Commissaire Laviolette 10 septembre 2009 Partager 10 septembre 2009 (modifié) J'imagine qu'il y a quelques fans de design dans place. Je ne suis pas designer moi même, mais je m'intéresse beaucoup à l'architecture, l'urbanisme et le design en général. Dans mes lectures aléatoires, je suis tombé sur un gars que ma jeune connaissance ignorait. Dieter Rams Il participe avec les frères brAun au développement des objets du quotidien. Le design se développe et propulse le produit, années '60. Il est une des influences principales de Jonathan Ive chez Apple. Il est également le concepteur des tablettes modulaires tant imitées : http://www.vitsoe.com/ - Ses 10 commandements - Good design is innovative. Good design makes a product useful. Good design is aesthetic. Good design helps us to understand a product. Good design is unobtrusive. Good design is honest. Good design is durable. Good design is consequent to the last detail. Good design is concerned with the environment. Good design is as little design as possible. - Liens - Sa "courte" biographie. Petite entrevue avec lui très intéressante si vous réussissez à comprendre son accent (on peut pas embedder Vimeo, dommage). Dieter Rams, entrevue. Au sujet : brAun, condensé de ses principes En option : le fil vidéo est également intéressant! À voir Ken Adams, connu pour ses design de plateaux au cinéma, entre autre pour les James Bond et certains Kubrick (War Room dans Dr. Strangelove). --------------------------------------------------- Je vous invite à poster des profils d'autres designer/architecte que vous admirez. J'en ai encore 2-3 en tête, si ça intéresse. Modifié 10 septembre 2009 par Locke Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Commissaire Laviolette 11 septembre 2009 Auteur Partager 11 septembre 2009 Tant pis, ça me servira d'aide mémoire. ------------------------------------- Santiago CALATRAVA À gauche Calatrava est un architecte/artiste espagnol que j'admire beaucoup. Il a une solide formation en arts, peinture et sculpture plus précisément. Ces constructions sont gigantesques, audacieuse, rigoureuse. C'est la concrétisation de l'art moderne dans toute sa splendeur. Il étudie particulièrement le mouvement, à partir du corps humain et ce soucis ce réflète dans son travail. Je suis un partisan de l'art intégrer à la vie et Calatrava réussi à merveille à créer des lieux devant lesquels on ne peut rester froid. Oubliez les blocs bruns, la brique, le béton et le clabord. Je n'appuierai jamais assez sur l'importance du bagage et de la diversité pour des métiers comme l'architecture qui "envahissent" notre espace et notre environnement. Son background artistique pousse la limite de l'architecture comme une oeuvre totale, durable et fonctionnelle. - IMAGES - - LIENS - Je vous invite a visité son site : calatrava.com Dans la section multimédia, Excerpt from the film, vous pouvez voir le mouvement de certaines de ses structures. Tiré du documentaire Movimiento, que je recommande chaudement. Ou encore, ce vidéo la (accélérer le une fois télécharger) : Bio Wikipédia Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dahut 6 février 2010 Partager 6 février 2010 (modifié) J'ai du mal à apprécier le monumentalisme de toute sorte, parce que ce qui m'intéresse c'est de savoir si c'est vivable. Et ce qu'on fait de l'espace créé. J'avais parlé une fois du pavillon phillips parce que c'est là-bas que varèse avait créé le poème électronique. http://www.youtube.com/watch?v=M1AT8rI_A8M Dans ce cas c'est plutôt une logique de résidence d'artistes ou work shop faisant intervenir toutes sortes de gens pour travailler un moment donné dans un espace donné. Une sorte de cocotte minute, de rencontre totale plutôt que d'art total. Bon. J'ai aucune fascination pour les lignes épurées et cette sorte de propreté des bâtiments modernes, ça pue trop le miroir le silence et l'ennui à mon goût. Je peux me sentir aussi bien près du vieux blockhaus de la plage. Il s'agit de savoir où comment de quoi dépend la vie, je crois, à chaque fois. J'a égréné d'autres trucs dans ce style à d'autres endroits du dépotoir, notamment dans la centrale quand je causais des utopies. Des espaces qui n'existent pas, mais peuvent aussi éventuellement devenir réels. L'architecture c'est comme bâtir un espace qui commence dans une dimension volatile du territoire réel. La Synagogue. Mais tu vois cher idiome, il me semble que parler de cela dans un sujet du boudoir c'est comme gaspiller du temps au lieu de réaliser vraiment ce qui est. Rien ne s'échange dans les espaces autorisés et prévus pour. *crions un instant pour l'indiscipline* Modifié 6 février 2010 par Dahut Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Commissaire Laviolette 11 février 2010 Auteur Partager 11 février 2010 L'espace prévu et "thématisé" ne contraint pas à la discipline.J'avais mijoter quelque chose l'autre jour en lisant ton message, mais j'ai laissé filer cette pensée et maintenant j'en ai perdu la cohérence. Tu vois, c'était un peu ça. J'ai été indiscipliné. Je crois à la rigueur. À la volonté de la discipline. Ce qui ne veut pas dire que les actions sont isolées de toutes influences ou hasards.Je comprends ce que tu veux dire, en me disant que tu t'égrainais dans la centrale et que tu t'émancipais dans la fosse. Ne crois pas que je me limite au concret du message qui me précède sans laisser se connecter tous ces liens qui se font dans ma tête. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dahut 11 février 2010 Partager 11 février 2010 (modifié) Ouaip.Aucun espace ne se crée ex nihilo. Ca commence par des liens qui se rejoignent et finissent par prendre une forme à l'arrivée. Les liens sont humains au départ. C'est pour ça que j'insistais sur le virtuel. Les lieux laids et simplement fonctionnels qui saturent les villes le sont parce qu'ils ne sont le produit d'aucun rapport humain ( sauf d'exploitation de destruction etc c'est-à-dire de négation totale de l'autre - of course). Modifié 11 février 2010 par Dahut Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Modern Boredom is Life 11 février 2010 Partager 11 février 2010 Ouaip. Aucun espace ne se crée ex nihilo. Ca commence par des liens qui se rejoignent et finissent par prendre une forme à l'arrivée. Les liens sont humains au départ. C'est pour ça que j'insistais sur le virtuel. Les lieux laids et simplement fonctionnels qui saturent les villes le sont parce qu'ils ne sont le produit d'aucun rapport humain ( sauf d'exploitation de destruction etc c'est-à-dire de négation totale de l'autre - of course). Justement, il me semble que l'architecture et l'urbanisme sont les disciplines par excellence de la négation des espaces "totaux". Puisque les projets architecturaux se réalisent nécessairement par la destruction du patrimoine urbain, par l'exclusion formelle et brutale de l'autre, peut-on porter un regard strictement esthétique sur l'architecture urbaine ? Tsé, finalement l'esthétique est pas étrangère à la morale. "Rien ne s'échange dans les espaces autorisés et prévus pour" Attend, si on définit Internet comme espace de communication, ça veut dire qu'on est pas en train de se désaliéner dans le Boudoir ! Mon Dieu, tout mon monde vient de s'effondrer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dahut 11 février 2010 Partager 11 février 2010 (modifié) J'ai déjà dit quelque part que le dépotoir m'avait servi de DISPOSITIF PSYCHANALYTIQUE dans les années houleuses de la .. crise. C'est-à-dire de lieu de transfert!Freud appelait de ses voeux un moyen d'étendre l'analyse à l'échelle d'un peuple pour sortir de l'impasse du moi et de l'aliénation de la thérapie psychique. Devenir tout à fait incurable, ça prend un minimum de travail, et ça prend un espace à la hauteur des forces de destruction globales du monde d'aujourd'hui.eh oui! Modifié 11 février 2010 par Dahut Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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