Ferros 14 décembre 2009 Partager 14 décembre 2009 (modifié) Il y a deux ans de ça, j'ai eu envie de faire un exercice d'écriture de poèmes. J'ai donc écrit une "oeuvre" de poésie qui est une suite et un tout de 6 poèmes.Le but premier était de parler de moi, de mon passé, de ce qui m'animait et de ce qui m'enrageait à l'époque. Une partie de ce qui se retrouve là-dedans fait parti de ma réalité, mais c'est pas mal exagérer pour les besoins poétiques.Je vais donc partager avec vous mes écrits à raison de deux poèmes à la fois.Si je fais ça aujourd'hui, c'est pour vous partager une partie de moi et avoir vos impressions sur "l'oeuvre" puisque j'ai l'intention de recommencer à écrire bientôt.En espérant que ça vous plaise...PréambuleÇa y est, je l’ai écritSous forme de poésieCe mal de la vieCe récit de ma vieLes quatre puits de l’âme perdueImaginez-vous,Debout, sous votre lit,Face au grand méchant loupDans la sombre nuit.Imaginez-vous,Couché, sur votre lit,Perdu, face à l’incomprisDans l’ombre du grand manitouVous êtes seul,Comme sur un lit de linceulsVous êtes glacéDans cette vie écorchéeImaginez-vous,Face à ce manuscritVous êtes prêt à toutPrêt à découvrir ma vieIl n’y a que quatre papiersPapiers reflétant le mal de l’âmePapiers déchirésPapiers où les mots s’exclamentCes quatre papiers,Papiers déchiquetésD’un feu grisOnt été noircisCe sont les témoignagesD’une âme qui à malCe sont les miragesD’une âme anormaleLe premier est bleu sombreTel un garçon dans l’ombreTel, moi, dans la pénombreIl reflète mon côté sombreLe second est jaune vert-de-grisTel un garçon mépriséTel, moi, petit homme dévêtitIl reflète mon côté écorchéIl juge le jeune maltraitantQui, sans le savoir,Allait rendre toute noireL’âme du bienveillantLe troisième est jauniTel un garçon sans vieTel, moi, garçon de méprisIl reflète mon côté assombriPar le mal de la natureNature qui m’est si chèreNature qui perd sa verdureTelle une femme singulièreLe dernier, d’une couleur inconnueTel un garçon maintenuTel, moi, sans visage reconnuIl reflète, le sais-tu?Les quatre puits de mon âme perdue.…Et puisAu sortir de la vie,Je regarde cet amiJe m’en vais vers le cielRejoindre l’éternelJe ne suis plus sur terreJe suis dans les airsJe pose ma vue, là-basSur cet amas d’étatsIls m’ont enlevés la vieComme à toiBientôt, mon amiComme à l’homme qui a perdu foiC’est à cause d’euxQue maintenant elle péritC’est à cause des mauditsQu’elle retourne vers les cieuxPetit à petit,Ils lui ont pris sa vieSans que cela ne paraisseIls ont pourris sa jeunesseIls ont détruitToutes chances de survieCes hommes anéantisQui perdent leurs viesÇa y est c’est finiIl n’y aura plus de vieLa planète est finieElle est repartieAu cours de la nuitRejoindre celuiQui en six jours l’a construitTout ça est finiIl n’y aura plus de pluieIl n’y aura plus de vie…Et puis, mon amiComment va ta vie ?…Et puis, mon petitOù s’en va la vie ?Où est cette pluie ?Qui, sur ton dos, coulaitLorsque tombait la nuitLa nuit où, seul, lui espérait… Modifié 14 décembre 2009 par Ferros 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Molotor 14 décembre 2009 Partager 14 décembre 2009 Même si mon opinion ne vaux pas vraiment plus qu'une Trio Cheese burger Double, Je trouve, personnellement, cela correct, ni plus ni moins.points positifs :. Le français correct, bon style d'écriture. Différent type de rime à travers tes strophes (continue, embrasser bref... tu dois bien connaitre). Bon vocabulaire (surtout dans la Les quatre puits de l’âme perdue)Points Négatifs :. Personnellement je trouve qu'il manque de figure de style apportant une profondeur supérieur. (Oxymore et anaphore je trouve que ceux-ci rajoute beaucoup de profondeur par leur contradiction)en Résumé, Je trouve que nous avons tout trop crue... il manque de viande, il nous fait pas assez réfléchir.. je trouve (surtout dans la version Et puis...) qu'il y a beaucoup trop de rime en " I ". Originalité...surtout au niveau des thèmes abordé Finalement, je trouve que tu as du talent (je suis assez loin d'en faire autant, donc déjà là bravo) et c'est avec le temps que vient le talent donc n'arrête pas mon vieux! P.s. Ne prend rien de personnel, je suis loin d'être une critique de littérature, j'y vais au feeling que j'ai. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferros 14 décembre 2009 Auteur Partager 14 décembre 2009 Content de voir les commentaires autant positifs que négatifs, c'est encourageant pour la suite. J'essaierai de travailler sur les figures de style question de ne pas donner tout cuit dans le bec comme tu dis. Merci Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferros 15 décembre 2009 Auteur Partager 15 décembre 2009 La suite ...…Et pisJ’étais tout petitÀ l’époque où cela a débutéÀ l’époque où j’étais mépriséJ’étais sans outils…Et pis, en plusJ’étais tout seulSeul avec ma gueule…Et pis, j’étais nuNu comme un oiseau dépluméOiseau qui est tout juste néSans défensesSans espérancesJ’avais mal…On me faisait des mauxPour, qu’enfin les motsMe soient fatals...Et pis, ils étaient làIls m’insultaientIls m’offusquaient…Et pis, j’en étais lasTout allait de traversTout n’allait pasJe voulais partirOu les voir mourir……Et pieJe suis sans motsDevant l’extinction des animauxIls sont tous partisVers le ciel, mon amiIl y a tout juste 20 ansIls étaient vivantsMaintenant c’est sans euxQue nous deviendrons vieuxIl y avait les loups,Les matousIl y avait les serpentsEt les paonsIl y avait le colibri… Et pie, la pie !Les animaux sont mortsIls sont disparusTout cela est duÀ la nature et son sortElle a jetée son dévoluSur les animaux l’habitantPour qu’ils soient souffrantsPour qu’ils soient vaincusPour qu’ils soient anéantisSans espoir et sans viePlus jamais vous ne les reverrezPlus jamais vous ne les contempleraiIls s’en sont retournésVers les anges hauts perchésIl y avait les chiens,Les sereinsIl y avait les ratsEt les anacondasIl y avait l’ouistiti… Et pie, tout ça est fini Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Daria 15 décembre 2009 Partager 15 décembre 2009 J'ai seulement lu ton premier post. Je trouve cela répétitif malgré que certains bouts me plaisent. Les rimes sont plutôt pauvres et certains mots reviennent sans cesse (ami, vie, nuit). On dirait presque un manque de vocabulaire. Ça pourrait être plus condensé et il en ressortirait une toute autre impression que cette longueur infinie que endort selon moi. J'aime les idées premières, par contre. Bonne chance dans la suite de ton écriture Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferros 16 décembre 2009 Auteur Partager 16 décembre 2009 Juste pour clore le tout ...Hé ! Pit!Deux heures du matin,Il est au loin.Trois heures de l’après-midi,Il est ici.Il était parti chasserRamener, pour son maître, du gibierJe l’attendais,Je savais qu’il reviendraitTreize heures ont passées,Sans lui, Mon seul amiJ’étais affaméJe savais qu’il serait de retourAvec dans sa gueule De quoi me nourrir pour un jourMais cette fois, il n’en avait qu’une seuleUne seule petite sourisPour nous deux mon amiNous nous en contenteronsNous nous en régaleronsJ’attendrai ta prochaine chassePour rassasier cet estomacMeurtri par le tabacIngéré avec de la mélasseHé ! Ne pars pas !J’ai besoin de toiHé ! Pit ! Viens ici mon chienViens que je mange les tiens …Les quatre puits de l’âme tordueAinsi s’achève mon récit, Le récit d’un abrutiSur sa vie Remplie de mépris……Et puis vous en avez un aperçu…Et pis vous l’avez luLe récit de ma vie perdue :Les quatre puits de mon âme tordue… Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chicken of the infinite 17 décembre 2009 Partager 17 décembre 2009 On a tous l'âme tordue. T'as pas pensé à ça? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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