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Résistance à la douleur.


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A ma naissance, j'ai été affecté par une cataracte, une « cataracte congénitale ». Jusque là, tout va bien. Vers mes 10-11 ans, je décide d'avouer a ma mère que je vois mal d'un oeil (oui, j'ai réellement attendu avant de le dire, je crois que j'avais peur de porter des lunettes). Après une visite chez l'doc des yeux, on me dit que j'ai une cataracte et qu'éventuellement je subirais une chirurgie pour me la faire enlever.

Le temps passe puis vient le jour de l'opération. Le chirurgien m'explique ce qu'il va faire pendant que je suis endormi ( ils m'ont également expliqué qu'ils n'endormaient que les enfants pour enlever les cataractes, les vieux, ils les gèlent.). Il m'ouvre l'oeil, suce la cataracte avec un aspirateur, mets une lentille, referme. Tout ce passe comme prévu et je quitte l’hôpital sur mes deux pieds et avec la sensation la plus désagréable que j'ai jamais ressentis : les points de sutures dans mon oeil.

Là vous allez me dire « Ouain mais c'est la douleur, pas quelque chose de désagréable. » Vous avez pas tort, La douleur est venue par après. Je me réveille en plein milieu de la nuit. Un de mes points de suture avait lâché. Mais ne craignez rien! Mon oeil ne s'est pas ouvert pour la simple et bonne raison qu'il était déjà refermé. Le doc' m'avait expliqué que les points allaient se désintégrer tout seul mais que ce qui m'arrivait là pouvait se produire. J'étais un peu rassuré parce que je me suis dit qu'ils allait savoir quoi faire. Bon, revenons en à la douleur : le point de suture agissait comme un aiguille qui essayait de me transpercer l'oeil. C'est une toute p'tite affaire, probablement même pas un centimètre de long, mais tabarnak que ça a chauffé. J'suis ensuite rentré le lendemain a l'hosto pour qu'ils me l'enlèvent. Soulagement.

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J'ai pas beaucoup souffert. Vous avez l'air d'aimer les histoires longues, détaillées et morbides... Moi aussi.

Je sautais tranquillement comme une conne sur la(le?) trampoline, avec une amie tout aussi conne et plus -beaucoup plus- lourde que moi, ce qui, bien évidemment, rendait le jeu plus amusant...

Tout à coup, BADABOUM! Idée de génie de la part de mini-baleine. ON VA JOUER AU JEU DU POP-CORN. Mais qu'est-ce que le jeu du pop-corn? En gros, une des deux conne s'assoit et l'autre saute, oui-oui, pour faire rebondir l'autre! MAIS QUELLE ILLUMINATION. Alors au bout de quelques échanges, rien ne se passe, c'était amusant, on se laissait de plus en plus aller. C'était au tour de gras-double de sauter.

Par on se laissait aller, j'entends qu'elle allait jusqu'à sauter en se faisant rebondir de temps en temps sur les fesses, pour me faire aller encore plus haut, et que je me fermais même les yeux! Ce que nous étions intelligentes... Bref, au bout d'un moment, elle tombe assise sur ma jambe droite, en plein sur mon genou droit.

Je voyais blanc. J'ai hurlé à m'en arracher les poumons, des minutes durant (dans ma tête c'étaient des heures...). C'était très douloureux. J'ai entendu la voix de mon papa, au loin, tout angoissé, et l'eau de pluie, jusque là enfouie sous les rebords coussineux du trampoline, se mettait à me glisser dans le dos. C'était loin d'être agréable, comme un frisson de sueur froide - c'était insupportable, ce contact avec l'eau glacée. Et mon genou - oh putain! Les tendons et les ligaments avaient été déchirés et/ou étirés, je me souviens plus, je sais juste que CRISS que ça faisait mal. Ma jeune pote, j'me souviens pas qu'a soit partie, mais j'étais dans un monde flou, comme de la lumière éclatante dentelée.

Entre-autres, ma mère m'a obligée à me changer avant de m'emmener à l'hôpital et le docteur m'a fait un plâtre à la main. En revenant en auto, j'ai eu l'impression que le ciel parfaitement bleu et sans nuage se moquait de moi. Et puis un autre genre de douleur s'est mis à irradier de ma cuisse, comme si le plâtre s'enfonçait dans ma peau. J'ai finalement compris que c'était dû à mes muscles qui se reconstruisaient, lorsque ma mère a défait le bandage pour qu'on constate qu'il n'y avait rien.

Mais bon, comparé à vous, c'était une crème molle au ketchup.

(Si j'ai donné ces surnoms dégradants à ma vieille copine, c'était pas pour me moquer. J'avais comme but de vous faire comprendre qu'elle était assez lourde et que ça a franchement aidé à détruire mon genou. Je n'ai rien contre elle, et d'ailleurs, elle a dû le vivre assez mal elle-même...)

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En secondaire 3 durant un cours d'éducation physique le professeur nous donne une période libre en autant qu'on fait du sport. Comme a l'habitude je me tiraille au loin avec mes amis et la je suis a quatre pattes les mains a plat au sol et mon amis essaye de me renverser sur le coter. Il pousse mal et applique asser de pression sur mon coude pour que je bascule vers l'avant et que le dessus de ma main touche mon avant bras. J'ai geuler comme un malade et me suis rouller par terre au beau millieux du gymnase et toute la classe ces atrouper autour de moi. Ils pensaient tous que cetais une blague... j'ai passer 10 minutes par terre à geuler que ces pas une blague pour que finalement le prof et la classe arrete de rire et d'aplaudire (oui oui le prof aplaudisait).

résultat : 3 fractures dans le poignet et une dislocation

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J'en ai 2, ma première : En 2000,J'ai eu un panneau de 10-roues qui s'est refermé sur ma main droite (Je retenais le coin du panneau a bout de bras.) Résultat : 3e métacarpe cassée et a percé la peau (on voyait l'os). Ça faite mal en chien sur le coup, le pire fut quand le chirurgien a décidé de gelé la main. Il a piqué dans la plaie ouverte, le sacram*** ! Au bout de la 8e piqure je lui ai demandé si ça allait faire encore mal, il m'a répondu : Ça va finir par geler ! J'avais le gout de lui répondre un bon : 'Va donc chier !' Un mois plus tard, le même docteur m'enlevait la tige de dedans mon os. Il me demande 'plie tes doigts' je fais mon maximum, il me demande si c'est le maximum que je peux faire. Je lui dis que oui ! Il me prend les doigts fait semblant de les regarder et les plis par en arrière. Ayoye ! Bref, j'ai pas eu une bonne expérience avec ce docteur.

Ma deuxième : v'la, un mois et demi, on mettait les cages a l'eau et un tapon de cordes s'est mêlé et s'est enroulé autour de ma cheville droite. J'ai pas pu sauté a l'eau, j'étais pogné a califourchon sur le bord du bateau. J'avais toute la tension du bateau, qui naviguait assez vite, dans ma cheville, j'ai crié de toutes mes forces. Mais le temps que mon père 'clotche' de reculon, il y a eu un délai. Et sur le moteur, il y a un délai aussi, pour pas bruler la transmission. Ce fut le 10 secondes le plus de ma vie, je sentais ma cheville se déchirée, j'étais sur que j'allais perdre ma cheville. Mais a la dernière seconde, la tension s'est relachée et la botte est partie avec la corde. Je voulais mourir tellement la douleur était atroce. J'ai rentré a l'intérieur, et j'ai vu des étoiles et j'ai perdu connaissance tellement la douleur était forte. Résultat : Entorse sévère a la cheville droite, 3 semaines plus tard je retournais travaillé sur le bateau. J'ai des frissons juste a écrire ses mots en repensant a ses évènements intenses de ma vie.

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J'avais 12 ans et j'étais en Floride. Je marchais tout bonnement sur la plage et j'ai marché sur une vitre longue de 10 cm et large de 2 cm... Par chance, elle était légerement courbée donc elle n'a pas touché mon os.

Sur le coup, mon premier reflexe a été de la retirer d'une shot.... Mauvaise idée, car il m'est resté 4 éclats de verre dans le pied.

Les 2 premiers ont été enlevés en me gelant le pied, le troisième je n'étais plus gelée du tout, je sentais le médecin fouiller dans mon pied, c'étais écoeurant!

Bref, ils ont dû m'endormir à l'hôpital pour en retirer un qui était vraiment trop profond, depuis ce temps, je ne sens plus mon petit orteil et j'ai toujours peur de piler sur de la vitre si je casse une bière, une assiette ou un verre.

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À part des coups de soleil et des chutes de vélo, j'en ai deux assez intenses.

La première, je ne la souhaite à aucune fille. Sérieusement ça fait mal en cr***. Il y a de ça environ 8ans, j'ai attrapé une mts. Des condylomes en tant que tel, ça fait pas mal, mais le traitement est toute une expérience. Brûlure par acide sur tout ce qui est à l'extérieur et le médecin vous shoote de l'azote liquide sur le col de l'utérus... Je n'ai pu remarcher qu'après quelques heures. Avoir un bloc de glace à l'intérieur de soi, je vous jure que c'est loin d'être agréable. En plus, ce sont des traitements à long terme, on recommence tant qu'il en reste. Deux ans de traitements en tout.

Et la seconde fois quand mon dentiste m'a dit que j'avais une dent dans le palais. JOIE! (vous pouvez y mettre tout le sarcasme possible dans ce mot). Et tant qu'à y être, on va aussi enlever les dents de sagesses. Une chance qu'il m'a endormie pour ça! Mais j'ai été pogné avec une moitié de palais enflé à la hauteur de mes dents durant 2 semaines. Pas capable d'avaler autre chose que de la purée et même ça, ça fait un mal de chien. Et les pilules antidouleurs qui ont la grosseur de 3 tylenols...

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  • 4 semaines plus tard...

Je me suis fracturé ma cheville droite à 3 place quand j'avais 13 ans. Ca fait un mal de chien ca pas de bon sens. C'est comme si j'avais une grosse patate de 15 lbs sur le coté de la cheville. Sinon j'ai eu plusieurs coup de soleil atroce avec des bulles dans le dos, des eraflures pi pas mal de choses du genre.

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Je me suis déjà râpé un côté complet de la figure partant du front jusqu'au coup en tombant à grande vitesse de mon vélo. Bien-sûr je n'avais pas mon casque de vélo. Donc en tombant, la figure m'a frottée sur une longue distance sur l’asphalte, ainsi que mes jambes et mes bras. Je saignais comme un cochon et en plus j'ai fait une commotion cérébrale. Je me souviens seulement d'avoir tomber et du moment ou j'étais couché sur une civière à l'hôpital avec ma mère à côté de moi qui arrêtais pas de me dire "endort toi pas". J'avais environ 10 ans.

Il m'est arrivé aussi vers l'âge de 8 ans une fracture au niveau de l'os de la joue. C'était en automne et j'étais avec mon petit voisin. On s’amusait dehors près des balançoires et on a eu la super idée de faire un méga tas de feuilles tout près du carré de sable. On voulais se balancer le plus fort possible et sauter dans le tas de feuilles...Ce que j'ai fait, mais en sautant j'allais tellement vite qu'en tombant je me suis cogné la figure sur le coin du carré de sable. Si vous auriez vue combien ma joue était enflée !! C'était aussi gros qu'une pomme, je ne voyais plus rien. Ma mère m'a amené à l'hôpital. Ils m'ont passé au rayon X mais c'était tellement enflé qu'ils n'étaient pas capable de voir. J'y suis retourné quelque jours plus tard, (le temps que ça soit désenflé) pour finalement me faire dire que j'avais une petite fracture de l'os près de mon œil

C'est pas mal les seules histoires les plus "hard" que je me souviens.

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Je me suis déjà râpé un côté complet de la figure partant du front jusqu'au coup en tombant à grande vitesse de mon vélo. Bien-sûr je n'avais pas mon casque de vélo. Donc en tombant, la figure m'a frottée sur une longue distance sur l’asphalte, ainsi que mes jambes et mes bras. Je saignais comme un cochon et en plus j'ai fait une commotion cérébrale. Je me souviens seulement d'avoir tomber et du moment ou j'étais couché sur une civière à l'hôpital avec ma mère à côté de moi qui arrêtais pas de me dire "endort toi pas". J'avais environ 10 ans.

J'ai sérieusement grincé des dents en lisant ça. Ouch!

Quant à moi, je n'ai jamais vécu rien de comparable avec la plupart d'entre vous. Seulement quelques débarques solides à vélo quand j'étais petit et beaucoup de bosses à la tête.

Dans mes débarques à vélo, la plus mémorable - et je ris toujours quand j'y repense - est la foi où, lorsque j'avais 14-15 ans, je descendais une côte assez abrupte sans les mains sur le guidon et que j'ai vu trop tard qu'il y avait un dos d'âne... essayez juste d'imaginer à quel point j'ai été propulsé de mon vélo! J'ai eu les bras et les jambes couvertes d'éraflures, mais heureusement, aucune blessure à la tête. Une chance, parce que je n'avais pas de casque. Le premier réflexe que j'ai eu après avoir touché le sol fut de me relever rapidement et de regarder si personne n'avait vu. Manque de chance, trois gars un peu plus vieux que moi étaient assis tout près et avaient tout vu! Nul besoin de rpéciser que je suis rentré au plus colice chez moi. Ce qui a fait encore plus mal, c'est quand mon père a voulu me soigner avec de l'alcool à friction. Quand il en a mis, j'ai lâché un cri de possédé et il a arrêté ça tout de suite!

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Dsl je ne m'étais vraiment pas relu et j'ai pas l'option pour modifier mon texte :S

De quoi parles-tu au juste? Juste au cas, c'est la description de la débarque qui m'a fait grincer des dents, et non la qualité de ton français, même s'il est loin d'être parfait. Mais c'est pas grave, au moins je comprends ce que tu essaies de dire, ce qui n'est pas le cas pour beaucoup de gens dans ce forum.

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De quoi parles-tu au juste? Juste au cas, c'est la description de la débarque qui m'a fait grincer des dents, et non la qualité de ton français, même s'il est loin d'être parfait. Mais c'est pas grave, au moins je comprends ce que tu essaies de dire, ce qui n'est pas le cas pour beaucoup de gens dans ce forum.

Ok, mais j'avoue que mon français n'étais pas à son meilleur surtout que j'ai écrit ça assez vite sans prendre le temps de me relire.

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Ahah jme suis reconnu dans plusieurs de vos histoires ! J'me suis aussi fait arracher quelques ongles à froid et l'infection urinaire, c'est pas top non plus

Mais le plus douloureux dont j'me souvienne (peut-être pcq c'est récent ?) n'est pas gore du tout. Depuis quelques années j'ai un stupide syndrome de Raynaud. C'est ce qui fait que tes mains sont plus sensibles au froid, par exemple. En deux minutes elles sont violettes fluo et en une heure paf ! Tu choppes deux crevasses.

Une fois j'ai bêtement été courir sans gants par bon froid. Au bout d'une heure je sens plus mes mains : j'me dis que c'est normal, ça arrive à tout le monde. Une demi-heure plus tard y'avait une douleur sourde qui montait. Oula... j'fais demi-tour de suite. Sur le retour la douleur est devenue plus forte, et dans ce cas t'as qu'une solution : faut réchauffer les mains en les frottant ou en les mettant dans tes poches. Mais c'est justement ça le plus douloureux : quand les nerfs se réveillent. Une grosse heure à rentrer en se frottant (j'étais motivé pour rentrer rapidement, pensez donc)... La douleur est devenue tellement intolérable, j'me suis chialé dessus une partie du trajet !

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Mais le plus douloureux dont j'me souvienne (peut-être pcq c'est récent ?) n'est pas gore du tout. Depuis quelques années j'ai un stupide syndrome de Raynaud. C'est ce qui fait que tes mains sont plus sensibles au froid, par exemple. En deux minutes elles sont violettes fluo et en une heure paf ! Tu choppes deux crevasses.

O_O

Oh wow, j'ai ce problème depuis... dix ans? et je ne savais pas que ça s'appelait comme ça (si c'est bien de la même chose qu'il s'agit, je vérifierai), tu viens de m'apprendre quelque chose. En fait, dans mon cas, c'est bien plus ridicule que douloureux, dès que j'enlève mes gants (à l'école, aux caisses), tout le monde me gonfle sur la couleur de mes mains. Ca picote un peu parfois, et les quelques saignements sont désagréables, mais c'est tout.

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C'est dangereux le vélo. A 5 ans, chute de vélo, explosage de ma gueule sur des dalles en pierre, mes 4 plus belles dents de devant, oui celles du haut, les plus visibles, en miettes. Des définitives, comme quoi ça n'a pas que du bon d'être en avance. Il me restait des moignons de dents sur les racines, on m'a collé des fausses dents par dessus, ça se barrait fréquemment dans les pommes et les sandwiches.

Orthodontie entre 12 et 18 ans, les bagues resserrées décrites plus haut, les arceaux de nuit et les élastiques dans la bouche, les soucis de format d'appareil à cause des déménagements et ces corniauds de racketteurs tortionnaires qui sont pas foutus de tous bosser avec le même matos... Un putain de calvaire et une adolescence pourrie par ces problèmes.

Par la suite on m'a proposé des implants, je me souviens encore des vibrations dans le crâne lors de la pose, à coup de marteau. Ils ont tenu 10 ans. Suite à une infection lors de la dépose, j'ai subi (le terme est faible) deux gingivectomies, un traitement que je ne souhaite à personne malgré l'anesthésie partielle.

J'ai eu aussi une bonne dose de problèmes rénaux (calculs d'oxalate de calcium, infections urinaires...) avec des douleurs comparables à un accouchement d'après les toubibs, mesdames mesdemoiselles je compatis. Comme si on te poignardait dans le dos puis qu'on s'amusait à gratter, à creuser, à faire tourner la lame... Pendant mes premières crises je souhaitais l'euthanasie pour qu'enfin ça s'arrête. Calculs détruits au laser sous anesthésie générale, par voies naturelles, je vous laisse imaginer le réveil avec des tuyaux dans l'urètre, avec envie de pisser quasi-permanente les 15 jours suivants, j'ai du réapprendre le contrôle de la miction.

J'avais feu un copain, champion de javelot au niveau européen à son adolescence, qui s'était ravagé les vertèbres en faisant le con à la piscine. Devenu tétraplégique, il vivait dans ce type de douleurs (calculs) de façon permanente. Il avait constaté que pratiquement seul un bon petit spliff de weed le soulageait pour quelques heures... Pour la petite histoire il était devenu webmestre avec le soutien de ses parents, il bossait avec un stylet dans la bouche et un trackball... Il m'a aussi avoué que sans son accident, il serait probablement devenu une racaille... Au final sa vie lui convenait...

J'ai parcouru le topic avec intérêt, mais comme il est difficile de transposer pour soi les expériences des autres (hormis là où ça fait mal...), je trouverai intéressant d'aller un peu au delà du sujet et savoir quels enseignements vous avez pu tirer de ces évènements qui vous ont marqué. Est-ce que vous êtes devenus plus prudents avec vous même ou votre hygiène de vie, par exemple ?

Perso, quand je repense à ce que j'ai traversé, et pour avoir été témoin de la souffrance d'autres personnes, je me dis que j'ai eu du bol de ne pas avoir eu de traumatisme ou d'handicap sévère... Que la vie est trop courte et peut filer trop vite pour se prendre la tête, qu'il faut en profiter au maximum, faire ce qu'on aime autant que possible, prendre soin de ceux qu'on aime... Et surtout se marrer, une journée passée sans rire ou vibrer c'est un jour de perdu.

J'ai rencontré un jour un toubib qui disait «Vous avez mal, c'est normal, arrêtez de vous plaindre, ça prouve que vous êtes vivants ! C'est quand vous ne sentirez plus rien nul part qu'il faudra vous inquiéter... »

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  • 5 semaines plus tard...

Côté douleur, j'ai été choyée.

Les contractions de l'accouchement déclenché sont entre-autre plutôt pénibles.

Après une vingtaine d'heures, j'étais aux frontières de la mort.

J'ai reçu de l'adrénaline deux fois afin que mon coeur tienne le coup.

Quand j'ai demandé l'épidurale, j'avais de la difficulté à respirer tellement j'avais mal.

Malheureusement, l'anesthésiste était débordée et m'a fait l'injection en toute hâte.

C'était mal centré, ça gelait d'un seul côté. Mais j'avais beaucoup moins mal, c'était supportable.

Le problème, c'est quand ils m'ont fait la césarienne d'urgence avec seulement la péridurale comme anesthésie.

Pour faire une histoire courte, je me suis fait ouvrir le ventre d'une arrête iliaque à l'autre en ayant un côté au complet qui n'était pas gelé.

Ma deuxième pire douleur, c'est l'extraction de ma dent de sagesse incluse ( dans la gencive) quand le chirurgien dentaire l'a fait éclater parce qu'incapable de l'arracher.

J'ai eu tout ce qui peut se faire dans une bouche: broches, élastiques, greffes de gencives, etc...

Sinon, j'ai eu une infection d'environ 20 cm x 10 cm x 5cm à un bras, presqu'une ostéomyélite. C'était pas agréable quand le médecin déplaçait la masse.

J'ai aussi eu quelques fractures, mais j'ai toujours trouvé que c'était bien peu douloureux.

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  • 3 semaines plus tard...

Pour ma part, c'est une bonne plonge en vélo dans une pente asphalté. Avoir l'impression d'être un bloc de cheddar qui glisse sur une râpe à fromage, c'est assez souffrant une fois le choc passé.

Sinon j'ai fait une périostite sévère suite à un entraînement trop intensif. Avoir l'impression que tes tibias vont se fracturer juste à marcher, c'est assez intense et j'ai passé deux semaines à me déplacer de peine et de misère.

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Moi je n'ai que très rarement mal physiquement, j'ai beau me blesser ou autre je trouve que la douleur est très bien suportable.

Mais il y a peu j'ai quand même eu la "joie" d'expérimenter ce que c'est que d'avoir vraiment mal: J'avais des kyste sous la peau sur la nuque et le dos, un truc bénin mais qui s'était gravement infecté en quelques jours. Je vais voir le docteur puis un chirurgien qui me disent que ca va se retirer tranquillement, on ouvre et on le retire en anesthésie locale.

J'y vais tranquille d'esprit car je sais que normalement j'ai pas vraiment de soucis à me faire, et donc me voilà sur la table d'opération.

On me fait quatres piqures d'anesthie tout autour de chaque kyste (soit 8 au total) et là déjà je trouve que les piqures sur la colonne c'est pas du tout agréable... puis on me retire le kyste du dos là ca va. Et ensuite commence celui sur la nuque...sauf que déjà je sens bien ce qui se passe ce coupci: le scalpel qui me coupe la peau et tout! Là je signale que je le sens, enfin plutôt l'équipe le voit car je bouge... Alors on me refait 2 piqures là que j'aime pas. Et ca continue mais je sens encore tout, avec un truc là electrique elle va gratter tout le kyste, ca coupe les nerfs et tout enfin je sens qu'on m'a ouvert et qu'on me brule à l'intérieur pour détruire le kyste!

Ca fait tellement mal! Je respire calmement, je me concentre et tout malgré les larmes de douleur qui viennent toutes seules!

Je tremble et au final l'équipe s'apercoit, donc on décide de me refaire 2 piqures car visiblement les premières n'avaient pas marché. Ensuite je sens plus faiblement ce qui se passe, et vu que j'étais dans un état plutôt lamentable on m'avait donné à respirer un gaz relaxant.

Voilà me me reveille plus tard et toute l'équipe vient s'excuser: apparemment l'infection sous la peau était important plus que prévue (en fait ils ont du ouvrir la peau sur une surface deux fois plus grande que prévue), du coup toutes les premières piqures s'étaient pas diffuser car l'aiguille avait tout injecté dans la zone infecté, donc j'étais pas anesthésier. De plus j'étais souffrant mais ils ne pouvaient plus m'endormir totalement étant sur le ventre.

En plus par soucis d'éviter les infection ca n'a pas été refermé mais laissé ouvert, une infirmière a du venir tout les jours pendant 2 mois changer le pansement et nettoyer la plaie pour qu'elle se referme doucement. Donc pas de sport c'était vraiment énervant toute cette opération.

Mais voilà la pire douleur que j'ai pu expérimenter, et c'était il y a peu de temps.

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Ma pire souffrance physique a été le jour ou ma mâchoire a rencontré un trottoir a cause d'un velo qui avait les freins inversé, résultat les deux dents de devant pété et ma lèvre inférieur en charpie je n'ai pas pleuré mais j'etait a la limite de l'évanouissement.

Mais la pire souffrance que j'ai vécu etait psychologique, j'ai souvent des sinusites et en aout j'en ai chopper une grosse qui m'a fait perdre la totalité de mon odorat et de mon gout. Pendant 1 mois je ne sentait plus rien, je n'aurais jamais imaginé que sa avait autemps d'importance j'ai perdu le gouts de tout, plus de soirée avec les potes, le monde me semblait vide de sens et je n'avait plus envie de manger. J'en ai fait une dépression j'ai cru que j'allait devenir fous.

Tous ce que je mangeais avais un gout de rien je ne pouvait faire la différence entre du café et de l'eau chaude.

Mais depuis 1semaine cela revient tous doucement et c'est un plaisir incommensurable.

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