L'anticonformisme et le franc-parler considérés des comme maladies mentales

[1984]

"Est-ce que l'anticonformisme et le franc-parler sont une maladie mentale ?

Selon la dernière édition du DSM-V(Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) oui.

Ce manuel identifie une nouvelle maladie mentale appelée « trouble oppositionnel avec provocation » ou TOP.

Cette maladie est définie comme un « schéma continu de désobéissance, d’hostilité et de provocation » et les symptômes incluent la remise en question de l’autorité, la négativité, la défiance, la contradiction, et le fait d’être facilement agacé. Le DSM-V est le manuel utilisé par les psychiatres pour diagnostiquer les maladies mentales, et à chaque nouvelle édition, il y a des dizaines de ces nouvelles maladies. Sommes-nous en train de devenir de plus en plus malades ?

Est-ce qu’il devient plus difficile d’être en bonne santé mentale ? Les auteurs du DSM-V déclarent que c’est parce qu’ils sont plus à même d’identifier ces maladies aujourd’hui. Les nouvelles maladies mentales identifiées par le DSM-V incluent l’arrogance, le narcissisme, la créativité supérieure à la moyenne, le cynisme, et le comportement antisocial. Ce que nous appelions des traits de personnalité autrefois sont désormais des maladies mentales. Et il existe des traitements. Au cours des 50 dernières années, le DSM-V est passé de 130 à 357 de ces maladies. La majorité de ces maladies frappent les enfants. Bien que ce manuel soit un outil de diagnostic important pour l’industrie psychiatrique, il a également été responsable des changements sociaux. L’augmentation des TOP, des troubles bipolaires et des dépressions chez les enfants a été en grande partie à cause du manuel qui identifie certains comportements comme des symptômes.

Un article du Washington Post a fait remarquer que, si Mozart était né aujourd’hui, il serait diagnostiqué avec un TOP et il serait médicamenté jusqu’à ce qu’il redevienne normal. Selon le DSM-V, les adultes peuvent souffrir des mêmes maladies que les enfants. Cela devrait donner une raison de s’inquiéter aux libres penseurs. L’Union Soviétique utilisait de nouvelles maladies mentales pour les répressions politiques. Les gens qui n’acceptaient pas les convictions du Parti communiste développaient une nouvelle forme de schizophrénie. Ils souffraient du délire de croire que le communisme n’était pas une bonne chose. Ils ont été isolés, médicamentés de force et ont subi une thérapie répressive pour les ramener à la raison. Lorsque la dernière édition du DSM-V a été publiée, l’identification de symptômes de diverses maladies mentales chez les enfants a entraîné une augmentation significative de la médication des enfants.

Certains États ont même des lois qui permettent aux agences de protection de soigner de force, et ont même rendu le refus de prendre des médicaments passible d’amende ou d’emprisonnement. Cela donne un image effrayante à tous ceux qui sont non-conformistes. Bien que les auteurs de ce manuel affirment ne pas avoir d’arrière-pensées, qualifier la libre-pensée et la non-conformité de maladie mentale est une bombe à retardement d’abus en tout genre. Cela peut facilement devenir une arme dans l’arsenal d’un État répressif."

Source : Metatv.org

Ne manquez pas non plus de visionner la vidéo suivante qui fait tout à fait le lien avec ce qui a été exposé ci-dessus:

Alors, qui est malade mental icitte ?

- Ben moé, puisque c'est comme ça.

[...]

Quand je l'ai vu passé, ce matin, j'espérais que t'en fasse un sujet ^^

Bon déjà, j'ai pas décortiquer la chose mais faut savoir que le trouble oppositionnel avec provocation, c'est zéro nouveau. C'était déjà répertorié dans les versions antérieures du DSM. Cependant, ce trouble est diagnostiqué aux enfants et ados, pas aux adultes. Elle est peut être là , la nouveauté?

Le trouble oppositionnel quand on passe à l'age adulte va souvent ou disparaître (s'amenuiser) ou se solder en un trouble de personnalité.

Donc, plutôt que trouble mental, l'anti-conformisme et le franc parler pourraient plutot être vu comme des symptômes possibles d'un trouble de santé mentale. Ça, je suis d'accord.

[1984]

Sérieux ?

Parce que moi et mon collegue d'en face au travail, on est deux spécimens particulièrement développés. Ca fait flipper.

[...]

Symptôme possible.

Des traits de personnalité et un trouble, c'pas pareil.

Je pense que ça peut mettre la puce à l'oreille de l'entourage ou du médecin mais en aucun cas, le franc parler ou la marginalité ne sont des troubles de santé mentale.

Et comme nommé plus haut, je m'explique mal en quoi ce serait une nouvelle maladie mentale quand le TO avec provocation est répertorié depuis des lustres dans le DSM.

https://aqnp.ca/documentation/developpemental/le-trouble-dopposition-provocation/

Habituellement, ton TO, il tourne parfois en antisocial à l'âge adulte :*

[Shell VVV-Power]

Les troubles de la personnalité sont pas considéré comme des maladies, au cas où les mots te font peur 1984 ;P

On a tous des traits, c'est quand ça devient envahissant que ça nécessite intervention. Et les états répresseurs trouvent toujours des moyens d'enfoncer leur tuyau d'épuration dans la gorge de leurs victimes. C'est pas deux trois ajouts dans le DSM qui y changera grand chose.

[thomaharadja]

Comme dirait une ancienne amie, qui a dealé du cannabis, fait une sextape, milité pour le FN et est devenue vegan (tout ça juste pour faire chier son père militaire) : "Ce n’est pas un signe de bonne santé mentale que d’être bien adapté à une société malade." Phrase sûrement trouvée sur citations-de-edgelords.com.

[1984]

Jiddu Krishnamurti.

Je suis assez d'accord, mais ça donnerait des excuses à n'importe quel dégénérée

Non mais l'article est trouble sur les troubles.

​Je trouve ça peu étonnant de la part d'une société au fonctionnement robot capitaliste.

[Insomniaque]

Le terme "schéma continu" mérite plus de lumière sur ce sujet qui a été mal nuancé.

[RBC]

Je ne suis pas d'accord avec cette classification. La maladie mentale existe lorsque la personne souffre et que cela empêche son fonctionnement au quotidien.

[Rock Sand]

C'est certain que si la société est malade, cela affecte le fonctionnement des individus à quelques part et fait souffrir. Reste à savoir, où sont les vrais bobos?

L'enfant vierge de conformité, facilement étiqueté de malade et facile à dompter?

Ou l'adulte déja non-conforme et souffrant dans une société modelée?

Le contrôle de l'information pour enlever notre libre expression, est le vrai enjeu!

[...]

Bienvenue Roxanne :-)

Ça fait plaisir du lire une nouvelle

[RBC]

S'indigner est un devoir citoyen. Se conformer est un signe de carence cognitive.

[Nikee]

On se conforme tous un peu quand même, que ça nous plaise ou non.

[Rock Sand]

S'exprimer d'indignation...se conformer pour l'égalité de chacun. Et ne pas oublier que fermer les yeux devant l'injustices est être injuste.... on perd un peu le sens du sujet... mais ca fait du bien d'y penser

Tous les symptômes nommés..sont appris et utiliser dans un cour de philosophie. Comment s'opposer et débattre un opinion!!!! Phylo 1, 2, et 3 .. (obligatoire). Haha

Trouble oppositionel avec provocation TOP

[1984]

Tu as tout à fait raison sur ce point : c'est contraire avec l'idée d'esprit critique ou d'indépendance d'esprit. Ces choses qui forgent pourtant votre personnalité et qui vous empêchent de croire aveuglément tout ce qu'on vous dit.

Apprendre que ça, c'est un trouble, ça me rends conspirationniste (Ce qui est un trouble aussi, apparemment)

[RBC]

Le négationisme lui est un énorme trouble du comportement.

[dark Schoenberg]

"Est-ce que l'anticonformisme et le franc-parler sont une maladie mentale ?

Selon la dernière édition du DSM-V(Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) oui.

Ce manuel identifie une nouvelle maladie mentale appelée « trouble oppositionnel avec provocation » ou TOP.

Cette maladie est définie comme un « schéma continu de désobéissance, d’hostilité et de provocation » et les symptômes incluent la remise en question de l’autorité, la négativité, la défiance, la contradiction, et le fait d’être facilement agacé. Le DSM-V est le manuel utilisé par les psychiatres pour diagnostiquer les maladies mentales, et à chaque nouvelle édition, il y a des dizaines de ces nouvelles maladies. Sommes-nous en train de devenir de plus en plus malades ?

Est-ce qu’il devient plus difficile d’être en bonne santé mentale ? Les auteurs du DSM-V déclarent que c’est parce qu’ils sont plus à même d’identifier ces maladies aujourd’hui. Les nouvelles maladies mentales identifiées par le DSM-V incluent l’arrogance, le narcissisme, la créativité supérieure à la moyenne, le cynisme, et le comportement antisocial. Ce que nous appelions des traits de personnalité autrefois sont désormais des maladies mentales. Et il existe des traitements. Au cours des 50 dernières années, le DSM-V est passé de 130 à 357 de ces maladies. La majorité de ces maladies frappent les enfants. Bien que ce manuel soit un outil de diagnostic important pour l’industrie psychiatrique, il a également été responsable des changements sociaux. L’augmentation des TOP, des troubles bipolaires et des dépressions chez les enfants a été en grande partie à cause du manuel qui identifie certains comportements comme des symptômes.

Un article du Washington Post a fait remarquer que, si Mozart était né aujourd’hui, il serait diagnostiqué avec un TOP et il serait médicamenté jusqu’à ce qu’il redevienne normal. Selon le DSM-V, les adultes peuvent souffrir des mêmes maladies que les enfants. Cela devrait donner une raison de s’inquiéter aux libres penseurs. L’Union Soviétique utilisait de nouvelles maladies mentales pour les répressions politiques. Les gens qui n’acceptaient pas les convictions du Parti communiste développaient une nouvelle forme de schizophrénie. Ils souffraient du délire de croire que le communisme n’était pas une bonne chose. Ils ont été isolés, médicamentés de force et ont subi une thérapie répressive pour les ramener à la raison. Lorsque la dernière édition du DSM-V a été publiée, l’identification de symptômes de diverses maladies mentales chez les enfants a entraîné une augmentation significative de la médication des enfants.

Certains États ont même des lois qui permettent aux agences de protection de soigner de force, et ont même rendu le refus de prendre des médicaments passible d’amende ou d’emprisonnement. Cela donne un image effrayante à tous ceux qui sont non-conformistes. Bien que les auteurs de ce manuel affirment ne pas avoir d’arrière-pensées, qualifier la libre-pensée et la non-conformité de maladie mentale est une bombe à retardement d’abus en tout genre. Cela peut facilement devenir une arme dans l’arsenal d’un État répressif."

Source : Metatv.org

Ne manquez pas non plus de visionner la vidéo suivante qui fait tout à fait le lien avec ce qui a été exposé ci-dessus:

Alors, qui est malade mental icitte ?

- Ben moé, puisque c'est comme ça.

On peut observer des mythes qui fondent une société, exemple : aller sur la lune, devenir millionaire, et ici celui qui nous intéresse: être en bonne santé.

Jusqu'à présent, ça a plus ou moins toujours été une préoccupation de l'Homme de pouvoir se maintenir en vie suffisamment longtemps pour s'assurer une descendance (instinct primate, animal, principe de vie inhérent aux êtres vivants).

Or le progrès de notre société européenne et plus largement occidental nous assure un confort de vie comme il n'y en a jamais eu dans l'histoire de l'humanité.

Je crois que le niveau de vie d'un type de classe moyenne occidentale: Québec/France par ex, serait en comparaison identique à celui d'un grec antique qui aurait plusieurs centaines d'esclaves à sa disposition.

Aujourd'hui les machines font le boulot, puis on exploite toujours autant dans certains domaines. Loin de moi l'idée pourtant d'amener un quelconque mythe supplémentaire, libéraloscientiste, de l'émancipation des individus/d'une société, par la technologie et le libre échange, pour moi, les problèmes existentiels auxquels nous sommes confrontés restent les même: absurdité de l'existence, et souffrances.

Or dans des sociétés plus primitives et moins "intelligentes", ex: Sparte ou les aborigènes d'Australie, et Amérique du sud: le paramètre "souffrance" etait beaucoup mieux accepté, voir parfois primordial car faisant intégralement parti des rites de passage à l'âge adulte, à la maturité, où l'on forçait jadis un jeune à se mutiler pour prouver qu'il était un homme bien pourvu en couilles et donc, apte à la vie.

Aujourd'hui l'homme moderne n'accepte plus de souffrir. Et il souffre de sa résignation à la souffrance.

D'où la Sainte Santé, nouvelle religion et ses délires corollaires genre hygiénisme où le toubib fait figure de prêtre: interdit de tabac, pas trop de sexe non plus ça peut être dangereux, pas d'alcool etc. ..

et ici tous les moyens sont bons pour se trouver un symptôme, ça rassure l'individu de se savoir malade, comme dans ses gènes c'est marqué que tout jusqu'à nous s'est construit sur des douleurs, le manque de stigmates l' angoisse et il se cherche alors des symptômes. Un tel est psychoPathe(tique..!), l'autre phobique je ne sais quoi, l'autre bipolaire, etc...

Mais ce n'est que très pertinent.

A ce phénomène vient se rajouter une masse vulgarisation de la psychologie: la pop psycho: médium, criminal minds, le MBTI.

Et in fine: l'étude de la psyché humaine devient un quizz pour magazine féminin.

"Verseau: aujourd'hui il fait beau dans votre vie et vous avez un trouble oppositionnel de transaction bilatéral, qui se caractérise par l'utilisation plus que raisonnable de groupes nominaux."

Modifié 22 novembre 2015 par dark Schoenberg

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Je suis en train de m'informer sur la portée du DSM. C'est ultra flippant et j'ai envie de dire Murica. N'importe quel comportement original perçu comme déviant c'est le premier pas pour les heures les plus sombres

PS : Pandore, tu dois avoir raison. Je réponds aux critères du Trouble histirionique. Mon fameux trouble de la personnalité crissement ancré.

Non mais sans déconner.

La prochaine fois que tu t'exprimeras au sujet de psychiatrie je zapperai directement ça ira plus vite.