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Accusé d'un viol qu'il n'a pas commis


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C'est bien beau, les histoires de 'fonctions paternelles' et de 'fonctions maternelles', mais je ne pense pas que le problème se trouve là. Dans le cadre de mon travail, je suis souvent en contact avec des familles. Je peux voir momentanément comment elles agissent, comment elles gèrent les situations. C'est vraiment intéressant. Il y a plusieurs groupes de p'tits gars et, pendant un moment, j'ai vraiment été découragée de ce que j'ai vu. Je pense qu'il est normal que ces derniers s'amusent, dégagent de l'énergie et tout ça, mais pas qu'ils soient irrespectueux. Trop souvent, j'ai eu l'impression que les parents laissaient leurs p'tits gars dépasser les limites parce que c'était des p'tits gars. J'ai remarqué la même chose en milieux scolaires.

Personnellement, j'apprécie les hommes (et les femmes) qui dégagent une certaine dignité. Une certaine grandeur d'âme, une force de caractère, le sens de la justice. J'apprécie quand la force est orientée vers des choses constructives et bénéfiques pour les autres, la famille, la communauté, etc.

Je trouve qu'on encourage trop les garçons à dépenser leurs énergies et leurs forces viriles dans des choses complètement futiles, voir même nuisibles pour leur développement personnel et, ultimement, celui de toute la société. Je pense entre autres au jeux vidéos et à la porn, et au sport lorsqu'il n'est pas pratiqué dans un esprit noble de performance et compétition.

Ouais, je trouve que le laisser-aller et le non-engagement sont des attitudes beaucoup plus présentes que la 'surprotection'. Un enfant regarde en moyenne une vingtaine d'heures de télé par semaine. C'est immense. C'est probablement plus de temps qu'il n'en passe avec ses parents. Les dommages sont déjà documentés, et personne n'en parle.

(Je pourrais dire la même chose des petites filles. C'est seulement que ces tendances s'expriment différemment. Elles, on les gave de glam et de paillettes.)

Concernant la dépression post-patum. C'est effectivement normal d'avoir des inquiétudes, des angoisses ou des tourments à tous moments de la vie. Cela n'implique pas nécessairement une condition clinique. Évidemment, il faut aider les hommes à surmonter cela afin qu'ils puissent assumer leur rôle de père et mari (ou de 'chum' .. ) et être à l'aise avec ces derniers.

Quand même, on ne se cachera pas que lors de la venue d'un nouvel enfant, la mère est physiologiquement liée au bébé par l'allaitement. Celles qui font ce choix voient leur corps être dédié complètement au nouveau-né... et au mari. Quand on y pense, pour une femme, partir en familles implique de rendre son corps disponible à tous ses membres. Littéralement. En plus de cela, elle aussi aura ses inquiétudes, ses angoisses et ses tourments. Ce n'est pas cela que l'on qualifie de choc post-partum.

Tout ça pour dire que je pense que c'est d'attribuer une trop grande importance aux groupes féministes contemporains. Je pense que le problème est plus profondément inscrit dans nos moeurs, dans nos croyances, dans notre rythme de vie.

Un beau paquet d'angoisses et d’appréhensions personnelles ça.

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(modifié)

Un beau paquet d'angoisses et d’appréhensions personnelles ça.

J'trouve que c'est plus fondé que de rendre responsables les féministes de l'immaturité de certains hommes...

Ils sont supposés de parler des enfants rois à RDI dans quelques minutes.

R'garde ben comment ça va bien compléter mon propos.

Modifié par mouchouânipi
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C'est bien beau, les histoires de 'fonctions paternelles' et de 'fonctions maternelles', mais je ne pense pas que le problème se trouve là. (...)

Il se trouve où le problème si à la base les parents n'agissent pas en tenant compte leurs fonctions de père et de mère?

Et pour ce qui est du post-partum, je dis simplement que, nonobstant les changements hormonaux qui existent uniquement chez la mère suite à l'accouchement, le père peut aussi vivre cette expérience difficilement, et que oui, ça peut le conduire jusqu'à la déprime et une remise en question quant changement majeur qui vient de survenir dans sa vie. Tu es la première à prôner que le couple doit forcément impliquer les deux conjoints dans le noyau familial, alors pourquoi il serait interdit à l'homme d'avoir lui aussi ses faiblesses en de telles circonstances?

Bref, tu te paies la gueule du chanteur de Loco Locass parce qu'il dit avoir vécu un post-partum. Or tu y vas de ton jugement en disant qu'il est temps qu'il sorte de l'adolescence rendu à 35 ans. Connais-tu son histoire ou sa vie pour avancer une chose pareille?

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Il se trouve où le problème si à la base les parents n'agissent pas en tenant compte leurs fonctions de père et de mère?

Et pour ce qui est du post-partum, je dis simplement que, nonobstant les changements hormonaux qui existent uniquement chez la mère suite à l'accouchement, le père peut aussi vivre cette expérience difficilement, et que oui, ça peut le conduire jusqu'à la déprime et une remise en question quant changement majeur qui vient de survenir dans sa vie. Tu es la première à prôner que le couple doit forcément impliquer les deux conjoints dans le noyau familial, alors pourquoi il serait interdit à l'homme d'avoir lui aussi ses faiblesses en de telles circonstances?

Bref, tu te paies la gueule du chanteur de Loco Locass parce qu'il dit avoir vécu un post-partum. Or tu y vas de ton jugement en disant qu'il est temps qu'il sorte de l'adolescence rendu à 35 ans. Connais-tu son histoire ou sa vie pour avancer une chose pareille?

L'article que tu as toi-même posté parlent toujours des parents, et non pas de pères ou de mères. On parle de 'fonctions maternelles' et de 'fonctions paternelles', je vois ça comme des catégories qui, si elles peuvent refléter une certaines réalités, ne sont pas hermétiques. L'article le dit aussi.

Autrefois, le passage à l'âge adulte était encadré par la communauté et reconnu par une foule de rites, de pratiques. On s'engageait dans un chemin déjà balisé. Dans les sociétés modernes, c'est plus aléatoire. Plusieurs personnes sont laissées à elles-mêmes, personne n'a jamais pris le temps de les renseigner sur certaines choses de la vie. Le don, l'engagement et toutes ces choses qui font de bons parents ne sont plus tellement valorisées.

Je ne me fous pas de la gueule de Bizz, son propos m'exaspère. Évidemment, je ne connais pas sa vie en détails, mais je ressens certaines faiblesses affectives et spirituelles qui me semblent davantage être à la source de son pètage de coche que la venue en tant que telle de l'enfant. Dans ce cas ci, l'enfant me semble être un élément extérieur qui amène avec lui la contrainte, la limite. Dès lors que l'enfant naît, c'est lui qui passera en premier.

C'est normal que ça provoque un choc.

Là, il a brodé autour de la naissance de l'enfant parce que c'est à ce moment là que la crise s'est produite. Il a tâché de faire sens de sa souffrance. Mais j'suis pas certaine que ça soit vraiment ça la source du problème.

J'en reviens au point comme quoi on encourage bien peu les hommes à acquérir les outils nécessaires à la vie adulte.

Les femmes aussi, ultimement. Mais ça ressort différemment.

Modifié par mouchouânipi
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L'article que tu as toi-même posté parlent toujours des parents, et non pas de pères ou de mères. On parle de 'fonctions maternelles' et de 'fonctions paternelles', je vois ça comme des catégories qui, si elles peuvent refléter une certaines réalités, ne sont pas hermétiques. L'article le dit aussi.

Autrefois, le passage à l'âge adulte était encadré par la communauté et reconnu par une foule de rites, de pratiques. On s'engageait dans un chemin déjà balisé. Dans les sociétés modernes, c'est plus aléatoire. Plusieurs personnes sont laissées à elles-mêmes, personne n'a jamais pris le temps de les renseigner sur certaines choses de la vie. Le don, l'engagement et toutes ces choses qui font de bons parents ne sont plus tellement valorisées.

Je ne me fous pas de la gueule de Bizz, son propos m'exaspère. Évidemment, je ne connais pas sa vie en détails, mais je ressens certaines faiblesses affectives et spirituelles qui me semblent davantage être à la source de son pètage de coche que la venue en tant que telle de l'enfant. Dans ce cas ci, l'enfant me semble être un élément extérieur qui amène avec lui la contrainte, la limite. Dès lors que l'enfant naît, c'est lui qui passera en premier. <br class="Apple-interchange-newline">

C'est clair que ça provoque un choc.

Si on parle aujourd'hui de "fonctions maternelles" et de "fonctions paternelles" plutôt que de pères et de mères, c'est surtout qu'on a enfin reconnu qu'un père pouvait très bien prodiguer les mêmes soins et répondre adéquatement aux besoins d'un nourrisson comme le fait la mère. Sauf pour l'allaitement, s'entend.

Et encore une fois, pour le post-partum, comme tu le dis toi-même, tu ne connais pas la vie de Bizz alors je considère que ton exemple est un tantinet boiteux et ne peut donc pas s'appliquer à tous.

J'ai moi-même dans mon entourage très proche, un couple d'amis pour qui la venue au monde de leur petit garçon a créé pas mal de remous. Le père était celui des deux qui désirait le plus avoir un enfant, et pourtant, lorsque le petit est venu au monde, il s'est senti tout-à-coup complètement démuni. Pas parce qu'il savait qu'il devenait deuxième aux yeux de sa conjointe, mais simplement parce qu'il a réalisé à quel point cet enfant était maintenant dépendant d'eux et qu'il craignait de ne pas être en mesure d'assurer. Tout ça ne l'a pas empêché de jouer correctement son rôle de père, mais il a été assez franc pour parler de son inconfort et admettre qu'il était psychologiquement perturbé par la "nouveauté". L'adaptation a été difficile pour lui mais n'a durée que quelques semaines. Aujourd'hui, 2 ans plus tard, c'est un père incomparable et complètement gaga de son petit gars.

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