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La Russie survivra-t-elle jusqu'en 2024 ?


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Malgré l'avertissement d'Andrey Amalrik dans son livre de 1969, L'Union soviétique survivra-t-elle jusqu'en 1984 ? Les dirigeants occidentaux ont ignoré la possibilité qu'il a soulignée et même jusqu'en 1990-91. Le résultat a été de nombreuses erreurs politiques.

"En raison de l'incapacité des experts et des politiciens occidentaux à prévoir la désintégration de l'URSS, une nouvelle réalité est apparue et l'Occident n'a pas pu réagir de manière opportune et réfléchie, dit Mesik. "Le résultat a été de l'improvisation et des échecs tragiques, dont les conséquences se sont poursuivies pendant des décennies", comme maintenant bien évidemment en Ukraine.

Selon l'analyste slovaque, « la désintégration de la Russie est tout aussi inévitable ; et si l'Europe et l'Occident ne sont pas préparés à cela, les résultats seront tout aussi tragiques. Cela pourrait vraiment impliquer l'émergence d'une Yougoslavie avec des armes nucléaires.

La "Fédération de Russie " devrait toujours figurer entre guillemets parce qu'elle n'est ni russe ni une fédération. Elle se séparera parce que l'empire centré sur Moscou repose sur l'idéologie, la coercition et la vente de pétrole et de gaz à l'étranger.

L'Union soviétique, qui semblait stable au milieu des années 1980, s'est effondrée en quelques années seulement. Le 13 septembre 1985, quand le ministre du Pétrole saoudien, Ahmed Yamani, a déclaré que l’Arabie saoudite renonçait à l’accord sur la limitation de la production pétrolière et commençait à accroître sa part sur le marché du pétrole. Après cela, l’Arabie saoudite a multiplié sa production de pétrole par 5,5 et le prix a été divisé par 6,1.

Ces trois facteurs s'affaiblissent, dit Mesik; et la guerre de Poutine en Ukraine n'a fait qu'accélérer le processus. Maintenant, il est probable que l'État centré sur Moscou ne survivra pas aussi longtemps qu'il est apparu il y a seulement quelques années. Aujourd'hui, suggère-t-il, il se désintégrera en aussi peu que trois à cinq ans.

Les zones occupées par la Russie sous Poutine reviendront à leurs anciens propriétaires. Les zones que Staline a prises comme Kaliningrad partiront. De nombreuses parties non russes du pays partiront car il y a beaucoup plus de non-russes que Moscou ne l'admet ou que l'Occident ne le reconnaît. Mais le plus important, les régions russes sont susceptibles de se diviser en un certain nombre d'États russophones.

On ne sait pas exactement à quoi ressembleront les nouvelles frontières. Il y a trop d'inconnues dans cette algèbre. Mais ce qui est important, c'est autre chose, dit Mesik : "L'Occident doit maintenant commencer à analyser les scénarios possibles de la désintégration de la Russie".

 

https://www.google.com/amp/s/fr.rbth.com/histoire/82108-chute-urss-facteurs/amp

 

            

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C'est chose étonnante que la Russie tienne encore debout, au nombre de populations variées qui y existent. Chaque fois que des peuples ont déclaré leur indépendance en territoire russe, ils ont été massacrés d'une manière ou d'une autre. Pourtant, la Russie c'est quoi? C'est principalement Moscou et ses périphéries. Toutes leurs richesses s'y concentrent. La Russie entière n'est pas moscovite et ne s'y identifie que par la langue et la guerre. L'écrasante majorité du pays, sans surprise, est rurale avec une importante part plus proches des Mongols, Kazakhs, Tartares que des Moscovites.

D'ailleurs, les vrais Russes sont Ukrainiens.

:bock-cote:

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Voici quelques dates:

1985: les Saoudiens ont décidé de punir les pays indisciplinés de l'OPEP et commencent à produire à pleine capacité.

11 mars 1985: Gorbatchev accède au poste de Secrétaire général du Parti communiste de l’Union soviétique

26 avril 1986: catastrophe à la centrale nucléaire de Tchernobyl

9 novembre 1989: Dans la nuit, les Berlinois de l'Est commencent à franchir le Mur à plusieurs points de passage

24 août 1991: Gorbatchev dissout le Comité central du parti communiste. Le Conseil suprême de l'Ukraine promulgua la déclaration d'indépendance de l'Ukraine le même jour, marquant ainsi le début de la fin de l'URSS dans son ensemble, l'Ukraine ayant déclaré son indépendance ce jour-là.

1er décembre 1991: Référendum populaire ukrainien au cours duquel 90% des électeurs optèrent pour l'indépendance. La sécession de l'Ukraine mit fin à toute chance réaliste pour Gorbatchev de maintenir l'Union soviétique unie, même à une échelle limitée.

25 décembre 1991: Gorbatchev démissionna de son poste de président de l'URSS. Le drapeau soviétique fut baissé pour la dernière fois, marquant symboliquement la fin de l’Union soviétique, et le drapeau tricolore russe fut relevé à sa place

mars 1993: le Congrès annule le projet de référendum visant à adopter le nouveau projet de constitution, préparé par Boris Eltsine et le gouvernement russe. Un point majeur de discorde a par ailleurs été le train de réformes économiques entreprises par Eltsine en 1992, connu sous le nom de thérapie de choc et caractérisé par de nombreuses privatisations et une réduction des dépenses publiques.

4 octobre 1993: Dix chars sont déployés devant la Maison blanche, qui est pilonnée et partiellement incendiée. Un nouveau parlement est élu en décembre, et un référendum sur la Constitution aboutit à son adoption officiellement par 58,4 % des voix. Immédiatement après cette crise politique, Elstine fait bannir les partis nationalistes et communistes par décret ainsi que les journaux de l'opposition (Den, Sovetskaya Rossiya et Pravda) et les groupes paramilitaires, afin de renforcer son pouvoir.

11 décembre 1994: première guerre de Tchétchénie. Le premier adjoint du commandant en chef des troupes terrestres russes Édouard Vorobiov démissionna, persuadé que « l'armée ne doit pas être utilisée dans son pays à des fins politiques ». Eltsine avait besoin d'une guerre fulgurante et victorieuse pour prouver à son peuple que la Russie était encore une superpuissance et asseoir ainsi son autorité comme commandant en vue de l'élection présidentielle.

 

 

 

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Une date de plus:

30 décembre 1922: Traité relatif à la formation de l'Union des Républiques socialistes soviétiques (bientôt 100 ans)

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Une séquence partagée sur les réseaux sociaux par Julia Davis, spécialiste des médias russes, montre une présentatrice recevant en direct la nouvelle du naufrage du Moskva. “Même le fait qu’il y ait une attaque contre notre territoire est un casus belli, une raison absolue pour la guerre”, fulmine le réalisateur de cinéma Vladimir Bortko, analyste sur la chaîne publique Russia-1 contredisant la version officielle.

 

 

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"Fun" fact à propos du futur président russe: Alexey Navalny:

Son père, Anatoli Navalny, est né dans le village de Zalissya dans le raïon de Tchernobyl de la RSS d'Ukraine.

Il a passé une importante partie de ses vacances dans le village natal de son père en Ukraine jusqu'au moment de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl.

Sa cousine, Marina Navalna, a soutenu sa thèse de doctorat en 2012 sur le thème : "Dynamique fonctionnelle et stylistique du vocabulaire dans les périodiques ukrainiens du début du XXIe siècle" et a été membre du conseil municipal de Pereyaslav de quatre convocations.

Ilya Navalny, qui a été abattu à Bucha, s'est avéré être un parent éloigné (même arrière-grand-père) du chef de l'opposition russe.

En mars 2014, Alexeï Navalny déclare que « le problème de l'immigration illégale en Russie était cent fois plus important que l'Ukraine » et ajoute qu'il ne rendrait pas la Crimée à l'Ukraine s'il en avait le pouvoir.

Il est en prison à cause d’une plainte déposée par une entreprise française.

En juin 2018, Oleg et Alexeï Navalny déposent une plainte en France contre Yves Rocher pour « dénonciation calomnieuse » considérant que la plainte déposée contre eux par Yves Rocher Vostok en 2012 était en fait une attaque du gouvernement russe à leur encontre avec le soutien d'Yves Rocher Vostok. 

Il a étudié le français à l'université, et quand il viens à Paris, il porte une écharpe par tous les temps.

https://mobile.twitter.com/navalny/status/1516749703731425288

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La santé de Vladimir Poutine: info ou intox?

Le président russe serait déjà sous traitement depuis quelque temps pour lutter contre ce cancer. Il prendrait entre autres des stéroïdes, ce qui expliquerait son apparence bouffie. En parallèle, il se serait également laissé convaincre par les bienfaits de la médecine alternative, et plus particulièrement une pratique traditionnelle: les bains au sang de bois de cerf.

On le voit s’accrocher fermement de sa main droite à la table qui sépare le ministre de la défense. La gauche est plus mobile, parfois il la dépose sur sa jambe, parfois sur le bureau attenant. La mine renfrognée, affalé dans son fauteuil, statique, le président russe donne une image qui a fait flamber les spéculations.

 

 

Un chirurgien spécialiste du cancer de la thyroïde, a par exemple rendu 35 fois visite au président russe dans sa résidence de la mer noire. Au total, sur la même période, le médecin a passé près de 166 jours à ses côtés.

Et ce n'est pas tout. Le président serait particulièrement préoccupé par sa santé au vu de la myriade de médecins qu'il consulte de manière très fréquente. Alexei Shcheglov, un oto-rhino-laryngologiste, c'est-à-dire un spécialiste des oreilles, du nez et de la gorge, capable entre autres de diagnostiquer des maladies thyroïdiennes, a par exemple pris près de 59 fois l'avion entre 2016 et 2020 pour venir ausculter Vladimir Poutine. Soit plus de 14 consultations par an.

Certains experts y voient le signe d'un début de maladie de Parkinson. 

Il n'est pas exclu que ces rumeurs de maladie soient une façon pour Poutine de manipuler son entourage. Son objectif pourrait être de dissuader les gens du Kremlin d'organiser un coup d'État", prévient l'ex-agent. Une hypothèse inattendue mais loin d'être impossible selon lui.

Poutine aurait délibérément pu faire fuiter ces informations afin de laisser croire à ses possibles ennemis qu'il était mourant. "Il est assez tordu et pervers pour utiliser ça".

De plus, en 2015 déjà, alors que des rumeurs circulaient sur les attitudes physiques de Poutine, des neurologues britanniques avaient conclu dans une étude à "une démarche du flingueur" pour expliquer ses mouvements saccadés. Une gestuelle acquise lors de sa formation au sein du KGB. 

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Le président Biélorusse Loukachenko est un politicien habile, bien supérieur à Poutine. Le seul exemple d'homme politique public de niveau proche de Loukachenko en Russie que je connaisse est Alexï Navalny qui utilise une stratégie très similaire.

Loukachenko a une carotte dont Poutine a désespérément besoin; L'illusion "d'intégration" avec la Biélorussie permet à Poutine de conserver son image de Collecteur de la Terre russe et ainsi de légitimer son pouvoir au sein de la Russie. Poutine a besoin de la bonne volonté de Loukachenko pour continuer le spectacle. Cela rend Poutine prévisible et donc exploitable; comme une queue remue le chien.Depuis 2000, Loukachenko a exploité économiquement de toutes les manières possibles la Russie. Dans les années 1990, Loukachenko était probablement sincère quant à l'intégration. C'est compréhensible. Il espérait être le chef suprême du nouvel empire russe. Après 2000 cependant, l'annexion de la Biélorussie par la Russie signifiait qu'il serait (au mieux) le gouverneur régional de cet empire.

Le problème réside dans la structure impériale de la Russie et dans sa mentalité impérialiste. Toute idéologie, que ce soit l'orthodoxie, le communisme, le libéralisme, sera militarisée par la métropole pour dominer et discipliner ses colonies.

Beaucoup pensent que le problème réside dans la personnalité de Poutine. Certains reprochent même à Eltsine d'avoir choisi le "mauvais" successeur.

Le problème réside dans les institutions russes et dans la culture russe. Permettez-moi de vous montrer une vieille interview de l'ancien patron de Poutine.  Sobchak était un politicien libéral bien connu, fondateur du Mouvement pour les réformes démocratiques. Selon Sobtchak, l'Ukraine est gouvernée par l'alliance des « nationalistes extrémistes » et de la « nomenklatura communiste conservatrice ». Toutes les minorités qui refusent d'abandonner leur identité sont des nationalistes extrêmes. Et ils sont étroitement liés aux communistes bien sûr.

https://mobile.twitter.com/kamilkazani/status/1509985112850677767

Nous n'avons pas besoin d'un bon tsar qui remplacera un mauvais tsar. Un bon tsar peut devenir un mauvais tsar du jour au lendemain. Il peut donner n'importe quelles garanties maintenant, mais rien ne l'empêchera de les briser plus tard. Même s'il ne les brise pas, son successeur le fera. Il n'y aura de toute façon aucun contrôle sur son pouvoir.

Mancur Olson a conceptualisé l'État comme un gang. À ses débuts, c'est un bandit itinérant : un groupe criminel qui tue, brûle et pille sans se soucier des externalités négatives. Mais lorsqu'il s'installe, il devient un bandit stationnaire moins destructeur qui ouvre la voie à la civilisation. La mafia est assez simple. Il ne peut pas administrer quelque chose de compliqué sans détruire complètement la production ou évoluer vers quelque chose qui ne serait plus une mafia. S'ils entrent dans la production de machines par exemple, ils feront faillite ou cesseront d'être une mafia.

Les Z-guys ne sont pas si différents du cartel mexicains. Les actions de Poutine ont plus de sens si l'on considère que la Russie est dirigée par une mafia; par un groupe criminel qui extrait des biens d'exportation commercialisables par la violence ou les menaces. L'image violente est le moyen de production du Kremlin et doit être conservée. Le pétrole et le gaz sont les industries lucratives les plus simples. Ainsi, ils sont dominés par les amis de Poutine - le groupe d'intérêt le plus mafieux. La métallurgie est plus compliquée. Il est donc dirigé par de vieux oligarques des années 1990.

La Russie a toujours été et est  actuellement un empire semi-périphérique spécialisé dans la création de conflit. Les étrangers perçoivent Poutine comme irrationnel. Du point de vue russe cependant, son comportement semble très rationnel, prudent, réservé. Obtenez d'abord le pouvoir suprême, puis intensifiez les conflits internationaux. Son prédécesseur aurait peut-être échoué parce qu'il l'a fait dans l'autre sens.

L'ancienne Ukraine (nord et ouest) est une zone de peuplement agraire très ancien. La Nouvelle Ukraine (sud et est) fait partie du couloir de la steppe eurasienne qui n'a été colonisé en masse qu'au 18-19ème siècle.

L'ancienne Ukraine est un pays de civilisation agraire et urbaine profondément enracinée. La nouvelle Ukraine est essentiellement l'Amérique du Nord. C'est une toute nouvelle société de colons qui s'est formée par la colonisation massive des steppes au 18-19ème siècle. 

Une fois l'industrialisation commencée, la région du Donbass avait des taux de croissance presque américains. En 1850 Marioupol n'était qu'un petit bourg. En 1900, c'était une centrale industrielle et un port maritime majeur, contrôlant une grande partie des exportations du Donbass.

La révolution et la guerre civile ont été un coup dur pour Marioupol. La plupart de l'industrie appartenait aux Occidentaux. Les communistes l'ont nationalisée, mais les chaînes technologiques ont été perturbées et la production a chuté de façon spectaculaire. Ce n'est qu'à la fin des années 1920 que l'URSS a recommencé à s'industrialiser.

L'industrialisation soviétique est dépeinte comme la "concurrence" avec l'Occident capitaliste. C'est un mensonge. En fait, c'était une émulation méticuleuse de l'industrialisme américain. L'Amérique a construit la puissance industrielle soviétique. Les entreprises, les technologies et les ingénieurs américains ont fait de l'URSS une puissance industrielle.

Maintenant, vous demandez, ok, comment l'URSS a-t-elle payé tout cela ? L'importation technologique des États-Unis aurait dû coûter très cher. Eh bien, c'est pourquoi Staline a dû traire son peuple à sec. Pour payer l'importation, il exportait toute la nourriture à l'étranger. C'est la raison de la famine massive, Holodomor

 

 

 

 

 

 

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Quand j'étais très jeune, je suis allée dans un genre d'antiquaire de vêtements et je me suis procuré un chapeau (vraiment très chaud) de la Russie communiste. Je l'ai d'ailleurs beaucoup porté (surtout en portant en même temps des tutus) et j'avais visiblement un osti de problème de santé mentale (j'étais en manie). Ce chapeau est antologique et surtout très très chaud en hiver. C'est du vrai cuir après tout et j'apprécie le "crest" typique de la Russie communiste. J'ai fait une bonne affaire en achetant ce chapeau.

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  • 2 semaines plus tard...

La guerre en Ukraine connaîtra un « tournant » en août et la Russie sera défaite « avant la fin de l’année », a prédit le chef du renseignement militaire ukrainien.

« Le tournant aura lieu dans la deuxième partie d’août » et « la plupart des opérations militaires seront terminées d’ici la fin de l’année », prédit-il.

https://www.lapresse.ca/international/europe/2022-05-14/guerre-en-ukraine/kyiv-gagnera-avant-la-fin-de-l-annee-selon-le-chef-du-renseignement-militaire.php

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Le ministre ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov a affirmé mardi que la guerre avec Moscou entrait dans une «phase prolongée», les Russes cherchant le contrôle total de la région du Donbass et à occuper le Sud. 

Selon M. Reznikov, les troupes russes fortifient actuellement leurs positions dans les territoires qu’elles occupent dans les régions de Zaporijjia et de Kherson, afin de «passer en mode défensif si nécessaire».

«À l’heure actuelle, les principaux efforts du Kremlin se concentrent sur les tentatives d’encercler et de détruire le regroupement des forces armées ukrainiennes dans les régions de Donetsk et de Lougansk», dans l’Est du pays, partiellement aux mains de séparatistes prorusses, a-t-il poursuivi.

https://www.journaldequebec.com/2022/05/17/ukraine-la-guerre-entre-dans-une-phase-prolongee-selon-le-ministre-de-la-defense

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La lutte entre Roskompozor et Wikipedia continue : cette fois, le principal comité de censure a exigé que les articles « Rashism » et « 2022 #Russian invasion of #Ukraine » soient retirés de Wikipedia anglophone:

Rashisme est un mot-valise de "Russie" et de "fascisme", également connu sous le nom de Ruscisme  ou Russisme.

L'économiste russe Yakov Mirkin a déclaré que le terme « rashisme » est incorrect car il assimile l'ensemble de la nation russe à « l'idéologie qui cause des problèmes ». Il a noté que comme le nazisme n'a jamais été appelé « germanisme » et que le fascisme italien n'a jamais été appelé « italisme », l'idéologie de Poutine devrait être appelée « comme vous le souhaitez », avec « les surnoms les plus cruels », mais pas « rashisme ».

Des Russes ont redessiné le drapeau russe, en remplaçant le rouge, qui évoque le sang, par du blanc, couleur de la paix.

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L’admission à l’ONU de l’Ukraine et de la Biélorussie – deux Républiques soviétiques – en 1945 a représenté un choc pour les observateurs et est rapidement devenue célèbre comme une des bizarreries juridiques de la Guerre froide. Cette participation de deux entités subétatiques à l’arène internationale n’était cependant pas que le résultat d’un caprice soviétique à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Elle témoignait à la fois de la stratégie soviétique d’instrumentalisation de la souveraineté nationale et de transformations plus larges de l’ordre international, avec l’élargissement du cercle des acteurs légitimes. Elle établissait aussi des connexions périphériques entre des questions internes soviétiques et les enjeux de décolonisation, de développement et de politique dans l’émigration antisoviétique. Avant même que l’indépendance ne devienne une réalité politique, les Ukrainiens et Biélorusses soviétiques s’efforçaient ainsi de placer leurs républiques sur la carte du monde.

https://mobile.twitter.com/SanhoTree/status/1527983902194909185

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Aux États-Unis, un bon soldat est un soldat heureux, correctement nourri, payé et traité avec respect. Mais le haut commandement russe prend des décisions tactiques comme s'il pouvait simplement lancer des gens vers des objectifs mal conçus jusqu'à ce qu'il réussisse. Il s'agit d'une attitude autodestructrice qui à la fois abaisse le moral des troupes et dégrade l'efficacité au combat.

Dans les années 1990, l'armée russe a envoyé des conscrits non préparés en Tchétchénie pour une guerre urbaine exténuante dans des villes comme Grozny. Beaucoup de ces soldats ont été tués, blessés ou capturés. Les mères de soldats qui cherchaient à obtenir la libération de leurs enfants emprisonnés ont souvent imploré l'aide des commandants des bases, pour ensuite être ignorées. De nombreuses mères se sont rendues directement en Tchétchénie pour retrouver leurs fils et ont parfois négocié des accords ou organisé des échanges de prisonniers avec des groupes militants tchétchènes en vue de leur libération.

En 2014, lorsque la Russie a secrètement envoyé des forces dans l'est de l'Ukraine, les familles des militaires ont de nouveau été intimidées ou menties sur le statut et la situation de leurs fils. Certains, par exemple, ont appris que leurs fils étaient morts dans des accidents d'entraînement en Russie plutôt que dans l'est de l'Ukraine.

 Parce qu'elle craignait les fuites, l'armée russe a gardé ses plans secrets pour presque tous les militaires, compromettant l'état de préparation de l'invasion de l'Ukraine. 

Il sera presque impossible pour l'armée russe de résoudre son problème culturel interne pendant cette guerre. En effet, même lorsque l'invasion prendra fin, il sera difficile pour l'armée russe de se réformer, comme elle l'a fait au lendemain de sa guerre de cinq jours contre la Géorgie en 2008. En effet, contrairement à la guerre de Géorgie, Moscou ne peut pas blâmer le vieil équipement ; le problème réside dans les décideurs et leurs décisions, et ces personnes n'ont pas admis que l'armée a toujours un problème systémique de maltraitance du personnel.

 Les hauts commandants russes ne sont pas des guerriers-érudits apolitiques ; ils ont gagné leurs positions en comprenant que la loyauté est plus importante que de dire la vérité au pouvoir. Ils ont approuvé le plan d'invasion malgré tous ses défauts évidents.

Le climat politique actuel en Russie est peut-être encore moins susceptible de tolérer les protestations collectives des familles de soldats qu'il ne l'était à la fin des années 1980 et dans les années 1990. La nouvelle législation étouffe les récits indésirables sur l'armée, et les autorités russes travaillent plus dur que jamais pour réprimer les individus qui disent quoi que ce soit sur la guerre qui s'écarte de la ligne officielle, y compris en exprimant un chagrin non autorisé.

Pour l'instant, cela peut permettre à l'armée russe de résister au changement. Mais le long terme est moins sûr. L'armée russe risque de perdre bien plus que les milliers de pièces d'équipement qui ont été détruites. L'expérience de l'armée russe en matière de personnel enrôlé professionnel remonte à près de 20 ans. Son succès repose sur le prestige du service militaire et la confiance sociale que le ministère de la Défense s'est efforcé d'obtenir grâce à une série de nouvelles politiques, d'avantages et d'améliorations des conditions de service. 

Le pays a toujours des conscrits, mais si la popularité de l'invasion s'affaiblit à mesure que la guerre se prolonge, les familles russes pourraient revenir aux anciennes méthodes consistant à éloigner leurs fils de la conscription, par exemple par des pots-de-vin ou en les cachant dans le pays ou à l'étranger. L'armée n'aura peut-être alors d'autre choix que de changer la culture de son personnel, mais il sera trop tard pour atteindre ses objectifs plus larges en Ukraine. 

https://www.foreignaffairs.com/articles/russian-federation/2022-05-18/russian-militarys-people-problem?utm_medium=social

https://mobile.twitter.com/MarkHertling/status/1528688087143948289

Selon l'Economist Intelligence Unit, les deux tiers de la population mondiale vivent dans des pays neutres face à la guerre ou soutiennent la Russie. Alors que la Chine est un allié de la Russie, les grandes nations non alignées – Brésil, Afrique du Sud, Arabie saoudite, Émirats arabes unis – ont voté contre la Russie à l'ONU, mais refusent résolument de critiquer Poutine.

Cela s'explique en partie par le fait que les deux tiers du monde ne voient pas la guerre que nous voyons. Cela est dû à la balkanisation d'Internet, dont la Russie est en partie responsable.

Aujourd'hui, il y a trois internets. Il y a l'Internet américain et occidental que nous considérons comme Internet. Il y a l'Internet non libre dans des endroits comme la Russie, la Turquie et l'Inde où le contenu est restreint et contrôlé. Et puis il y a l'internet chinois, qui est totalement censuré.

L'Internet chinois, utilisé par un internaute sur cinq dans le monde, est pro-russe. Dans l'Internet non libre de la Turquie et de l'Inde et du reste, ils obtiennent une grande partie de leurs informations sur la guerre des médias d'État russes. Ils ne voient pas les invocations nocturnes de Zelensky à la démocratie. Ils voient des images de nobles soldats russes.

En 2014, lorsque la Russie a annexé la Crimée, le , la tristement célèbre ferme russe de trolls, était encore largement méconnue. Mais son utilisation de faux personnages, de faux sites Web et de faux blogs, ainsi que de robots malveillants, semblait être l'état de l'art de la désinformation.

La messagerie russe était sophistiquée en 2014, mais elle ne s'est pas beaucoup améliorée. En 2014, les médias sociaux étaient encore dominés par le texte. Aujourd'hui est l'ère de la vidéo en temps réel. Zelensky comprend cela ; Poutine non.

Pour le public mondial, les États-Unis et l'Union européenne ont fait une sorte d'erreur tactique en décrivant la guerre comme l'Occident contre la Russie, ou même comme la démocratie contre l'autocratie.

Pour le public mondial, les États-Unis et l'Union européenne ont fait une sorte d'erreur tactique en décrivant la guerre comme l'Occident contre la Russie, ou même comme la démocratie contre l'autocratie.

Ce mème est efficace en Amérique et en Europe, mais joue moins bien parmi les pays en développement et non alignés.

En Afrique, dans une grande partie de l'Asie et au Moyen-Orient, les Occidentaux sont les colonisateurs qui n'ont pas permis la démocratie sur les terres qu'ils gouvernaient.

Une meilleure façon de mobiliser ces pays contre la Russie est de dépeindre la guerre comme une violation fondamentale et illégale de la souveraineté ukrainienne, comme une Russie impérialiste essayant d'étendre violemment ses propres frontières.

https://mobile.twitter.com/thesiriusreport/status/1528254434953814017

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Des élus communistes de la région russe de Primorié, en Extrême-Orient (limitrophe à la Chine et à la Corée du Nord), ont demandé vendredi, lors d’une réunion de l’Assemblée locale, l’arrêt de l’offensive en Ukraine, avant de se voir privés de droit de vote.

« Nous comprenons que si notre pays ne cesse pas l’opération de guerre, il y aura de plus en plus d’orphelins. Au cours de l’opération militaire, des gens finissent invalides. Ce sont de jeunes gens qui pourraient apporter beaucoup à notre pays »

 

 

L'histoire de la Russie est celle d'une expansion et d'une colonisation presque incessantes, et la Russie est le dernier empire européen qui a résisté même aux efforts de décolonisation les plus élémentaires, comme l'octroi aux populations soumises d'une autonomie et d'une voix significative dans le choix des dirigeants du pays. Et comme nous l'avons vu en Ukraine, la Russie est prête à recourir à la guerre pour reconquérir des régions qu'elle considère comme ses possessions légitimes.

Pendant et après l'effondrement de l'Union soviétique, lorsque l'empire russe a atteint son nadir moderne, les États-Unis ont refusé de sauvegarder l'indépendance nouvellement acquise de plusieurs États post-soviétiques, invoquant des préoccupations déplacées concernant l'humiliation de Moscou. Enhardie par la réticence de l'Occident, Moscou a commencé à récupérer les terres qu'elle avait perdues. Aujourd'hui, le revanchisme de la Russie - aidé par notre inaction et notre ignorance plus large de l'histoire de l'impérialisme russe - a ravivé la possibilité d'un conflit nucléaire et provoqué la pire crise de sécurité que le monde ait connue depuis des décennies.

Les États-Unis avaient déjà eu l'occasion de démanteler l'empire russe. En septembre 1991, alors que l'Union soviétique s'effondrait, le président George H. W. Bush a convoqué son Conseil de sécurité nationale. Avant la réunion, la Maison Blanche semblait incertaine de la manière de gérer la superpuissance en train de se briser.

Lui – et les décideurs politiques américains après lui – n'ont pas vu la fin de l'Union soviétique pour ce qu'elle était : pas seulement une défaite pour le communisme, mais une défaite pour le colonialisme. Plutôt que d'annuler les aspirations impériales de la Russie lorsqu'ils en avaient l'occasion, Bush et ses successeurs ont simplement observé et espéré le meilleur. Comme l'a dit plus tard le conseiller à la sécurité nationale de Bush, Brent Scowcroft, à propos de l'effondrement soviétique : « En fin de compte, nous n'avons pris aucune position. Nous avons simplement laissé les choses se produire.

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Toutes les anciennes colonies de la Russie, y compris des endroits comme l'Azerbaïdjan, l'Ouzbékistan, le Kazakhstan et l'Arménie, ont réussi à obtenir et à maintenir l'indépendance après la chute de l'URSS. Mais seule l'indépendance de l'Ukraine est devenue une obsession pour Poutine. L'Ukraine est apparue comme le plus grand obstacle aux efforts du Kremlin pour reconsolider son empire et défaire les mouvements d'indépendance du début des années 1990.

https://www.theatlantic.com/ideas/archive/2022/05/russia-putin-colonization-ukraine-chechnya/639428/

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Depuis quarante ans, l’œuvre de Vladimir Sorokine transgresse à peu près tous les tabous politiques et sociaux imaginables en Russie. Son roman Le Lard bleu, où les ébats sexuels de clones de Staline et de Khrouchtchev sont décrits avec force détails, lui a valu une enquête criminelle pour diffusion de pornographie.Ses fables subversives font la satire des chapitres les plus sombres de l’histoire soviétique, ses récits futuristes mettent en scène la répression larvée de la Russie du XXIe siècle.

Sa vision d’un ancien empire sur le déclin, sombrant dans l’arriération sous un régime militariste et répressif, est tragiquement prémonitoire.

Son roman Journée d'un opritchnik a été réédité cinq fois en Russie depuis sa parution en 2006 et traduit en dix langues.

 

Nous sommes en 2028, le pays est gouverné par une oligarchie sanguinaire, mélange cauchemardesque des traditions de la Sainte Russie et de dictature policière moderne. Au sommet règne l’opritchina, connue pour son sadisme et équipée désormais de moyens technologiques ultra-sophistiqués. Elle exerce sur la société un contrôle totalitaire absolu : les opritchniks sont les nouveaux maîtres de ce pays plongé à nouveau dans un sanglant Moyen Âge. Parmi eux, Komiaga, dont Vladimir Sorokine déroule ici une journée ordinaire, rythmée par ses missions et ses rituels.

Le récit dérive peu à peu pour montrer comment le totalitarisme se diffuse dans toute la société. Sorokine dévoile le rapport entre les totalitarismes allemand et soviétique, où les écrivains doivent être des "ingénieurs des âmes" et les hommes, des machines efficaces. "Ce qu'évoque Sorokine, c'est un pouvoir confisqué par un petit groupe au fonctionnement clanique, absolutiste, et sa démonstration reste actuelle, affirme Bernard Kreise, son traducteur en français. D'une écriture étonnante, ce livre rappelle les souvenirs de jeunesse de Nabokov, dans la grande tradition russe." 

L'écrivain maîtrise tous les styles, du plus classique au plus fou, et il est aussi capable de parodier les grands auteurs de son pays, ce qu'il fait, par exemple, dans Le Lard bleu, l'un des romans les plus ravageurs de toute la littérature russe. Et pour exprimer le retour du refoulé propre à la société russe actuelle, il joue dans certains livres sur une langue archaïsante, difficile à rendre en français. 

Dans Journée d'un opritchnik comme dans La Glace, il dépeint la violence du pouvoir, son hypocrisie, son utilisation de l'Église orthodoxe et du nationalisme russe. Et dans Le Lard bleu, il règle ses comptes avec le stalinisme de façon radicale, alors que le pouvoir souhaite réhabiliter Staline. 

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La Russie survivra-t-elle jusqu'en 2024 ?
Oui, mais je ne sais pas ce qui va arriver après la mort de Poutine, vous avez bien beau l'aimer ou non,, mais à la fin il a stabilisé le pays plus que jamais. J'apréhende l'après poutine, on ne sait pas qui peut prendre le pouvoir, il n'y personne qui semble vouloir se manifester. 

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Il y a 19 heures, Tomás de Torquemada a dit :

vous avez bien beau l'aimer ou non,, mais à la fin il a stabilisé le pays plus que jamais.

Mao a transforme la Chine, un empire en faillite en une superpuissance redoutee du monde entier en l'espace d'une generation. Ca reste un sombre encule qui a detruit des millions de vie pour des raisons futiles. 

Je t'explique plus en des termes plus simples pour ton petit cerveau: Personne sur ce forum n'a reproche a Poutine de ne pas avoir stabilise son pays ou d'etre un politicien incompetent ou un mangeur de bebe, on n'obtient pas un des postes dans le plus prestigieux programme du KGB en etant nul et si on arrive a gouverner un pays economiquement et politiquement attarder en etant une merde.  

On lui reproche d'avoir envahi un pays souverain.

Voila. Je crois que c'est assez clair pour que meme toi tu puisses comprendre. Toi comprendre ? 

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