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Psychologie contemporaine


1984
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Déchet(s) recommandé(s)

en effet, depuis quelques mois ca n'allait pas si bien que ca.

je suis dépendant affectif . donc probablement que je over react pis je veut pas voir que ca n'allait pas bien.

hier elle m'a dit que c'etait terminé qu'elle n'était plus heureuse dans cette situation la. alors que moi . je voyais de l'amélioration. depuis 1-2 semaines.

bref. elle a bien foutu le bordel dans ma vie. je ne sais plus ou j'En suis . je suis mêler . mon seul point de repère a montréal vient de disparaitre en fumée

j'avais tout plaqué à québec pour venir avec elle a montreal. (pour trouver un boulot dans mon domaine aussi mais bon )

je suis meme plus sur de savoir si je veux faire ce que je fais. bref. je suis perdu. again.

Va voir ton médecin, demande lui de te prescrire des séances avec un psychologue.

Je pense sincèrement, d'après tes messages passés et présent, que tu es même en dépression. Tu dois aller de l'avant maintenant, libère toi de ton besoin de sociabilité pour un moment et sois patient.

Si tu veux tout savoir, moi aussi j'ai eu une période de dépendance affective aux autres, j'ai été malade de ça, ça à pris du temps, et finalement: je commence à penser à mes propres intérêts comme les autres, et j'accepte l'idée d'évoluer seule avec moi-même comme seul chef à bord. Prends ton courage à deux mains, et rends toi compte: ni toi ni elle n'étiez heureux, c'est sans doute mieux comme ça.

Comment peux-tu recommander un psychologue une évaluation comme ça. Que tu lui dises qu'il est en dépression comme ça.

Tu veux qu'il prenne des antidépresseurs et qu'il se sente encore plus comme de la marde ?

Une personne dépendante affective trouvera un juste milieu quand il comprendrera que ça sert à rien.

Je l'étais avant. Puis maintenant, pas vraiment.

Un psychologue ne peut pas prescrire des pilules, alors ta philosophie de bottine passe à côté de la track. C'est bien beau se vautrer sous l’hospice de l'antipsychiatrie, mais ça ne te donne pas le droit pour autant de cracher sur les médicaments

Je t'invites à méditez là-dessus madame marie-jeanne: Si vous cherchez un conseil auprès d'un prêtre, par exemple, vous avez choisi ce prêtre, vous saviez déjà au fond, plus ou moins, ce qu'il allait vous conseiller.

...et un médecin ne peut pas prescrire des séances chez le psy. Ça ne peut pas être remboursé, pour l'instant. Il peut simplement le suggérer fortement, mais ça reste aux frais de la personne (ou à ses assurances).

je me suis fait préscrire justement mes antidépresseurs par un psy ( ou psychiatre don't remember ) Alors ta gueule.

C'était certainement un psychiatre, parce que comme l'a dit Pomme & Cannelle, les psychologues ne peuvent pas rédiger de prescriptions.

En France, si. Merci a notre système social pour ça. Edit: Comme le dit Malte il s'agit surtout de justifier les consultations auprès de ses assurances pour être remboursé. Tout dépend de ces assurances et de ton système de sécurité sociale.

Mordicus, tu vois ? C'est pas moi qui dit des bêtises, mais toi (:

En plus, aller voir un psychologue c'est essentiellement pour parler de ses problèmes et trouver des solutions oralement. C'est utile pour quelqu'un qui est dependant affectivement. Et ca t'aurais peut-etre appris a t'exprimer d'aller voir un psy au lieu d'un psychiatre. Je suis relativement contre la prise de médicament quelle qu'elle soit.

C'est bien facile d'enlever des points quand on a decidé de ne pas comprendre. Tu fais une fixette malsaine sur moi en plus.

Je ne crois pas aux psychologues. Et ca coûte un rein pour peu.

Moi aussi j'ai trouvé ca un peu moche comme conseil, ''allez se faire aider par un psy''. J'ai l'impression que tu règles rien quand c'est un autres qui le fait ou t'aide à le faire.

En fait, ca m'over déprime l'idée de payer quelqu'un pour faire semblant de se soucier de mes états d'âme.

Je refuse cette situation parce que ca serait officialiser et accepter avoir touché le fond.

Sauf que pour te rembourser, ton assureur peut quand même exiger que la thérapie ait été prescrite par un médecin.

C'est vrai que ça coûte cher, mais c'est hautement bénéfique. C'est une erreur de croire que c'est le psy lui-même qui fait tout le travail. D'ailleurs, même avec le plus mauvais psychologue, on fait des progrès, par le seul fait d'être engagé dans une démarche visant à comprendre et éventuellement surmonter ses problèmes.

Et pourquoi ferait-il semblant de se soucier de tes états d'âme? C'est le métier qu'il a choisi. On peut supposer que de venir en aide aux autres est important pour lui.

(Ou elle.)

Ne parle pas sans savoir le borgne ! D'abord, rien que ta première phrase est comique et je me demande alors ce que tu sais réellement des psychologues. Savais-tu qu'il n'y a pas que l'approche humaniste qui soit pratiquée dans les cabinets ?

Tu n,as d'ailleurs toujours pas dit pourquoi tu ne crois pas en la psychologie. Tu peux bien avoir l'impression que tu veux, mais il demeure que bien des gens en ressortent soulagés et que les psychologues d'aujourd'hui sont calés en leur domaine et parfois plus aptes à panser les maux de certains.

Pourquoi finir ton message par un "alors ta gueule" si justement tu ne te souviens plus qui t'a prescrit les médicaments ? Non seulement tu lui donnes raison, mais pire encore : tu te qualifies ainsi parmi les pires idiotes de ce forum.

C'est pas du tout triste de dire à quelqu'un d'aller voir un psy. Y a des problèmes qui peuvent mettre plusieurs années à être résolus, et payer pour discuter de ses problèmes avec quelqu'un est du même ordre qu'aller voir un acupuncteur pour te libérer de ton stress, de consulter un coach sportif, ou de voir une assistante sociale.

Préjugés.

Consulter un psychologue est une preuve d'intelligence et un magnifique cadeau à se faire. Quand on arrive à avoir le désir de consulter, non seulement on est conscient d'avoir un ou des problèmes, mais ça veut également dire qu'on désire les régler ou apprendre à mieux vivre avec.

Je ne comprendrai jamais l'attitude des gens dans le genre; [dramatisation]

moé j'suis trop bon et trop fort pour aller consulter.

Trop fier? L'orgueil ne mène pas les gens bien loin.

C'est pas de la fierté.

Je le sais que je suis du du pour y aller, je le nie pas. Mais je refuse, j'ai l'impression que c'est encore plus déprimant d'officialiser son statut de ''jenesaispasquel'' nom de troublé.

J'ai jamais dis que c’était mal d'aller chez un psychologue et que la psychologie était de la merde.

Je faisais part de mes impressions.

Mettez la drama a off.

Je vais te dire ça de bonté de coeur:

Mais pourquoi ne pas voir ça comme l'officialisation du commencement de ton retour vers le "bonheur"? Parce que, soyons honnêtes, à te dire depuis plus de 4 ans, il est évident que ton mal de vivre est déjà officiel. Alors, plutôt que de te mettre un blocage mental et de voir ça comme l'aveu de ta faiblesse, vois plutôt ça comme une force; la force de te sortir de ton marasme.

J'avais des blocages similaires (quoi qu'on est loin d'avoir les mêmes problèmes. Je suis un narcissique fini qui s'en demande beaucoup trop dans la vie) et je consulte depuis quelques temps et même si le procédé n'est pas facile et que, des fois, on en voit pas la pertinence, ça aide beaucoup.

Bien sur, je garderai toujours en tête le fait que ce mal-être semble faire parti de l'identité que tu t'aies forgée. Comme si c'était, en quelque sorte, une valorisation. Honnêtement, je trouve ça plate pour toi et tu gagnerais à faire les efforts nécessaires pour t'en sortir. Ça ne veut pas forcément dire que tu dois consulter, mais ça s'avèrera peut-être nécessaire dans ton cheminement.

Moi aussi, j'ai consulté à quelques reprises dans ma vie, lors de périodes difficiles. Une fois à 18 ans pour une grosse peine d'amour par rapport à mon premier chum avec qui j'étais depuis 4 ans et qui m'a trompée avec mon amie (lol), une autre fois parce que j'avais un de mes ex qui me harcelait psychologiquement et qui était très violent, et récemment parce que j'ai fait un début de burn-out, et je voulais briser mes patterns personnels qui faisaient en sorte que je me brûlais au travail.

Si ça se passe bien, c'est clairement grâce, entre autres, au fait que j'ai consulté une psychologue qui m'a fait comprendre bien des choses sur mes modes de pensées et d'actions malsaines. La preuve, je n'ai plus jamais eu de peines d'amour aussi intenses car j'ai eu des outils pour gérer ça, mon ex débile ne m'a pas détruite psychologiquement entre autres parce que la psy à l'époque m'a aidée à voir que ce gars-là était en souffrance et que je n'avais rien à voir dans ça. Ça aurait pu scrapper toutes mes relations futures parce que j'ai été grandement dévalorisée par lui. Aujourd'hui, la plupart des insultes que je peux avoir ( clients difficiles ou autres) ne me font absolument rien et je suis blindée :). Et mes 2 dernières relations amoureuses ont été très saines ( et celle présentement également). Finalement, je sais très bien que côté professionnel, je ne retomberai plus jamais aussi bas que ce que j'ai été cette année. J'ai appris à mettre mes limites. Ça m'a beaucoup aidée à accepter le fait que je devais quitter mon milieu de travail et faire une belle transition avec mon nouvel emploi.

C'est sûr que j'ai une personnalité à la base plutôt optimiste qui pose des actions concrètes lorsque quelque chose ne va pas, j'ai une facilité à m'exprimer et à demander de l'aide, ce qui fait que j'aurais peut-être pu me sortir de tout ça seule, mais la psy a été un gros plus dans ma vie. Si jamais j'ai une autre mauvaise passe dans ma vie, je n'hésiterai jamais à consulter, que ce soit des petites difficultés sans grande importance ou des gros drames. Alors fuck les préjugés!

T'as peut-être pas dit que c'était mal d'aller chez un psy et que la psychologie était de la merde, mais t'as quand même dit que tu n'y croyais pas. Mais bon, on s'entend que tu es loin d'être le seul à penser comme ça. Je ne comprends juste pas comment quelqu'un peut porter un tel jugement alors qu'il n'a jamais mis les pieds dans le bureau d'un psy.

Tu dois aussi t'enlever de la tête que c'est le psy qui fait le travail pour toi, parce que c'est totalement faux. Par contre, celui-ci peut t'amener sur des pistes qui te permettront de bien cerner qui tu es et pourquoi tu es ainsi. Mais le gros du travail c'est toi qui le fais et personne d'autre.

Et tant qu'à faire...

J'ai vécu un triple deuil à l'âge de 15 ans et c'est la thérapie qui m'a remise au monde.

Y'a pas de mal à se faire du bien.

Ouaip, c'est comme un bon massage thérapeutique. Ça fait mal sur le coup, on trouve que la personne y va fort un peu de nous ramener dans ce qu'il y a de pire en nous, mais maudit que ça délie des noeuds et ça fait du bien :P

Faudrait faire un thread sur la manière qu'ont les gens d'appréhender la psychologie moderne. On serait surpris.

La peur de l'échec peut jouer pour beaucoup, surtout dans le cas de quelqu'un d' "indépendant". Que ce soit à cause d'un égaux surdimensionné, d'une fierté à garder ou juste par malaise à l'idée de démontrer une faiblesse, c'est pas tout le monde qui sont "prêts" à consulter un psy pour un (ou même des) problème(s). Parfois, c'est parce que la personne n'est tout simplement pas prête à affronter ses propres démons, même avec de l'aide.

Je dois avouer que je porte un regard assez critique sur la profession de psychologue clinicien. J'ai consulté trois psychologues différents dans ma vie pour arriver au même résultat: rien. Je racontais mes problèmes, puis le psychologue me posait des questions convenues ou m'amenait sur des pistes évidentes qui ne m'étaient d'aucune aide. J'ai une nature très introspective donc je doute qu'un inconnu puisse porter un regard nouveau sur mes angoisses.

Je pense qu'il y a un "public cible" pour les psychologues, que certaines personnes répondent bien à ce genre de thérapie alors que d'autres restent complètement fermées. Je n'ai peut-être pas trouvé le bon? De toute façon je doute qu'un diplôme en psychologie puisse réellement donner à une personne un "talent" naturel pour la thérapie qui à mon sens est nécessaire à la pratique. Un bon psychologue c'est quelqu'un qui de base est un bon psychologue, qui a sa dans sa nature.

C'est un cliché de le souligner, mais il y a aussi la question des coûts et l'attitude des psychologues face à leur temps. Quand je paye 80$ pour que tu m'écoutes parler 60 minutes, commence pas à regarder ta montre à la cinquante-huitième et surtout coupe-moi pas dans le milieu d'une phrase parce que j'ai dépassé de 30 secondes. Tous les psychologues que j'ai vus étaient lourds sur la montre. Ça me dégueulait de leur signer un chèque.

Je sais que c'est hautement subjectif comme propos mais j'ai du mal à m'imaginer une résolution de problème suite à des séances avec un psychologue. J'en suis toujours sorti frustré et pauvre et toujours aussi névrosé. Peut-être que le resserrement des exigences de scolarité en cours depuis quelques années va aider, mais j'en doute.

Comme dans tous les métiers, tu as vraiment de tout. Heureusement qu'il existe des gens dont le diplôme n'ait pas précédé au talent naturel pour comprendre et vouloir aider les autres; qu'ils le font par conviction autant que par qualification, ils faut les trouver.

Bon ou mauvais médecin, bon ou mauvais dentiste... La liste est longue, je ne pense pas t'apprendre quoi que ce soit.

On parle souvent de ces imposteurs, et de leurs gueules cassées ( la résultante de leur incapacité à exercer est visible sur le patient)

C'est simple: une bonne thérapie, c'est une thérapie qui marche. Si ton médecin de l'esprit ne sait pas te soigner, il faut en trouver un meilleur. Ce qui est triste c'est que même au bout de 3 tu n'as pas trouvé quelqu'un qui sache t'aider. Je sais que de mon côté, quand j'ai voulu chercher un psychologue, les gens me donnaient le leur où celui qui avait fait ses preuves sur leur entourage.

Bon, je vais créer un thread.

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Je dois avouer que je porte un regard assez critique sur la profession de psychologue clinicien. J'ai consulté trois psychologues différents dans ma vie pour arriver au même résultat: rien. (...)

Je te l’accorde, n’est pas bon psychologue qui veut. Tout comme toi, je pense qu’un bon psychologue doit d’abord avoir des prédispositions et un talent inné avant d’envisager d’entamer des études dans le domaine.

Dans ton cas, trois déceptions en trois tentatives n’a rien d’encourageant à vouloir entreprendre une nouvelle thérapie. Il est donc tout à fait normal que tu aies un préjugé défavorable les concernant. Mais j’ai aussi tendance à croire, qu’effectivement, tu n’es pas tombé sur le « bon ». Parce que oui, il y en a des bons et même de très bons. Pour ma part, j’ai sans doute eu la chance d’avoir pigé le bon numéro dès le départ.

On parle souvent de « magasiner » son psychologue. Et pour bien le « magasiner », il est important de d’abord savoir quelle approche psychologique peut le mieux répondre à nos besoins. La psychologie c’est un peu comme la médecine, à chacun à sa spécialité.

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Pour avoir fait des études en psychologie, il doit bien y avoir 75% de charlatanisme dans cette discipline, en particulier à cause de la psychanalyse qui gangrène l'Université française, la psychologie clinique et la psychologie du développement par ce biais.

La seule psychologie que l'on peut qualifier d'empirique, scientifique et réellement efficace reste la psychologie cognitive, notamment le secteur industriel (ergonomie, intelligence artificielle, par exemple) qui trouve des applications concrètes, mais aussi dans le traitement de certains troubles ou retards de développement (réapprentissage de la logique de base chez un adulte par exemple).

Le seul traitement clinique pour les troubles mentaux dont l'efficacité est visible est la psychiatrie médicamenteuse malheureusement, mais elle ne guéri pas, elle ne fait que cacher les symptômes pendant la durée d'action du médicament.

Modifié par Jiti-way
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Je ne crois pas non plus aux vertus "cliniques" de la psychologie, je ne pense pas que ça guérisse quoi que ce soit, cependant, je suis partisan de la consultation dans l'optique où ça donne un cadre où il est plus facile de s'exprimer librement sans contrainte de blesser qui que ce soit. Ça aide aussi à amorcer la réflexion et à amorcer le changement. Bien sur, dans le cas de maladie mentale, la psycho-thérapie n'a guère d'impact, à mon avis. Ceci dit, pour certains troubles mineurs, c'est une solution tout à fait envisageable ne serait-ce que pour l'effet placebo.

Perso, ça m'aide, même si je trouve mon psy assez mauvais (il ne dit pas grand chose outre me poser incessamment les mêmes questions vides). Malgré sa méthode qui me plaît guère (j'aimerais être challengé plus), je réussis à pousser ma réflexion et à dénouer certains patterns. Y'a rien de fait encore, mais ça commence bien. Et bon, comme c'est un service temporaire offert par l'université, je vois ça comme une amorce.

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Je crois que tout est dans le dialogue, et dans le déclic engendré par ce dialogue. Un psychologue qui ne communique pas n'est de toute évidence pas un bon psychologue; être silencieux à certains moments permets à la personne de réaliser, en racontant, l'enchainement logique des choses et à y trouver son but. Mais l'échange logique, d'idées abstraites par exemple, peuvent aider le patient à réaliser lui même la logique évidente de certains problèmes à résoudre. Je crois aussi que les névroses ne peuvent pas toutes être résolues par la parole ( c'est le cas des mythomanes qui ne peuvent pas être réellement aidés dans leur pattern vicieux) et encore moins certaines psychoses.

En revanche, je crois que nous pouvons être accompagnés par les meilleurs professionnels si et quand nous en avons besoin.

Heureusement que certains psychologues sont bien référencés, malheureusement il faut savoir être clairement sélectif ( surtout histoire de perdre du temps et de l'argent)

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Malheureusement il n'y a aucun moyen de juger de l'efficacité d'un suivi psychologique, si ce n'est penser que l'on va mieux.

Or cette pensée peut très bien être une vue de l'esprit, un placebo comme le dis justement MattIsGoD.

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Je crois que tout est dans le dialogue, et dans le déclic engendré par ce dialogue. Un psychologue qui ne communique pas n'est de toute évidence pas un bon psychologue; être silencieux à certains moments permets à la personne de réaliser, en racontant, l'enchainement logique des choses et à y trouver son but. Mais l'échange logique, d'idées abstraites par exemple, peuvent aider le patient à réaliser lui même la logique évidente de certains problèmes à résoudre. Je crois aussi que les névroses ne peuvent pas toutes être résolues par la parole ( c'est le cas des mythomanes qui ne peuvent pas être réellement aidés dans leur pattern vicieux) et encore moins certaines psychoses.

Je pense que certaines méthodes de traitement à l'efficacité supposément avérée sont en fait bourrées de lacunes. Je pense en particulier à la thérapie cognitivo-comportementale visant à traiter les troubles anxieux de toutes sortes. C'est LA thérapie de choix actuellement pour ce genre de troubles et pourtant elle se construit sur des bases extrêmement fragiles.

En pensant que l'on peut traiter un anxieux en lui donnant des exercices générant des maux physiques pour ensuite lui apprendre à apprivoiser sa peur des symptômes, on passe par-dessus la nature fondamentale de l'anxiété, la peur de l'incertitude ou la "peur d'avoir peur". La thérapie CC est axée sur la dédramatisation des malaises physiques générés par l'anxiété alors que cette crainte des malaises ne représente qu'une infime partie du phénomène anxieux.

Pourtant, dès qu'ils reçoivent un anxieux, les psychologues sortent cette thérapie, qui ne doit fonctionner pleinement que pour un pourcentage ridiculement bas de patients. L'approche psychanalytique est quant à elle trop longue, trop coûteuse, et peut-être datée. La psychologie clinique est une science empirique par définition mais s'appuie ironiquement sur des bases théoriques qui ne passent pas toujours le test du réel. On aborde le patient avec une théorie qui devrait conduite à un résultat x mais en réalité il y a trop de variables qui entrent en conflit.

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On ressent un problème majeur dans ce que tu décris: la systématisation.

Peut-on se demander s'il existe une manière de déroger à cette limite qui s'oppose à tout ce qu'apprennent les futurs psychologues, c'est à dire à l'impossibilité pour toute approche psychologique d'être efficace à 100%. Certaines fois ça marche, et d'autres on manque l'essentiel à cause d'une incompatibilité entre celui qui traite et le traité. J'imagine que c'est également le problème de toutes les sciences humaines.

Je me suis intéressée à la PNL, Programmation neuro-linguistique, et c'est une branche très fascinante qui cherche à aborder le patient de manière à éviter cette tendance aux procédés "systématiques". Qu'en pense-tu ?

"La programmation neuro-linguistique (acronyme français : « PNL », « NLP » en anglais ; parfois avec des majusculesNote 1) est un ensemble coordonné de connaissances et de pratiques dans le domaine de la psychologie fondées sur une démarche pragmatique de modélisation, en ce qui concerne la communication et le changement. Elle a été élaborée par Richard Bandler etJohn Grinder dans les années 1970, aux États-Unis."

J'avais acheté leur livre et il est vraiment impressionnant, malgré tout c'est exclusivement une lecture destinée aux professionnels et ça écarte naturellement l'amateur de le finir. J'ai lu les 100 premières pages et ensuite c'est devenu beaucoup trop technique.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Programmation_neuro-linguistique

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La psychologie clinique est une science empirique par définition

Est une science empirique une science fondée sur l'observation et l'expérimentation. Une science fondée sur l'observation et l'expérimentation est soumise à la reproductibilité des résultats (une observation non répétée, non prédictible et non contrôlable n'a rien d'empirique), chose qui n'existe pas en psychologie clinique.

Tu en viens à parler de théorie, mais une théorie doit donc pouvoir faire des prédictions, ce qui, là aussi, n'existe aucunement en psychologie clinique et psychopathologie.

Cependant: peut-on faire du psychique humain un objet de lois naturelles et prédictibles comme le serait une trajectoire de comète dans l'espace?

La réponse est non, du moins pour l'instant.

Cela veut-il dire que la psychologie est inférieure aux sciences et qu'il faut jeter la majorité du domaine à la poubelle? une partie de moi a envie de dire oui face au public qui se laisse abuser par du charlatanisme et des étudiants en psychologie n'ayant aucun sens critique sur leur discipline. Une autre partie de moi pense que la psychologie clinique deviendra une science de pleine mesure grâce aux progrès des neurosciences et l'abandon des vieilles spéculations psychanalytiques.

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