CES CHOSES PAS TRES JOLIES QUE VOUS TROUVEZ BELLES

[1984]

Mais... bien que j'essaie, ça ne devient pas joli.

Fixd

"Différence essentielle"

"S'il peint une araignée, elle sourit. Et pourquoi une araignée ne sourirait-elle pas ? Il peint aussi des squelettes, et ces squelettes ne sont pas morbides. Redon est macabre, c'est bien différent. Je crois qu'il y a une différence essentielle entre les deux : le morbide est contre la vie, tandis que le macabre est contre la mort. Il s'empare d'elle par confiance dans la vie."

- CHARLES DANTZIG

L'araignée Souriante et L'Araignée qui pleure d'Odilon Redon

J'ai toujours adoré cette illustration ( la première surtout).

Je la lie à Füssli et son fameux tableau Le Cauchemar, que j'aime beaucoup aussi et qui a pour moi une vraie saveur érotique depuis mon adolescence.

J'avais même créé un collage avec une partie du tableau, le profil de Freud, la mer et la mère, les fourmis de Dali et les cycles de Lune. Je viens de trouver une analyse du tableau sur Youtube, je vais me faire un plaisir de découvrir ça tout de suite.

La video est ici, si vous souhaitez :

[---]

Sinon Cheval, il y a notre topic. On t'accueille les bras ouverts

[1984]

Ah ah ah...

[Cheval]

Oui, entendu. Seulement je n'aime pas particulièrement le retranchement des idées.

'84 passe à coté d'un truc énorme (arbitrairement) et c'est navrant.

Mais je pense qu'en contribuant ici je peux tout de même exposer mon point et lui faire comprendre l'innocence de sa nostalgie romantique.

Un délicieux article sur une communauté qui s'intéresse à glorifier la laideur et qui s'insurge contre l'artificialité d'un participant.

Excellent exemple de la crise entre le jolie et le beau.

http://www.lapresse....e-en-emeute.php

Modifié 24 novembre 2015 par Cheval

[1984]

C'est pas Cheval que tu devrais t’appeler, mais bel et bien bourriquet.

Le pire, c'est sans doute que c'est le type le plus pédant artistiquement parlant du Dépotoir qui me poste un fait divers du Zimbabwe après une vulgaire recherche Google.

Bien, bien. A la limite là c'est rigolo comme affaire, mais ne pousse pas trop quand même. Je gère cette section et je gèrerai tes H.S si tu tiens absolument à faire dévier le thread pour polémiquer. Pas de souci, je gère.

[---]

Tu deviens méchante 1984. Je ne te reconnais pas.

J'ai peur que tu sois tombée dans le piège du terrorisme.

[dark Schoenberg]

Elle censure en plus, mon poste sur le balais serpillère à disparu.

[Nikee]

Ah ah ah...

Hahahaahahaha!!! Cette scène m'a TERRORISÉE quand j'étais enfant! My god elle est EVIL!

[Cheval]

Faut pas voir de conflit où j'en a pas.

Mon truc de concours de laideur à passé sur mon feed facebook et après avoir lu l'article j'ai rapidement vu un bon exemple pour ce thread.

Après ça, man, je trouve juste ça unfair que tu summon Deleuze, Aristote et Platon dans un thread pi que tu veuilles pas te poser de question.

D'ailleurs sur un sujet qui à mon sens demande une réflexion bien actuelle.

[1984]

Je n'ai rien censuré messieurs.

Tu deviens méchante 1984. Je ne te reconnais pas.

J'ai peur que tu sois tombée dans le piège du terrorisme.

Non. Et puis, tu ne connais pas l'asticot. Il est tannant à l'insupportable. Mais genre, c'est "abusé". T'as pas idée du level. J'insiste.

D'ailleurs, oui Cheval, on a compris. Mais moi, débattre avec toi = no way. Je te connais bien trop pour cela. Reviens en une bonne fois pour toute et trouve toi des êtres consentants. Sti.

Donc, retour au sujet :

"Cette saison M.A.C sort une collection en collaboration avec la photographe américaine Cindy Sherman, réputée pour ses autoportraits conceptuels. Une belle collection colorée, pour bousculer la routine make-up, la rendre plus joyeuse et surtout transformer notre vision parfois trop carré, du maquillage.

Avec des visuels à prendre au second degré où la photographe se met en scène en clown ou en femme over-maquillée, le message subliminal de cette collection est : le maquillage peut transformer une personne du tout au tout selon ce qu’elle choisit de mettre sur son visage."

"Les identités féminines multiples révélées par ces images visent à mettre en évidence les conventions sociales et culturelles qui ont dérobé aux femmes leur individualité propre : désormais, elles doivent se conformer à une norme. Modelée par les médias, inculquée par la culture, cette norme lie étroitement la femme à un certain nombre d’attributs dits « féminins » — fragilité, séduction, mystère (pour n’en citer que quelques-uns) auxquels les femmes doivent se conformer pour exister. C’est à ce carcan du canon et de l’idéal que Sherman s’attaque en premier lieu, multipliant les identités pour produire un kaléidoscope d’images qui questionne la notion même de modèle."

" Une certaine laideur délirante m’a toujours fascinée. Les choses qui sont perçues comme peu séduisantes et peu désirables me semblaient particulièrement intéressantes. Cela dit, je trouve ces choses réellement belles. »

- Cindy Sherman

Et son "vrai" visage :