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LE VIOL


LE VIOL  

106 membres ont voté

  1. 1. Mesdames, avez-vous déjà été victime d'une agression sexuelle?

    • Oui
      20
    • Non
      11
    • Je suis un homme
      75
  2. 2. Messieurs, avez-vous déjà été victime d'une agression sexuelle?

    • Oui
      14
    • Non
      60
    • Je suis une femme
      32


Déchet(s) recommandé(s)

Des propos tenus par une animatrice sur les ondes de la radio privée CFYX de Rimouski mercredi matin au sujet de l'agression sexuelle vécue par la mairesse de Longueuil Catherine Fournier et commise par l'ex-député Harold LeBel sont dénoncés par le préfet de la MRC de La Mitis, Bruno Paradis.

 

L’animatrice Monika Bourgeois a remis en question des actions posées par Catherine Fournier le soir de son agression en 2017 à Rimouski.

 

Elle s'est entre autres demandé, en ondes, pourquoi la jeune femme avait pris une douche chez Harold LeBel à ce moment-là. En partant, prendre ta douche avant de te coucher... Si ça ne te tente pas, tu t'organises pour ne pas sentir bon, a alors dit l'animatrice.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1972901/cfyx-catherine-fournier-rimouski-harold-lebel-propos

 

« Si j’ai une collègue qui ressemble à Catherine Fournier, qu’on prend un verre ensemble dans mon appartement toute la soirée, et je l’invite à venir sur mon divan-lit, à partager mon lit quand il y a une autre chambre, puis elle dit oui, ça se peut que je m’essaie. Si elle dit non, on arrête, mais ça se peut bien que je m’essaie », a affirmé mardi l’animateur Simon Tremblay, sur les ondes de la station KYK, à Saguenay.

À un moment dans l’échange, il demande ce que Mme Fournier « faisait » dans la résidence de M. LeBel au moment de l’agression sexuelle. « Imagine le party. Lui, là, il vient de se séparer avec sa femme, pis sa plus belle collègue arrive dans son lit alors qu’il a une face de cul de singe », poursuit M. Tremblay.

https://www.lapresse.ca/actualites/2023-04-20/propos-deplaces/deux-animateurs-s-excusent-aupres-de-catherine-fournier.php

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Il y a 17 heures, Orphelin du crazy a dit :

 

À un moment dans l’échange, il demande ce que Mme Fournier « faisait » dans la résidence de M. LeBel au moment de l’agression sexuelle. « Imagine le party. Lui, là, il vient de se séparer avec sa femme, pis sa plus belle collègue arrive dans son lit alors qu’il a une face de cul de singe », poursuit M. Tremblay.

 

Elle voulait seulement dormir en cuillère ....

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  • 3 semaines plus tard...

Un prédateur qui a agressé sexuellement plusieurs travailleuses du sexe en se faisant passer pour un policier mérite une sévère peine de huit ans de détention, puisqu’il a ciblé ces femmes en raison de leur métier et de leur genre, selon le ministère public.

L’accusé perçoit d’ailleurs son stratagème de faux policier comme une « petite arnaque », selon le rapport sexologique, a fait valoir Me Levin. Au contraire, il s’agit plutôt d’un exemple de « prédation » et de préméditation, selon la procureure. Des facteurs très aggravants.

La procureure de la Couronne a beaucoup insisté sur le travail des victimes dans sa plaidoirie, en présentant la vision réductrice de l’agresseur. « [Selon lui], elles sont habituées. C’est leur gagne-pain. [Il se dit] : “Je ne vais simplement pas les payer, rien de plus. C’est comme une fraude” », a plaidé Me Levin.

Dans un rapport, il jette le blâme sur le fait qu’il ne « dormait pas beaucoup », relève Me Levin. Il évoque également un « duel » contre les femmes et un « triomphe des femmes » pour démontrer sa « normalité ». Des propos plutôt confus, aux yeux de la procureure.

« Monsieur était dans une mauvaise passe. Sa vie s’est écroulée [à l’époque] », a fait valoir Me Giroux. Avant les agressions, Mohamad Abdool Koheeallee s’est séparé et a perdu deux emplois dans le domaine de l’ingénierie. Il avait aussi des idées suicidaires, mais « n’a pas reçu d’aide », a-t-elle souligné.

 

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  • 2 mois plus tard...

Dans la tête d’un sadique sexuel

Les crimes commis par Michel Vautour – qui s’appelait alors Michel Cox – sont à glacer le sang. Surnommé « l’agresseur de Laval » au début des années 2000, il rôdait dans les rues la nuit pour repérer ses proies, muni de corde, de ruban gommé et d’un couteau. La voix douce. Le discours érudit. Il raconte calmement le cauchemar qu’il a fait vivre à une adolescente de 16 ans en 2020. Mais son récit déraille. Soudain, il réécrit l’histoire et se donne le beau rôle. La jeune victime est si bouleversée dans la salle d’audience que le juge suspend l’audience.

 

« C’était une escalade. Je prenais de la drogue, je me renfermais, et je tombais dans la sexualité déviante. Et ça descendait, ça descendait, ça descendait », explique-t-il dans un long monologue. « J’utilisais la sexualité comme mécanisme d’adaptation. Ça m’a mené à faire des gestes déviants. […] J’avais tendance [à] le faire pour déstresser », poursuit-il. S’exprimant soigneusement, il utilise un langage propre aux experts pour décrire ses problèmes.

Michel Vautour est libéré d’office en 2017 après avoir purgé les deux tiers de sa peine. Il renoue avec une ex-conjointe et vit alors la plus « belle période de [s]a vie ». Deux mois plus tard, il fantasme de s’en prendre à une jeune femme. « Je vais leur montrer c’est quoi un sauvage », se dit-il alors. Pour se venger donc, il cible « random » une victime innocente qui marche sur la rue Saint-Viateur, dans l’arrondissement d’Outremont. Son projet sinistre est bien planifié. Son véhicule est muni d’un gyrophare, puisqu’il travaille comme signaleur routier. Il a aussi des jumelles et des attaches autobloquantes (tie wrap). En plein jour, il aborde la victime et se présente comme un policier. Il fait croire à l’adolescente qu’elle est suspecte dans une affaire de drogue et la menotte, les mains dans le dos. 

La victime est à moitié sortie du véhicule, mais Michel Vautour la retient fermement, crampé à l’arrière de l’habitacle. Quand la portière s’ouvre enfin, ils tombent tous deux au sol. L’adolescente est sous le choc et crie à pleins poumons. Michel Vautour prend la fuite en voiture. Il sera arrêté à Saint-Jérôme au terme d’une poursuite à grande vitesse. Mercredi, Michel Vautour a offert une version édulcorée des évènements. C’est ce qui a bouleversé la victime. Quand la jeune était sur la banquette à l’arrière, il prétend s’être dit : « Qu’est-ce que je fais là ? Je ne peux pas ». Il prétend avoir dit à la victime qu’il n’était pas un policier et même qu’il voulait ensuite la détacher.

https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2023-07-19/dans-la-tete-d-un-sadique-sexuel/je-vais-leur-montrer-c-est-quoi-un-sauvage.php

 

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