Aller au contenu

Les concerts auxquels vous ne regrettez pas d'être aller...


Déchet(s) recommandé(s)

Rodrigo y Gabriella... Incroyables..! Elle a changé 3 fois de guitare dans le premier 1/4h parce qu'elle pétait des cordes tant elle joue vite..! 

Révélation

 

Y'a 2 ans, j'ai découvert en concert ce groupe de nanas complètement déjantées..! Elles ont mis le feu alors que peu de monde les connaissait dans le public. Elles arrivent sur scène exactement comme dans le clip, fringues et maquillage. C'est très théâtralisé et parfaitement maîtrisé, elles tournent sur tous les instruments et gèrent elles-mêmes sons et lumières pendant le concert (y'a projection d'images et de paroles traduites derrière la scène).

Révélation

 

La même année, j'ai vu les Soviet Suprem, ils sont fous et une énergie de tarés !

Révélation

 

Je m'arrête à ces 3 pour le moment... 

Et vous, quel concert vous a éclaté ?! 

Allez, j'en rajoute un, je peux pas m'en empêcher ! ^^

Skip the use, ce type est habité ! L'ambiance de ouf qu'ils ont mis ! Bon c'était le dernier concert du festival, 2h du mat mais le délire que ça a été... J'ai jamais vu personne faire des bonds aussi hauts que le chanteur, aucune idée des prod' qu'il prend mais il s'envole carrément avec !

Révélation

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai lentement mais sûrement perdu le goût d'aller voir des shows, du moins dans un contexte classique. Parce que ça me rend physiquement inconfortable et je hais la plupart des gens qui sont dans la foule.

:mrpeanut:

 

J'ai quand même 3 exemples qui me viennent à l'esprit.

Arcade Fire
Festival d'été de Québec, 2010
------------------------------------------------------------------------------

On est sur les plaines d'Abraham, près de la clôture centrale et à moins de 30 personnes d'épaisseur de l'avant scène. Ce spectacle est mémorable parce que le son était bon et la performance du groupe électrisante. Mais aussi parce que la foule bigarrée et déchaînée nous a offert un second spectacle en sourdine, qui a décuplé l'excitation de nos sens. Que ce soit le dude au look incel (casquette du zellers, un sac à dos beige, des pantalons cargos beige et des bottes d'armé) et la fille fan-hystérique qui en sont presque venu aux coups ; l'un parce qu'il voulait entendre la musique et l'autre parce qu'elle faisait valoir son droit d'époumoner son cri strident incontrôlée à chaque 5 min.

La fine pluie qui s'est jointe à la partie et qui a révélé les matantes enthousiastes mais frileuses. N'essayer pas de sortir un parapluie à 15 mètre d'une scène submergée par une foule intoxiquée à 30 degré celsius un samedi soir de juillet. Les étoiles filantes au logo Molson ont rapidement fait leur entrée. 

Ou encore, les deux chummy bien paquetés qui insistait pour être sur les épaules de l'un et l'autre malgré les remontrances de la sécurité. J'ai vu un garde d'au moins 7 pieds, s'avancer sous la pluie comme un golem, dans l'obscurité enflammée par les effets d'éclairage, enjamber la clôture comme si c'était un trottoir, les prendre par le fond de culotte et les balancer côté jardin.

 

Yonatan Gat #1
Le Festif de Baie-St-Paul, 2017
------------------------------------------------------------------------------

Ne cherchez pas les live sur internet, c'est à un centième de l'évènement que ce gars fait vivre. Il est 2h du matin, il fait particulièrement froid pour une belle nuit d'été, les derniers survivants de la journée s'entasse dans le garage du presbytère pour le dernier spectacle. Ils sont trois au centre et la foule les encercle. Une petite foule, peut-être 50-75 personnes. Je connaissais déjà le gars et j'aimais bien ce qu'il faisait. Sans pour autant me pâmer. Mais comme personne de mon entourage le connait, je hype dangereusement le rendez-vous, pour être sûr d'avoir l'énergie pour se rendre. On dirait que personne ne sait à quoi s'attendre devant le trio au look indéfinissable. Le Gat semble avoir été mis au monde dans une synagogue de Téhéran puis trempé dans un bain sale à Brooklyn avant de passer tous ses étés au Burning Man festival.

Le show est une espèce de lent mais inéluctable crescendo à la limite de la douleur et la jouissance qui oscille sans cesse entre la transe mélodique et le bruitisme chaotique. Les musiciens sont littéralement à fleur de peau et joue de leurs instruments comme si nous étions directement les cordes en palpant nos réactions, nous amadouant d'un côté et nous brissant les tympas de l'autre.

Je suis revenu à moi à la fin du spectacle dans le silence assourdissant de mes tympans saturés et surtout très dopaminé.

 

Yonatan Gat #2
La Noce, Chicoutimi, 2019
------------------------------------------------------------------------------

Setup très différent, on est en plein après-midi. Après la fin du spectacle sur la scène principale, les festivaliers convergent tranquillement et une petite scène d'environ 1 mètre de haut a été installé dans un espèce de vide à côté des installations principales. Il est cette fois accompagné de trois amérindiens en plus de ses musiciens. Les premiers sont installés en triangle, ce faisant face, chacun un tambour devant eux.

La foule, assez différente de la dernière fois, sent le patchouli et le hippie riche. Mais quand les rythmes de transes commence et qu'il se déchaîne en nous regardant dans les yeux pour jouer ses mélodies déjantées un peu croche, le gros smile dans face, tout le monde est sous le joug. Ça danse, ça se trémousse, ça rit. C'est un pow-wow tout d'un coup démocratisé et je sens monter en moi une joie éphémère et irrésistible, enivré de la foule qui ne peut s'empêcher de sourire sous le plein soleil. Je suis pas un grano qui mange des abricots séchés en vénérant le fauxmage sanctifié par Ghandi, mais cette communion éthérée inattendue avec autant d'inconnus a fait de moi un converti aux énergies.

Comme on dit, on avait vécu de quoi.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 8 heures, Commissaire Laviolette a dit :

J'ai lentement mais sûrement perdu le goût d'aller voir des shows, du moins dans un contexte classique. Parce que ça me rend physiquement inconfortable et je hais la plupart des gens qui sont dans la foule.

Comme je comprends..! Ces dernières années, je ne vais qu'à un seul festival mais qui propose 6 à 8 concerts sur les 2 jours d'un w-e, y'a de l'espace, l'ambiance est chouette, pas déglingos, y'en a même qui viennent avec leurs gamins... Et moi je picole pour supporter la foule. ^^ 

En tout cas, merci d'avoir tout de même joué le jeu ! 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 mois plus tard...

Karkwatson. Pour vrai les 2 fois qu’ils l’ont fait c’était fou. 2 des meilleurs bands québécois, pi Patrick Watson c’est tout un chanteur.

J’espère vraiment qu’ils vont remettre ça un jour!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Linkin Park à la clôture des célébrations du 400e (?) de Québec. Même en étant très loin de la scène, ça aura vallu la décision de dernière minute et l'allé-retour dans la même soirée

 

Plini, deux fois à Montréal (Avec Tesseract en 2018 et Main Stage en 2019). Ce gars-là a une présence phénoménale sur scène! 

Révélation

 

 

The Pineapple Thief à Montréal en fin 2019. Première expérience d'un show de musique plus tranquille, j'ai beaucoup apprécié le mood de la soirée. 

Révélation

 

 

  • J'aime! 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

VnV Nation a montréal il y a 2 ans je crois.

 

Jtais supposé aller voir Rammstein au parc Jean Drapeau mais le coronavirus ya dit non.

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Veuillez vous connecter pour commenter

Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.



Je veux revenir!
 Partager

×
×
  • Créer...