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Le cauchemar de la piscine, c’est le baigneur.


Déchet(s) recommandé(s)

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Un nageur séjournant deux heures dans une piscine excrète entre 20 et 80 millilitres d’urine et produit entre 10 centilitres et 1 litre de sueur. Pour un chimiste, ce paquet-cadeau constitue un cocktail de carbone, d’azote et d’urée. Rien de très grave, tout se dégrade. Mais il faudra tout de même 7 grammes de chlore (dose moyenne versée par nageur) pour l’attaquer frontalement. Pour une piscine type de 25 mètres sur 15, comptez 4 000 heures d’ouverture et 130 000 personnes et faites l’addition… avant de vomir.

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Les molécules de chlore vont d’abord se combiner avec la matière organique apportée par les baigneurs et tenter de l’oxyder pour l’éliminer. Cette réaction forme de nouvelles molécules appelées «chloramines». Alors que le chlore est inodore, les chloramines, toxiques, puent. Ce sont les responsables de la mauvaise odeur qui vous saisit quand vous entrez dans le hall, serviette négligemment enroulée sur les reins. Tant que cette odeur persiste, c’est que la réaction chimique n’est pas achevée. Il reste encore de la matière à éliminer.«C’est un signe que la piscine n’a pas été désinfectée correctement. Il s’agit d’un déficit de chlore et non d’un excès, comme tout le monde l’imagine!»

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«Les baigneurs pensent qu’ils vont à la piscine pour se laver: c’est ancré dans nos représentations sociales et c’est une catastrophe», déplore Bernard Boullé-Giammatteï, qui rêve des pays nordiques où un agent est posté à la sortie des douches pour contrôler que le savonnage est réglo.

Un milliard de virus cohabitent en effet dans un gramme de selle de votre voisin de cabine souffrant d’un début de gastroentérite. Le cercle est vicieux: plus les gens sont sales, plus il faut de chlore pour être certain que les agents pathogènes y passeront également, corps et biens. L’absence de rigueur corporelle n’a pas que des conséquences chimiques. Pour diluer cette soupe, il faut en effet ouvrir l’eau du robinet et faire couler entre 80 et 180 litres d’eau neuve par baigneur.

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Le fait même de s’immerger dans une eau dont la température est inférieure à celle du corps donne envie de faire pipi. Il y a d’ailleurs une explication scientifique à cela, le froid ressenti envoie un message à l'hypothalamus qui active les mécanisme de thermorégulation, c'est-à-dire un afflux de sang vers les organes vitaux dont les reins.

Uriner dans la piscine est un plaisir coupable auxquels certains s’adonnent, même passé 3 ans. Voici un témoignage trouvé sur l’indispensable sitenageurs.com:

Uriner dans l’eau est une sensation à part, une sorte de relaxation, ça permet de relâcher la pression et de communier avec l’élément qu’est l’eau! Et puis, par-dessus le marché, c’est presque jouissif d’uriner à l’improviste sans que personne à côté ne remarque quoi que ce soit !

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Voici ce que déclarait Michael Phelps il y a deux ans:

«Je pense que nous faisons tous pipi dans la piscine. C'est quelque chose de normal pour les nageurs. Vous savez, quand on est dans l'eau pendant deux heures, on ne sort pas vraiment pour aller uriner (...). Le chlore tue tout ça, donc ce n'est pas si grave.»

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Dernier argument en faveur de la douche et du pipi préventif, si ne le faites pas pour vous, pensez aux maîtres-nageurs. Ils respirent un air vicié toute la journée et ne savent plus quoi faire pour se protéger, comme en témoigne l’une d’entre eux, jointe à la piscine Jean-Taris à Paris:

«On ouvre la fenêtre dès qu’il ne fait pas trop froid et à chaque changement de public (entre les scolaires et le public donc). Mais je ne suis pas sûre que ce soit suffisant. J’ai souffert d’éruptions cutanées toute l’année dernière.

http://www.slate.fr/...iscine-microbes

http://www.slate.fr/...as-vous-derange

http://www.slate.fr/...-chlore-piscine

Quelque chose à déclarer sur la piscine à part +1 ???

Modifié par Nouveau Projet
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Dé-gou-tant.

Je savais déjà environ la moitié de tout ça, mais de façon incomplète. Je trouvais ça déjà dégueu me baigner, mais vu que je me lave toujours après, je trouvais ça moins pire. Je ne crois pas retourner dans une piscine publique de si tôt. Publique mal entretenue, on s'entend.

J'ai un peu la nausée.

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C'est effectivement horrifiant de penser qu'on se baigne dans un bouillon de soupe aux bactéries à chaque fois qu'on va à la piscine, mais comme Aradia le dit, c'est un fait connu. Je ne connais pas grand monde qui ne savent dans quoi ils trempent.

En tout cas, l'important, c'est de bien se laver après et pas juste se rincer comme j'en vois souvent (j'emmène mon propre savon).

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Perso je fais juste me rincer avant d'aller à la piscine. Vu que je respecte les maîtres nageurs je vais peut être changer cette habitude.

Il y a une piscine sur la rue Ontario que je ne fréquente plus en raison de l'air trop chargé en chlore. L'explication est simple; ils mettent le chlore le matin.

Dans chaque piscine que j'ai fréquenté il y a toujours un panneau qui indique la concentration en cholre. Et la différence entre le matin et le soir est presque du simple au double, mais ça demeure dans les normes établies.

Modifié par Nouveau Projet
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Merci, j'avais absolument aucune idée de qui pouvait bien se passer dans une piscine.

Cela dit, j'aime beaucoup trop l'eau ainsi que le fait de garder un corps souple et ferme pour me passer d'une pure séance de natation.

Quand tu vois le résultat de plusieurs années passées à nager à un niveau compétitif, tu fais vite la part des choses entre les bénéfices et les risques encourus. D'autant plus que ça te force à te laver bien consciencieusement

Mais ouais, bon article. Thanks again.

Message à tous les p'tits malins qui voient dans le relâchement de leurs vessies un accomplissement :

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Allez vous faire foutre. Copieusement.

Modifié par Soma
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Il faut dire que la plupart des piscine semi-pro genre celle du Peps doivent être plutôt bien entretenues, donc moins dégoûtantes. Ce sont les piscines 100% publiques et extérieures genre celles qui sont full à 35 degrés l'été qui me dégoûtent le plus.

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Du dichlore, inodore ? J'aimerais bien foutre la face à ce médecin biologiste dans 300g de Cl2 pour voir à quelle vitesse qu'il changerait d'opinion.

Les nombres de ton premier paragraphe sont loin d'être fiables. C'est complètement subjectif.

Les seuls nombres dont je peux me fier sont dans cette recherche http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/es405402r

Selon le graphique, je remarque qu'il y a énormément plus de dichlore que les autres molécules venant de l'urine (logiquement sans même ce graphique).

Donc, ce que vous sentez lorsque vous êtes dans une piscine est surtout du Cl2.

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  • 9 mois plus tard...
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Un article dans le journal gratuit dont les camelots qui te harcèlent pour qui tu aies ta copie a récemment attiré mon attention:

En 2012, M. Tardif et ses collègues ont visité 41 piscines, dont 25 à Montréal, pour recueillir des milliers d’échantillons et en faire l’analyse. Les résultats varient d’une piscine à l’autre, mais les niveaux de contamination sont généralement plus élevés que les normes en vigueur dans certains pays d’Europe. «Au Québec, on est en arrière, a signalé M. Tardif. Il n’y a pas de mesure faite de façon routinière pour contrôler la concentration de ces produits dans l’air, et très peu dans l’eau.»
Le gaz chloré est plus lourd que l'air les bouches d'aération doivent donc être situées le plus bas possible, alors que dans bon nombre de piscines les bouches d'aération sont près des voûtes. = gaspillage d'air chaud. Le gaz chloré se dégage aussi lorsque l'eau est brassée, on ne devrait donc pas tolérer les bassins "à bulles" ou les cascades dans les piscines couvertes.L'acide isocianurique (ou cianurique) est un stabilisant :: il ralentit la transformation du chlore en chloramine et fait donc économiser de la javel :ou du chlore. Dans combien de piscines on utilise du stabilisant ?

J.M.Lapoux FMNS Bordeaux France

http://journalmetro....s-les-piscines/

Le résumé de l'étude de 100 pages en question:

SOMMAIRE

Les problèmes d’irritation associés à l’exposition aux chloramines (CAM) qui polluent l’air ambiant sont les plus souvent

pointés du doigt. Mais d’éventuels impacts sanitaires liés à l’exposition chronique aux trihalométhanes (THM) ou aux acides haloacétiques (AHA) ne sont pas non plus à exclure. La liste des sous-produits de désinfection dits émergents (SPDe) ne cesse de s’allonger et on ne sait encore que peu de choses sur ces produits qui, même en faible quantité, démontrent des propriétés toxiques pouvant se révéler sévères.

Les principaux résultats de cette étude incluent :des niveaux de contamination environnementale aux SPD très variables d’une piscine à l’autre (tant sur le plan quantitatif qu’en termes de spéciation), de manière générale relativement élevés en comparaison aux normes et aux valeurs de références provenant d’autres pays, et qui attestent une présence relativement atypique de composés bromés;

Les différentes classes de SPD

Les SPD résultent des réactions chimiques entre les agents désinfectants, comme le chlore, et les matières organiques ou azotées présentes naturellement dans l’eau ou qui y sont introduites par les baigneurs. On distingue, parmi les nombreux contaminants (n > 600) que l’on retrouve en grandes quantités en piscine, des composés que l’on qualifiera de « classiques » en comparaison avec les sous-produits dits « émergents » (SPDe) découverts plus récemment grâce à l’évolution des procédés analytiques.

Réglementation des SPD en piscine

Au Québec, la législation veut que les teneurs en CAM doivent rester inférieures à 0,5 mg/L dans l’eau des bassins intérieurs et à 1 mg/L dans celle des bassins extérieurs. Aucun pays n’applique de réglementation spécifique à la TCAM dans l’eau malgré la recommandation de l’Organisation mondiale de la Santé

Impacts des CAM

En France notamment, les investigations conduites, dont plusieurs ciblant spécifiquement les maîtres-nageurs/sauveteurs, laissent peu de doutes sur l’effet irritant (respiratoire et oculaire) attribuable à une exposition à la TCAM.

Impacts des SPDe

D’une importante revue de Richardson (2007) portant en particulier sur la génotoxicité et la cancérogénicité des SPDe, il est ressorti que les potentiels toxiques associés à ces composés pouvaient s’avérer beaucoup plus importants que ceux prêtés aux SPD classiques.

La problématique au Québec versus le reste du monde

En France, un imposant rapport pointe, entre autres, une exposition qui augmenterait la fréquence et la gravité des maladies respiratoires (bronchites, asthme – d’ailleurs reconnu comme maladie professionnelle chez les maîtres-nageurs depuis 2003 en France –) et de l’eczéma chez les professionnels. L’AFSSET a relayé, dans un premier avis, les nombreuses recommandations émises par le groupe d’experts. L’absence de données et de concertation à ce sujet au Québec constitue ainsi une lacune quand l’intérêt pour la problématique se fait grandissant et interpelle les intervenants en santé et en sécurité du travail.

Expertise et investigations antérieures de notre équipe

Des travaux exploratoires de modélisation menés dans ce cadre ont d’abord confirmé la contribution importante de l’exposition en piscine par rapport à celle en milieu domestique, mettant en évidence que les niveaux internes biologiques résultant d’une exposition de l’ordre d’une heure ou deux en piscine étaient au moins comparables, sinon plus élevés, que ceux résultant d’une exposition à domicile (p. ex., via la prise de douche, la consommation d’eau du robinet).

Bilan du recrutement et des données générées

Les données recueillies attestent d’une grande variabilité de l’âge des établissements visités (de 4 à 100 ans) de même que de l’achalandage (de quelque 5000 visiteurs à 146 000 par année). À quelques rares exceptions près, les bassins étaient tous rectangulaires et mesuraient 25 m de longueur. Les variations de largeur et de profondeur induisent des écarts importants de volume (entre 100 et 3340 m3 d’eau pour une moyenne de 910 m3 sur la base des informations fournies). Excepté deux cas (mettant à contribution la terre diatomée ou le verre concassé), le traitement de l’eau de la piscine comportait une filtration sur sable, mais dont des caractéristiques de même que les modalités d’entretien rapportées variaient considérablement; certains filtres n’avaient pas été changés depuis 23 ans. Les piscines recourraient au chlore (liquide ou solide) pour la désinfection de l’eau. Sept faisaient également état de l’utilisation de lampe UV. Nombre d’entre elles ont rapporté l’usage de thiosulfate de sodium pour diminuer la concentration de désinfectant et/ou d’autres produits pour contrôler la turbidité (LOOK, PASS) ou le pH (CO2 ou pH-). Des vidanges sont au mieux effectuées annuellement dans 12 piscines. Certaines ne seront pas vidées avant 10 ans, voire jamais. Au regard des règles s’imposant aux baigneurs, 23 établissements ont signalé que le bonnet de bain n’était pas obligatoire; trois seulement ne disposaient pas de code vestimentaire (de manière générale, le maillot est de rigueur et le short interdit). La douche est très souvent obligatoire, mais le règlement semble difficilement respecté par les baigneurs, tandis que la mise à disposition de savon est loin d’être systématique.

Considérations relatives à l’occurrence environnementale des SPD

Pour ce qui est des CAM, contaminant d’intérêt principal pour le milieu, 11 des 41 piscines visitées montrent des niveaux ambiants supérieurs à la valeur de 300 µg/m3 suggérée par Parrat (2008) et Parrat et coll. (2012) comme valeur guide pour minimiser l’impact sanitaire de ces composés alors que pour 17 d’entre elles les niveaux dépassaient la valeur de tolérance suisse qui est de 0,2 mg/m3.

La plus petite concentration en THM totaux mesurée dans l’eau est supérieure à la norme allemande, la plus stricte imposée à l’internationale actuellement pour ces composés en piscine (20 µg/L) (DIN 19643, 1997). La valeur moyenne de cette concentration est d’ailleurs trois fois plus élevée que cette référence mais reste en dessous de la norme imposé pour l’eau potable au Québec (80µg/L).

Si les niveaux de TCM dans l’eau sont de l’ordre de ceux habituellement rencontrés dans la littérature, les niveaux de THM bromés sont, à notre connaissance, atypiquement élevés excepté dans des piscines bromés ou encore dans des piscines d’eau de mer où ces niveaux atteignent des sommets. Ceci étant, selon les informations dont nous disposons, l’ensemble des sites visités recouraient à l’utilisation de chlore (et non de brome) pour la désinfection. Cela porte à croire que cette contamination en substances bromées proviendrait, de fait, des sources d’eau mêmes qui alimentent les piscines concernées (avant d’être bien sûr exacerbée par le traitement-choc et la recirculation de l’eau dans ces milieux). Si cette hypothèse n’a pu être vérifiée avec certitude, elle semble toutefois d’autant plus probable que les piscines contaminées en THM bromés semblent se localiser géographiquement autour d’axes communs de dessertes hydrauliques.

Des travaux antérieurs ont déjà mis en relief des variations intra-journalières et hebdomadaires qui peuvent être conséquentes (Catto et coll. 2012b). Il n’est donc pas possible d’exclure que chaque portrait ait pu être capturé à des moments qui représentaient soit des maxima, soit des minima de contaminations, liés à des situations exceptionnelles. Toutefois, il y a lieu de croire, compte tenu que les échantillonnages ont généralement été effectués lors de périodes d’achalandage moyen et jamais pendant celles de forte affluence que représentent les fins de semaine, que les niveaux de contamination mesurés sont susceptibles d’être conséquemment plus élevés que ceux rapportés et donc d’autant plus préoccupants.

Conclusion

Cétude dresse un portrait quelque peu atypique (au regard des niveaux rencontrés et de la présence de composés bromés) de l’exposition des travailleurs en piscine aux différents SPD qui s’y forment inévitablement. Sans toutefois être alarmiste, d’autant qu’il est important de bien prendre en compte que les impacts sanitaires effectifs des différentes expositions aux SPD restent encore à être plus clairement et précisément établis, un tel portrait appelle une certaine forme de vigilance.

Au niveau environnemental

Outre les niveaux relativement élevés de AHA (cohérents avec l’accumulation, favorisée par la

recirculation de l’eau et déjà rapportée dans la littérature, de ces composés non volatils), de SPDe (présents en quantité parfois élevée par rapport à celle retrouvée dans l’eau des réseaux de distribution d’eau potable), et en particulier de la NDMA (dont la concentration atteint parfois des niveaux relativement importants pour un agent reconnu comme hautement mutagène et actuellement réglementé dans l’eau potable par Santé Canada), la présence substantielle dans l’eau et l’air de THM bromés (en quantité parfois même supérieure à celle du TCM, pourtant habituellement réputé comme le plus abondant des THM) est un élément indubitablement marquant

Cette présence s’additionne, dans les piscines concernées, à un surplus de AHA bromés et est d’autant plus frappante qu’aucune des piscines visitées n’était bromée, à notre connaissance, laissant donc suspecter que l’apport de précurseurs des THM bromés pourrait être directement lié aux sources d’eau approvisionnant les piscines.

Initiatives à mettre en œuvre sur le terrain

La prise d’une douche d’au moins 60 secondes avant la baignade semble avoir un impact certain pour limiter l’apport des précurseurs des SPD en piscine (avec sans doute un impact positif également sur le plan microbiologique) (Keuten et coll. 2012). Le port du bonnet et l’interdiction des shorts sont d’autres avenues, empruntées de manière variée par les établissements, qui contribueraient à limiter cet apport. La réduction des précurseurs naturellement présents dans l’eau approvisionnant la piscine représente évidemment un défi technique, plus complexe et plus coûteux à réaliser.

On ne peut avant tout qu’encourager une ventilation fonctionnelle, sans entrave et efficace des piscines pour évacuer les contaminants volatils, ainsi qu’un entretien vigilant et régulier des différents dispositifs de traitement de l’eau (p. ex., filtres), des renouvellements d’eau plus réguliers et volumineux. La vidange des bassins, peu commune,serait sans aucun doute bénéfique pour le milieu sur le plan sanitaire, d’autant que les changements d’eau devraient avoir un impact profitable aussi au regard de la première ligne directrice.

http://www.irsst.qc....IRSST/R-860.pdf

Il y a tellement de paramètres ! J'ai fréquenté deux piscines universitaires et l'air était respirable. J'ai fréquenté 3 piscines publiques et une seule avait l'air respirable. Une était flambant neuve et peu fréquentée, une était très achalandée et d'âge moyen, une autre était très vieille, mais peu achalandée et c'est cette dernière qui avait un air non irritable pour mes robustes poumons.

Modifié par Rococo pas Rocco
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