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Occupation Double, édition WOKE


Message ajouté par ÉcoModo,

Ce sujet a été créé à partir du fil de discussion "La télé-réalité, la meilleure télé".

Déchet(s) recommandé(s)

Il y a 13 heures, men are trash a dit :

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Ce passage m'a fait sourciller. Si l'on s'en tient aux définitions contenues dans la chronique -- le meurtre d'une femme parce qu'elle est une femme --, ceci ne serait pas un féminicide mais un homicide conjugal. Ce n'est pas le genre qui a motivé le meurtre mais plutôt une spirale d'émotions (colère, peur, rejet, désespoir) vécues par l'ex-mari. Ça me semble évident, d'ailleurs.

ce sont certes quelques motivations psychologiques, mais qu'en est-il des motivations sociales ? s'il y a UNE seule chose à retenir de l'utilisation d'un terme comme féminicide, ce sont les motivations sociales, et non pas les motivations individuelles. le fait qu'on ait le réflexe d'individualiser les homicides conjugaux (en s'appuyant sur une trame explicative psychologisante qui met l'emphase sur l'acte de colère isolé relevant de la sphère privée) est justement la raison pour laquelle on a inventé et utilisé le terme féminicide. et le fait qu'on continue à adopter une trame de pensée psychologisante face à ce qui constitue tout aussi tragiquement un acte intrinsèquement social relevant du drame collectif est la raison pour laquelle on devrait continuer à utiliser ce terme. 

si ce passage t'a fait sourciller, c'est que tu n'as peut-être pas compris une des principales idées que cherche à véhiculer cette chronique de Patrick Lagacé. :owelp:

Révélation

ce qui m'a fait rire aussi, c'est que pour délégitimer l'utilisation du terme "féminicide", Guillaume Dulude utilise l'argument de l'action concertée ("ça ne peut pas être un féminicide si les hommes ne se regroupent pas entre eux dans le but exprès d'exterminer leurs ex-conjointes"), alors que d'un autre côté, son principal argument anti-féministe est justement celui de l'action concertée (qu'il sous-entend avec l'utilisation d'expressions comme "agenda" et "lobby" féministe). 

sacré farceur. :brutus-gnarh:

 

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il y a 19 minutes, Ecce Homo a dit :

ce sont certes quelques motivations psychologiques, mais qu'en est-il des motivations sociales ? s'il y a UNE seule chose à retenir de l'utilisation d'un terme comme féminicide, ce sont les motivations sociales, et non pas les motivations individuelles. le fait qu'on ait le réflexe de psychologiser les homicides conjugaux est justement la raison pour laquelle on a inventé et utilisé ce terme. et le fait qu'on continue à adopter un mode de pensée psychologisant (emphase porté sur l'acte criminel isolé relevant de la sphère privée) face à ce qui constitue tout aussi dramatiquement un acte intrinsèquement social relevant du drame collectif est la raison pour laquelle on devrait continuer à utiliser ce terme. 

si ce passage t'a fait sourciller, c'est que tu n'as peut-être pas compris une des principales idées véhiculées par cette chronique de Richard Martineau. :owelp:

  Révéler le texte masqué

ce qui m'a fait rire aussi, c'est que pour délégitimer l'utilisation du terme "féminicide", Guillaume Dulude utilise l'argument de l'action concertée ("ça ne peut pas être un féminicide si les hommes ne se regroupent pas entre eux dans le but exprès d'exterminer les femmes"), alors que d'un autre côté, son principal argument anti-féministe est justement celui de l'action concertée (qu'il sous-tend avec l'utilisation d'expressions comme "agenda" et le "lobby" féministe). 

sacré farceur. :brutus-gnarh:

 

LES REGICIDE N'EXISTENT PAS, C'EST UNE SPIRALE DE TENSIONS POLITIQUES ( serf, privileges, droit de cuissage, gros chateaux)

LES MATRICIDES N'EXISTENT PAS, C'EST UNE SPIRALE D'INTERDICTION (pas le droit de jouer a la xbox apres 21h00, pas de dessert si tu finis pas tes chou fleurs, tables de multiplications doivent etres apprises) 

LES FRATICIDES N'EXISTENT PAS, C'EST UNE SPIRALE DE MAUVAISE DECISION ( c'etait mon tour de jouer a la xbox) 

AHAHA REGARDEZ MOI JE FAIS DE LA SEMANTIQUE COMME JE SUIS BRILLANT.

il y a 8 minutes, Et Puis Du Sang a dit :

c'est que tu n'as peut-être pas compris une des principales idées véhiculées par cette chronique de Richard Martineau. 

You Think Wow GIF by Bounce

Un homme cis-hetero a l'ego plus fragile qu'un hymen pendant un gang bang qui s'insurge d'un mot trop complique pour lui et le prend personnellement ? :kassos_teleboubizes_omg: Ca n'est jamais arrive dans l'histoire du depotoir et SURTOUT PAS DE LA PART DE CARLOS, JE NE TE PERMET PAS. :gotojail:

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il y a une heure, Brunette pas nette a dit :

Je sais pas, moi j'ai toujours vu ça comme : l'homme peut tout autant vivre une spirale d'émotions à sa job par exemple, avec un collègue ou un supérieur. Il n'ira pas jusqu'au meurtre, car il considère ces personnes des vis-à-vis. Par contre, la spirale avec sa femme va mener jusqu'au meurtre, car il la perçoit comme sa possession, notamment parce qu'elle est une femme. 

Premièrement, tu fais erreur sur ta prémisse de départ, pour la simple raison que les hommes représentent à peu près 76 % des victimes d'homicides au Québec, contextes confondus (réf : Le Devoir). On peut donc réfuter et dire que oui, les hommes tuent d'autres hommes, vivent de violentes spirales d'émotions envers leurs semblables qui les mènent jusqu'au meurtre.

Pour ce qui est de l'affirmation suivante, il faudrait d'abord évaluer, si de telles statistiques existent, la proportion d'homicides conjugaux dans les couples d'hommes homosexuels, et comparer avec celle chez les couples hétéros. Je serais surpris d'y voir une surreprésentation des femmes tuées par rapport aux hommes gais, mais ça reste à vérifier. Les femmes ont cette même propension à percevoir leur partenaire comme une possession, mais elles sont moins violentes et les actions posées dans des contextes de chicane et de rupture sont moins fatales que celles des hommes. Maintenant, à savoir pourquoi les hommes tuent davantage que les femmes, je pense qu'on peut trouver réponses dans les domaines de la biologie et, dans une moindre mesure, dans la sociologie.

 

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il y a 3 minutes, men are trash a dit :

Je serais surpris d'y voir une surreprésentation des femmes tuées par rapport aux hommes gais, mais ça reste à vérifier. Les femmes ont cette même propension à percevoir leur p

 

  • Between 2009 and 2017, there were 36 homicides involving same-sex partners, representing 5% of all intimate partner homicides over this time period.
  • HAHAHA! 1
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Ça, c'est un peu comme quand les petits morons de conspirationnistes tentent de prouver l'inefficacité du vaccin contre la COVID-19 en présentant les chiffres (plus élevés) de personnes vaccinées et hospitalisées pour la maladie en comparaison avec celles qui n'ont pas reçu le vaccin... alors que ces dernières représentent également un modeste 15 % de la population québécoise.

Une fine lecture.

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il y a 2 minutes, men are trash a dit :

Ça, c'est un peu comme quand les petits morons de conspirationnistes tentent de prouver l'inefficacité du vaccin contre la COVID-19 en présentant les chiffres (plus élevés) de personnes vaccinées et hospitalisées pour la maladie en comparaison avec celles qui n'ont pas reçu le vaccin... alors que ces dernières représentent également un modeste 15 % de la population québécoise.

Une fine lecture.

Je ne doute pas une seule seconde que tu vas nous prouver d'ici peu de temps que les hommes gays se font autant tuer que les femmes heterosexuelles, pas vrai ? :yodawg:

 

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En fait, si les personnes homosexuelles étaient concernées par 5 % des homicides conjugaux au Canada et qu'en parallèle, elles ne représentaient qu'un maigre 0,9 % des couples du pays, on peut effectivement affirmer que toutes proportions gardées, il y a davantage d'hommes qui tuent leur conjoint ou de femmes qui tuent leur conjointe que de crimes conjugaux du côté des couples hétérosexuels, où typiquement l'homme tue la femme.

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il y a 54 minutes, men are trash a dit :

En fait, si les personnes homosexuelles étaient concernées par 5 % des homicides conjugaux au Canada et qu'en parallèle, elles ne représentaient qu'un maigre 0,9 % des couples du pays, on peut effectivement affirmer que toutes proportions gardées, il y a davantage d'hommes qui tuent leur conjoint ou de femmes qui tuent leur conjointe que de crimes conjugaux du côté des couples hétérosexuels, où typiquement l'homme tue la femme.

c'est parce que les homosexuels internalisent les rapports de domination et les reproduisent dans leurs relations de la même manière que les hétéros. déjà mentionné ici:roll-safe:

ça ne m'étonnerais pas que dans les cas d'homicides conjugaux impliquant des couples d'hommes homosexuels, on y retrouve une dynamique relationnelle similaire à ce qu'on voit dans celle des relations hétérosexuelles où il y a eu féminicide (à savoir un partenaire ultra dominant sur l'autre et entretenant une vision machiste du couple).

il y a une heure, men are trash a dit :

Maintenant, à savoir pourquoi les hommes tuent davantage que les femmes, je pense qu'on peut trouver réponses dans les domaines de la biologie et, dans une moindre mesure, dans la sociologie.

de par mon expérience avec ce genre de débat, si tu en es rendu à avancer une telle chose, c'est un indice à l'effet que nos fossés idéologiques sont trop larges pour qu'on puisse concilier nos idées. pour moi, l'argument biologique can only go so far (c'est-à-dire nulle part dans ce sujet). :owelp:

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il y a 30 minutes, Ecce Homo a dit :

c'est parce que les homosexuels internalisent les rapports de domination et les reproduisent dans leurs relations de la même manière que les hétéros. déjà mentionné ici:roll-safe:

ça ne m'étonnerais pas que dans les cas d'homicides conjugaux impliquant des couples d'hommes homosexuels, on y retrouve une dynamique relationnelle similaire à ce qu'on voit dans celle des relations hétérosexuelles où il y a eu féminicide (à savoir un partenaire ultra dominant sur l'autre et entretenant une vision machiste du couple).

Ça ne change rien à ce que j'adressais dans mes réponses à Brunette pas nette et le petit putois malodorant. Tu modifies l'angle de la discussion à ta guise pour t'éviter de me donner raison.

 

il y a 33 minutes, Petit Putois De Noel a dit :

C'est pour ca que c'est plus drole de l'enerver. :smurf_hefty:

Si tu penses que tes fadaises et tes gifs infantiles m'énervent, t'es à peu près autant dans le champ que lorsque tu pensais me mettre k.o avec cet hilarant message alors que ironiquement, tu n'as fait que donner raison à mon hypothèse.

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il y a 14 minutes, men are trash a dit :

t'es à peu près autant dans le champ que lorsque tu pensais me mettre k.o avec cet hilarant message a

C'est pas le bon ;) Mais c'est pas grave, tu ne convaincras personne que t'as garde ton sang froid devant ma provocation

On t'aime bien malgre ton petit orgueil mal placé. 

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Il y a 1 heure, men are trash a dit :

Premièrement, tu fais erreur sur ta prémisse de départ, pour la simple raison que les hommes représentent à peu près 76 % des victimes d'homicides au Québec, contextes confondus (réf : Le Devoir). On peut donc réfuter et dire que oui, les hommes tuent d'autres hommes, vivent de violentes spirales d'émotions envers leurs semblables qui les mènent jusqu'au meurtre.

Pour ce qui est de l'affirmation suivante, il faudrait d'abord évaluer, si de telles statistiques existent, la proportion d'homicides conjugaux dans les couples d'hommes homosexuels, et comparer avec celle chez les couples hétéros. Je serais surpris d'y voir une surreprésentation des femmes tuées par rapport aux hommes gais, mais ça reste à vérifier. Les femmes ont cette même propension à percevoir leur partenaire comme une possession, mais elles sont moins violentes et les actions posées dans des contextes de chicane et de rupture sont moins fatales que celles des hommes. Maintenant, à savoir pourquoi les hommes tuent davantage que les femmes, je pense qu'on peut trouver réponses dans les domaines de la biologie et, dans une moindre mesure, dans la sociologie.

Les causes menant un homme à tuer une conjointe sont multifactorielles en effet, et je suis convaincue que l'objectification de la femme y joue un rôle. C'est implicite.

Honnêtement, qu'est-ce qui dérange tant dans l'utilisation du terme féminicide ? C'est une spécificité de l'homicide dans le but de mettre en exergue l'asymétrie entre les meurtres touchant les hommes et ceux touchants les femmes. Ça ne fait pas disparaître le fait que les hommes tuent aussi des hommes. D'ailleurs, je serais curieuse de voir un rapport détaillant les mobiles de meurtres commis par les hommes, car ta statistique ne se compare pas si on tombe dans des meurtres de gang ou des meurtres par appât du gain. Insinuer que c'est exactement la même spirale d'émotion qui motive ce 76% de meurtre ? Je doute. 

Pis tsé, le mot féminicide a été retenu face à « uxoricide » (uxor étant épouse en latin) pour pointer ce qui a été un fait de société et parce que l'uxoricide a très longtemps désigné un type très particulier de féminicide, soit le meurtre d'une femme convaincue d'adultère, ce qui a déjà été excusé par la loi. Je sais pas pour toi, mais ça commence à faire beaucoup de layers de violence.

Au final, l'utilisation du mot féminicide, c’est transformer un fait divers (meurtre conjugal) en fait social (violence aux femmes). Tu prendras la position que tu veux rendu là.

 

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il y a 5 minutes, Brunette pas nette a dit :

Les causes menant un homme à tuer une conjointe sont multifactorielles en effet, et je suis convaincue que l'objectification de la femme y joue un rôle. C'est implicite.

Honnêtement, qu'est-ce qui dérange tant dans l'utilisation du terme féminicide ? C'est une spécificité de l'homicide dans le but de mettre en exergue l'asymétrie entre meurtres touchant les hommes et ceux touchants les femmes. Ça ne fait pas disparaître le fait que les hommes tuent aussi des hommes. D'ailleurs, je serais curieuse de voir un rapport détaillant les mobiles de meurtres commis par les hommes, car ta statistique ne se compare pas si on tombe dans des meurtres de gang ou des meurtres par appât du gain. Insinuer que c'est la même spirale qui motive ce 76% de meurtre ? Je sais pas.

Pis tsé, le mot féminicide a été retenu face à « uxoricide » (uxor signifiant épouse en latin) pour pointer ce qui a été un fait de société et parce que l'uxoricide a très longtemps désigné un type très particulier de féminicide, soit le meurtre d'une femme convaincue d'adultère, ce qui a déjà été excusé par la loi. Je sais pas pour toi, mais ça commence à faire beaucoup de layers de violence.

Au final, l'utilisation du mot féminicide, c’est transformer un fait divers (meurtre conjugal) en fait social (violence aux femmes). Tu prendras la position que tu veux rendu là.

Je n'ai jamais affirmé que le terme me dérangeait; tu me confonds avec Guillaume Dulude. Me suis simplement moqué de la méprise de Patrick Lagaçé. Si l'on creuse au-delà des définitions de dictionnaire qu'il s'est amusé à étaler dans sa chronique, on voit bien que le terme est aujourd'hui communément accepté pour évoquer le meurtre d'une femme dans un contexte de violence conjugale. Pas tuée parce qu'elle est une femme, mais parce que le drame implique qu'elle a perdu la vie et qu'elle est une femme.

Cela dit, je demeure également sceptique par rapport à cette idée que les meurtres de femmes dans ces contextes s'expliquent davantage par le climat social que par les dispositions psychologiques du meurtrier. Notamment parce que de 2011 à 2020, on parle, en moyenne, de moins de 10 femmes par an. C'est moins d'une femme par mois, et ce dans une province où elles sont plus de 4 millions. Comment vous faites pour parler de ces 10 cas un phénomène social plutôt que d'une tragédie diverse? Ce n'est même pas une question rhétorique, et je suis prêt à m'incliner bien bas si l'on réussit à me convaincre.

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il y a 5 minutes, men are trash a dit :

Je n'ai jamais affirmé que le terme me dérangeait; tu me confonds avec Guillaume Dulude. Me suis simplement moqué de la méprise de Patrick Lagaçé. Si l'on creuse au-delà des définitions de dictionnaire qu'il s'est amusé à étaler dans sa chronique, on voit bien que le terme est aujourd'hui communément accepté pour évoquer le meurtre d'une femme dans un contexte de violence conjugale. Pas tuée parce qu'elle est une femme, mais parce que le drame implique qu'elle a perdu la vie et qu'elle est une femme.

Cela dit, je demeure également sceptique par rapport à cette idée que les meurtres de femmes dans ces contextes s'expliquent davantage par le climat social que par les dispositions psychologiques du meurtrier. Notamment parce que de 2011 à 2020, on parle, en moyenne, de moins de 10 femmes par an. C'est moins d'une femme par mois, et ce dans une province où elles sont plus de 4 millions. Comment vous faites pour parler de ces 10 cas un phénomène social plutôt que d'une tragédie diverse? Ce n'est même pas une question rhétorique, et je suis prêt à m'incliner bien bas si l'on réussit à me convaincre.

J'ai dit qu'est-ce qui dérange dans l'emploi du terme dans ce contexte, pas qu'est-ce qui TE dérange. Au sens où je vois beaucoup de personnes bloquer dessus, et ça me rappelle ceux et celles qui tiennent absolument à se dire humaniste au lieu de féministe.

Tes chiffres m'apparaissent énorme, de trop. C'est l'aboutissement le plus grave de la violence conjugale et sociale, oui. Violence qui est planétaire. Tu dois certainement niaiser quand tu demandes aux femmes pourquoi elles perçoivent ça comme ça plutôt que par tragédie diverse

 

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une chance aussi que les armes à feu sont ultra règlementées au Canada, sinon on se retrouverait avec des ratios similaires qu'aux États-Unis, ce pays occidental soi-disant développé.

il y a une heure, men are trash a dit :

Tu modifies l'angle de la discussion à ta guise pour t'éviter de me donner raison.

je te promets que j'ai dépassé le stade d'argumenter de façon égotique, considérant aussi que j'ai commencé mon premier message d'aujourd'hui en te donnant raison au chapitre des motivations psychologiques. si tu veux échanger sur nos intentions, ce serait plutôt toi qui donnes l'impression de ne pas vouloir accorder du leste et de prendre l’utilisation du terme un peu personnel.

ou bien t'as juste aucun, mais aucun flair sociologique au point de ne pas comprendre qu'il y a quelque chose d'intrinsèquement social dans la violence faite aux femmes. 

ce qui te mets carrément au niveau de w00t, là. franchement. :soyboy_crying:

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Admettre qu'il y a quelque chose d'intrinsèquement social dans la violence faite aux femmes n'implique pas forcément de voir en les meurtres Karine Bélanger, de Romane Bonnier ou de Daphné Boudreault un phénomène social, ou plus explicitement des meurtres commis pour la simple raison qu'elles étaient des femmes (comme ceux perpétrés par Marc Lépine et Alek Minassian, à titre d'exemples).

Ajout : enfin, je ne crois pas véritablement qu'on puisse justifier la très haute proportion de femmes victimes par rapport aux hommes par des variables aussi faciles que la testostérone et la force. Je crois que la violence physique des hommes, beaucoup plus forte que chez les femmes, peu importe le contexte, s'explique d'abord effectivement par quantité de facteurs sociaux. Mais je ne pense pas que les femmes qui sont tuées par leur partenaire actuel ou ancien constituent quelque portrait d'un rapport de domination des hommes sur les femmes.

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