Il n'aurait pas témoigné pour ne pas déplaire à sa belle-fille. Il aurait préparé l'arme du crime. Et sa femme aurait tenu l'arme façon ´´ gangster'´ selon un expert en balistique. Si tout cela est vrai, on pourra dire que c'est un gentleman qui a risqué sa liberté pour sauver l'honneur de sa famille.

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  • 4 ans plus tard...
Le 2012-06-12 à 14:36, neglisse a dit :

(J'ai lu aucun message du thread.)

Je reviens de manger au restaurant.

À la table DERRIÈRE MOI; une conversation entre deux hommes sur le procès.

Au fur et à mesure que la conversation avance, j'en déduis que l'un est JUGE (qui semble ami/connaissance de Delisle) et l'autre JOURNALISTE.

voici quelques bribes intéressante que j'ai relevées;

- le juge a dit qu'avec un jury, l'issu du procès est totalement imprévisible mais que;

si la vieille pédale à DELISLE était dans un procès devant juge

il serait possiblement condamné au meurtre au 2e degré

PARAITRAIT que le bonhomme pis la bonne femme se soient chicané le matin de l'INCIDENT;

''QUAND EST-CE QUE ÇA VA FINIR C'TE CALVAIRE LÀ'' aurait lancé le juge-baiseur (en parlant de la maladie de sa femme)

''ÇA VA FINIR DRETTE LÀ'' de poursuivre l'infirme-cocue, ''VA ME CHERCHER LE 22''

le magistrat s'exécute et tend l'arme à son épouse, qui se suicide

un espèce de suicide assisté si on veut

Le gars en arrière de moi a dit toute ça en chuchotant, avant de conclure au journaliste; '' mais va pas écrire ça pis cite moé pas la dessus''

fak c'est ça qu'y est ça,

le dîner s'est terminé pis le journaliste pis le juge sont partis du resto en courant, sans payer.

(blague)

haha, à l'avenir je va lire tes posts en commençant par la fin :el_risitas:

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