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Violence conjugale : deux poids, deux mesures


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J'viens de visionner un petit vidéo ( à peine 2 minutes ), où l'on y expose la force des "préjugés" concernant la violence conjugale envers les hommes.

C’est quand même assez frustrant de voir que les stéréotypes ont la couenne dure à ce sujet.

On y constate une nette différence concernant les interventions (femme violentée versus homme violenté) :

source: http://www.mankind.org.uk/

Pourtant, la violence bidirectionnelle en violence conjugale, ce n’est clairement pas marginal. Ça se voit souvent. J’ai même remarqué, ces temps-ci, une petite tendance qui se dessine dans mes interventions quotidiennes. Des femmes se profilent victimes quand en fait, elles sont carrément et sans aucuns doutes « l’agresseur » dans le couple.

Voici un reportage des francs-tireurs sur le sujet: http://zonevideo.tel...-francs-tireurs

Richard Martineau anime pour sa part une discussion poignante sur un sujet tabou : la violence faite aux hommes. Selon les données de 2005 de Statistique Canada, plus de 500 000 hommes au Canada seraient victimes de violence conjugale. Pourtant, la violence faite aux hommes n'est pas prise au sérieux et est souvent ridiculisée. Les hommes ont-ils honte de parler? On en discute avec deux hommes victimes de violence conjugale, dont l’animateur Érick Rémy, et un intervenant de la Maison Oxygène, l’une des seules ressources pour hommes battus.

Comment réagissez-vous en suite à ce type de vidéo?

La violence conjugale envers les hommes, c'est un problème réel selon vous?

Vous voyez un homme se faire battre/humilier/étrangler/engueuler par sa femme en public, allez-vous « oser » réagir? Votre intervention serait-elle différente en fonction du sexe de la personne "vulnérable"/"victime"?

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Si une femme attaque physiquement sont conjoint et que le conjoint appel la police, c'est lui que la police embarque en arrivant, il est le suspect par défaut.

Aussi, il y a de plus en plus de fusses accusations de viole.

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Si une femme attaque physiquement sont conjoint et que le conjoint appel la police, c'est lui que la police embarque en arrivant, il est le suspect par défaut.

Aussi, il y a de plus en plus de fusses accusations de viole.

Je suis pas prête à dire que l'homme est automatiquement considéré comme le "suspect" s'il fait appel au corps policier par contre, reste à voir si sa plainte sera prise au sérieux.

Je suppose aussi que, comme les hommes victimes de violence sexuelle, il est probablement plus rare qu'un homme demande de l'aide, avoue être violenté ou porte plainte de peur de se faire qualifier de "faible".

Souvent, les policiers vont y aller avec le "first" ;-), donc le premier qui porte plainte aura plus de crédibilité aux yeux des policiers (à moins d'avoir un dossier carabiné au poste, contre lui).

J'vois souvent des plaintes croisées où l'homme appelle avant la femme pour porter plainte contre sa conjointe. Dans ces cas là, c'est la femme qui doit quitter le domicile et à moins qu'il n'y ai un historique de violence envers les enfants, si enfants il y a , les petits restent avec le papa. Je trouve ça génial d'ailleurs. Je suis pas certaine que ça fait des lustres que ça fonctionne comme ça.

Pour les fausses accusations de viol, ça, c'est bien possible.

La femme réagit, l'homme encaisse. Y'as beaucoup de variables dans cette téléréalité.

Oui, c'est aussi ce que je me suis dis en visionnant le vidéo mais la question se pose quand même. On ne réagit sûrement pas de la même manière, pour la plupart, devant un agresseur masculin et un agresseur féminin.

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Je suis pas prête à dire que l'homme est automatiquement considéré comme le "suspect" s'il fait appel au corps policier par contre, reste à voir si sa plainte sera prise au sérieux.

Ma mère tenté de poignarder mon père mais c'est lui qui s'est fait embarquer. Triste réalité.

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Ma mère tenté de poignarder mon père mais c'est lui qui s'est fait embarquer. Triste réalité.

J'ai déjà vu un cas comme celui que tu relates, Abereau. Je te crois.

Ça n'a pas dû être facile pour toi de voir ça.

Ça me fait tellement grincer des dents ce "deux poids, deux mesures".

Forcément, on pense automatiquement que la femme se "défend" tandis que l'homme "attaque".

Le cas auquel je fais référence, la femme avait aussi tentée de poignarder son conjoint. Elle a réussi à faire passer la chose pour de la légitime défense quand en réalité, c'était vraiment de l'abus de sa part à ELLE et elle avait toutes les cartes en main pour tourner la situation à son avantage. Une fine manipulatrice qui avait presque bernée tout son entourage, même la police.

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Ça n'a pas dû être facile pour toi de voir ça.

L'image de mon père qui saute en bas du balcon du haut pour fuir sa conjointe qu'il ne veut surtout pas violenté...par pur amour aveugle.

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Abereau, j'ose pas trop demander mais... sont-ils encore ensemble? J'espère pas trop te causer de malaise avec mon sujet.

Je vous copie/colle un petit article intéressant.

Bon, les chiffres sont pas d'actualité pour le Québec mais je crois que ça doit pas différer à ce point.

En seulement un mois, deux sordides faits divers ont mis en lumière une réalité méconnue: les hommes victimes de maltraitances de la part de femmes. Si peu d'hommes osent briser ce tabou, certains chiffres permettent de dire que cette violence existe bel et bien: en 2008, environ 110.000 hommes ont ainsi été victimes de violences conjugales (physique et psychologique), selon l'Observatoire national de la délinquance (OND). La même année, 27 hommes sont décédés sous les coups de leur compagne.

Si ces chiffres sont largement inférieurs à ceux des femmes victimes de violences conjugales (157 décès en 2008), ils ne peuvent pas pour autant être ignorés. D'autant qu'il pourrait y avoir plus d'hommes concernés: toujours selon l'OND, seuls 5% des hommes maltraités osent en effet porter plainte. Car, même quand l'homme décide de parler, il est soumis à de grandes difficultés, notamment juridiques. C'est ce que déplore Sylvianne Spitzer, psychologue et fondatrice de SOS hommes battus, la seule association venant en aide aux hommes battus. «Si une femme vient dans un commissariat sans preuves, en disant que son mari la frappe, on va la pousser à porter plainte et l'homme sera placé en garde à vue. En revanche, si un homme se présente à la police avec des preuves en disant que sa femme le bat, une fois sur deux on va lui rire au nez et trois fois sur quatre on refusera qu'il porte plainte. En général, les femmes ne sont pas placées en garde à vue et si elles passent au tribunal, il ne leur arrive pas grand chose, voire rien du tout.»

La violence empire avec le temps

En France, il n'existe aucune structure officielle pour venir en aide à ces hommes. L'association SOS Hommes battus, créée en 2008, leur donne des conseils, à l'aide d'un forum et d'un numéro d'appel non surtaxé. D'autres pays, en revanche, s'intéressent de plus près à ces victimes méconnues: l'Allemagne, les Etats-Unis et la Suisse ont notamment mis sur pied des centres d'accueil qui leur sont exclusivement consacrés.

Quels que soient les cas de figure, un profil-type des femmes violentes se dessine. «C'est à l'origine une petite fille très capricieuse, qui utilise la colère pour obtenir tout ce qu'elle veut», explique Sylvianne Spitzer. «Elle vient soit d'une famille où le père exerçait une violence, soit d'une famille où la mère était très dominante, ce qu'elle a transmis à sa fille. Le fait d'être en couple va faire ressortir tout ça à l'âge adulte, notamment à la naissance du premier enfant: le père est alors limité à son rôle de géniteur, d'apport financier, il est réduit à sa plus simple expression.»

Les hommes eux, sont souvent très amoureux, dans le déni complet. «Ce sont des hommes peu sûrs d'eux, passifs, qui mettent la femme sur un piédestal. Ils n'ont aucune capacité de décision. Au début des violences, ils pensent qu'ils s'y prennent mal, ils cèdent à tous les caprices. Les femmes ne sont jamais confrontées à un contre-pouvoir. On entre alors dans une spirale», ajoute la psychologue.

Et l'âge ne fait qu'empirer les choses. Les deux faits divers de ces dernières semaines impliquaient des hommes de plus de 70 ans, victimes de grandes violences. «Les femmes commencent toujours par des violences psychologiques, avec des privations des humiliations, de l'isolement. La brutalité physique arrive au bout de quelques années. Il peut se passer 25 ans avant que cela devienne extrême. On découvre donc souvent cette violence quand les personnes sont âgées, mais en réalité elle dure depuis très longtemps.»

http://www.lefigaro....e-conjugale.php

Quand il ya un appel de violence conjugal, c'est l'homme qui est se fait embarquer par défaut, c'est la règle Pandora.

Et pourtant, j'ai vu plusieurs cas de femmes qui ont été arrêtées en suite à une plainte du conjoint. De ce que j'en comprends, c'est à la discrétion de l'agent si oui ou non, il embarque la femme en cas de manque de preuve.

J'aimerais vraiment avoir plus d'information en ce qui attrait aux procédures lorsque la plainte vient de l'homme.

Je tente de trouver plus d'info mais - évidement - la grande majorité des sites ne traitent que de la violence envers les femmes.

Prochaine fois que je vois un policier dans ce contexte, je vais lui poser la question.

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J'aime pas trop voir ça traité comme une opposition, femmes vs. hommes, on n'est pas en pleine guerre des sexes. C'est normal qu'on réagisse rapidement quand on soupçonne une femme victime parce que les hommes peuvent généralement faire de gros dégâts physiques et tiennent encore souvent les cordons de la bourse, empêchant une prise d'indépendance. Je vois mal comment on pourrait reprocher aux gens de la première vidéo d'avoir aidé la fille. Aider un homme spontanément dans la rue, ça paraît plus délicat, peut-être qu'on va lui foutre encore plus la honte, etc. On vit pas encore dans une société symétrique, la situation de l'homme et de la femme n'est pas encore la même, il faut bosser sur ces préjugés mais en même temps dans l'urgence, ça reste logique d'aider celui du couple qui semble le plus faible (et a priori c'est souvent la femme), quite à réajuster son opinion après.

J'ai eu un cas d'homme maltraité dans ma famille et au début c'est effectivement lui qu'on a arrêté quand il s'est défendu, mais le juge a fini par lui donner raison.

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je pense que dans tous les cas, la violence physique n'est pas quelque chose qu'un homme ou une femme devrait accepter, oui on peut s'attendre à ce que le publique réagisse mais c'est tout doit partir de l'individu... je veux dire, c'est ben beau l'amour sté mais je ne crois pas que l'amour justifie en soi à lui seul le choix d'une personne pour être en couple avec

oui c'est une victime mais il devrait être proactif et quitter cette relation néfaste.. tu ne veux pas élever des enfants dans un tel environnement.

je sais que parfois ça peut-être difficile car l'autre peut faire des menaces mais rendu là ça s'en vient criminel

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Il faut faire attention, le problème est plus complexe qu'il n'y parait, L'arraignée (Bienvenu en passant, y a comme une explosion de nouveaux depuis 48h^^).

Je compare souvent la problématique de violence conjugale avec des problèmes tels que la dépendance aux drogues, à l'alcool... C'est peut-être pour ça d'ailleurs que je suis à ce point choquée de constater le manque de ressource. Je perçois pas cette problématique comme - à ce point - propre au sexe faible. (oui, oui, pourtant je suis consciente de la dimension "sociale")

C'est pas une question de volonté. La victime est souvent démolie psychologiquement par la violence.

Ça prend en moyenne 8 séjours en hébergement pour une femme avant qu'elle ne quitte définitivement le conjoint (et ça, on a pas le droit de le dire.). La donne ne diffère sûrement pas pour les hommes. Une fois dans l'engrenage et dans le cercle de la violence, c'est dur d'en sortir seul. On devient l'ombre de soi-même et on est isolé. Sans ressource.

Je parcours le net à la recherche d'informations.

J'en ai aussi discuté un peu avec une collègue. Elle me dit qu'il n'y a qu'un seul organisme venant en aide aux hommes victimes de violence conjugale - 1 seul pour un bassin non négligeable de potentiels utilisateurs. En comparaison à plus d'une centaine de ressource pour femmes. J'imagine même pas toute les difficultés rencontrées pour cette ressource en ce qui attrait au financement gouvernemental.

Il s'agit de : La maison oxygène : http://www.maisonoxygene.com/

Pourtant, selon plusieurs statistiques, on parle de presque 1/3 des victimes de violence conjugale qui seraient des hommes.

Et là! J'embarque même pas dans les problèmes soulevés lorsqu'il est question d'un couple homosexuel ou même de transsexuel. Ils n'ont absolument rien pour eux. Les policiers sont souvent embêtés devant ce genre de situation.

J'ai trouvé ce petit tableau qui dépeint un peu le profil agresseur versus agressé.

video-table.gif

Source: http://www.serviceaideconjoints.org

En 2006, pour une tranche d'âge de 12 à 70 ans (12 ans, c'quand même un peu tôt là mais bon), il y a eu:

17 cas de meurtres ou tentatives de meurtre sur un conjoint.

13 cas d'agressions sexuelles.

2068 cas de voies de fait.

13 cas d'enlèvements/séquestrations.

283 cas d'harcèlement criminel.

526 cas de menaces proférées.

C'est quand même pas rien!

Et on ne parle que de ceux qui auront été "rapportés".

25 % des cas de violence conjugale dont les hommes sont victimes concernent les couples homosexuels.

Source : http://www.crime-pre...s/pub_185_1.pdf

39% des hommes victimes le sont par le ou la conjoint(e) actuel(le), 42% par l'ex-conjoint(e), 19% par l'ami(e) intime.

Source : http://www.crime-pre...s/pub_185_1.pdf

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Abereau, j'ose pas trop demander mais... sont-ils encore ensemble? J'espère pas trop te causer de malaise avec mon sujet.

Crisse non! Quand j'ai parlé d'amour aveugle c'est qu'il soufrait pour quelqu'un qu'il aimait par dessus tout. Non je ne parle pas de ma mère....J'en vois déjà qui sont émus, oui c'est par amour pour son fils qu'il à tant enduré. Mon père et moi somme comme une seul âme divisé en deux. On est pareil sur presque tout. Sauf que moi je suis pas chef-cuisinier. Il à simplement prit des fins de semaines et plus tard des semaines complètes pour me voir. Oui il y avait une interdiction au départ sans droit de visite. Pourtant il ne m'a jamais rien fait lui, ma mère par contre s'est fait passé pour victime quand en réalité elle était la source de tous mes problèmes d'agressivité. Cela nous amène vers un autre débat qui est relié à celui-ci: Les méchantes mamans qui prennent leurs enfants pour otages et les manipules pour qu'ils (leurs enfants) haïssent leur pères.

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Les méchantes mamans qui prennent leurs enfants pour otages et les manipules pour qu'ils (leurs enfants) haïssent leur pères.

Oui, on appelle ça l'aliénation parentale.

J'en vois... Si tu savais! C'est très rare que la mère arrive a faire la part des choses et mettent ses émotions de côté pour rester objective. C'est pourtant pour le mieux des enfants.

Je fais partie des quelques intervenantes de ma ressource qui, au contraire de la majorité, encourage les mères à laisser les enfants visiter le papa. (sauf en cas de violence envers enfants, bien sûr).

Ça m'enrage de lire ça, Abereau. Je te rassure, j'éprouve pas de pitié, ça m'enrage.

J'en reviens pas! TON père est privé de ses droits parentaux quand c'est ta mère l'agresseur.

Ça doit arriver tellement fréquemment.

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Ça doit arriver tellement fréquemment.

C'est très courant, surtout dans les écoles que j'ai fréquenté. Simple hasard ou quoi?

Pour mon cas, je garde une relation très satisfaisante avec mes deux parents aujourd'hui. Oui même avec ma tendre maman. Avec le temps on s'est expliqué (Surtout elle) et on à fait la paix depuis longtemps déjà. J'irai jusqu'à dire que je peut me vanter de cette relation que j'ai avec eux.

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Ça ne se pardonne pas un truc de même.

Que celui qui est sans rep négatives, lui lance la première quenelle! (Personne n'est parfait donc tout le monde est coupable.)

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Tu as choisis l'Angleterre aussi, c'est assez spécial là bas...

Pour y avoir vécu 1 an et demi j'y ai vu des cas ou les femmes abusaient de ce "privilège" en public.

Il en est de même pour les enfants.

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