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La campagne électorale 2012 ( les clips de campagne )


Déchet(s) recommandé(s)

Ce que j'aime de son argumentaire dans cette vidéo-là (L'illusion de la péréquation, au cas où la playlist soit fuckée chez vous), c'est qu'il peut être utilisé pour lui dire à quel point c'est une idée économiquement mauvaise de tout nationaliser comme son parti le propose, à plus petite échelle bien entendu.

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Ce que j'aime de son argumentaire dans cette vidéo-là (L'illusion de la péréquation, au cas où la playlist soit fuckée chez vous), c'est qu'il peut être utilisé pour lui dire à quel point c'est une idée économiquement mauvaise de tout nationaliser comme son parti le propose, à plus petite échelle bien entendu.

Développe.

Parce que vite comme ça, ce qui se passe avec le système canadien, c'est que le Fédéral entre autre dédouble certaines compétences provinciales et ajoute donc des frais d'administrations inutiles et que globalement il investit une bonne partie de notre argent de manière non optimale pour l'économie québecoise, favorisant généralement et historiquement le développement de l'Ontario et maintenant de l'Alberta. Donc qu'on reçoive plus de la péréquation ça crée l'illusion que le québec dépend du Canada tandis que lorsqu'on fait le bilan le Québec est définitivement perdant.

Ça a rien à voir avec le concept en soit de nationalisation.

Donc en ce sens, développe le explicitement l'argument "identique" qui s'applique à la nationalisation de manière générale. Comme par exemple nationaliser les ressources naturelles serait moins efficace que de laisser ça au privé ? (et là démontre moi que de laisser ça au privé c'est plus rentable pour les québecois si tout ce qu'on reçoit c'est des salaires et un très faible % des revenus).

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Développe.

Ça a plus ou moins à voir avec la péréquation à proprement parler que sa division et résultante de l'argent. Prenons le projet de monorail d'ON par exemple, une fois qu'il serait complété. Sans mettre de chiffres, une structure gouvernementale impliquerait probablement (et grossièrement, tout comme l'explication d'Aussant avec la péréquation) les paliers où l'argent des contribuables finirait suivants:

Une partie des salaires des employés aux Ministère du Revenu. (Pour les taxes et impôts prélevés pour le projet.)

Une partie des salaires des employés affiliés, probablement au Ministère des Transport.

Une partie au privé qui vont faire rouler/réparer les morceaux/pièces du monorail périodiquement.

Une partie pour la pub pour l'utilisation de ce monorail.

Une partie pour payer mon billet pour prendre le monorail.

C'est un exemple grossier, je l'admets. Ce que ça revient à dire, en "nationalisant" les trucs, c'est qu'on se trouve à payer collectivement pour des paliers à la structure qu'on ne retrouverait pas "au privé". Un peu comme dans son exemple du 50$ qui devient 30$ pour un truc qu'on déteste avec le Canada. Avec le monorail et sa rhétorique dans cette vidéo précise mettons, il va me dire que ça va me coûter 50$ pour me faire son projet, qui finalement me coûtera 75$ (tsé, les coûts de projets de construction), et auquel je devrais payer 25$ pour finalement utiliser en cas de besoin. Juste à regarder l'utilisation des transports en commun hors Montréal comment ils sont faibles, selon ma mémoire du moins, ou les troubles financiers connus du Bixi, pour voir que c'est pas tant une bonne idée à mon avis.

Je suis certain que Jean-Martin va avoir le temps de regarder Pharma-Québec, La Banque du Québec, et tous les autres trucs qu'il souhaite nationaliser (et ceux existants) pour que tout aille comme sur des roulettes. La différence avec le privé, c'est que ce n'est pas l'économie d'une province complète qu'elle engage dans ce genre de projets, mais de quelques individus avec des moyens et des idées. S'ils se plantent, ça n'implique qu'eux. Pas moi, toi, nos voisins, amis, familles, collègues, etc. Aussi, le privé n'a pas de structures "artificielles" générées dans l'engrenage d'un gouvernement avec des salaires et conditions impossibles à retrouver dans une entreprise de performance comparable. Je crois qu'une société pourrait autant bénéficier d'un projet émanant du privé que gardé en vie artificiellement par le gouvernement qui entraîne un perte de moyens financiers communs qui pourraient être beaucoup plus utiles ailleurs.

Comparons ça avec une autre structure gouvernementale existante, la SAQ. Trouvez-vous normaux les salaires élevés offerts à la SAQ pour de simples caissiers? Gonflés en partie artificiellement par l'argent du gouvernement? Ou Loto-Québec. Les Ludoplex? D'autres beaux gouffres financiers. La non-participant du Québec à des concours à cause de ça? Les gros lots gagnés à l'extérieur de la province? Ou Hydro-Québec et le fuck d'Anticosti et son pétrole?

M'enfin, reste que son idée de rapport d'impôt unique, je ne suis pas contre. C'est même très bien.

AJOUT:

THIS!

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Ça a plus ou moins à voir avec la péréquation à proprement parler que sa division et résultante de l'argent. Prenons le projet de monorail d'ON par exemple, une fois qu'il serait complété. Sans mettre de chiffres, une structure gouvernementale impliquerait probablement (et grossièrement, tout comme l'explication d'Aussant avec la péréquation) les paliers où l'argent des contribuables finirait suivants:

Une partie des salaires des employés aux Ministère du Revenu. (Pour les taxes et impôts prélevés pour le projet.)

Une partie des salaires des employés affiliés, probablement au Ministère des Transport.

Une partie au privé qui vont faire rouler/réparer les morceaux/pièces du monorail périodiquement.

Une partie pour la pub pour l'utilisation de ce monorail.

Une partie pour payer mon billet pour prendre le monorail.

C'est un exemple grossier, je l'admets. Ce que ça revient à dire, en "nationalisant" les trucs, c'est qu'on se trouve à payer collectivement pour des paliers à la structure qu'on ne retrouverait pas "au privé". Un peu comme dans son exemple du 50$ qui devient 30$ pour un truc qu'on déteste avec le Canada. Avec le monorail et sa rhétorique dans cette vidéo précise mettons, il va me dire que ça va me coûter 50$ pour me faire son projet, qui finalement me coûtera 75$ (tsé, les coûts de projets de construction), et auquel je devrais payer 25$ pour finalement utiliser en cas de besoin. Juste à regarder l'utilisation des transports en commun hors Montréal comment ils sont faibles, selon ma mémoire du moins, ou les troubles financiers connus du Bixi, pour voir que c'est pas tant une bonne idée à mon avis.

Je suis certain que Jean-Martin va avoir le temps de regarder Pharma-Québec, La Banque du Québec, et tous les autres trucs qu'il souhaite nationaliser (et ceux existants) pour que tout aille comme sur des roulettes. La différence avec le privé, c'est que ce n'est pas l'économie d'une province complète qu'elle engage dans ce genre de projets, mais de quelques individus avec des moyens et des idées. S'ils se plantent, ça n'implique qu'eux. Pas moi, toi, nos voisins, amis, familles, collègues, etc. Aussi, le privé n'a pas de structures "artificielles" générées dans l'engrenage d'un gouvernement avec des salaires et conditions impossibles à retrouver dans une entreprise de performance comparable. Je crois qu'une société pourrait autant bénéficier d'un projet émanant du privé que gardé en vie artificiellement par le gouvernement qui entraîne un perte de moyens financiers communs qui pourraient être beaucoup plus utiles ailleurs.

Comparons ça avec une autre structure gouvernementale existante, la SAQ. Trouvez-vous normaux les salaires élevés offerts à la SAQ pour de simples caissiers? Gonflés en partie artificiellement par l'argent du gouvernement? Ou Loto-Québec. Les Ludoplex? D'autres beaux gouffres financiers. La non-participant du Québec à des concours à cause de ça? Les gros lots gagnés à l'extérieur de la province? Ou Hydro-Québec et le fuck d'Anticosti et son pétrole?

M'enfin, reste que son idée de rapport d'impôt unique, je ne suis pas contre. C'est même très bien.

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La SAQ et Loto-Québec des gouffres financiers ? Subventionnés ? Depuis quand des sources de revenus sont considérés comme des poids financiers ? Le gouvernement fait énormément de profit avec ça, du profit qui sinon irait justement dans des poches privées. En quoi je bénéficierait que tous les profits aillent dans des paradis fiscaux et dans des multinationales à la place ? (ou même encore des grandes entreprises locales). Hydro-Québec, les ludoplex, toutes des sources de revenus très claires pour le gouvernement du Québec (qui te le transforme en plein de services.)

le truc des concours où le québec est exclus c'est strictement une question de législation et non pas de loto-québec en tant que tel. Il y a plusieurs États américains qui ont le même genre de législations, c'est rien d'exceptionnel.

Mais bon, tu chiale qu'en tant que contribuable tout ces avoirs là du Québec font plein d'argent pour te payer des services ? Je comprend juste pas ta logique.

Et bon, chialer contre les salaires. C'est parfaitement normal que le gouvernement paye bien, parce que le gouvernement a (entre autre) comme objectif de combattre la pauvreté, c'est pas en créant des jobs mal payés (a.k.a. : littéralement CRÉER des pauvres) que tu y arrives. Ça ferait aucun sens pour le gouvernement de payer toujours au salaire minimum puisque ça fait partie de ses objectifs que de contribuer à l'économie en créant des bonnes jobs.

D'ailleurs, le privé nous as habitué à des salaires ridicules pour ce genre d'emplois, pas parce que c'est pas rentable, simplement parce que la plupart du temps les actionnaires s'en foutent bien de bien traiter les employés, ce qu'il veut c'est systématiquement maximiser le profit à leur avantage (même si les employés sont bien plus fondamentaux et sont eux qui la crée cette richesse à la base, mais le rapport de force entre employés et propriétaires est tel que dans notre système si t'es pas syndiqué les propriétaires ont le beau jeu d'exploiter les employés à leur guise). Mais bon, ça me fait penser à une discussion que j'ai eu un soir avec Vagabond, qui me parlait du fait qu'au Costco les caissières ont des salaires équivalents à ce qu'on retrouve à la SAQ par exemple, parce que le propriétaire de la chaine à la base est un gars qui cherche pas à exploiter ses employés. Mais bon, il subit quand même des pressions et des critiques de la part d'actionnaires qui eux en ont rien à foutre des humains au bout, ils sont surtout intéressé au rendement de leur investissement, pour eux des employés c'est comme des pauvres en afrique pour nous autre, on sait que ça existe mais vu qu'on les voit pas on s'en crisse un peu.

Mais bref, tout ça pour dire que ya absolument rien de répréhensible dans le fait que le gouvernement ne crée pas d'emploi mal payés. Si le privé paye mal pour certains emplois, c'est justement ça qu'il faut régler (par exemple une législation plus sévère du système, ou encore un changement de système (technique Réda) )

...

Pour ce qui est de ton exemple du monorail, c'est un peu n'importe quoi, parce que tout ça c'est soit des frais qu'on paye déjà (on a déjà une structure de collection d'impôt en place.) ou bien des frais qui seraient aussi présent dans l'entreprise privée.

La seule grosse différence, c'est que soit c'est rentable et les profits se réinvestisse en services que tu reçoit de l'État en tant que citoyen, ou bien on arrive kif-kif/un peu en dessous en considérant qu'on offre un service essentiel à prix raisonnable ou qu'on encourage d'autres secteurs de l'économie. (on peut penser par exemple qu'un train rapide Montréal - Québec à prix très abordables aurait beaucoup d'effets bénéfique sur l'économie des deux villes et donc qu'on est prêt à perdre un peu là dessus considérant que ça permet de rapporter sous un autre plan.) Dans les deux cas on est gagnant.

Sinon bien la notion de risque est inhérente à chaque projet qu'on fasse peut importe c'est quoi. L'affaire c'est que si on les prend jamais on gagnera jamais. Mais il y a des projets qui sont bien moins risqué que d'autres. Pharma-Québec par exemple ou une Banque du Québec sont vraiment pas des projets risqués et qui vont au contraire être profitable "big time".

Pharma-Québec par exemple, en ce moment avec l'assurance médicament (et les assurances privées que tu paye de toute façon), on paye une véritable fortune pour les médicaments qui augmentent de prix sans cesse parce que concrètement ce sont des produits que t'a pas le choix d'acheter. Les pharmaceutiques font des profits titanesque entre autre parce que leurs clients sont "forcé" d'acheter leurs produits et qu'en plus c'est même pas eux qui les paye, c'est l'État ou bien les assurances. Si l'État dépense une fortune en médicament et que visiblement on va continuer de le faire du plus loin qu'on peut prédire, c'est parfaitement logique et cohérent, voir même souhaitable, sur un plan économique de chercher à les produire nous-même à prix beaucoup moindre (à un prix similaire à ce que les pharmaceutiques les produisent normalement.

La Banque du Québec c'est la même chose. Collectivement on se fait complètement avoir par le système bancaire, encore une fois des profits faramineux. Une Banque du Québec serait économiquement très rentable en plus de donner des leviers supplémentaires pour intervenir à notre avantage dans l'économie.

---

Pour ce qui est de l'argument de la péréquation, ce que Aussant attaque c'est la fausse perception que ça crée, étant donné que les fédéralistes utilisent souvent la péréquation pour dire "le Québec est économiquement dépendante du Canada", quand de manière globale économiquement le Québec est plutôt perdant dans ses relations avec le Canada. Dans le fond la péréquation donne l'impression qu'on donne 50 et qu'on reçoit 55, mais en réalité justement le Canada nous coute de l'argent ailleurs à la base et aussi le fait d'être à l'intérieur du Canada fait qu'économiquement on investit pas notre argent de manière avantageuse et optimale pour les besoins du Québec.

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Hier j'ai vu un clip au TéléJournal qui mettait ces deux hommes l'un après l'autre en entrevue. Je les avais déjà trouvé semblables, mais jamais autant. J'espère qu'un des deux ne sera pas réélu pour que ça soit moins troublant pour le visuel. Pas un clip non plus, mais tant qu'à partir un nouveau sujet...

Bernard Drainville et Betrand St-Arnaud, du PQ.

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La CLASSE est en train de donner un ticket de réélection à Charest.

:P

Développe.

:P

La CLASSE veut la réélection de Charest, ça fait parti du grand plan.

Accuse la gauche d'avoir une vision complotiste du monde.

Dénonce la classe pour avoir ''un grand plan'' qui implique la réélection de charest(?!)

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Ça a plus ou moins à voir avec la péréquation à proprement parler que sa division et résultante de l'argent. Prenons le projet de monorail d'ON par exemple, une fois qu'il serait complété. Sans mettre de chiffres, une structure gouvernementale impliquerait probablement (et grossièrement, tout comme l'explication d'Aussant avec la péréquation) les paliers où l'argent des contribuables finirait suivants:

Une partie des salaires des employés aux Ministère du Revenu. (Pour les taxes et impôts prélevés pour le projet.)

Une partie des salaires des employés affiliés, probablement au Ministère des Transport.

Une partie au privé qui vont faire rouler/réparer les morceaux/pièces du monorail périodiquement.

Une partie pour la pub pour l'utilisation de ce monorail.

Une partie pour payer mon billet pour prendre le monorail.

C'est un exemple grossier, je l'admets. Ce que ça revient à dire, en "nationalisant" les trucs, c'est qu'on se trouve à payer collectivement pour des paliers à la structure qu'on ne retrouverait pas "au privé". Un peu comme dans son exemple du 50$ qui devient 30$ pour un truc qu'on déteste avec le Canada. Avec le monorail et sa rhétorique dans cette vidéo précise mettons, il va me dire que ça va me coûter 50$ pour me faire son projet, qui finalement me coûtera 75$ (tsé, les coûts de projets de construction), et auquel je devrais payer 25$ pour finalement utiliser en cas de besoin. Juste à regarder l'utilisation des transports en commun hors Montréal comment ils sont faibles, selon ma mémoire du moins, ou les troubles financiers connus du Bixi, pour voir que c'est pas tant une bonne idée à mon avis.

Je suis certain que Jean-Martin va avoir le temps de regarder Pharma-Québec, La Banque du Québec, et tous les autres trucs qu'il souhaite nationaliser (et ceux existants) pour que tout aille comme sur des roulettes. La différence avec le privé, c'est que ce n'est pas l'économie d'une province complète qu'elle engage dans ce genre de projets, mais de quelques individus avec des moyens et des idées. S'ils se plantent, ça n'implique qu'eux. Pas moi, toi, nos voisins, amis, familles, collègues, etc. Aussi, le privé n'a pas de structures "artificielles" générées dans l'engrenage d'un gouvernement avec des salaires et conditions impossibles à retrouver dans une entreprise de performance comparable. Je crois qu'une société pourrait autant bénéficier d'un projet émanant du privé que gardé en vie artificiellement par le gouvernement qui entraîne un perte de moyens financiers communs qui pourraient être beaucoup plus utiles ailleurs.

Comparons ça avec une autre structure gouvernementale existante, la SAQ. Trouvez-vous normaux les salaires élevés offerts à la SAQ pour de simples caissiers? Gonflés en partie artificiellement par l'argent du gouvernement? Ou Loto-Québec. Les Ludoplex? D'autres beaux gouffres financiers. La non-participant du Québec à des concours à cause de ça? Les gros lots gagnés à l'extérieur de la province? Ou Hydro-Québec et le fuck d'Anticosti et son pétrole?

M'enfin, reste que son idée de rapport d'impôt unique, je ne suis pas contre. C'est même très bien.

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Franchement, je me fous un peu du monorail, mais j'ai rarement vu une argumentation aussi malhonnête de ta part. Il me semble que tu nous avais habitué à mieux que ça.

C'est quoi que ça impliquerait comme frais d'administration supplémentaires de financer mettons un projet de plus? Dans les circonstances actuelles, l'état doit emprunter. Le ministère des finances annonce (comme il le fait à intervalle régulier) par communiqué qu'il a émis de nouveaux bons du trésor, à tel taux d'intérêt, mais il en a émis UN PEU PLUS que d'habitude et à un taux d'intérêt sans doute un peu plus élevé. Les seuls frais que je vois ici sont les frais liés à la détermination par les gens du ministère du taux d'intérêt approprié, mais ce sont aussi des frais habituels. Suite à quoi, des courtiers/banquiers appellent au ministère pour les acheter. Comme il y en a un peu plus, peut-être que les gens du ministère vont passer UN PEU plus de temps que d'habitude au téléphone(et un peu moins à faire autre chose!). Mais sais-tu quoi? C'est EXACTEMENT la même chose si une entreprise privée voulait emprunter pour financer un investissement majeur. Peut-être (peut-être pas) y a-t-il plus de scrupules mis par les gens du ministère à déterminer le taux d'intérêt adéquat, dans la mesure où ils sont conscients de l'incidence de leur action sur le marché monétaire et donc sur l'économie(incidence qu'aurait aussi une entreprise privée qui décide de financer un gros projet). Est-ce que ce sont des dépenses inutiles?

OK, peut-être que l'état pourrait décider d'augmenter les taxes et impôts, pour financer son projet. Peut-être par ex. que le projet s'est avéré déficitaire, et qu'il ne réussit pas à compenser la mise initiale, en conséquence de quoi l'état doit rembourser son emprunt en collectant davantage de recettes fiscales. Ou peut-être que ON a décidé, en arrivant au pouvoir, de hausser les taxes et impôts ab initio, mettons des 5% les plus riches. Les gens du ministère du revenu se voient donc contraints d'opérer une réorganisation de leurs tables de revenu et de collecte. Quelques employés passent quelques temps à tripatouiller dans la base de données(comme tout est probablement informatisé maintenant) et changent les correspondances entre tel revenu et telle charge fiscale. Une annonce est faite et fini.

Reprenons notre entreprise privée(ou groupe d'entreprises privées) qui déciderait de financer un projet. À part emprunter, quelle autre option a-t-elle? L'autofinancement: peut-être l'entreprise(le groupe) détient-elle des ''réserves'' liquides dans un compte bancaire, qu'elle mobilisera pour financer son projet. Mais est-ce qu'on doit s'arrêter là? L'entreprise, qu'est-ce qu'elle a fait pour détenir ces réserves? Elle a d'abord dû ouvrir un compte en banque. Négocier avec la banque pour le taux rémunérant le compte et les modalités de retrait. Elle a dû employer des gens pour planifier le placement de l'argent.. On n'est pas obligé de s'arrêter là. Comment ça se fait que l'entreprise a un surplus qu'elle peut investir, et pas par exemple, l'état? L'entreprise pourrait effectivement payer moins ses employés, mais cela a pris une négociation avec chacun de ses employés pour établir des contrats individuels de travail. On peut accorder que ces négociations sont peut-être moins couteuses pour une entreprise privée que pour l'état, mais ici encore on peut se demander si ces coûts sont un gaspillage. Si on regarde pas du côté des dépenses, il faut regarder du côté des recettes: en ce sens on peut comparer les taxes et impôts avec les prix: l'entreprise décide d'adopter telle stratégie de prix pour accroitre ses profits, elle doit alors changer ses catalogues de prix(sur internet comme physiquement), renégocier avec ses distributeurs le cas échéant, etc.

Une autre chose qu'on peut regarder c'est le processus utilisé pour financer un projet: est-ce qu'on se donne la peine de faire des appels d'offre? Là-dessus je reconnais que l'état est largement perdant, dans la mesure où il y a une culture extrêmement déficiente du financement par appel d'offre. Le public est trop exigeant. Il ne comprend pas que c'est long et couteux d'examiner comme il faut des soumissions et de les comparer! On ne créera jamais de la richesse de même! Pourquoi ne pas simplement les donner à des amis qu'on connait et dont on sait qu'ils vont probablement bien faire la job. Heureusement, le gouvernement libéral est là pour nous arranger ça.

Ben oui, se financer, c'est couteux en frais d'administration, que ce soit dans le privé ou le public. C'est jamais ''magique''. Ça tombe pas du ciel. La vraie question c'est: est-ce que ça vaut la peine de financer? Qui doit le faire? Et comment? Ça n'a absolument pas rapport avec le dédoublement des paliers de gouvernement. Le public ne dédouble pas les paliers, il fonctionne seulement autrement(taxes et impôts versus prix, syndicats publics versus multitude de contrats individuels, etc.), et là ou il les ''dédouble'' peut-être, c'est sans doute là où le privé ne fait (parfois) pas ses devoirs(appel d'offre).

Peut-être vas-tu me répondre que c'était un exemple grossier parmi tant d'autres? J'te mets au défi de me trouver quelque chose qui a du sens.

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Le nombre de cliché démagogique dans cette vidéo est impressionnant.

Je ne veux pas faire mon pro-PQ/pro-Marois, parce que je ne le suis pas du tout, mais cette vidéo est parfaite.

D'un côté, les images qui se succèdent sont vraiment bien choisi. Par exemple, on voit René Lévesque; deux secondes plus tard, on voit Marois. L'association a beau être quétaine et exagérée, il n'en reste pas moins que le subconscient fait l'association de lui-même et transpose sans qu'on le veuille du René vers la Marois.

Qui plus est, la Marois se montre comme une oratrice hors pair dans cette vidéo. Son ton de voix est parfait, tout en montrant la femme forte qui saura surmonter les défis.

Sérieusement, cette vidéo est aussi forte que celles que Charest produit pour son PlanNord ou pour ses militants.

9/10

Être stratège Péquiste, je découperais ce vidéo en 3 clips de 30 secondes à passer à la télé. Un où tu garde les bout sur la corruption; un sur l'économie; un sur la fibre patriotique.

Ceci dit, cette partie est sublime,

avec la grande finale qui m'a donné des frissons:

Je sais, je suis un émotif, je sais.

Edit: D'ailleurs, ce plan-là, sur son regard, est interprété non pas comme une femme hautaine, mais plutôt qui regarde dans la bonne direction; qui regarde "son peuple". Pourtant, c'est le même regard pour lequel on lui prête habituellement son non-dit hautain. Ici, ça vient de déconstruire cette image.

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