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Les quatre puits de l’âme tordue


Ferros
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Il y a deux ans de ça, j'ai eu envie de faire un exercice d'écriture de poèmes. J'ai donc écrit une "oeuvre" de poésie qui est une suite et un tout de 6 poèmes.

Le but premier était de parler de moi, de mon passé, de ce qui m'animait et de ce qui m'enrageait à l'époque. Une partie de ce qui se retrouve là-dedans fait parti de ma réalité, mais c'est pas mal exagérer pour les besoins poétiques.

Je vais donc partager avec vous mes écrits à raison de deux poèmes à la fois.

Si je fais ça aujourd'hui, c'est pour vous partager une partie de moi et avoir vos impressions sur "l'oeuvre" puisque j'ai l'intention de recommencer à écrire bientôt.

En espérant que ça vous plaise...

Préambule

Ça y est, je l’ai écrit

Sous forme de poésie

Ce mal de la vie

Ce récit de ma vie

Les quatre puits de l’âme perdue

Imaginez-vous,

Debout, sous votre lit,

Face au grand méchant loup

Dans la sombre nuit.

Imaginez-vous,

Couché, sur votre lit,

Perdu, face à l’incompris

Dans l’ombre du grand manitou

Vous êtes seul,

Comme sur un lit de linceuls

Vous êtes glacé

Dans cette vie écorchée

Imaginez-vous,

Face à ce manuscrit

Vous êtes prêt à tout

Prêt à découvrir ma vie

Il n’y a que quatre papiers

Papiers reflétant le mal de l’âme

Papiers déchirés

Papiers où les mots s’exclament

Ces quatre papiers,

Papiers déchiquetés

D’un feu gris

Ont été noircis

Ce sont les témoignages

D’une âme qui à mal

Ce sont les mirages

D’une âme anormale

Le premier est bleu sombre

Tel un garçon dans l’ombre

Tel, moi, dans la pénombre

Il reflète mon côté sombre

Le second est jaune vert-de-gris

Tel un garçon méprisé

Tel, moi, petit homme dévêtit

Il reflète mon côté écorché

Il juge le jeune maltraitant

Qui, sans le savoir,

Allait rendre toute noire

L’âme du bienveillant

Le troisième est jauni

Tel un garçon sans vie

Tel, moi, garçon de mépris

Il reflète mon côté assombri

Par le mal de la nature

Nature qui m’est si chère

Nature qui perd sa verdure

Telle une femme singulière

Le dernier, d’une couleur inconnue

Tel un garçon maintenu

Tel, moi, sans visage reconnu

Il reflète, le sais-tu?

Les quatre puits de mon âme perdue.

…Et puis

Au sortir de la vie,

Je regarde cet ami

Je m’en vais vers le ciel

Rejoindre l’éternel

Je ne suis plus sur terre

Je suis dans les airs

Je pose ma vue, là-bas

Sur cet amas d’états

Ils m’ont enlevés la vie

Comme à toi

Bientôt, mon ami

Comme à l’homme qui a perdu foi

C’est à cause d’eux

Que maintenant elle périt

C’est à cause des maudits

Qu’elle retourne vers les cieux

Petit à petit,

Ils lui ont pris sa vie

Sans que cela ne paraisse

Ils ont pourris sa jeunesse

Ils ont détruit

Toutes chances de survie

Ces hommes anéantis

Qui perdent leurs vies

Ça y est c’est fini

Il n’y aura plus de vie

La planète est finie

Elle est repartie

Au cours de la nuit

Rejoindre celui

Qui en six jours l’a construit

Tout ça est fini

Il n’y aura plus de pluie

Il n’y aura plus de vie

…Et puis, mon ami

Comment va ta vie ?

…Et puis, mon petit

Où s’en va la vie ?

Où est cette pluie ?

Qui, sur ton dos, coulait

Lorsque tombait la nuit

La nuit où, seul, lui espérait…

Modifié par Ferros
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Même si mon opinion ne vaux pas vraiment plus qu'une Trio Cheese burger Double,

Je trouve, personnellement, cela correct, ni plus ni moins.

points positifs :

. Le français correct, bon style d'écriture

. Différent type de rime à travers tes strophes (continue, embrasser bref... tu dois bien connaitre)

. Bon vocabulaire (surtout dans la Les quatre puits de l’âme perdue)

Points Négatifs :

. Personnellement je trouve qu'il manque de figure de style apportant une profondeur supérieur. (Oxymore et anaphore je trouve que ceux-ci rajoute beaucoup de profondeur par leur contradiction)

en Résumé, Je trouve que nous avons tout trop crue... il manque de viande, il nous fait pas assez réfléchir.

. je trouve (surtout dans la version Et puis...) qu'il y a beaucoup trop de rime en " I "

. Originalité...surtout au niveau des thèmes abordé

Finalement, je trouve que tu as du talent (je suis assez loin d'en faire autant, donc déjà là bravo) et c'est avec le temps que vient le talent donc n'arrête pas mon vieux!

P.s. Ne prend rien de personnel, je suis loin d'être une critique de littérature, j'y vais au feeling que j'ai.

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Content de voir les commentaires autant positifs que négatifs, c'est encourageant pour la suite.

J'essaierai de travailler sur les figures de style question de ne pas donner tout cuit dans le bec comme tu dis.

Merci :)

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La suite ...

…Et pis

J’étais tout petit

À l’époque où cela a débuté

À l’époque où j’étais méprisé

J’étais sans outils

…Et pis, en plus

J’étais tout seul

Seul avec ma gueule

…Et pis, j’étais nu

Nu comme un oiseau déplumé

Oiseau qui est tout juste né

Sans défenses

Sans espérances

J’avais mal…

On me faisait des maux

Pour, qu’enfin les mots

Me soient fatals

...Et pis, ils étaient là

Ils m’insultaient

Ils m’offusquaient

…Et pis, j’en étais las

Tout allait de travers

Tout n’allait pas

Je voulais partir

Ou les voir mourir…

…Et pie

Je suis sans mots

Devant l’extinction des animaux

Ils sont tous partis

Vers le ciel, mon ami

Il y a tout juste 20 ans

Ils étaient vivants

Maintenant c’est sans eux

Que nous deviendrons vieux

Il y avait les loups,

Les matous

Il y avait les serpents

Et les paons

Il y avait le colibri

… Et pie, la pie !

Les animaux sont morts

Ils sont disparus

Tout cela est du

À la nature et son sort

Elle a jetée son dévolu

Sur les animaux l’habitant

Pour qu’ils soient souffrants

Pour qu’ils soient vaincus

Pour qu’ils soient anéantis

Sans espoir et sans vie

Plus jamais vous ne les reverrez

Plus jamais vous ne les contemplerai

Ils s’en sont retournés

Vers les anges hauts perchés

Il y avait les chiens,

Les sereins

Il y avait les rats

Et les anacondas

Il y avait l’ouistiti

… Et pie, tout ça est fini

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J'ai seulement lu ton premier post. Je trouve cela répétitif malgré que certains bouts me plaisent. Les rimes sont plutôt pauvres et certains mots reviennent sans cesse (ami, vie, nuit). On dirait presque un manque de vocabulaire. Ça pourrait être plus condensé et il en ressortirait une toute autre impression que cette longueur infinie que endort selon moi. J'aime les idées premières, par contre. Bonne chance dans la suite de ton écriture ;)

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Juste pour clore le tout ...

Hé ! Pit!

Deux heures du matin,

Il est au loin.

Trois heures de l’après-midi,

Il est ici.

Il était parti chasser

Ramener, pour son maître, du gibier

Je l’attendais,

Je savais qu’il reviendrait

Treize heures ont passées,

Sans lui,

Mon seul ami

J’étais affamé

Je savais qu’il serait de retour

Avec dans sa gueule

De quoi me nourrir pour un jour

Mais cette fois, il n’en avait qu’une seule

Une seule petite souris

Pour nous deux mon ami

Nous nous en contenterons

Nous nous en régalerons

J’attendrai ta prochaine chasse

Pour rassasier cet estomac

Meurtri par le tabac

Ingéré avec de la mélasse

Hé ! Ne pars pas !

J’ai besoin de toi

Hé ! Pit ! Viens ici mon chien

Viens que je mange les tiens …

Les quatre puits de l’âme tordue

Ainsi s’achève mon récit,

Le récit d’un abruti

Sur sa vie

Remplie de mépris…

…Et puis vous en avez un aperçu

…Et pis vous l’avez lu

Le récit de ma vie perdue :

Les quatre puits de mon âme tordue…

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