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Les rats nageurs et le gros chauve de 45 ans en Audi Quattro


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Aujourd'hui, j'étais au travail et ce que je faisais ne fonctionnait pas...et ça fait longtemps que j'essaie de régler ledit problème. Inutile de mentionner qu'après quelques heures, j'avais le gout de traverser mon bureau et les deux écrans par la fenêtre ou de frapper les gens qui jasaient fort près de mon bureau.

Les ordinateurs me font chier parce que quand ils n'obéissent pas, tu ne peux pas juste les traiter de tapettes et les forcer à faire ce que tu veux, tu ne peux pas les frapper...bref dans tous les cas, c'est toujours lui le plus obstiné des deux

Je me suis donc levé de ma chaise et j'ai été marcher dans les corridors pour décompresser. Comme je marchais, après un bout, j'ai réalisé que j'étais vraiment frustré et je n'ai pas compris pourquoi. Je sais que ça va arriver encore mais à ce moment-là, je trouvais que ma colère ne faisait aucun sens.

Au fond, mon problème n'était pas vraiment MON problème, mais celui de la compagnie. Je suis juste celui qui est payé pour les régler. Inutile de se fâcher pour ça.

En même temps que je parcourais le labyrinthe de cubicules qui s'étend à perte de vue, j'ai trouvé une autre chose qui ne fait aucun sens: le monde du travail.

Tous ces gens-là, collés à leur ordinateur, à régler les problèmes de quelqu'un d'autre...Ils étudient, travaillent 35-40 ans pendant les années où ils sont physiquement capables de faire autre chose que rester devant un ordinateur. Tout ça pourquoi? Pour qu'à 55 ou 60 ans, lorsqu'ils feront de l'arthrite et auront un début d'alzheimer, ils puissent prendre leur retraite, donc aller jouer au golf à tous les jours habillés comme des lopettes, conduire une Audi Quattro avec une vieille peau de leur âge ou encore se laisser crever pendant les 15 années suivantes sur les plages en Floride. Ça ne fait aucun sens! Je ne veux absolument pas ça

Ça m'a rappelé une histoire de Bernard Werber sur une expérience effectuée sur des rats: si tu mets 6 rats dans une cage et que tu sépares leur bouffe par une piscine, ils se diviseront inévitablement comme suit: 2 exploiteurs, qui ne nagent pas et qui envoient 2 rats exploités (nageurs) chercher leur bouffe à leur place, 1 souffre-douleur (qui ramasse les miettes de tout le monde) et 1 autonome (il est assez gros pour ne pas être un exploité sans en être un, ce qu'il fait qu'il nage pour ramasser sa propre bouffe)

On dirait que dans la société, les gens n'aspirent pas à être mieux que des rats nageurs. Tant qu'ils ne sont pas des souffre-douleurs, ça leur suffit. Après tout, ils sont chanceux de pouvoir faire des choix, avoir un pouvoir d'achat, etc...! Ils se font donc croire que leur vie vaut la peine en s'achetant une voiture de luxe, en se payant 2 semaines dans un resort en République dominicaine, même si année après année, à cause du stress, du manque de temps et d'une alimentation de marde, ils deviennent de plus en plus chauves et bedonnants. Pathétique, vraiment!...et absolument pas un choix de vie que je souhaite faire.

Je souhaitais dire autre chose mais j'ai oublié quoi donc je vais finir de même. C'est plate, ça feel comme un coit interrompu. Je trouvais ça tellement bon chier sur le monde du travail

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parle parle, chiale chiale, mais tu changes ta vie quand au fait?

ps: ta vision du travail est typique de la génération Y, soit: refus de sacrifier sa qualité de vie pour un gros chèque de paie, ne retire pas de fierté à travailler laborieusement pour un employeur et n'est pas particulièrement attaché à son employeur (n'adhère pas non plus nécessairement à la culture de l'employeur). ce qui est bien dans tout ça, c'est que cette génération Y, dans un horizon de 10 à 20 ans , quand les boomers seront tous en Floride et que les X et Y occuperont des postes décisionnels, aura une opportunité de changer le monde du travail pour le moduler à son image. ce sera un 'hit or miss". mais parti comme c'est là, avec des chialeux congénitaux comme toé, on s'enligne pour un miss.

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Il faut aussi ajouter que le boulot, ce n'est pas la vie. Je fais partie de ceux qui aiment leur job, mais je reste plantée là devant l'écran, à attendre ma pension, comme ceux que tu caricatures.

Mais en dehors du boulot, la vie vaut la peine. Des projets, des ambitions, des réalisations, des échecs, tout. On ne se définit pas uniquement par le travail, le travail étant un moyen de réaliser le reste (l'argent, eh.) La vie ne se limite pas à un écran. Souvent, j'ai envie de rentrer et vivre, aller jouer dehors, passer du bon temps en famille, entre amis. Je ne vois pas comment je pourrais parvenir à un tel niveau de vie sans travailler (les BS qui ont une vie de BS quoi). Le travail n'est pas un sacrifice, c'est un simple travail, et c'est encore moins la vraie vie.

Et y'a plein de gens pour qui n'avoir aucune responsabilité professionnelle ni aucun pouvoir leur plait bien. Pas par manque d'ambition, mais pour justement ne pas avoir à sacrifier leur vies personnelles au profit du travail. Personnellement j'abonde dans ce sens, même si j'ai beaucoup de responsabilités qui m'incombent et que je fais du 80h par semaine. Je sais par contre que ces efforts de ma part en valent largement la peine une fois à la maison, et lorsque j'aurai le luxe de travailler des heures normales (me reste 1 an de souffrances environ), mes enfants me remercieront d'avoir toujours pu subvenir aussi bien à leurs besoins et d'avoir été gâtées comme elles le sont (et de l'avoir fait toute seule), et j'aurai été fière de mes accomplissements, particulièrement sur le plan personnel, et de la vie que j'aurai menée et que j'aurai offerte à mes enfants.

Mais peut-être n'as-tu rien d'autre que le travail pour réfléchir à ce genre de choses?

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C'est un peu des conneries ces histoires de générations non ?

c'est pas interdit d'élaborer, hein.

on parle de tendances sociales et non de données empiriques relevées à même le microscope. aussi, la génération Y Nord-Américaine (québécoise) n'est certainement pas la même que la génération Y Européenne (française). votre génération est davantage touchée par une situation économique difficile entraînant un taux élevé de chômage parmi les jeunes.

ici, surtout dans les domaines des TI où les emplois abondent, les patrons perçoivent les Y comme étant peu travaillants (certains disent même qu'ils sont gâtés et paresseux) et peu fidèles (car changent souvent d'emploi). la vérité est que les priorités et la façon de voir l'employeur ne sont pas les mêmes.

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À mon sens les disparités generationnelles sont même perceptibles à l'intérieur d'un même foyer.

Jessaye de retourner le truc dans tous les sens et ça colle pas

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Ecce Homo a bien résumé le tout.

j'ajouterais qu'il existe 3 façon de voir le travail.

Il y a eu dans les années 80-90, un genre de mouvement utopique qui souhaitait la société des loisirs. Ils croyaient qu'en l'an 2000 et plus, on ne travaillerait plus ou presque. Genre tout ce qui est plate sera fait par des robots et les humains n'auront qu'à faire que quelques heures (genre 15-20) de travail par semaine (pas pénible en plus), pour un très bon salaire et passer le plus clair de leur temps à s'amuser et faire ce qui leur plait. Or, on a bien vu que c'est le contraire qui s'est passé. On travaille collectivement encore plus qu'avant. Donc cette vision est invalide aujourd'hui.

La deuxième vision est celle de la non-valeur du travail. Celle que semble un peu adopter Pedro. C'est penser que le travail c'est de l’aliénation pure, que c'est de l'exploitation, que c'est misérable, et que la seule raison de le faire, c'est la paie. Que ça ne peut rien nous apporter en tant qu'humain.

La troisième vision est celle de la valeur au travail. C'est tout l'opposé. Cette vision suppose que le travail est enrichissant et doit nous apporter plus que le salaire car c'est quand même une activité qui occupe une quarantaine d'heures de notre temps à chaque semaine, alors il ne faut pas que ce soit aliénant. Ce doit être agréable, on doit de développer à travers le travail, et s'accomplir. Bref, le travail est valorisé et vu positivement.

Personnellement, je crois plus en la troisième vision, mais c'est jamais tout blanc ou tout noir.

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Oh boy! 3 femmes rien que pour Pedro

ce qui est bien dans tout ça, c'est que cette génération Y, dans un horizon de 10 à 20 ans , quand les boomers seront tous en Floride et que les X et Y occuperont des postes décisionnels, aura une opportunité de changer le monde du travail pour le moduler à son image.

Tout ce que j'ai à dire, c'est que les jeunes d'aujourd'hui sont les vieux de demain. Si tu adoptais un modèle de travail pendant 10 ou 20 ans comme tu dis, le changerais-tu après autant de temps? Non, et même si les boomers sont partis. Il y aurait alors 2 options:

- tu t'es rangé et tu fais toi aussi partie de l'immobilisme

- tu es encore lucide face à ça mais impuissant car les figures de l'immobilisme seraient en surnombre

Mais en dehors du boulot, la vie vaut la peine. Des projets, des ambitions, des réalisations, des échecs, tout. On ne se définit pas uniquement par le travail, le travail étant un moyen de réaliser le reste (l'argent, eh.) La vie ne se limite pas à un écran. Souvent, j'ai envie de rentrer et vivre, aller jouer dehors, passer du bon temps en famille, entre amis. Je ne vois pas comment je pourrais parvenir à un tel niveau de vie sans travailler (les BS qui ont une vie de BS quoi). Le travail n'est pas un sacrifice, c'est un simple travail, et c'est encore moins la vraie vie.

Et y'a plein de gens pour qui n'avoir aucune responsabilité professionnelle ni aucun pouvoir leur plait bien. Pas par manque d'ambition, mais pour justement ne pas avoir à sacrifier leur vies personnelles au profit du travail. Personnellement j'abonde dans ce sens, même si j'ai beaucoup de responsabilités qui m'incombent et que je fais du 80h par semaine. Je sais par contre que ces efforts de ma part en valent largement la peine une fois à la maison, et lorsque j'aurai le luxe de travailler des heures normales (me reste 1 an de souffrances environ), mes enfants me remercieront d'avoir toujours pu subvenir aussi bien à leurs besoins et d'avoir été gâtées comme elles le sont (et de l'avoir fait toute seule), et j'aurai été fière de mes accomplissements, particulièrement sur le plan personnel, et de la vie que j'aurai menée et que j'aurai offerte à mes enfants.

Mais peut-être n'as-tu rien d'autre que le travail pour réfléchir à ce genre de choses?

Je suis d'accord et...je ne suis pas contre le travail. Je suis contre le travail pour le travail, le 8 à 5, la retraite comme but ultime de la vie, etc...

J'ai une variété de projets personnels en dehors du travail, c'est juste que lorsqu'une activité occupe 25% de notre semaine (ou dans ton cas presque 50%), autant en être satisfait. Or, je trouve que ça ne fait pas de sens et que c'est un système déficient

Il y a eu dans les années 80-90, un genre de mouvement utopique qui souhaitait la société des loisirs. Ils croyaient qu'en l'an 2000 et plus, on ne travaillerait plus ou presque. Genre tout ce qui est plate sera fait par des robots et les humains n'auront qu'à faire que quelques heures (genre 15-20) de travail par semaine (pas pénible en plus), pour un très bon salaire et passer le plus clair de leur temps à s'amuser et faire ce qui leur plait. Or, on a bien vu que c'est le contraire qui s'est passé. On travaille collectivement encore plus qu'avant. Donc cette vision est invalide aujourd'hui.

La deuxième vision est celle de la non-valeur du travail. Celle que semble un peu adopter Pedro. C'est penser que le travail c'est de l’aliénation pure, que c'est de l'exploitation, que c'est misérable, et que la seule raison de le faire, c'est la paie. Que ça ne peut rien nous apporter en tant qu'humain.

La troisième vision est celle de la valeur au travail. C'est tout l'opposé. Cette vision suppose que le travail est enrichissant et doit nous apporter plus que le salaire car c'est quand même une activité qui occupe une quarantaine d'heures de notre temps à chaque semaine, alors il ne faut pas que ce soit aliénant. Ce doit être agréable, on doit de développer à travers le travail, et s'accomplir. Bref, le travail est valorisé et vu positivement.

Personnellement, je crois plus en la troisième vision, mais c'est jamais tout blanc ou tout noir.

Ton 1er paragraphe...c'est un excellent point. C'est une vision invalide, on le voit bien aujourd'hui. C'est d'ailleurs ce que prônaient Karl Marx, Engels lorsqu'ils ont écrit le manifeste; que la société devrait tendre vers des semaines raccourcies de travail car la technologie devrait prendre une partie du fardeau. Or, même avec une technologie en pleine expansion, ce n'est pas le cas. Pourquoi?

Je trouve très légitimes les attentes des "utopistes". Il n'est pas question de supprimer le travail, mais de le rendre plus créatif parce que c'est ce qui distingue les humains des ordinateurs. Pourtant, beaucoup d'emplois consistent essentiellement faire ce qu'un ordinateur pourrait faire ou pire, à assister l'ordinateur dans ses tâches. Si tu googles "Bullshit Job", tu pourras lire un peu à ce sujet, maintenant je me sens un peu trop lâche pour en traiter en longueur

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Pedro qui lit Bernard Werber? Pedro est mon ami maintenant.

Oui, je le lis surtout pour les expériences de psychologie comportementale car je trouve ça vraiment intéressant. Changer de métier pour faire de telles expériences est une avenue que je considère de plus en plus. Il y a toute une science dans la conception de ces expériences de façon à isoler le plus possible les variables intéressantes et tout le travail d'analyse qui s'en suit....ça me fascine

Il faudrait être payé au mérite et à la performance jamais à l'heure. Être payé à l'heure est contre-productif.

C'est vrai qu'en étant payé à l'heure, tu n'as aucun incitatif à rendre ton temps productif. Toutefois, être payé aux livrables, ça ne fonctionnerait pas pour longtemps. Disons que tu produis en 2 heures ce qu'un collègue fait en 8 heures, vous faites alors le même salaire, sauf que toi tu fais quelque chose comme 10h/semaine et lui le 40 habituel. Les patrons voient ça et sont inconfortables avec le fait que tu aies autant de temps libre.

- Coudonc, Behemoth il est pas mal efficace, ce gars-là et il est juste ici 10 heures par semaine...il pourrait en prendre un peu plus si on lui "demande"

Tu vas finir par faire 40 heures mais être payé 4 fois plus que l'autre. Et si tu es aussi bon que ça, 40 heures ne sera encore jamais suffisant, ni pour eux ni pour toi car tu vas toujours avoir en vue la somme d'argent pour continuer à mettre des heures.

Ultimement, ça ne règle pas le problème car tu finis encore par être le gars chauve et adipeux dans la Audi Quattro, riche comme tout, mais sans temps libre ni passion

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Je suis d'accord et...je ne suis pas contre le travail. Je suis contre le travail pour le travail, le 8 à 5, la retraite comme but ultime de la vie, etc...

J'ai une variété de projets personnels en dehors du travail, c'est juste que lorsqu'une activité occupe 25% de notre semaine (ou dans ton cas presque 50%), autant en être satisfait. Or, je trouve que ça ne fait pas de sens et que c'est un système déficient

Je te donne entièrement raison, il faut s'accomplir dans son travail, mais c'est vrai que ce n'est pas possible pour tout le monde, ni pour tous les emplois. Et j'avoue que mon cas est peut-être hors-norme, j'ai tout le loisir de travailler de la maison et gérer mon temps comme je le veux, je dois avouer que ça aide énormément à la vie de famille même si je travaille énormément; je peux sortir en après-midi avec les enfants et travailler une autre fois, garder les jours de beau temps et ne travailler que les jours de pluie, etc. autant que ça me chante. Et puis le nombre d'heure va se régulariser, seules les premières années sont aussi prenantes.

Mais il faut aimer ce qu'on fait, je connais d'ailleurs plusieurs personnes qui ont fait 1 ou 2 (voire même 3 mais c'est rare) retours aux études pour y parvenir. Dans le temps, les gens avaient un boulot et s'y accrochaient jusqu'à la fin, ce qui n'est plus nécessairement le cas de nos jours. Et les gens n'hésitent généralement pas à changer de boulot, de domaine pour avancer, être plus heureux, avoir de meilleures conditions. Bon y'a pas de boulot parfait et y'a toujours quelques tâches qui nous feront chier un max...

Je crois aussi que les milieux de travail changent (très lentement hein), on voit de plus en plus de télétravail, d'horaires flexibles, de conciliation travail-famille, de congés mobiles. Il y a 20 ans lorsque j'ai commencé à travailler, ces notions étaient totalement inconnues. Mais les gens qui ont des emplois précaires ou qui exercent des métiers ne doivent pas trop jouir de flexibilité...

Ceci dit, peut-être que mes conditions de travail me font voir la vie en rose, je sais pas trop...

Mais sinon pourquoi trouves-tu que ça ne fait pas de sens et que c'est un système déficient?

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Oui ça ce sont de très belles conditions....si tu veux, tu peux même aller au parc avec ton laptop s'il fait beau. En tout cas, ma vision est sûrement biaisée aussi parce qu'elle concerne mon milieu de travail avec des labyrinthes de cubicules qui s'étendent à perte de vue. Évidemment, il est impossible d'avoir les infrastructures de l'entreprise chez soi donc le cubicule est une fatalité.

Je trouve que ce système est déficient parce qu'on dirait que personne ne se pose de questions. Personne ne prend le temps de s'arrêter et se demander si ça vaut la peine de travailler comme un con pendant 35-40 ans et d'en profiter ensuite, durant les années où nous sommes le moins physiquement capables de le faire.

35-40 ans chez soi, ça passe, mais 35-40 ans dans un cubicule, je ne vois juste pas être en mesure de faire ça.

Et le pire, c'est que tu vois que les gens sont insatisfaits, qu'ils n'attendent que leurs semaines de vacances...

Les projets sont rendus moins motivants et généralement, pour éviter qu'une seule personne détienne tout le savoir, les projets sont divisés en une multitude de mini-tâches. Pour faire un parallèle avec l'art, il y a quelques années, tu peignais ta toile et là, c'est plus comme un coup de pinceau qu'on te demande de donner en un point précis sur le canevas et les coups de pinceau de tout le monde vont faire la toile

C'est idiot et démotivant

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Oui ça ce sont de très belles conditions....si tu veux, tu peux même aller au parc avec ton laptop s'il fait beau. En tout cas, ma vision est sûrement biaisée aussi parce qu'elle concerne mon milieu de travail avec des labyrinthes de cubicules qui s'étendent à perte de vue. Évidemment, il est impossible d'avoir les infrastructures de l'entreprise chez soi donc le cubicule est une fatalité.

Je trouve que ce système est déficient parce qu'on dirait que personne ne se pose de questions. Personne ne prend le temps de s'arrêter et se demander si ça vaut la peine de travailler comme un con pendant 35-40 ans et d'en profiter ensuite, durant les années où nous sommes le moins physiquement capables de le faire.

35-40 ans chez soi, ça passe, mais 35-40 ans dans un cubicule, je ne vois juste pas être en mesure de faire ça.

Et le pire, c'est que tu vois que les gens sont insatisfaits, qu'ils n'attendent que leurs semaines de vacances...

Ah pour ça je te donne entièrement raison, c'est à vomir tous les matins dès le réveil. Mais a-t-on vraiment le choix de travailler comme des cons pendant 35-40 ans? Certains détestent leur job, mais le gardent parce qu'ils n'osent pas, probablement (oser changer de place, de domaine etc), ou veulent garder les conditions, les horaires leur conviennent. Mais bon, c'est vrai que plusieurs ne se posent probablement pas de questions à ce sujet. Au moins, toi tu le fais, et peut-être auras-tu des décisions à prendre.

Les projets sont rendus moins motivants et généralement, pour éviter qu'une seule personne détienne tout le savoir, les projets sont divisés en une multitude de mini-tâches. Pour faire un parallèle avec l'art, il y a quelques années, tu peignais ta toile et là, c'est plus comme un coup de pinceau qu'on te demande de donner en un point précis sur le canevas et les coups de pinceau de tout le monde vont faire la toile

C'est idiot et démotivant

Que trop vrai! Par contre, tu as plusieurs possibilités; changer de métier, de place, monter ta propre affaire, faire ta propre place. Faut foncer un peu aussi, personne ne te donnera ce que tu veux si tu n'y travaille pas! Je te dirais donc d'arrêter de te poser des questions, suis ton chemin et bûche pour y arriver, tu n'en seras que satisfait, tu feras ta place petit à petit, et en plus d'être fier tu auras des conditions qui te plaisent, et probablement que tu trouveras ton emploi beaucoup plus stimulant. Sinon tous les jobs se ressemblent, du 9 à 5 ennuyant.

Dans les villages y'a pas vraiment le wifi public, donc je peux pas aller au parc avec mon laptop... Mais j'ai une belle terrasse-piscine-terrain-hamac parfaite pour travailler en profitant de l'été!

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Oui j'ai un projet que je compte lancer bientôt, je pense pas pouvoir vivre de ça mais ça peut quand même rapporter des fonds pour lancer un plus gros projet encore. Vous en aurez des nouvelles bientôt, je veux que ça fasse un boom au Québec et ça va partir d'ici

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