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Ho shit revelations


Déchet(s) recommandé(s)

Le 2022-04-28 à 01:11, Chicken of the infinite a dit :

OMG son visage fondu!

Pauvre femme!

Dans une interview au Figaro, elle a dit que le bon Dieu l'avait oubliée.

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Le 2022-04-29 à 07:27, 1984 a dit :

C'est comme s'imaginer qu'on a réussi sa vie parce qu'on a une bande d'amis, une voiture, qu'on fait du sport et qu'on part en voyage une fois à l'année. C'est juste du conformisme, et des gens comme ça, désespérés au fond d'eux même; y en a plein tinder. Par ailleurs, détruire des personnes ou des choses est une preuve de manque d'estime personnelle. Encore une fois : quand on est heureux, on veut le bien sur terre.

Cette règle ne connait pas d'exception.

il faut avouer qu'entre statut, pouvoir d'achat, survalorisation de la vie sociale accomplie et image de la belle petite famille parfaite, il y a peu de choses qui pourraient porter quelqu'un à penser que le conformisme n'est pas la voie privilégiée du bonheur. alors, bon, en ce sens, sans dire qu'il existe une recette unique au bonheur, le conformisme peut certes fonctionner pour certaines personnes qui se sentent  protégées et valorisées par son vernis de reconnaissance.

mais il y en a pour d'autres chez qui j'ai l'impression que toute leur vie consiste à se forcer dans un mirage qui ne les ressemble pas, pour ensuite se sentir pris au piège avec leurs engagements et c'est dans ce sens que le conformisme devient dangereux.

par exemple mon frère et ma belle-soeur. toute ma famille (hors du nucléaire, donc moi, ma mère et mon père) pense qu'ils ont "réussi" et qu'ils sont donc forcément heureux. ils sont mariés, en couple depuis 16 ans, l'un est ingénieur, l'autre est médecin, habitent une superbe maison de deux étages, ont un petit garçon adorable et en santé, la voiture électrique de l'année, etc. 

mais deep down, ils sont misérables parce qu'ils ne s'entendent pas bien en ménage depuis des lustres (donc même avant de s'être mariés et d'avoir un enfant) et ils sont abonnés à la thérapie de couple. après, je me demande (et je n'oserai jamais le leur dire de vive voix, mais je le pense toujours un peu silencieusement) : pourquoi se forcer dans une relation alors que vous n'avez JAMAIS été faits l'un pour l'autre ?

je peux comprendre que les couples peuvent vivre des moments difficiles, mais quand ça arrive continuellement, et ce, depuis les tout débuts, et que vous devez toujours soit être en thérapie ou vous ménager l'un et l'autre pour maintenir la relation à flot, ce n'est pas un indice à l'effet que vous n'êtes PAS faits pour être ensemble ? 

mais là, j'ai l'impression qu'ils ont pris tellement d'engagements ensemble (mariage, maison, enfant) qu'ils sont maintenant rendus à un point de non-retour et ils sont juste là, en train de vivre leur vie "parfaite sur papier" mais qui consiste la plupart du temps à essayer de s'endurer l'un et l'autre sans trop se faire chier.

en fait, plus j'en parle et plus je trouve que cette histoire ressemble à celle de mes parents qui ont fini par divorcer après 25 ans de mariage. :zoidberg:

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il y a 15 minutes, Ecce Homo a dit :

plus j'en parle et plus je trouve que cette histoire ressemble à celle de mes parents qui ont fini par divorcer après 25 ans de mariage. 

Je veux dire: ca fait sens, pour moi ? Repeter le meme cycle, erreurs comprises. 

Mais avant de tirer cette conclusion, comment ca se passe avec le couple des parents de ta belle soeur? 

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il y a 18 minutes, Valérie Pécresse a dit :

Je veux dire: ca fait sens, pour moi ? Repeter le meme cycle, erreurs comprises. 

Mais avant de tirer cette conclusion, comment ca se passe avec le couple des parents de ta belle soeur? 

hum. je ne les connais pas beaucoup. je peux seulement dire que ses parents sont encore mariés, mais qu'elle n'est pas proche d'eux (ils habitent à moins de 40 min de route mais se voient presque jamais).

et que la famille de son côté est obsédée par l'image et le statut social. 

(probablement aussi la raison pour laquelle elle a été étudier en médecine. et j'ai l'impression qu'elle n'apprécie pas son boulot, d'ailleurs, elle rêve d'ouvrir une chocolaterie).

Révélation

à ton tour de faire de la psycho à deux balles. :ifyouknowwannamean:

 

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HO SHIT REVELATIONS

/THREAD

Le problème, c'est toujours la culture : on grandit en s'identifiant (au genre) à notre chemin de réussite sociale. On se sent malheureux lorsqu'on ne rentre pas dans le moule, car on se retrouve en marge, différent, et comme on nous "éduque" à la soupe culturelle, on grandit dans une caverne d'illusions que l'on prends pour argent comptant. Une fois ces illusions devenues realité, on est encore plus malheureux, on est définitivement perdu.

Regardez Daleko, c'est un cas d'école : elle vient d'un milieu ostracisé, d'une famille dysfonctionnelle, elle en a subi maints traumatismes, et à la fin, elle a intégré la société avec tout ce que cela comprenait de conformisme, le mari, l'enfant, la pavillon de banlieue, les 4 zeros sur la chèque a la fin du mois, la carte chez le regroupement national des français de souche... Ce bonheur préfabriqué et illusoire, elle a voulu par rupture à sa marginalité. Parce qu'être une fucking truite qui remonte le courant, chez les humains, c'est pas symbole de turlute endiablée à la fin de la course, non. C'est l'isolement, la pauvreté, la rupture. C'est bel et bien cela que l'on craint lorsqu'on sort du troupeau.

Une autre histoire, 

Nous avons un client en galerie, son cv est digne d'un ministre. Ca gère de la situation de crise à l'international, ça vit en plein Bordeaux dans une baraque qui coûte 62 reins, 3 gosses, marié depuis 20 ans. Et là, sa femme se barre avec son patron d'un coup d'un seul, le mec est sous anxiolytique. Le fameux patron est marié bien evidemment, il s'envoie sa maitresse au bureau, il fait cocu a sa femme depuis mathusalem... Bref. Le récit d'une illusion qui s'envole aka comment cocher toutes les cases classique de la réussite sociale et personnelle, pour ensuite finir à mettre des fleurs en scred dans la sac de son ex en lui disant " Tu vois, je ne suis pas qu'un monstre" alors que celle ci s'est fait troncher par son patron sur le canapé ou les enfants prennent leur petit dej le matin. Voyez, ce que ça donne, de croire qu'on a tous alors qu'au fond, on a jamais vraiment eu ? 

La dignité MES FRERES c'est LA LIBERTE sur cette saloperie de conformisme.

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il y a 4 minutes, 1984 a dit :

Regardez Daleko, c'est un cas d'école : elle vient d'un milieu ostracisé, d'une famille dysfonctionnelle, elle en a subi maints traumatismes, et à la fin, elle a intégré la société avec tout ce que cela comprenait de conformisme, le mari, l'enfant, la pavillon de banlieue, les 4 zeros sur la chèque a la fin du mois, la carte chez le regroupement national des français de souche... Ce bonheur préfabriqué et illusoire, elle a voulu par rupture à sa marginalité. Parce qu'être une fucking truite qui remonte le courant, chez les humains, c'est pas symbole de turlute endiablée à la fin de la course, non. C'est l'isolement, la pauvreté, la rupture. C'est bel et bien cela que l'on craint lorsqu'on sort du troupeau.

Tu racontes n'importe quoi. J'ai voulu tout ça parce que c'est la base qui permet de faire tout le reste. On dirait que t'essaies de te convaincre que le non-conformisme est une bonne chose. Mais la vie à deux est moins compliquée que seule (et je ne parle pas que de l'aspect matériel, mais aussi du soutien moral) et avoir des enfants répond à une forme de besoin que beaucoup ont. Depuis que j'ai tout ça, ma qualité de vie s'est envolée, parce que je n'ai pas à me soucier constamment de répondre à des besoins primaires. C'est pas qu'une question de regard sociétal, ça ce n'est qu'une facette parmi beaucoup d'autres.

Tu peux pas être en grande forme physique si tu dors mal et que tu manges n'importe quoi. Tu peux pas être en grande forme mentale si t'as jamais rien construit avec quelqu'un et que tu ne sais pas quel rôle tu joues dans le monde. C'est un socle.

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Le soutien moral >>> amis, famille ( sans parler de mari et d'enfant) 

Aspect matériel >> demande aux célibataires qui se débrouillent très bien

il y a une heure, Daleko a dit :

Tu peux pas être en grande forme mentale si t'as jamais rien construit avec quelqu'un et que tu ne sais pas quel rôle tu joues dans le monde.

Aucun rapport. La encore, si tu justifiés ton existence par rapport à une tierce personne, tu ne vaux rien seule, donc tu ne vaux rien tout court. 

La réussite ne vaut rien en tant qu'absolu, en terme d'existence. C'est un concept societal complètement déconnecté de la nature. C'est purement culturel. 

Il y a 1 heure, 1984 a dit :

C'est l'isolement, la pauvreté, la rupture. C'est bel et bien cela que l'on craint lorsqu'on sort du troupeau.

 

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Il y a 2 heures, 1984 a dit :

La dignité MES FRERES c'est LA LIBERTE sur cette saloperie de conformisme.

bah, pour certaines personnes, j’ai l’impression qu'elles considèrent que la vie leur offre le choix entre une situation de non-bonheur ou de misérabilisme. soit, le choix entre poursuivre une vie dans laquelle la personne ne se sent pas heureuse (non-bonheur) ou abandonner ses repères et se retrouver dans une situation dans laquelle elle est juste misérable. alors logiquement, elles vont choisir la moindre des souffrances.

mais c'est quand même triste quand on considère que la vie ne nous offre que ces deux choix-là : entre manger un plat fade ou encore manger un plat dégoûtant.

et tu as raison de dire que c'est une question de confiance en soi. plusieurs personnes restent avec quelqu'un d'inapproprié pour toutes sortes de raisons, notamment je pense, car elles ne considèrent pas qu'elles seraient capable d'améliorer leur sort seuls ou de trouver mieux. c’est effarant de penser une telle chose, considérant qu'il y a 7 milliards de personnes sur la terre. :wide_eye_pepe:

(sens-toi pas visée Daleko je pense à mon frère quand je dis ça).

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Il y a 14 heures, Ecce Homo a dit :

mais c'est quand même triste quand on considère que la vie ne nous offre que ces deux choix-là : entre manger un plat fade ou encore manger un plat dégoûtant.

et tu as raison de dire que c'est une question de confiance en soi

L'idée d'être seul pour certains, c'est ça, le plat dégoûtant. Parce qu'on a diabolisé le célibat. Quand je prends des exemples directement sur ce forum, et qu'on regarde les membres dont les couples se sont séparés, même de leur propre volonté, on sent que ça a peté un équilibre psychique chez eux. On sent que ça a amené du stress, au minima. On sent aussi que ça a transformé la perception qu'ils avaient d'eux même. Les ruptures, ça te secoue un arbre, même stable depuis des années. 

Et pour ceux qui viennent de se mettre en couple ou qui essayent fort, c'est tout un autre cinéma. Ici on retrouve l'idéalisme forcené, le moule de la partenaire type, la projection la plus moderne du match parfait. Et quand ça fonctionne, alors la copine devient un accessoire de réussite pour l'homme célibataire. 

Daleko semble croire que le bonheur repose sur la construction d'un acquis à l'extérieur de soi, et toute pratique spirituelle invite à la construction d'acquis internes. La définition du bonheur repose bien entendu sur le bien être interne et pas sur le bien être externe. Contrairement à ce qu'elle pense, Daleko n'est pas heureuse à proprement parler, mais sa representation psychique d'elle même, son ego, se trouve simplement satisfait "d'avoir" une famille. Quand elle se regarde, et qu'elle se sent ravie de sa condition de vie, elle ne fait qu'apprécier un confort qu'elle se valorise d'avoir acquis. Mais à aucun moment, elle ne valorise l'être. L'être s'en ressent et tôt ou tard, il y a crise. 

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T'es un peu flippante à lire tellement t'es bornée. Tu m'attribues des pensées que je n'ai jamais exprimées pour te conforter dans tes idées. On dirait que t'essaies de te convaincre que c'est pas grave si l'horloge tourne et que t'avances pas comme tu l'aurais espéré y'a x années.

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Aimer ? 

Des raisons qui te feraient choisir le couple plutôt que le célibat ? 

Être en couple n'est pas un problème, au fond, on s'appareille avec des tas de gens dans nos vies, notre famille, nos amis, nos animaux. On devient des partenaires de vie, au delà du statut et du type de rapport affectif.

Aimer n'est pas un problème, c'est surtout la cerise sur le gâteau d'une vie déjà heureuse. Y a pas de "bonne" raison car le couple ne peut se juger sur une base manichéenne. Y a, je pense, le bon contexte pour l'être et le bon état d'esprit. Vibrer sur une énergie de manque, chercher à tout prix à se fuir, croire que ça vous donne une valeur, voilà les freins au couple. Mais le couple en tant que structure, je pense que c'est neutre, au fond. Y a pas de vraie mauvaise raison d'être en couple, j'ai plus l'impression que c'est une mauvaise raison de se croire heureux et secure sur la base d'un tel acquis le problème. Et d'être convaincu que c'est suivre un modèle de réussite, plutôt. 

La vraie bonne raison, c'est qu'on aime une personne pour ce qu'elle est et pas pour la manière dont on se sent auprès d'elle, non ? 

 

 

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