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Le siège de la créativité.


Cheval
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Pendant mon adolescence et la vingtaine, j'ai souvent eu beaucoup de difficulté avec la compétition, les mérites des autres et le très connu et très général " elle plutôt que elle ou le favori pour tel prix ''. La loi du marché. Ce a quoi on acquiesce si facilement qu'il n'y a pas de place pour tout le monde et il faut être en avant de la compétition. 

La compétition. 

Quelle idée primitive, quand on y pense un peu. C'est le core pur jus de la sélection naturelle et la clé de voute de tout ce qui se positionnerait autour du darwinisme, physiquement ou conceptuellement. Elle m'est apparu plus récemment, dans une foulée de progrès personnel, comme quelques choses de complètement artificiel et surtout d'arbitraire, propre à ne pas être réitéré pour moi ou quiconque dans mon environnement. Et suite à cela, pour donner le sujet du thread, la plaie béante de potentiel qui reste lorsqu'on en fait abstraction. Donc j'imagine que ceci est comme un genre de pensée à méditer pour chacun, un truc dans le genre.

Nous sommes seul à avoir la chance d'être nous-mêmes. 

La compétition, c'est l'expression d'une modalité conditionnelle d'un système. Dans ce lieu, tel facteur opère une force et t'éjectera si tu dépasse tel seuil.
La faille impérative, particulièrement dans un système qui récompense la créativité, est de subjugué l'expression de l'individualité sur le paysage des expressions déjà présente dans le système et en exercions de leur pouvoir d'éjection. C'est d'ailleurs ainsi qu'on s'amène dans un groupe, bien primate, on cherche le meilleur, on abstrait ces qualités et on réitère tranquillement sans le copier. On se ferait prendre à être trop flagrant dans notre volonté. 
La donnée qui fait pivoter le problème dans l'individu est une considération de tout ce qui est déjà en activité dans l'agent ( l'utilisateur du sytème ) puis des efforts de contorsion pour s'adapter au système. C'est à cet endroit que j'arrêterai le flot d'usage traditionnelle et que je voudrais porter votre attention. 

Arriver dans une communauté qui a des règles, des comportements, des grooves, des façons de faire et ne pas en prendre connaissance est communément interprété comme un aveu de combat, de négation de l'écologie discursive et plus profondément des valeurs de cette communauté. Sauf que là, maintenant, c'est internet love parade et ces statuts d'engagements, de respect et de compétition pour la dominance communautaire sont abattus. Les règles de compétition ont changé et il faut le percevoir pour le comprendre puis pour engager un changement de comportement.
Mes récents expression personnel sur le milieu artistique de la ville de Québec m'apparaissent maintenant très facilement comme une simple friction de distance de point de vue. Mais je ne parle pas de ça pour l'instant. 

Ce dont je parle c'est de la valeur * d'auto-singularisation *.
Ce qu'on est dans le vide, dans un espace sans régulation. Ce qu'on veut voir est à être mis à vue, sans quoi il risque de ne jamais être vu.
Car, il va sans dire, personne ne voit dans la tête de personne. C'est la un territoire vraiment plus inexploré que tout ce dont nous pouvons imaginer. 

God, j'écris comme un sac dans le vent.
Ça vous dit quelques choses?

C'est le nouveau millénaire qui embarque... faut que ça tourne.

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"Je suis vu, donc j'existe"? Ce qui m'est le plus étranger de la part des des artistes est ce besoin de reconnaissance de la part des pairs. L'art semble relié au besoin d'affirmation existentielle. Mon ex qui était un artiste et aussi un graffeur de longue date m'a fait entrevoir ce domaine de compétition, où ça se graffe l'un par-dessus l'autre comme des chiens qui repissent par-dessus le spot des autres, sauf s'il s'agit d'un ami et qu'il faut respecter, bien sûr. C'était une affaire de clans mais d'hiérarchie aussi. C'était fascinant, et complètement alien à mes yeux.

J'ai un dégoût profond pour les games. Le léchage de cul des dominants dont on aspire des faveurs, les alliances, la crisse de politique. C'est ce qui me rend malheureuse quand je suis forcée de travailler en concert avec les autres. En art comme en enseignement et dans le monde académique, on retrouve de ça. Ça me répulse tellement. On m'a souvent dit que je devais aller en politique mais no fucking way, à cause de ça. Tu penses que dans le domaine artistique, c'est entrain de changer? T'es sûr que c'est pas juste une facade, une mode? J'veux dire, si j'ai raison de dire que l'art est relié à un besoin d'affirmation existentielle, alors l'égo est toujours impliqué. Et l'égo, c'est la source de toute cette bullshit à laquelle je fais référence.

Partout où il y a de l'homme, il y a de l'hommerie. ¯\_(ツ)_/¯

 

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il y a une heure, Retromantique a dit :

"Je suis vu, donc j'existe"? Ce qui m'est le plus étranger de la part des des artistes est ce besoin de reconnaissance de la part des pairs. L'art semble relié au besoin d'affirmation existentielle. Mon ex qui était un artiste et aussi un graffeur de longue date m'a fait entrevoir ce domaine de compétition, où ça se graffe l'un par-dessus l'autre comme des chiens qui repissent par-dessus le spot des autres, sauf s'il s'agit d'un ami et qu'il faut respecter, bien sûr. C'était une affaire de clans mais d'hiérarchie aussi. C'était fascinant, et complètement alien à mes yeux.

J'ai un dégoût profond pour les games. Le léchage de cul des dominants dont on aspire des faveurs, les alliances, la crisse de politique. C'est ce qui me rend malheureuse quand je suis forcée de travailler en concert avec les autres. En art comme en enseignement et dans le monde académique, on retrouve de ça. Ça me répulse tellement. On m'a souvent dit que je devais aller en politique mais no fucking way, à cause de ça. Tu penses que dans le domaine artistique, c'est entrain de changer? T'es sûr que c'est pas juste une facade, une mode? J'veux dire, si j'ai raison de dire que l'art est relié à un besoin d'affirmation existentielle, alors l'égo est toujours impliqué. Et l'égo, c'est la source de toute cette bullshit à laquelle je fais référence.

Partout où il y a de l'homme, il y a de l'hommerie. ¯\_(ツ)_/¯

 

Ben j'ai évidemment pas la réponse, mais je pense que ça vaut la peine d'essayer. Mais en fait, si je veux bien te répondre, je pense qu'il faut faire le contraire. Qu'il faut faire transparaître l'égo plutôt que de le caché et le manigancé pour qu'on ai pas l'impression qu'il soit là. J'en reviens toujours aux fantasmes parce que c'est cash et on comprend vite. 

Si tu trip à te faire égorgé pendant que tu baises, tu vas avoir besoin de le dire car sans quoi, personne ne t'égorgera jamais ( lol sauf par réel violence duh ) et tu resteras inassouvi dans ton fantasme. J'ai un vieux point là dessus que j'avais exprimé ici, mais dans notre présent, on est tous en déficit de notre actualisation. On est tous moins que nous pourrions être ou sinon, en tous cas, très confiant que le statut quo est sans équivoque. J'pense que c'est sensible à l'égard de ce qu'est un précédent. Un précédent, ça aide à faire parce qu'un autre là fait. Quand tu es vraiment le premier, c'est immensément plus dur. Si Antoine Lortie trouve que l'institution artistique suce, c'est plus facile de dire moi aussi que d'être le premier à se manger la croute.

Fec, sur ton problème, j'pense que je dirais qu'on pourrait restarté la ''game''. Vraiment, c'est tout simplement un changement de paradigme de projet culturelle générationnel. Mais c'est que je me demande, une génération peut-elle avoir fait si bien son projet que la seconde s'en retrouve amoindrit dans son expression à cause des moyens cybernétiques qui en font partie ( les mesures prises pour qu'un système demeure opératoire ). En ce sens, faire la démonstration de l'égo sous le couvert de la politesse m'apparait vraiment plus groovy et très sincèrement, vraiment plus le fun, parce qu'au moins, je n'ai pas à jouer à avoir l'air d'être autre chose que ce que je voudrais être. Parce que c'est ça qui est en jeu, les manières, les codes, les ptites games, le fucking menu d'enfant. 

Je partage ton opinion sur l'égo et sa fausse apparence. Mais en ce moment, il y a un grondement culturelle sur l'éthos de l'Amérique et en tant qu'artiste, je sens déjà le couvert de la précaution et de la retenu qui s'amène. Vis-à-vis cela, il faut avoué que mon égo est de mon coté et me donne ma puissance. C'est ça que je veux, être puissant et donner de la puissance au gens qui m'entoure pour que nos désirs profonds soi manifesté. Ultimement, l'égo doit s'en aller ou redescendre dans le siège passager lorsque les souhait sont exhaussés. On dirait que ça fait partie d'une sagesse à laquelle on ne se donne plus accès. La formule ( en création ) serait présentement, ne brusque personne et réitère, sans quoi les financement ne viendront plus. Mais à vrai dire, j'aimerais et je vais fonctionner avec ; Dis ce que tu penses vraiment et soit ce que tu sens que tu es.

C'est comme la transparence par excellence tsé. Si on a une lumière, il faut s'ouvrir et non se fermer, sans quoi peut-être personne n'arrivera à voir.
L'irréel est incessamment plus réel que la réalité.

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Donc si je comprends bien, faut allumer la lumière, pour que ce soit plus facile pour les autres de le faire à leur tour? Ça me fait penser à cet extrait cité hier par Maria Popova de Brain Pickings:

Révélation

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Je pense que vu comme ça, je suis d'accord. Personnellement, je ne fais que peu ou pas de compromis sur mon individualité dans la vie; on m'a à maintes reprises dit que j'inspirais à être soi-même. Sauf que, c'est ben beau, mais ça t'apporte son lot de souffrances, parce que certaines personnes qui se refusent à le faire ou en sont incapables et se cachent dans leur maitrise de la game, vont vouloir te punir pour oser ne pas t'y conformer. Le système est fait de sorte que seuls les "ne brusque, réitère" puissent avancer. Bref, on semble se plaindre de la même chose, toi pis moi. Je peux seulement espérer que si l'art est le domaine par excellence où l'éthique évolue, le reste de l'organisation sociale suivra, si comme tu dis les moyens cybernétiques de ceux qui amènent la révolution n'empêchent pas que se perpétue cet esprit chez les générations suivantes.

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La vertu est utilisée comme un moyen et non comme une fin. C'est pourquoi on ne l'atteint pas cette vertu, l'ego l'instrumentalise pour assurer sa sécurité. On affiche l'idée qu'on est la personne que l'ensemble des autres valorise le plus. On associe ça à la vertu. En déroger n'est pas agréable, ça engendre culpabilité et sentiment d'inadéquation avec les autres. Mais ça améliore le sentiment d'adéquation envers soi-même, et ça renvoie la possibilité aux autres d'en faire tout-autant avec eux-mêmes, ce qui est libérateur.

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il y a une heure, Retromantique a dit :

Je peux seulement espérer que si l'art est le domaine par excellence où l'éthique évolue, le reste de l'organisation sociale suivra, si comme tu dis les moyens cybernétiques de ceux qui amènent la révolution n'empêchent pas que se perpétue cet esprit chez les générations suivantes.

Raide dedans, et je te suis sur tout. C'est une des poignées d'accès à la sagesse qui a été inavoué du lègue de nos pères et mères et nous devons fouiller un peu plus loin pour la trouver. Il ne faut jamais, surtout jamais oublié que nous sommes la générations d'adulte qui suit celle qui a subit les deux référendums. Nous sommes définis par ces évènements de multiples façons. Par la résilience, par la honte, par le silence, par la violence, par l'invention. Je me choque envers l'art parce que l'art est naîf, peureux et manque de courage. Mais c'est parce que l'art a besoin de tout le reste. C'est pas un leader, l'art. C'est ce qui te récompense après l'établissement de la civilisation. Personne ne donne sa vie pour l'art ( presque personne ), on donne notre vie pour la dignité, la faim, la souffrance et l'injustice. 
Je me choque aussi parce que je sais que je ne me choque contre personne. Si tout le monde a arréter de faire tourner la roue, ce n'est pas la faute d'aucun. Mais par effet d'habitude, l'un ou l'autre se lèveront pour antagoniser le premier qui veut faire tourner la roue.

 

il y a 38 minutes, Goéland a dit :

et ça renvoie la possibilité aux autres d'en faire tout-autant avec eux-mêmes, ce qui est libérateur.

Well, c'est pas ton premier rodéo. Je suis loin des concepts de vertu. Ça sonne assez pertinent, très spécialement maintenant. 
Que penses-tu alors des nouveaux périmètres sociaux. De ce qu'internet nous permet de voir de l'humanité qui était juste imperceptible avant? 
C'est que c'est radicalement nouveau, le gouffre médiatique. Il nous faut de nouvelle interface éthique pour combler et être au dessus de la méler.
Internet m'apparaît comme une nature indompté. C'est quand même génial de vivre ça, mais il faut être franc et s'afficher comme désemparer. 

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Il y a 19 heures, Cheval a dit :

Nous sommes seul à avoir la chance d'être nous-mêmes. 

Cette phrase m'a fait penser à cette citation d'Oscar WIlde : "Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris".

L'ego est maintenant entendu seulement dans sa connotation négative j'ai l'impression... Alors que l'ego en soi n'est pas un problème et donc son expression ne devrait pas l'être non plus. Ego, littéralement, ce n'est rien de plus ni de moins que "je suis". Nier son ego revient à se nier soi-même. Le souci de l'ego réside dans l'intensité de son expression. En réalité, le seul souci, dans l'ego comme dans quasi tout, c'est l'excès. Le trop ou le trop peu. Toute la difficulté me semble être dans l'équilibre à trouver sans cesse...

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L'art dans le sens large du terme c'est un sale milieu, la compétition y est omniprésente mais de façon beaucoup plus insidieuse que dans le sport, je parle en connaissance de cause, tous ces ersatz d'artistes en manque de gloire qui n’œuvrent que pour le pognon et la ( fausse ) reconnaissance éphémère d'autrui via les réseaux et qui surtout n'hésitent pas à, parfois copier, voir totalement plagier en remettant un peu à leur sauce...

Art sucks.

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Il y a 19 heures, Cheval a dit :

Well, c'est pas ton premier rodéo. Je suis loin des concepts de vertu. Ça sonne assez pertinent, très spécialement maintenant. 
Que penses-tu alors des nouveaux périmètres sociaux. De ce qu'internet nous permet de voir de l'humanité qui était juste imperceptible avant? 
C'est que c'est radicalement nouveau, le gouffre médiatique. Il nous faut de nouvelle interface éthique pour combler et être au dessus de la méler.
Internet m'apparaît comme une nature indompté. C'est quand même génial de vivre ça, mais il faut être franc et s'afficher comme désemparer. 

J'ai de la misère à saisir de quoi ont l'air nos périmètres sociaux maintenant avec internet, mais ce que je ressens, c'est comme si on avait planté des trous du ver dans nos structures sociales défiant leur caractère statique. Chacun, selon son bagage et ses croyances, ne voit pas les mêmes trous du ver et ainsi plusieurs membres d'un même milieu physique se retrouvent dans des espaces très éloignés. C'est un peu comme un labyrinthe de pensée qui mène dans des zones sans issues, la différence étant qu'un labyrinthe converge éventuellement vers une sortie commune à tous, ici, les chemins nous guident vers nos cul-de-sac favoris et s'amplifiant en se fractalisant. C'est un univers en expansion depuis l'intérieur.

season 1 s1 GIF by Dream Corp LLC

Selon les attitudes, certains vont suivre un chemin et aboutir à leur caverne de choix, d'autres vont se perdre continuellement sans savoir où ils veulent se rendre. Internet nous permet d'en voir beaucoup et toujours plus, et simultanément, d'en voir de moins en moins, puisque le chemin s'allonge à chaque pas parcouru.

On est dans un seul périmètre multidimensionnel, mais à la fois très replié et subdivisé selon des mécanismes (les fameux algorithmes). Et surtout, infini. C'est à s'y perdre dans son propre enclos. Et ça n'a rien de comparable avec la géographie humaine concrète. J'ai envie d'appeler cela un algobyrinthe.

Recursion GIF

Difficile alors pour l'art de trouver un référent commun puissant pour communiquer un message.

Selon l'introduction de livre que je suis entrain de lire «Guérir du mal de l'infini», la croyance que nous n'ayons plus de convictions communes ne serait pas vraiment. Un domaine sacré nous unit tous, c'est l'économie. Et c'est peut-être là que les artistes peuvent trouver le plus puissant levier pour leur création, et c'est probablement pour ça qu'ils adoptent des attitudes compétitives. La fin n'est donc plus la création, mais de gagner sa vie, au prix parfois d'une intégrité et d'un caractère profondément et singulièrement authentique.

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Mon sac flagelle au vent lui aussi.

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@Goéland God damn

Je te comprends juste trop bien. L'économie est sacré comme l'est l'agriculture. Pour se libérer vers se stade il faut inviter la réflexion économique dans l'art, ou plutôt elle y trouve sa légitimité car c'est aussi un combat d'effet. Si l'art ne touche personne... 

Imagine que dans ton système de labyrinthe, où tous sont eternellement plus loin les un des autres, on trouvait tout de même une façon de générer une lumière qui atteint sans délai tout les participant du labyrinthe. C'est dans l'art en premier qu'on le trouverait non? Dans une meta-communication artistique, on parle à bcp de niveau plus bas. 

La présence de notre culture sur la plateforme de l'art visuellement numérique est quelques choses à faire, on y passe des messages interculturelles important.

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Le 2021-02-27 à 20:38, Cheval a dit :

Well, si tu décides de le voir comme ça y'a aucune chance que tu arrives à en tirer quelques choses. 

You know, je ne décide pas m'es ressentis, ils sont apparus d'eux mêmes après certaines expériences, certaines situations désagréables dans lesquelles je me suis retrouvé impliqué sans vraiment avoir conscience d'en faire partie à l'époque, et puis qui te dis que j'ai envie d'en tirer quelque chose, non, maintenant on parle d'artiste pour quelqu'un qui crache son venin dans un micro mais qui ne sait même pas chanter, pour quelqu'un qui fait un graffiti fait avec les pieds et qui ressemble à un dessin de trisomique mais qui est supposé être soi-disant transgressif,  pour quelqu'un qui fait des peintures sans originalité trop abstraites pour être comprises par quelqu'un d'autre que l'auteur lui-même mais vu que ca fait vendre, c'est de l'art, c'est à la mode parce que c'est reconnu comme tel par l'élite, pour quelqu'un qui charcute la peau des gens avec une machine à tatouer et se fait des couilles en or à rien foutre de bien extraordinaire dans l'absolu mais vu qu'il a des relations et l'approbation des ses pairs, ca passe.

Je me souviens d'avoir vu des vraies oeuvres d'art quand j'étais à l'école, des vieux trucs qui datent de plusieurs centaines d'années. Maintenant tout est plus basé sur les relations, les pistons, la tchatche... 

  • ... 1
  • Malaise. 1
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