Est-ce que la kéffeuse vous a déjà raté?

[Ecce Homo]

Faudrait bien que j'aille un de ses jours dans le nouveau salon de barbier du quartier. Tsé le genre d'endroit où il te fait des étoiles sur la tête plutôt que de te raser le poil de moustache et il s'adresse à toi avec le mot '' bro'' .

arrête de rêver ta vie. do it.

un p'tit DEPOTOIR.CA sur le côté du crâne, m'semble ça t'irai bien.

[Hari Seldon]

Je vais amener la mode ironic hipster au next level

Il y a déjà les douchster -les douche bag avec un peu de style-

Moi je veux être le Hipbag - le hipster un peu funky-

[Latourette]

J'étais vraiment dû pour un coupe de cheveux, mais les barbiers où je vais d'habitude sont de plus en plus difficiles à rejoindre. Pierre et Jean-Guy, ces deux gaillards au langage grivois ont sûrement plus de 70 ans et prennent de plus en plus souvent des vacances. Des longues vacances. Pis c'est bien beau être un client fidèle, mais les cheveux ça prend pas de vacances.

Pas loin de chez moi, j'ai spotté deux autres salons.

KIN Labelle coiffure.

Je passe devant tous les jours et c'est toujours plein de blacks aux étoffes bigarrées qui rigolent et font des sparages. L'ambiance a l'air cool. Une seule fois en deux ans j'ai vu un blanc (au teint basané) se faire couper les cheveux chez Kin Labelle. J'ai les cheveux qui frisent un peu, mais je sais pas pourquoi j'ai jamais osé entrer. Probablement que je trouve ça intimidant...

Il y'en a un autre plus haut:

MAI GNÊ

J'ai pris une chance d'essayer Mai Gnê coiffure avec sa façade verte et ses murs intérieurs couleur aqua.

Vraiment une drôle d'expérience. Je ne peux même pas dire si j'ai aimé ou pas, mais je vais y retourner sûrement.

En entrant, il y a un paquet de gougounes et pantoufles dépareillées; on enlève ses bottes et on enfile une paire.

Après quelques formules de politesses, le coiffeur-barbier-ninja verbomoteur s'exécute.

J'ai jamais su de quelle origine il est (Vietnamien est mon meilleur guess), mais il m'a bullshité un paquet de trucs comme quoi il était Esquimau, pour ensuite me parler du Japon, des Mongols et des grenouilles arctiques qui tuent (C'est pourquoi il est important d'engager un guide Esquimau si on va dans le Nord).

Le gars est sympathique et coloré, mais vous savez le type extraverti qui te laisse pas placer un mot, chez qui on peut deviner une certaine agressivité latente. Il m'a parlé de Bruce Lee, de Jackie Chan, du clown à Chuck Norris et du pourquoi il est toujours le king sur les plages partout où il va dans le monde (il attache deux cerf-volants à son parasol pour pas se faire voler sa chaise).

Au début j'essayais de jaser avec lui du détroit de Béring, des ours polaires, du phoque cru et des Lapons, mais j'ai bien vu que c'était un monologue son affaire. Il changeait constamment les embouts de son clipper, gesticulait, tournait autour de ma chaise; je savais plus trop ce qu'il faisait. Je me suis demandé s'il était pas saoul ou bien en psychose. Mais il n'a pas fait de gaffe.

Finalement, il m'a fait une bien belle job, ma chargé 9$ (!!!) et semblait mal à l'aise que je lui donne 2$ de tip.

Thank you MAI GNÊ!

[Caféïnomane]

Ma relation avec les cheveux est dichotomique. Autant j'aime les cheveux, autant les miens ne m'écoutent pas. Rebelles un jour, rebelles toujours. Ils sont épais et frisotent et et se séparent naturellement au milieu et font des noeuds et refusent les produits capillaires et sont secs et sont fourchus et poussent très vite. La joie, quoi.

J'ai reçu plein de coupes de merde dans ma vie. J'ai appris rapidement à simplement ne pas les couper, le plus longtemps possible. Lorsqu'ils sont longs, je fais simplement une grosse tresse et/ou une brioche sur le dessus de la tête. Pas de problème sinon que je n'ai appris à tresser ma crinière que dans la vingtaine et que je ne sais rien faire d'autre. Ce n'est pas particulièrement joli ni fancy non plus, mais ça les mets hors de mon visage. Mon autre solution est de couper la moitié très court et de raser le reste. Beau ? Bof, pas vraiment sur moi mais déjà un peu plus stylé. et j'endure la coupe jusqu'à ce que ce soit fourchu et dégeu.

Mon premier traumatisme capillaire, j'étais une gamine de 4 ans qui se prenait pour un garçon. Alors disons que la petite coupe au carré avec un toupet, j'digérais pas.

Mon premier "on coupe tout" à 14 ans, j'ai pleuré de joie/terreur. J'avais alors les cheveux qui dégringolaient jusqu'au cul. C'était à la fois ce que je voulais ainsi que pas du tout ce que j'envisageais. Ça ne marchait pas avec mon visage, les mèches du devant constamment dans mon visage et de derrière j'avais l'air d'une madame de quarante ans proprette. J'ai fait raser la nuque quelques temps plus tard pour corriger le tir. La coiffeuse ne comprenait absolument pas ce que je voulais.

Je n'ai plus touché à mes cheveux pour 5 ans. Fast forward 19 ans, je fais un mohawk et je me teins les cheveux en marine (qui jusqu'ici on été noirs durant 8 ans, puis oranges, rouges, bleu fluo, reorange et renoir en un an). L'Amour. Malencontreusement, l'amour se détériore si on n'en prend pas le plus grand soin et un mohawk, ça nécessite des soins que ma paresse empêche. En fait, un mix entre un undercut et un mohawk. Fat mohawk.

Un autre beau 5 ans à regarder mes cheveux pousser et devenir de la paille brune. Une moppe sale sua' tête aurait été plus seyante. Ils arrivaient déjà au bas du dos.

Ma dernière coupe professionnelle date de l'an dernier. Depuis, j'ai pris mes cheveux par les gosses et je les coupe moi-même (han, quoi ? ah, il est 3h du mat' ok. j'me pardonne.) La coiffeuse n'a pas fait du tout la coupe que j'ai demandé, j'voulais de quoi d'edgy et de punky et d'assymétrique. Beaucoup trop propret encore et elle a refusé de me raser l'arrière et les côtés. Elle disait :" ça fait pas féminin, je vais te les ébouriffer au ciseau". Qui suis-je pour m'opposer à un tel argument ? Ah oui, quelqu'un qui se fout d'être féminine ET la propriétaire de cette tête. Mais bon. Ma gueule ça l'air. Mes "un peu plus court, s'te plaît" lui font enlever 2 mm avec une baboune. "Je sais ce que je fais, t'inquète pas" mon cul. Heh...

Solution : j'me suis commandé un clipper. Yééééé.

[Aradia]

Seigneur! Je me suis jamais fait rater la tête, mais il faut dire que j'ai jamais osé quoi que ce soit. J'ai juste déja eu des mèches/bandes blondes et rousses horribles vers l'âge de 14 ans et je les ai fait disparaître par la suite pour revenir au naturel. Je suis ultra-conservatrice avec mes cheveux. Je les aime longs et avec une couleur qui est ou semble naturelle.

Le plus osé que j'ai fait ce fut de les couper un peu plus court que les épaules à 16-17 ans. Le 2e plus osé, fut de teindre ma magnifique crinière vierge très longue en blond il y a de cela presque 2 ans maintenant. Blond qui a l'air quand même naturel, on s'entend. 3e plus osé, fut de porter une frange droite.

Pas trop de coups de ciseaux pour moi.

[Abereau]

D'où l'importance de recourir aux services d'une seule. Je suis fidèle à la mienne depuis trois ans. Christina, qu'elle s'appelle. Une roumaine aux formes charnues. Elle me reçoit une fois par mois, toujours souriante. On a beaucoup de plaisir ensemble. Elle rit de mes blagues et dit que je suis « spécial et différent » des autres clients même si elle me confond parfois avec d'autres du même prénom.

Elle m'a raconté qu'un de ses clients l'aime tellement qu'il descend de Lachute pour venir à son salon.

Moi je vais à la même place depuis que j'ai 14 ans. Le salon unisexe sur Jarry, c'est des asiatiques. J'ai jamais été déçu surtout au prix de 10$.

https://maps.google.ca/maps?ie=UTF-8&layer=c&z=17&iwloc=A&sll=45.572398,-73.602111&cbp=13,294.6,0,0,0&cbll=45.572328,-73.601894&q=4173,+rue+Jarry+E,+Montréal&ei=44kCU4mmC4KRygH5joCoCw&ved=0CCkQxB0wAA

[Иди и смотри]

LE FUTUR

[Hari Seldon]

Le journal de la dissidence chinoise nous propose quatre bon articles sur des barbiers de quartier:

Au-dessus du miroir principal se trouve une photo encadrée de lui-même et de l’actuel maire de Montréal, Denis Coderre. «Je le connais, mais il n’est pas encore venu ici. Ça se fera bientôt, quand il se décidera», croit-il.

http://www.epochtime...che-louidor.htm

http://www.epochtime...ans-barbier.htm

http://www.epochtime...-le-barbier.htm

http://www.epochtime...porte-mario.htm

Modifié 21 mai 2014 par Nouveau Projet

[Soma]

Voui... : ' (

Je ressemble à un putain d'homosexuel coincé dans le bloc soviétique. Et dire que j'ai déboursé mon jewish gold pour ça... FUKING HELL §§§

Modifié 23 juillet 2014 par Soma

[Hari Seldon]

Ouf c'est pas facile être keffeur à Vierzon:

http://www.liberation.fr/societe/2014/12/02/a-vierzon-les-coiffeurs-en-voient-de-toutes-les-couleurs_1154448

[Koala]

J'ai eu mon lot de mauvaises expériences de coiffeuses, qui ont toutes tendance à faire n'importe quoi sauf ce que je leur demande... Alors depuis 3 ans je coupe moi-même mes cheveux, avec des résultats un peu moyens. Finalement, j'ai trouvé la solution parfaite. Depuis un bout, je rase les cheveux d'un ami de temps en temps. La dernière fois, je lui ai refilé un verre de scotch, une paie de ciseaux et je lui ai dit "have fun, tant que tu ne me rases pas la tête". Eh ben c'est la plus belle coupe de cheveux que j'ai eue dans ma vie, no joke. Je l'adopte comme coiffeur!

[Hari Seldon]

À priori ça semble si simple couper les cheveux d'une femme -aux cheveux longs-.

Tu coupe les pointes abîmes, taille le toupet et pis that's it !

Modifié 12 décembre 2014 par Rococo pas Rocco

[Aradia]

C'est simple, oui, mais si la fille veut que tu coupes "un peu", "pas mal", "beaucoup" ou qu'elle te dit "coupe", la pauvre coiffeuse un peu idiote va y aller de sa propre interprétation, alors que la bonne attitude serait de demande une mesure exacte : "2pouces?", "aux épaules", "dégradé ou pas", etc... C'est vague : "un peu" et tout et tout.

Ma coiffeuse est une perle. Elle fait toujours ce que je désire exactement. C'est pour ça que je ne la change pas. Mais je suis une cliente en or, je sais ce que je veux et je sais l'exprimer aussi et je suis gentille.

[Hari Seldon]

Here's how much it costs to get a haircut around the world

 

#chanceux-d'être-un-mec

 

On est chanceux à Montréal, mais ils sont plus chanceux à Toronto.

[Hari Seldon]

Qui aurait cru qu’un jour le temps d’attente pour obtenir un rendez-vous dans un salon de coiffure rivaliserait avec les délais pour voir un médecin ? C’est pourtant le cas au Québec.

Un bon coiffeur peut gagner 80 000 $ avec les pourboires. Il y en a qui se rapprochent même des six chiffres et je n’exagère pas », soutient-il.

https://www.journaldequebec.com/2019/06/15/de-4-a-6-semaines-pour-un-rendez-vous-chez-la-coiffeuse

[Nikee]

Ben correct. C'est pareil avec ma coiffeuse, un mois d'avance minimum et elle ne travaille que du lundi au vendredi de 9 à 5. En décembre dans le temps des fêtes et des partys de bureau elle travaille quelques soirs jusqu'à 9h et le samedi, mais là faut réserver 2-3 mois à l'avance, not kidding. 

Si un jour je me plante avec ma carrière je fais un DEP en coiffure et je pars sur le fly dans une van, je manquerai jamais de job ça c'est officiel. Tu loues une chaise dans un centre-ville X, t'es ton propre boss, tu choisis tes horaires pis quand t'es à boute et que tu décide de partir, t'as pas perdu grand chose.

[Hari Seldon]

 Les médecins, les dentistes et les coiffeurs sont parmi les plus heureux au travail, alors que les chauffeurs, les électriciens et les agents correctionnels sont les moins comblés professionnellement, révèle un nouveau sondage, qui ne pointe pas le salaire comme facteur principal du bonheur.

https://www.journaldemontreal.com/2019/08/09/les-medecins-et-les-coiffeurs-parmi-les-plus-heureux-au-travail

https://lactualite.com/societe/les-champions-du-bonheur-au-travail/

[Hari Seldon]

Après une réouverture euphorique en juin, les salons de coiffure voient la cadence des coups de ciseaux ralentir de plus en plus. Avec la pandémie, certaines habitudes ont changé, au point où de nombreuses entreprises de beauté craignent de ne pas pouvoir survivre à un second arrêt de leurs activités.

 

Des hommes, en majorité, ou des personnes aux cheveux courts ont décidé de se couper les cheveux eux autres même. Les ventes de rasoirs ont explosé dans les derniers mois. Ça dénote qu’il y a du travail qui se fait à domicile de façon très artisanale.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1727310/coronavirus-salons-coiffure-crainte-deuxieme-vague

[Hari Seldon]

Je me cherchais tout à l'heure un salon de coiffure ouvert à Trois-Rivières; je me suis dirigé vers un établissement appelé "ciseautheque" pour me rendre compte que ça n'existait plus pour finalement me retrouver dans un établissement situé dans un centre commercial. En 15 minutes top chrono j'avais une nouvelle tête et le sentiment d'avoir trahi mon coiffeur habituel après plus de 10 de fréquentation par une coiffeuse quelconque.