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Équiterre


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Ahem, est-ce qu'on parle bien d'une moyenne?

J'ai pas le temps de faire les maths avec les données, mais il me semble que ton calcul devrait plutôt être(si c'est bien une moyenne entre les pays):

avec xi l'emprunte écologique du pays i

avec i=1,2,...,25 les pays de l'OCDE

plus 26 la chine+l'inde si tu considères les deux pays ensemble(ce qui est déjà fallacieux vu la forme du calcul)

(x1+x2+...+x26)/26 et ensuite tu divises le résultat par 2.1

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Ahem, est-ce qu'on parle bien d'une moyenne?

J'ai pas le temps de faire les maths avec les données, mais il me semble que ton calcul devrait plutôt être(si c'est bien une moyenne entre les pays):

avec xi l'emprunte écologique du pays i

avec i=1,2,...,25 les pays de l'OCDE

plus 26 la chine+l'inde si tu considères les deux pays ensemble(ce qui est déjà fallacieux vu la forme du calcul)

(x1+x2+...+x26)/26 et ensuite tu divises le résultat par 2.1

Crap, j'me suis trompé. Désolé...

La moyenne pour l'ensemble de la Terre est d'un peu plus de 2.3 g ha/cap. Donc un peu plus qu'une planète Terre. (Page 12 du rapport de Happy Planet)

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The ecological footprint of an individual is a measure of the amount of land required to provide for all their resource requirements plus the amount of vegetated land required to sequester (absorb) all their CO2 emissions and the CO2 emissions embodied in the products they consume. This figure is expressed in units of ‘global hectares’. The advantage of this approach is that it is possible to estimate the total amount of productive hectares available on the planet. Dividing this by the world’s total population, we can calculate a global per capita figure on the basis that everyone is entitled to the same amount of the planet’s natural resources. Using the latest footprint methodology, resulting in the data in the Global Footprint Network’s Ecological Footprint Atlas, the figure is 2.1 global hectares. This implies that a person using up to 2.1 global hectares is, in these terms at least, using their fair share of the world’s resources – one-planet living.

Ca c'est la définition de ce que représente le Ecological Footprint.

En gros, pour calculer ça pour un humain, on divise le nombre d'hectare de "végétaux" dans le monde par le nombre d'individus dans le monde. (en ce moment ça donne 2.1 hectate), ensuite tu regarde ce qu'un hectare peut purifier comme CO2 (mettons dans une année) et tu compare ce qu'individus produit dans son année en CO2 et ça te dit combien de "terre" ça prendrait pour que tout le monde sur la terre produise autant de CO2 que toi sans briser l'équilibre environnemental.

Les chiffres qu'on a par rapport aux différents États dans le document, mettons les USA, c'est la moyenne de cette mesure là pour l'ensemble de leurs 350 millions d'habitants.

C'est pas les USA à eux seuls qui disons vont consommer "3 fois ce que la terre peut assimiler comme CO2", c'est une moyenne par rapport à leur population. S'ils étaient seuls dans le monde, ils auraient un Footprint très en déça de 1 étant donné qu'au départ le nombre d'hectare de la terre serait divisé par 350 millions et non pas 6 milliard. (donc l,équilibre serait respecté).

Pour ce qui est de tout le calcul.

Je l'ai calculé sur le fichier excel, dans la section "total data", il y a le EF de tous les pays (j'assume puisque lorsqu'on additionne leur population on arrive à un peu plus de 6 milliards...). J'ai ramené le EF de chaque pays en un ratio proportionnel à leur population sur le total de 6 milliard, et ensuite tout additionné, ce qui donne une moyenne de 2.4 EF par habitant de la terre. Donc en gros, les humains produisent 2.4 fois plus de CO2 que ce que la terre pourrait normalement assimiler pour demeurer en équilibre.

Et c'est là tout le ridicule de l'argument d'Antagoniste, le fait que c'est une mesure d'équilibre et non pas de consommation absolu. On ne consomme pas "2 fois ce que la terre peut produire", mais au contraire on accumule plus de CO2 que ce qu'elle peut transformer. Donc ca n'implique pas qu'on arrive en pénurie de quoi que ce soit, mais plutôt que le CO2 s'accumule plus qu'il ne le devrait, ce qui est considéré comme un facteur important pour les changements climatiques.

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Crap, j'me suis trompé. Désolé...

La moyenne pour l'ensemble de la Terre est d'un peu plus de 2.3 g ha/cap. Donc un peu plus qu'une planète Terre. (Page 12 du rapport de Happy Planet)

Au moins, tu admets tes erreurs, au contraire de la cassette à David Gagnon

(haha j'arrive pas à croire qu'il se soit inscrit ici juste pour défendre son billet, et d'une manière aussi lamentable en plus!).

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Au moins, tu admets tes erreurs, au contraire de la cassette à David Gagnon

(haha j'arrive pas à croire qu'il se soit inscrit ici juste pour défendre son billet, et d'une manière aussi lamentable en plus!).

Toi t'a pas mal l'air d'un gars qui c'est juste inscrit ici pour démonter la thèse de Gagnon. Une chance qui avait tort!

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Premièrement, je m'addressais à DD29 qui n'est pas David Gagnon, que je sache.

Deuxièmement, ça fait longtemps que je trainasse sur le depotoir(certains m'ont probablement déjà reconnu)

Troisièmement, je ne perdrais jamais mon temps à argumenter avec les perroquistes professionnels.

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Excusez moi pardon, je pensais que dans un forum il pouvait y avoir plus que deux personnes à la fois qui pouvait parler. Et oui, j'avais très bien compris ton message.

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Ca c'est la définition de ce que représente le Ecological Footprint.

En gros, pour calculer ça pour un humain, on divise le nombre d'hectare de "végétaux" dans le monde par le nombre d'individus dans le monde. (en ce moment ça donne 2.1 hectate), ensuite tu regarde ce qu'un hectare peut purifier comme CO2 (mettons dans une année) et tu compare ce qu'individus produit dans son année en CO2 et ça te dit combien de "terre" ça prendrait pour que tout le monde sur la terre produise autant de CO2 que toi sans briser l'équilibre environnemental.

Les chiffres qu'on a par rapport aux différents États dans le document, mettons les USA, c'est la moyenne de cette mesure là pour l'ensemble de leurs 350 millions d'habitants.

C'est pas les USA à eux seuls qui disons vont consommer "3 fois ce que la terre peut assimiler comme CO2", c'est une moyenne par rapport à leur population. S'ils étaient seuls dans le monde, ils auraient un Footprint très en déça de 1 étant donné qu'au départ le nombre d'hectare de la terre serait divisé par 350 millions et non pas 6 milliard. (donc l,équilibre serait respecté).

Pour ce qui est de tout le calcul.

Je l'ai calculé sur le fichier excel, dans la section "total data", il y a le EF de tous les pays (j'assume puisque lorsqu'on additionne leur population on arrive à un peu plus de 6 milliards...). J'ai ramené le EF de chaque pays en un ratio proportionnel à leur population sur le total de 6 milliard, et ensuite tout additionné, ce qui donne une moyenne de 2.4 EF par habitant de la terre. Donc en gros, les humains produisent 2.4 fois plus de CO2 que ce que la terre pourrait normalement assimiler pour demeurer en équilibre.

Et c'est là tout le ridicule de l'argument d'Antagoniste, le fait que c'est une mesure d'équilibre et non pas de consommation absolu. On ne consomme pas "2 fois ce que la terre peut produire", mais au contraire on accumule plus de CO2 que ce qu'elle peut transformer. Donc ca n'implique pas qu'on arrive en pénurie de quoi que ce soit, mais plutôt que le CO2 s'accumule plus qu'il ne le devrait, ce qui est considéré comme un facteur important pour les changements climatiques.

Meilleur message du thread.

J'ai surligné le dernier paragraphe parce que c'est à mon avis l'argument le plus fort jusqu'à maintenant qui a été présenté contre l'article d'antagoniste. Logiquement, cet argument est encore plus fort que celui que j'ai défendu jusqu'à maintenant.

Crap, j'me suis trompé. Désolé...
Finalement, t'es peut-être pas aussi bon en math que tu le prétends.

ps: Est-ce que quelqu'un ici peut démontrer qu'Antogoniste n'est pas qu'un "average guy" avec un blogue. A-t-il un doctorat en économie ou en politique? Après ce que j'ai lu ici, je comprends pas qu'autant de droitistes le considèrent comme étant une référence.

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La CRA (Community Reinvestment Act), créé en 1977 et renforci en 1995 sous Clinton, sont ce que certaines personnes anti-interventionnistes ont pointé du doigt à un certain moment en tant que cause de la crise des Subprime. Mais rapidement ces critiques se sont fait réfuter solidement par les faits concrets.

Bravo champion.

Mais je ne parle pas uniquement du CRA.

Il y a le Equal Credit Opportunity Act, Fair Housing Act, Community Reinvestment Act, Taxpayer Relief Act, National Homeownership Strategy, Fannie Mae, Freddie Mac, le Department of Housing and Urban Development, le House Financial Services Committee, la FED

La loi CRA a été appliqué 27 ans avant que la bulle apparaisse. En 1995, même si Clinton l'a renforci sur certain point, c'est 9 ans avant 2004. Et en 2004, début des fondements de la crise, c'est l'année où George Bush a affaiblit l'application de la CRA. Donc, déjà en partant, la corrélation est extrèmement fallacieuse parce que rien, mais rien ne vient temporellement lier la crise à aucun élément d'application significatif du CRA.

Et tu as tout faux bien entendu. Voici le CRA en action:

http://www.antagonis...-reglemente-vi/

C'est sous Bush, à partir de 2001 que le CRA a eu un effet majeur.

Une bulle immobilière ça se construit sur plusieurs année, pas seulement en l'espace d'un an.

D'autre part, le point le plus important, c'est que le CRA s'applique seulement au banques qui sont assuré par la réserve fédérale, donc un grand nombre d'institutions ne sont aucunement soumis au CRA. Aussi, certaines branches affiliés des banques sous le CRA le sont qu'en partie (les banques ont le choix de les soumettre ou non). Or, quand on regarde les "subprime" qui ont causé la crise actuelle,50% proviennent d'institutions n'étant aucunement soumise au CRA.D'autant plus, un autre 25 à 30% provient de ces branches affiliés quine sont pas complètement soumise au CRA. Donc 25 à 20% seulement dessubprime proviennent d'entreprises soumise entièrement au CRA.

Argument sans valeur. L'effet sur CRA sur l'offre et la demande a affecté tout le marché. Sans compter que c'est Fannie et Freddie qui ont décidé de garantir les CRA. Et la loi obligeait les banques à faire du subprime:

http://www.antagonis...-reglemente-ii/

http://www.antagonis...reglemente-iii/

De plus...

La récession actuelle a été causée par la surabondance de subprimedans le marché hypothécaire. C’est en 2006 que la quantité de subprimea été la plus élevée dans le système financier américain. À cetteépoque, 20% des prêts hypothécaires étaient considérés « à risque ».Au début de l’année 2008, suite à l’éclatement de la bulleimmobilière et à la débâcle des marchés financiers, la « maininvisible » a ramené la proportion de subprime à 0%.

Aujourd’hui, si je vous demandais qu’elle est la proportion de subprime dans le marché hypothécaire aux États-Unis, me répondriez qu’elle doit toujours avoisiner 0%… La réalité est tout autre, au moment où l’on se parle, la proportion de subprime est retournée à 20% !

Comment est-ce possible ? Les marchés financiers n’ont-ils pasappris de leurs erreurs ? Wall-Street a eu sa leçon, ceux qui sont entrain de recontaminer l’économie américaine n’appartiennent pas ausecteur privé. Les coupables de la résurrection des subprimes sont: Fannie Mae, Freddie Mac et Ginnie Mae des institutions gouvernementales ! Au moment où l’on se parle, ces 3 entités garantissent ou possèdent 95% des nouveaux prêts hypothécaires aux États-Unis.

La cause des déboires économiques que nous vivons était d’origine politiqueet nous l’avons ignoré à nos risques et périls. Nous avons préféréblâmer le capitalisme plutôt que les ingérences du gouvernement dans lelibre-marché. En blâmant les mauvais coupables, nous avons tiré lesmauvaises leçons et ce sont les contribuables qui, une fois de plus,feront les frais de la prochaine crise.

Et c'est là tout le ridicule de l'argument d'Antagoniste, le fait que c'est une mesure d'équilibre et non pas de consommation absolu. On ne consomme pas "2 fois ce que la terre peut produire", mais au contraire on accumule plus de CO2 que ce qu'elle peut transformer. Donc ca n'implique pas qu'on arrive en pénurie de quoi que ce soit, mais plutôt que le CO2 s'accumule plus qu'il ne le devrait, ce qui est considéré comme un facteur important pour les changements climatiques.

Economists vs. Ecologists

Last week’s column about Bjorn Lomborg’s ideasfor combatting global warming generated lots of angry comments,including the suggestion that Dr. Lomborg and I be fed to polar bears. I was more interested in what Seth Masia had to say about the Copenhagen Consensus, which is Dr. Lomborg’s project for bringing experts together to set priorities in tackling global problems:

The root problem with Lomborg’s consensus group is thatit’s composed entirely of economists. Most of them have only a shakyunderstanding of climate science, and they base decisions on the ideathat it’s possible to place a cash value on a human life.

Most of the economists who contributed to Lomborg’s books assumethat climate change proceeds smoothly and gradually. Scientists knowthis is not the case: it proceeds in spikes and lulls.

Yes, Dr. Lomborg thinks like an economist instead of a climate scientist, and he doesn’t have a degree in climatology. Criticssay his lack of climatological expertise makes him an unreliable guidefor foreseeing the consequences of a warmer world, but I think thesecritics are ignoring history. They claim to be taking in the bigpicture, to be foreseeing great trends over the next century, but they’remissing one of the most valuable lessons from the past half century:when it comes to getting the big picture right, when it comes topreparing for environmental catastrophes, economists have a bettertrack record than the scientists who specialize in analyzingenvironmental trends.

The classic example is the “population crisis” of the 1960s and 1970s, when biologists like Paul Ehrlich were convinced humanitywas about to suffer massive famines and devastating shortages of energyand other resources because the growing population would exceed theplanet’s “carrying capacity.” This concept seemedobvious to biologists who study ecosystems, but economists realizedthere’s a big difference between animals and humans: Humans areremarkably adaptable and creative. When confronted withshortages and environmental problems, they have a long history ofcoming up with solutions — new methods of farming, new and cheapersources of energy, cleaner technologies — that leave them better off inan environment that’s less polluted.

When the economist Julian Simon pointed this out andpredicted that humanity wouldn’t run out of food or energy or otherresources in an article in the journal Science, the journal was widelycriticized by ecologists and other scientists for publishing the workof an ignorant outsider. Paul Ehrlich and his wife, Anne, saidthat economists like Dr. Simon were members of a “space-age cargocult.” Trying to explain to these economists that commodities mustinevitably become more scarce and expensive, the Ehrlichs wrote, “wouldbe like attempting to explain odd-day-even-day gas distribution to acranberry.”

So Dr. Simon challenged the supposed experts to pick anyresource that was going to become scarce, and offered to bet them itwould instead be cheaper in the future. Dr. Ehrlich and two specialistsin energy and natural-resource issues, John Harte and John Holdren,picked five metals and bet $1,000 in 1980. Ten years the supposedexperts in natural resources had to pay up, because all five metalswere cheaper, just as Dr. Simon had predicted. (You can read more about this in my New York Times Magazine article on the bet.)

I bring up this history not because global warming is an exactparallel to the past “crises” of food and energy that never arrived. Insome ways it’s a much tougher problem because it doesn’t lend itself toneat market solutions. There could indeed be unexpected spikes thatdamage humans and ecosystems. But it’s worth remembering thatspecialists in the biological or physical sciences can be terriblyshort-sighted when imagining what problems will beset humans in thefuture. They can forecast how the physical world will change, butthey’re not always accurate even at that, and they’re not not expertsin analyzing human responses or in determining the policies that makethe most economic and social sense.

Aussi, parce qu'on ne sent pas encore la pénurie en occident, nécessairement tout ceux qui disent qu'on vit un train de vie trop élevé pour être soutenu à une échelle globale ont tort. Aussi considérant qu'un peu plus de 1 milliard de personnes souffrent de la faim dans le monde (ici), j'ai de la difficulté à dire qu'on ne sent aucunement les traces d'une forme de pénurie.

ecologie080709.jpg

Le fameux "développement durable" c'est un synonyme de misère.

Tu veux que les gens meurent de faim, alors imposent leur le développement durable.

Modifié par Antagoniste
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Tes 3 premières quotes, t'es hors sujet.

Ta quatrième, c'est un article nowhere. C'est une réplique paresseuse qui réfute rien.

Ta cinquième... c'est même pas un argument. C'est juste un slogan démagogique : "Le fameux développement durable c'est un synonyme de misère." Come on... T'as vraiment planté VacPower. Il devrait s'incliner devant la force de cet argument.

Tu as d'autres questions ?
Oui, et tu n'y a pas répondu. On dirait que ça t'as mis mal à l'aise.

Comme t'es souvent cité comme référence et que j'ai aujourd'hui la chance de jaser avec la légende, je crois que ma question est pertinente:

ps: Est-ce que quelqu'un ici peut démontrer qu'Antogoniste n'est pasqu'un "average guy" avec un blogue. A-t-il un doctorat en économie ouen politique? Après ce que j'ai lu ici, je comprends pas qu'autant dedroitistes le considèrent comme étant une référence.
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C'est toujours intéressant de voir les perroquistes professionels du courant libertarien se rabattre sur l'argument ''les individus et les entreprises sont incités à modifier leurs comportements économiques/à innover''. D'accord, mais encore? Combien de temps cela prend-t-il pour que la structure industrielle change? Est-ce que les changements vont être suffisament rapides pour contrer à temps les effets des déséquilibres environnementaux générés par l'état actuel de ladite structure?

Ça prend des prévisions quantitatives pour répondre à ces questions. Aussi y-a-t-il des économistes et des climatologues qui travaillent à intégrer ce genre de variables aux prévisions climatiques.

Mais oh, j'oubliais, on utilise pas les maths en économie! Sacro-sainte école autrichienne! Ben alors on est condamné à la pensée magique(pour ne pas dire débile)!

Psalmodions! La-technologie-et-le-capitalisme-vont-nous-sauver-donc-on-n'a-rien-à-faire-que-de-se-fermer-les-yeux-et-attendre!

Mouais... et faut pas oublier le raisonnement bayésien bidon: c'est nécessairement parce que certains scientifiques se sont plantés dans leurs prévisions environementales(en négligeant les facteurs économiques) par le passé que tous les scientifiques qui adhèrent au consensus dogme de l'impact de l'homme sur les changements climatiques sont présentement à côté de la plaque dans leurs prévisions!

--------------------------------------------------------------

Mais c'est pas tout, parce que c'est bien beau les incitations à innover, mais l'innovation en tant que telle ne dépend pas que de facteurs économiques.

Mais ça, David Gagnon ne vous le dira pas.

Fait ironique: Bjorn, le gars cité dans l'article, est un champion de l'utilisation des maths en science sociale. C'est sur des modèles mathématiques-très-très-anti-autrichiens(donc, antilibéraux) que se basent ses critiques des prévisions des climatologues.

Ah ces maths antilibérales!

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Moi avec je trouve que le terme "développement durable" est un peu trompeur. On devrait parler de "développement moins destructeur".

Le capitalisme fonctionne à condition de supporter une croissance entre 1-3% du PIB par rapport à l'année d'avant, au delà de ça (à moins d'y voir apparaître un choc démographique comme en Chine ou en Inde qui doivent acceuillir le flux massif de paysans venus des campagnes pour travailler en ville) y a de l'inflation qui s'installe.

Or le fameux 3% d'augmentation du PIB en chiffres absolus de 2009 admettons est BEAUCOUP plus important que le 3% de 1970. Donc le système nous pousse à produire et à consommer de plus en plus, ce qui conduit à l'épuisement des ressources. Et malgré ce qu'on peut en penser, la croissance dépend d'une ressource énergétique bon marché, le pétrole. Présentement on a rien trouvé d'alternatif qui pourrait complètement remplacer cette forme d'énergie. Ne me parlez pas du nucléaire, on est forcé de démenteler les réacteurs à tout les 25-30 ans, ça revient coûteux à la longue.

Donc si on veut vraiment pouvoir profiter des ressources de la terre sans exploiter les mers et les sols, y a pas de solution magique, il faut s'attaquer au mode de production et s'attaquer au problème démographique. On va être 10,2 milliards d'habitants en 2050 et c'est franchement trop. Tout va bien tout va bien, tu diras ça aux pêcheurs de morue Antagoniste.

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Mais c'est pas tout, parce que c'est bien beau les incitations à innover, mais l'innovation en tant que telle ne dépend pas que de facteurs économiques.

Avant que le pétrole devienne la source la plus usuelle d'énergie, c'était le charbon qui était le moteur la croissance industrielle. Voici comment William Stanley Jevons, un intellectuel anglais, appréhendait l'épuisement du charbon découlant de la croissance économique en 1865. Je vous laisse faire le parallèle avec le pétrole…

"I must point out the painful fact that such a rate of growth will before long render our consumption of coal comparable with the total supply. In the increasing depth and difficulty of coal mining we shall meet that vague, but inevitable boundary that will stop our progress." [...]

So far then as our wealth and progress depend upon the superior command of coal we must not only stop—we must go back."

Les années ont passé et 144 ans plus tard, il y atoujours du charbon sur notre planète. L’ingéniosité humaine a permisune extraction toujours plus efficace, une utilisation toujours plusproductive, mais surtout, d’autres formes d’énergie ont remplacé cecombustible fossile.

The classic example is the “population crisis” ofthe 1960s and 1970s, when biologists like Paul Ehrlich were convincedhumanitywas about to suffer massive famines and devastating shortagesof energyand other resources because the growing population wouldexceed theplanet’s “carrying capacity.” Thisconcept seemed obvious to biologists who study ecosystems, buteconomists realizedthere’s a big difference between animals and humans:Humans areremarkably adaptable and creative. When confrontedwithshortages and environmental problems, they have a long historyofcoming up with solutions — new methods of farming, new andcheaper sources of energy, cleaner technologies — that leave them betteroff inan environment that’s less polluted.

When the economist Julian Simon pointed this outandpredicted that humanity wouldn’t run out of food or energy orotherre sources in an article in the journal Science, the journal waswidelycriticized by ecologists and other scientists for publishing theworkof an ignorant outsider. Paul Ehrlich and his wife, Anne,saidthat economists like Dr. Simon were members of a “space-agecargocult.” Trying to explain to these economists that commoditiesmustinevitably become more scarce and expensive, the Ehrlichs wrote,“wouldbe like attempting to explain odd-day-even-day gas distributionto acranberry.”

So Dr. Simon challenged the supposed experts topick anyresource that was going to become scarce, and offered to betthem itwould instead be cheaper in the future. Dr. Ehrlich and twospecialists in energy and natural-resource issues, John Harte and JohnHoldren,picked five metals and bet $1,000 in 1980. Ten years thesupposed experts in natural resources had to pay up, because all fivemetalswere cheaper, just as Dr. Simon had predicted. (You can read more about this in my New York Times Magazine article on the bet.)

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Les années ont passé et 144 ans plus tard, il y atoujours du charbon sur notre planète. L’ingéniosité humaine a permisune extraction toujours plus efficace, une utilisation toujours plusproductive, mais surtout, d’autres formes d’énergie ont remplacé cecombustible fossile.

Ce qui ne veut pas dire qu'il y aura toujours du charbon, ou n'importe quelle autre ressource. On aura beau trouver des moyens pour en limiter l'usage, il vient un jour où il n'y en a plus.

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Ce qui ne veut pas dire qu'il y aura toujours du charbon, ou n'importe quelle autre ressource. On aura beau trouver des moyens pour en limiter l'usage, il vient un jour où il n'y en a plus.

Oui et non.

La quantité de charbon sur la planète est limitée.

Mais l'histoire nous enseigne que l'on finit toujours par substituer une ressource sur le déclin par une autre qui est abondante.

Donc même si la quantité de charbon est limitée, on en manquera probablement jamais parce que le charbon aura été remplacé par autre chose bien avant l'épuisement de la ressource.

Quand la chine a décidé d'installer le téléphone sur la totalité de son territoire, plusieurs ont dit qu'il fallait prévoir une pénurie de cuivre (qui sert à fabriquer les fil téléphoniques). Mais la pénurie ne s'est jamais produite car entre-temps, on a découvert la fibre optique (qui a remplacé le cuivre dans la fabrication de nombreuses infrastructures de communications).

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Si l'argument de la créativité humaine comme solution tient encore la route (elle peut tout de même se baser sur 200 ans d'histoire de révolution technologique), il serait peut-être constructif d'apporter les lacunes potentielles que pourrait affronter la technologie dans le futur.

Un exemple; le développement technologique est largement subordonné à la rentabilité économique. Qu'est-ce qui nous garantie que l'intérêt des principaux acteurs économiques coïncidera avec l'intérêt de la population humaine dans son ensemble? Si le 20% occidentale de la population humaine possède l'écrasante majorité des richesses, alors on peut affirmer que les souffrances dû au réchauffement climatique de 80% du monde ne seront pas prises en compte par le libre marché.

Ceux avec les ressources financières nécessaires pour motiver les avancées tecnologiques ne seront probablement pas suffisement sensibilisés pour se sentir concerné par le réchauffement climatique avant qu'il soit trop tard.

Non?

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Le déclin de la civilisation n'est pas encore amorcé; pourquoi crier au loup inutilement ? Équiterre n'est pas un agent du changement; ce n'est qu'un vulgaire divertissement pour gens ennuyant. La nécessité crée le changement. Laissons aux gens compétant le soin d'optimiser les détails des solutions xyz.

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Si on trouve une source énergétique bon marché pour remplacer le pétrole, et si cette ressource ne crée pas trop d'externalités négatives, (réchauffement de la planète, déséquilibre des écosystèmes, pollution, smog, etc.) je vais être le premier à applaudir, or cette source on l'attend encore.

J'ai une certaine confiance en l'Homme, celui-ci peut détruire des écosystèmes mais il peut aussi très bien les restaurer avec un peu de volonté. Là ou j'ai une divergence avec Antagoniste et Daniel28ans c'est sur le marché, le marché n'a pas toutes les réponses. Le progrès des hommes passe par la coopération et par la compréhension de la société, de l'environnement qui le touche. Pour cela il faut arrêter de mettre toutes les connaissances dans des petites boîtes. Toutes les sciences se touchent et sont interreliées. C'est dans cette optique que nous devons concevoir la société de demain.

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