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Interstellar


Déchet(s) recommandé(s)

Je reviens concernant ces fameux travaux de J.P Luminet, il explique dans ce billet pourquoi le trou noir d'interstellar n'est pas réaliste du point de vue scientifique.

http://blogs.futura-sciences.com/luminet/2014/11/01/interstellar-trou-noir-hollywood-1/

Kip ajoute que lui et ses collaborateurs préparent un article technique pour une revue spécialisée, dans lequel il tiendront cette fois compte de tous les effets astrophysiques qu’ils ont dû négliger pour les besoins d’Hollywood. Et il ajoute « Notre article commence par discuter ton travail de pionnier sur le sujet », ainsi que celui de J.A. Marck. (en s'adressant à J-P Luminet).

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Personne n'a encore vu le film?

Je l'ai vu avant-hier perso et je l'ai trouvé sublime, aussi ample que sobre, profondément désespérant et funeste (l

) pendant 2 bonnes heures mais aussi lumineux et touchant dans sa dimension humaine, même si ou pourra trouver que le film appuie un peu trop sur la pleurnicherie.

Il y a un effort d’explications scientifiques, ce qui est louable, même si le film s'autorise évidemment quelques libertés vis à vis des réalités physiques. Le réalisateur a pris un gros risque en allant au fond des choses (il aurait pu se contenter d'une oeuvre métaphorique comme Kubrick).

Je ne vais pas en dire plus car je serais obligé de spoiler. On en discutera un peu plus tard quand le film aura fait le tour du public.

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Je vais sans doute allez le voir, bien que je doute trouver quelqu'un dans mon entourage que ca interesse vraiment.

le film appuie un peu trop sur la pleurnicherie.

C'est un peu ce que je redoute avec les trailers. Autant ca a l'air démesuré et grandiose dans ses sequences spaciales, autant les passes melodramatiques et l'acting de matthew mcconaughey qui a l'air un peu too much me rebutte. Quand un film essais trop de jouer sur mes cordes sensibles ca me fait completement décrocher.

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Vu et un excellent film de sci-fi à l'ancienne et la meilleure chose que j'ai vu en terme de ressenti depuis des années.

Ce film m'a fait retomber en enfance à la belle époque ou je dévorais du Arthur C Clark et découvrais Star Trek, Star Wars, 2001, Tron et Close Encounters of the Third Kind pour la premiere fois.

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J'ai ressenti la même quand j'ai vu le film effectivement.

J'ai relevé plusieurs références à Kip Thorne dans le film.

Il y a un robot à un moment donné qui s'appelle Kip, c'est sûrement pas anodin.

Il y a aussi le nom du trou noir, Gargantua, qui est issu du prologue de "Trous noirs et distorsions du temps", un bouquin référence de Kip Thorne:

1415450451-p1010787.jpg

Pour la petite histoire.

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Un très bon film. Le début est un peu long, mais ensuite c'est une immersion totale dans un univers lointain. C'est un peu bizarre la fin du film en ce sens que tu finis tellement par y croire...et pis tout d'un coup tu reçois une douche d'eau froide -style ice bucket- avec la fin tirée par les cheveux... d'un chauve

Pour ceux qui aiment les affiches:

Poster Tribute

Modifié par Rococo pas Rocco
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J'ai relevé plusieurs références à Kip Thorne dans le film.

Il y a un robot à un moment donné qui s'appelle Kip, c'est sûrement pas anodin.

Il y a aussi le nom du trou noir, Gargantua, qui est issu du prologue de "Trous noirs et distorsions du temps", un bouquin référence de Kip Thorne:

«The black hole itself was generated using calculations from theoretical physicist Kip Thorne, whose work inspired the movie, and fed into software developed by Nolan’s effects team using computing power so vast – each frame of film took around 100 hours of machine time – that Thorne, watching the footage for the first time, had new insights into the way light behaves near the event horizon of a black hole, which he plans to explore in a series of papers for scientific journals.»

Dans un long papier du Guardian sur le cinéma de Nolan.

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À propos du poème fétiche du Professeur Brand:

Il a été écrit par Dylan Thomas. Celui-ci est largement considéré comme l’un des plus brillants poètes du xxe siècle de langue anglaise. Il avait écrit ce poème pour son père mourant.

N’entre pas sans violence dans cette bonne nuit,

Le vieil âge devrait brûler et s’emporter à la chute du jour ;

Rager, s’enrager contre la mort de la lumière.

Bien que les hommes sages à leur fin sachent que l’obscur est mérité,

Parce que leurs paroles n’ont fourché nul éclair ils

N’entrent pas sans violence dans cette bonne nuit.

Les hommes bons, passée la dernière vague, criant combien clairs

Leurs actes frêles auraient pu danser en un verre baie

Ragent, s’enragent contre la mort de la lumière.

Les hommes violents qui prient et chantèrent le soleil en plein vol,

Et apprenant, trop tard, qu’ils l’ont affligé dans sa course,

N’entrent pas sans violence dans cette bonne nuit.

Les hommes graves, près de mourir, qui voient de vue aveuglante

Que leurs yeux aveugles pourraient briller comme météores et s’égayer,

Ragent, s’enragent contre la mort de la lumière.

Et toi, mon père, ici sur la triste élévation

Maudis, bénis-moi à présent avec tes larmes violentes, je t’en prie.

N’entre pas sans violence dans cette bonne nuit.

Rage, enrage contre la mort de la lumière.

(Dylan Thomas, « Vision et Prière et autres poèmes », traduction d’Alain Suied, Gallimard)

Do not go gentle into that good night,

Old age should burn and rave at close of day;

Rage, rage against the dying of the light.

Though wise men at their end know dark is right,

Because their words had forked no lightning they

Do not go gentle into that good night.

Good men, the last wave by, crying how bright

Their frail deeds might have danced in a green bay,

Rage, rage against the dying of the light.

Wild men who caught and sang the sun in flight,

And learn, too late, they grieved it on its way,

Do not go gentle into that good night.

Grave men, near death, who see with blinding sight

Blind eyes could blaze like meteors and be gay,

Rage, rage against the dying of the light.

And you, my father, there on the sad height,

Curse, bless, me now with your fierce tears, I pray.

Do not go gentle into that good night.

Rage, rage against the dying of the light.

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Je ne sais que dire............................................................

Pour l'ocasion j'ai googlé des synonymes de bouche bée:

ébaubi, éberlué, ébouriffé, ahuri, épaté, étonné, étourdi, déconcerté, décontenancé, estomaqué, fasciné, interloqué, médusé, pétrifié, penaud, stupéfait....etc

Surtout très content!

Si quelqu'un lit ceci en ce momment et qu'il n'est toujours pas aller le voir, eh bien qu'il y aille de suite!!!!

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Excellent film, on retrouve plusieurs défauts communs au cinéma de Nolan mais globalement ce film est comme je l'attendais, pas une déception du tout !

Pour ceux qui veulent écouter la musique Docking, quelqu'un s'est amusé à la reproduire assez fidèlement (vu qu'elle n'est pas encore disponible à l'écoute) : https://soundcloud.com/tyler-srinivasaraghavan/spinning-dock

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on retrouve plusieurs défauts communs au cinéma de Nolan

Il a fait quoi d'autre?

Parce que j'ai jamais vraiment prêté atention au réalisateur pour catégoriser un film. J'ai commencé à le faire quand j'ai réalisé que le gars de Pulp Fiction et de Django Unchained était le même.

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Il a fait quoi d'autre?

Memento, The Prestige, Inception, la trilogie des Batman (Begins, TDK, TDKR), entre autres. Il a la manie de vouloir tout expliquer au spectateur, tout dire sans nuance, ce qui donne parfois des dialogues assez faux, limite absurdes. Il se défend bien mieux dans la mise en scène, qui reste sa force même si je la trouve très académique.

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Memento, The Prestige, Inception, la trilogie des Batman (Begins, TDK, TDKR), entre autres. Il a la manie de vouloir tout expliquer au spectateur, tout dire sans nuance, ce qui donne parfois des dialogues assez faux, limite absurdes. Il se défend bien mieux dans la mise en scène, qui reste sa force même si je la trouve très académique.

Nonnn......Memento? Va falloir que je m.informe d'avantage sur les films que j'écoute. Sans même le savoir j'étais fan de Nolan.

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  • 2 semaines plus tard...

J'y suis allé hier soir, en solo.

Outre ma grande difficulté à rester assise pendant une si longue période et la longueur au début, j'ai vraiment adorée.

Ça m'a tellement fait penser à 2001. La musique était envoûtante, les images merveilleuses et l'histoire avait assez de dimension pour me captiver (malgré le teeeeeeeeeeemps!). J'aurai aimé revisionner le film avec un mec calé en science, histoire qu'il me démêle un ou deux trucs.

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J'aurai aimé revisionner le film avec un mec calé en science, histoire qu'il me démêle un ou deux trucs.

Le film a une interprétation assez libre de quelques grands concepts scientifiques, le tout est assez bien vulgarisé dans les dialogues (Nolan style). Quelles seraient tes interrogations ?

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Je dois le revoir mais...

La pièce de la fin a été créée par l'humanité future en fait? C'est ça?

C'était une question de dimension: 5 dimensions?

Ils ont foutu un "chemin" pour le guider vers cette pièce dans le trou noir?

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