Le Jeux: une image, une histoire

[Mikhaïl Barychnikoff]

Allez faites travailler vos méninges.Chaque personne qui publie un message *impair* *selon l'ordre de publication* doit publié une image et chaque message *pair* doit publier une histoire en lien avec l'image précédant son message.

**un message contenant plus de cinq phrases peut être considéré comme une histoire**

...

*** le premier message sera considéré comme l'unique message impair. Je ne veux pas commettre d'impair mais tout de même chaque message doit être créatif, donc contenir au moins une image et un texte point barre.

[Kay]

Allez faites travailler vos méninges.Chaque personne qui publie un message *impair* *selon l'ordre de publication* doit publié une image et chaque message *pair* doit publier une histoire en lien avec l'image précédant son message.

**un message contenant plus de cinq phrases peut être considéré comme une histoire**

Dans une frénésie incontrôlable, Bella heurte la porte d'Edward de se poigt, à en saigner des jointures.

Edward: Bella? Mais qu'est-ce qu'il se passe? T'as un ennemis à tes trousses?

Bella: Non, j'ai une sensation étrange. Je sens une sorte d'humidité dans mon pantalons.

Edward: Je n'ai jamais vu de comportement de la sorte! Laisse-moi m'informer sur Doctissimo!

Après quelques minutes à trouver des réponses sur Internet...

Edward: Bella! J'ai des réponses!

Bella: Vais-je y rester?

Edward: Non! c'est un phénomène qui affecte les jeunes; la puberté. Dans cette phase, tu montres beaucoup de signes de libido élevée!

Bella, dans un éclair de folie déchire sa chemise, ainsi que celle d'Edward. Elle se rut sur lui en serrant ses bras de ses ongles fraichement limée:

Bella: EDWARD! FAIS-MOI L'AMOUR!

Edward: Mais bella, fait-il en la repousant faiblement, Tu sais bien que je m'intéresse exclusivement au hommes! Tu as déjà oublier que je brille!

[John de Gray]

[Mikhaïl Barychnikoff]

Avis de décès:

Edward le pilote aux mains d'acier est décédé le 4 juin 1974.

Il laisse dans le deuil sa famille, tous les membres de l'association des collectionneurs de voitures miniatures, ainsi que sa fidèle clientèle.

Ses funérailles seront célébré tel qu'exigé dans son testament dans son commerce d'exterminateur de vermine située au sous-sol du club échangiste *Dans ta bouche*.

Veuillez vous présentez autour de 19:00 pour le buffet de viande carnassière et autour de 22:00 pour la liquidation de ses biens personnels.

....

L'une ou l'autre:

@ John de Gray, le prochain qui a le courage de pondre une histoire choisira l'image de SON choix.

[John de Gray]

Fuck, mais tu respecte pas ton propre jeu?? C'est les impairs qui postent les images.

[Kay]

Peut-être mais c'est vraiment plate quand c'est la même personne qui poste l'image.

[John de Gray]

J'sais ben, mais tsé, ça serais le fun aussi d'être conssit.

[Kay]

Charity, édite ton post, y en a qui sont pas capable de lire entre les lignes.

[Scanize]

Fuck, mais tu respecte pas ton propre jeu?? C'est les impairs qui postent les images.

''Cela faisait 2 semaines que Jesus était réapparu sur terre. Les chrétiens des quatre coins de la planète se sont réunis à Boston pour voir ce Jesus. Malgré ce nombre énorme de croyants concentrés à Boston et des images vidéos en direct de ce personnage, beaucoup de septiques refusaient de croire à cette histoire sordide et optaient plutôt pour le canular. En ce 27 Juin 2012, deux semaines après sa résurrection, le fils de Dieu prit la parole devant le Christian Science Center. Écoutons ce qu'il apporte comme nouvelle au peuple de la terre''

-Chers habitants. Chétiens, Boudhistes, Judaistes, Sunnistes et tous les autres... La vérité est que le dieu à qui vous respectez les paroles n'existe pas. Non, tout est une question de science mécanique. Le dieu véritable et qui est mon créateur est George Lucas. Ce grand homme est celui qui me créa de ses mains et me permit de vivre avec l'aide de son compagnon Steven Spielberg.

Sur ces paroles, Jesus enleva son visage et au lieu d'un crâne d'homme, c'est un visage de Stormtrooper qui fit son apparition. Le reste du corps suivit le visage arracher et le reste du combattant de la lune noire commenca à tirer sur la foule de son pistolet au laser. Sur cette action, la foule prit panique et essaya de s'enfuir, mais ils firent vite stoppés bar une bande d'Ewok, de Wookies, de Wampa et tout le reste des personnages de la série. Après seulement 3 semaines de batailles acharnées entre les habitants de la terre et les sujets de Lord Lucas, la planète fut conquise par le roi Lucas et la reine Spielberg qui vendirent les copies de cette guerre à toute la galaxie et en 300 ans après la sortie de ce film, plus de 97 versions remastérisées sortirent au cinéma.

[Room237]

[Dahut]

"Comment je suis devenu un héros?

Tout le monde m'a toujours pris pour un bouffon parce que mes chromosomes savaient compter jusqu'à trois.

Je souffrais.

Et puis j'ai découvert le hockey.

Ils m'ont habillé.

Ils m'ont aimé.

Ils m'ont donné un nom.

Ils me paient pour leur ressembler.

Quand je leur explique ils ne me croient pas.

Je suis heureux dans la grâce de Dieu."

ou

[Mikhaïl Barychnikoff]

http://festival.aneres.free.fr/Aneres2003/images/Starewitch.jpg

Communiqué de presse

2112. Disque d'or pour l'émission pour enfant les rats du crique du Dr Laliberté. Muse business entreprise est fière de vous annoncer qu'il va y avoir une suite à l'émission favorite chez les adultes en devenir à dessein limité. Celle-ci se déroulera dans un cabaret burlesque retro chic et aura comme thème la nostalgie des divertissements élémentaires. Veuillez noter qu'il est recommandé de visionner ce type de spectacle avec un électro-encéphalogramme sur la tête sans quoi il se pourrait que vous éprouviez des dommages existentialistes irrémédiables. Pour de plus amples informations veillez contactez l'institut des animaux pudiques.

j'aimerai bien un petit récit de ce que c'est d'être le fils de ...

[Herr Doktor]

''Une autre belle journée bien remplie!'' se dit Pierre Mailloux en renfermant un dossier portant sur une quelconque folle ménopausée.

Depuis qu'il avait été radié de la radio, de la télé (et accessoirement du titre de ''docteur''), le doc avait beaucoup plus de temps à consacrer aux consultations et autres petits plaisir de la vie. ''J'aime beaucoup critiquer l'éducation donnée par les parents de mes clients, mais c'est rien comparé à labourer un champs de blé. Ça, c'est une occupation sans connotations phalliques freudiennes'' dit-il en empoignant le long et dur manche de sa fourche.

Alors qu'il sautille dans les champs derrière chez lui, il réalise qu'il a oublié d'enfiler sa prothèse. Alors qu'il enlignait les jeux de mots douteux à voix haute (''elle n'aurait pas oublié sa prothèse, ma mère!'' *pouffe de rire dans barbe*), doc enfilait sa jambe qui lui allait comme un gant.

''Et pourquoi pas une autre p'tite shot?'' se dit-il en s'envoyant un cocktail de caribou-antidépresseur derrière la cravate. Ce fût peut-être l'alcool frelaté ou les médicaments génériques, mais le résultat fût foudroyant : une mort de sa laide mort, nette, frette, cul sec.

Ce fût lorsque les médias eurent accès à ses dossiers, 50 ans plus tard, que la vérité choqua le monde. Après une vie d'excès et de haine envers lui-même, le Roi de Pop tua notre Doc national pour prendre sa place. Avec une fausse barbe et une perruque blanche, comment différencier un fou d'un autre?

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Je profite de l'occasion qui m'est donnée pour dire ''hey, j'suis nouveau''. Merci. C'est fait.

[Mikhaïl Barychnikoff]

http://www.lecornichon.qc.ca/galeries_1/polqueb/000090-jean_charest.jpg

Frederic, le grand manitou d'un nouveau webzine subversif issue de la fusion du stupidarium et de mauvais Oeil, venait tout juste de se lever de son lit. Dans son appartement ressemblant à un magasin de farce et attrape, il contemplait sa nouvelle acquisition: une planchette graphique grand format. Il avait l'intention de créer un caricature de sa milf favorite c'est-à-dire sa belle mère. Elle était doté d'un physique typiquement teuton; on aurait dit la version lanceuse de poids de Colette Provancher. Tout à coup, il reçoit un coup de téléphone sur le front. C'était sûrement de la part d'une de ses têtes de turc...

[Dahut]

Lundi dernier j'ai ouvert la Bible. Cette histoire de baleine me fait des flatulences.

Maintenant quand je vois une femme le matin je pense à la saint-barthelemy et j'ai des idées sur la sortie d'Egypte.

J'ai acheté un couteau à huître.

Je vais appeler maman pour lui dire que je me sens enfin homme.

[Mikhaïl Barychnikoff]

Voilà maintenant 5 ans que je suis un musicien dans la rue. Je joue tous les soirs et les fin de semaine de l'orgue de barbarie dans la ville lumière devant une horde de touristes ébahis. Je ne fais pas juste activer la manivelle. Des fois je fredonne les airs les plus doux de bal-musette. Les japonnaises sont mes touristes préférés. Elles ne cessent de me glisser à l'oreille Kawaii Kawaii Kawaii (mignon en japonnais). Souvent elles me demandent de jouer la musique du film Amélie Poulain. Et quand je leur fait la surprise de jouer des airs traditionnels japonnais ils sont d'abord confus (ils font de drôles de rictus avec leurs lèvres fincés en signe d'incompréhension) et puis ensuite ils tombent dans un extase niais (un peu comme les pingouins ils applaudissement avec leurs éventails en le frappant rapidement contre leurs cuisses)

[Dahut]

Je pense que l'art est une bataille. Depuis que j'ai vu Le mepris, je regarde le soleil en me disant que Dieu filme mon cul. Je me sens souvent troublée par la légèreté de l'être mais j'ai décidé que les gens heureux étaient trop bêtes pour mériter de me connaître. L'immigré paki à qui j'ai encore pris Libération ce matin m'excite et me dégoûte à la fois avec ses traces de petite vérole qui lui ont mangé les joues. En rentrant chez moi je me suis lavé les mains et j'ai rêvé d'aventure. J'ai envie d'acheter un canari.

Modifié 1 juin 2010 par Dahut

[Mikhaïl Barychnikoff]

L'artiste québécoise Corno nous présente sa Marilyn Monroe. C'est le fruit d'une démarche artistique échevelé qui fait écho de l'œuvre de son frère Guy Corneau.Sa fascination pour l'actrice remonte à une période peu reluisante de son adolescence lorsqu'elle découvrait les jeux de la séduction. Et pourtant elle ne renie pas son passé en lançant sur le marché du papier peint kitsch qui saura donner à vos murs de salon une ambiance retro chic subversif.

[Mikhaïl Barychnikoff]

Cette fille est une garce. Je sens qu'elle a des tendances travelo et qu'elle va tenter de me dominer au lit. Et comme toute bonne tomboy elle va craquer à un moment donné. Ses outils de séductions sont limités, mais son regard ne ment pas. Je m'avance vers elle et je lui dit avec mon regard insistant et mes yeux perçants que les *conséquences ne seront jamais plus les mêmes* si elle continue son manège. Elle me rétorque *de quoi tu parles le cure-dent*. Je lui pointe son crayon feutre elle me répond avec un ton baveux *qu'elle est une femme libre*. Je lui fait remarquer qu'il n'y a pas de toilettes pour les travelo à des km à la ronde, donc elle va devoir faire dans son froc. Elle m'agrippe le bras et m'ordonne de lui en dénicher une.

http://farm4.static.flickr.com/3550/3502393965_bc6766e8f6.jpg

[MackBlack]

Je suis au Dairy Queen. Assis à une table. Seul. Patient. Je suis témoin de tous les faits et gestes de ces jeunes gens qui entrent et qui sortent du restaurant. Personne ne me remarque. Je suis un fantôme parmi des zombies. Une véritable histoire d'horreur.

Chaque bouchée de ma délicieuse crème glacée à la vanille procure chez moi cette sensible nostalgie. Je me souviens, lors de mes 10 ans, mon père m'a amené manger une glace. Nous étions bien. Sans maman. Elle qui nous hurlait ses peines et ses joies à tue-tête. Je savais que ces moments passés avec mon père étaient d'une importance capitale pour le mental d'un jeune garçon qui s'apprêtait à découvrir ce merveilleux univers qu'est l'adolescence. Je l'aimais mon père. Je l'aimais.

Toujours dans mes pensées, j'ai les yeux fermés. Sourire aux lèvres. Je nage en pleins souvenirs.

Je reviens à la réalité tranquillement. J'ouvre les yeux. C'est avec un certain soulagement que je constate que ma tête est encore là. Je peux continuer à profiter de ma crème glacée.

Mon sac de gym, au pied du banc, est zippé. J'ai pris soin, cette fois, de ne rien laisser transparaître. Je le regarde, le talonne un peu. J'entends des objets métalliques s'entrechoquer. Je souris.

«-Monsieur...»

Quelqu'un m'interpelle? Je lève les yeux. Une jeune femme, probablement d'une vingtaine d'années, se tient devant moi. Elle a un air perplexe.

«-Monsieur, vous allez bien? me demande-t-elle.

-Oui, pourquoi?

-Et bien, vous saignez du nez...»

D'un coup, je baisse les yeux. Ma crème glacée est rempli de sang. Mes doigts n'ont pas été épargnés non plus. Je me lève brusquement, prends mon sac et cours vers la toilette.

Je m'y enferme. Dieu merci, la porte à un lock. Je m'assieds sur le bol de toilette. Mon visage plongé dans les paumes de mes mains.

Inspire, expire, inspire, expire.

«-BORDEL!»

C'est de la merde cette technique que m'a donné cette mégère. Cette psy qui m'a traitée. Je verse une larme. Mais je garde ce sourire. Ce sourire si charmant. Je me lève. Me secoue un peu. Je dépose mon sac sur le bol de toilette. Je l'ouvre. Je sors ma hache.

«-Ce soir, je vais faire un ravage.»

Qu'entends-je? Derrière la porte quelques personnes me demandent si je vais bien? Si je vais mieux?

«-OUI! OUI! HA! HA! JE VAIS BIEN!»

Oui, JE vais bien. Pas vous.

J'insère la hache dans mon veston. J'ouvre la porte. Ils sont cinq ou peut-être six devant moi. Me fixant, l'air béat. La jeune femme qui m'a antérieurement signalé ma fuite imprévisible me lance alors:

«-Votre nez continue à saigner, Monsieur.

-Je sais.

-Et bien, nous devrions peut-être vous emmener à l'hôpital?

-Pas la peine.

-On n'essaie juste de vous aider.»

Rapide comme l'éclair, j'entre ma main dans mon veston, sors ma hache, la lance en direction de la fille. Des hurlements, des cris, des gens qui se bousculent et qui courent vers la sortie. Je ris face au spectacle. J'avance vers la jeune femme, toujours par terre avec une hache plantée au plein milieu du front, je me penche vers elle (respiration saccadée) et lui chuchote à l'oreille:

«-J'aime manger mes glaces en paix...»

FIN.

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