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Drôle de manière de parler pour quelqu'un qui l'affirme avec conviction et détermination. Comme si c'était un allant-de-soi, un phénomène éternel, transhistorique et asocial. Enfin, soyons honnête : tu es ridicule.

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Drôle de manière de parler pour quelqu'un qui l'affirme avec conviction et détermination. Comme si c'était un allant-de-soi, un phénomène éternel, transhistorique et asocial. Enfin, soyons honnête : tu es ridicule.

Étant donné que l'on parle exclusivement du contexte politique du Québec des 15-20 dernières années et de son avenir proche, je trouve que c'est assez restreint dans le temps et dans l'espace. Je ne vois pas où tu vas chercher le fait que je prétendrais décrire un "phénomène éternel, transhistorique et asocial", je ne suis même pas passé proche. Tu vas chercher trop loin je pense; j'ai déjà clarifié mon point de toute manière.

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La vision que tu exposes ici n'est pas vraiment supérieure à celle que tu critiques. Elle n'est que son extrême opposé.

C'est facile de glorifier l'entrepreneur-preneur-de-risques sans tenir compte, par exemple, de l'inégalité des opportunités. On peut soutenir qu'on mérite notre gain si on a risqué de l'argent qu'on a gagné en travaillant fort.

Quand on dit que l'entrepreneur mérite son gain parce qu'il a pris un risque, ça implique aussi que les moins riches n'ont pas eu un gain comparable parce qu'ils n'ont pas risqué une somme d'argent comparable. Or, comme c'est le cas pour la majeure partie de la population, il n'existe pratiquement aucune opportunité de risquer cet argent puisqu'elle ne le possède pas.

C'est facile de glorifier ceux qui risquent leur argent sans tenir compte de tous ceux qui n'ont pas la possibilité de risquer de l'argent, soit parce qu'ils n'ont pas d'argent, soit parce qu'ils n'arrivent pas à obtenir un prêt.

C'est aussi facile de glorifier l'entrepreneur qui fait de l'argent avant même d'avoir pris la peine de regarder si l'entrepreneur fait du bon travail. Très souvent, on a des entrepreneurs peu connus, qui sans être illégaux, sont clairement des crosseurs (ou tout simplement des entrepreneurs inefficaces). Par exemple, certains offrent des produits ou services concurrents moins connus et un peu moins cher. Le problème c'est que le produit est d'une qualité vraiment en-deçà de tout ce qu'on peut imaginer. Un autre exemple: certains employeurs, pour un salaire trop faible, vont surcharger certains employés de tâches et de responsabilités. L'employé endure soit parce qu'il a trop bon cœur (il accepte de bon cœur qu'on profite de lui), soit parce que les opportunités d'emplois dans sa branche ne sont pas bonnes et qu'il ne veut pas risquer de se retrouver sans emploi.

Tout ces entrepreneurs là ont fait de l'argent en risquant de l'argent, mais aussi en profitant du monde. Et en glorifiant l'entrepreneur-preneur-de-risque, on glorifie aussi toutes ces pommes pourries qui sont soit des profiteurs, soit des entrepreneurs inefficaces.

Ma philosophie plus à gauche est axée sur l'idée d'encourager seulement le bon entrepreneuriat et de décourager le mauvais entrepreneuriat (la droite refuse catégoriquement ce principe). C'est pourquoi je me concentre beaucoup à dénoncer les mauvaises pratiques et tout ce qui ne marche pas bien dans les marchés. C'est aussi pourquoi je trouve que par rapport à moi, le point de vue que tu défends ici me semble n'être que l'extrême opposé du point de vue que tu critiques.

First thing first: je ne ''glorifie'' nullement l'entrepreneur. Je dis que ceux qui prennent des risques doivent être rémunérés par un bon profit à la clef, point barre. Je dis aussi que le rôle principal (car il en a d'autres) d'un entrepreneur dans la production est d'en prendre.

Je ne néglige pas l'inégalité des opportunités: tu sais bien qu'à opportunité égale, certains vont prendre un risque supplémentaires et entreprendre, d'autres travailler et offrir d'être employés. Les deux sont honorables, on a besoin des deux(dans une économie capitaliste) et il se trouve que le premier ''marche'' au profit.

Tu comprendras par ailleurs que je n'ai jamais dit quoi que ce soit contre des mesures qui ont pour objet et pour résultat de lisser le plus possible les opportunités dans la population. Je dirais seulement qu'il faut prendre garde que, pour financer ce genre de mesures, il faut intervenir dans les processus qui assurent des bons profits aux entrepreneurs et qu'à force de le faire on risque de tout simplement éliminer l'entrepreunariat. Certains n'y voient pas d'inconvénient, remarque.

Modifié par Moskva
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First thing first: je ne ''glorifie'' nullement l'entrepreneur.
First thing first: merci d'avoir répondu. Ensuite, je te crois quand tu dis que tu ne glorifies pas l'entrepreneur. Je reconnais que j'y suis allé un peu trop fort en interprétant ainsi ton commentaire. Pour être précis, ce que tu as fais, c'est de justifier le profit de l'entrepreneur. Et le but de cette justification était de démentir le mythe de l'entrepreneur-exploiteur.
Je ne néglige pas l'inégalité des opportunités: tu sais bien qu'à opportunité égale, certains vont prendre un risque supplémentaires et entreprendre, d'autres travailler et offrir d'être employés. Les deux sont honorables, on a besoin des deux(dans une économie capitaliste) et il se trouve que le premier ''marche'' au profit.
En effet, tu as raison sur ce point.
Tu comprendras par ailleurs que je n'ai jamais dit quoi que ce soit contre des mesures qui ont pour objet et pour résultat de lisser le plus possible les opportunités dans la population. Je dirais seulement qu'il faut prendre garde que, pour financer ce genre de mesures, il faut intervenir dans les processus qui assurent des bons profits aux entrepreneurs et qu'à force de le faire on risque de tout simplement éliminer l'entrepreunariat.
À mon avis, il faut décourager le mauvais entrepreneuriat et encourager le bon. C'est quelque chose qu'on fait déjà, mais qu'on pourrait pousser plus loins. Par exemple, on décourage les restaurateurs à cuisiner dans un environnement insalubre, et donc, propice à la propagation de maladies. Au final, c'est la santé publique qui en bénéficie. L'ensemble des restaurateurs n'a jamais risqué d'être éliminée par la réglementation actuelle. Il est cependant possible que les crottés à répétition finissent par s'écrouler sous les amendes.

Bien entendu, il peut y avoir un débat sur qu'est-ce le bon et le mauvais entrepreneuriat. Je propose qu'on considère comme étant un mauvais entrepreneur un entrepreneur inefficace ou crosseur. Évidemment, cette définition demeure vague, et je crois qu'on pourrait pousser beaucoup plus loin que ça l'analyse de ce concept.

Et pour revenir à ce qui m'a motivé à critiquer ton premier commentaire : on ne peut pas dire qu'un mauvais entrepreneur mérite son profit.

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First thing first: merci d'avoir répondu. Ensuite, je te crois quand tu dis que tu ne glorifies pas l'entrepreneur. Je reconnais que j'y suis allé un peu trop fort en interprétant ainsi ton commentaire. Pour être précis, ce que tu as fais, c'est de justifier le profit de l'entrepreneur. Et le but de cette justification était de démentir le mythe de l'entrepreneur-exploiteur.

En effet, tu as raison sur ce point.

À mon avis, il faut décourager le mauvais entrepreneuriat et encourager le bon. C'est quelque chose qu'on fait déjà, mais qu'on pourrait pousser plus loins. Par exemple, on décourage les restaurateurs à cuisiner dans un environnement malpropre, et donc, propice à la propagation de maladies. Au final, c'est la santé publique qui en bénéficie.

Bien entendu, il peut y avoir un débat sur qu'est-ce le bon et le mauvais entrepreneuriat. Je propose qu'on considère comme étant un mauvais entrepreneur un entrepreneur inefficace ou crosseur. Évidemment, cette définition demeure vague, et je crois qu'on pourrait pousser beaucoup plus loin que ça l'analyse de ce concept.

Et pour revenir à ce qui m'a motivé à critiquer ton premier commentaire : on ne peut pas dire qu'un mauvais entrepreneur mérite son profit.

Que veux-tu dire par entrepreneur inefficace ? À moins de fourrer le système (et là il tombe dans ta 2e catégorie), s'il est inefficace à moyen terme il ne fera pas de profit ou bien sa clientèle le désertera. Je ne vois pas comment un mauvais gestionnaire est récompensé.

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Je vais te donner un exemple:

Toi qui essaierait de te partir une entreprise.

Pathétique.

EDIT: je te donne la chance d'oublier ta feud ridicule et complètement unidirectionnelle (j'ai mieux à faire que me pogner avec un nobody sur Internet), tu décides de t'essayer à me burner, et c'est tout ce que tu trouves ? C'est ce qu'on appelle être autonome, tu as même pas besoin de moi pour te planter.

Modifié par Le Professeur
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As-tu des compétences en gestion d'entreprise?

Si la réponse est non, alors tu est probablement un bon exemple d'entrepreneur qui serait inefficace, malgré que ton orgueil soit trop grand pour l'accepter.

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As-tu des compétences en gestion d'entreprise?

Si la réponse est non, alors tu est probablement un bon exemple, malgré que ton orgueil soit trop grand pour l'accepter.

J'étudie en gestion. J'ai géré 3 magasins personnellement, à différents niveaux. Je ne me prend pas pour Richard Branson, mais je ne suis quand même pas le dernier des péquenaux en ce qui concerne la gestion d'entreprise.

Mais admettons, pour les besoins de la discussion, que je n'aurais aucune aptitude en gestion. Je me pars une entreprise et je me plante, eh bien c'est dans l'ordre des choses, c'est le risque de l'entrepreneuriat. Ça ne fait pas de moi un "mauvais entrepreneur", et en fait beaucoup d'entrepreneurs se plantent à leur(s) première(s) tentative(s), parce que dans une certaine mesure c'est une "profession" qui s'apprend sur le tas. Tu ne peux pas décourager cette forme de "mauvais" entrepreneuriat, car ça reviendrait à décourager toute forme d'entrepreneuriat.

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Je me pars une entreprise et je me plante, eh bien c'est dans l'ordre des choses, c'est le risque de l'entrepreneuriat.
Justement, si t'es trop poche pour gérer ton entreprise comme du monde, tu ne mérites pas de profits.

Mais il arrive qu'en étant inefficace, on arrive quand même à faire du profit. C'est parfaitement possible dans un marché de concurrence imparfaite.

C'est particulièrement facile à expliquer dans le cas d'un marché où la concurrence est tellement faible qu'elle n'existe pas, soit le monopole. Supposons que tu as un produit unique à offir sur le marché. Ce produit, tu le produits de manière inefficace: tu gaspilles, tu n'optimises rien, la communication est mauvaise, tes employés sont démotivés, etc. Le coût de production est élevé, et cela se reflète dans le prix de vente qui devra être supérieur au coût de production.

Or, comme ton produit est unique et comme il existe une demande pour ton produit, il va y avoir, selon la loi de l'offre et de la demande, un prix d'équilibre et une quantité vendue. Par conséquent, tu vas faire un profit. Même en étant inefficace, tu vas faire un profit.

Ce principe s'applique aussi lorsque la concurrence est faible. Si tes concurrents sont peu nombreux et qu'ils sont tout aussi inefficaces que toi, alors la concurrence ne t'éliminera probablement pas du marché.

Croire que le marché élimine automatiquement l'inefficacité n'est qu'un vieux mythe indécrottable de la droite.

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Mais on s'entend que plus une législation est favorable à la concurence, plus le ''marché'' est à même de distinguer le ''bon'' grain de l'ivraie?

C'est vrai qu'un monopoleur peut toucher un profit sans avoir à être trop efficace ou trop honnête. Mais le monopole ne ''sort'' pas de nulle part, il faut qu'il appuie son exclusivité sur quelque chose. Souvent, ce quelque chose est l'appui du pouvoir en place.

À part de ça je vois deux choses: structure de coût(grandes économies d'échelle), pratiques ''prédatrices''. Le deuxième cas pose clairement problème, même si les stratégies prédatrices sont quand même assez couteuses(même pour un monopole) et on peut se demander si elles sont si répandues. Quant au premier, il faut une entreprise assez efficace pour croitre jusqu'à pouvoir générer des coûts assez bas pour proposer des prix en deça du marché et on peut se demander de ce fait si elle ne mérite pas sa position(la menace d'entrée peut suffire à conjurer les hausses de prix).

Comprends qu'en principe je ne suis pas opposé au fait de distinguer entre ''bons'' et ''mauvais'', mais qu'en pratique ce qui est proposé pour le faire pose des inconvénients parfois sérieux. Par ex. la réglementation affecte le plus souvent ceux qui commencent au bas de l'échelle et contribue de ce fait à réduire les opportunités; elle n'incite pas à ''bien'' se conduire, mais à se maintenir au niveau (arbitraire) prescrit par les règlements; elle met tout le monde sur le même pied d'égalité et limite les ajustements ponctuels. Maintenant il faudrait discuter de l'opportunité des différentes réglementations et des autres façons d'intervenir une à une.

Finalement le professeur a raison quand il dit qu'un entrepreneur se plante assez souvent(les taux de faillite des nouvelles entreprises sont pas mal élevés) et il n'y a pas vraiment de quoi prétendre qu'ils sont ''inefficaces'' de ce simple fait.

Maintenant, attention aux détails techniques de ton analyse:

La théorie: L'équilibre entre ''offre'' et ''demande'' est automatiquement assurée pour un monopoleur du simple fait que le monopoleur produit ce qu'il vend. Il n'y a pas lieu d'invoquer la ''loi de l'offre et de la demande'', mais celui de ''maximisation des profits'', car la théorie pour le monopoleur est aussi basée sur l'idée qu'il maximise ses profits. Le monopoleur choisit un prix (et une quantité produite et vendue) qui maximise ses profits. Le nerf de la guerre, c'est qu'un monopoleur peut fixer un prix au dessus du coût marginal de production, ce qui lui permet de générer une rente et ainsi d'engendrer des profits supplémentaires par rapport à une situation de marché ''compétitif''. Par ailleurs l'inefficacité tient ici à ce qu'on pourrait produire plus et à moindre prix. D'après la théorie, le monopoleur est toujours incité à réduire ses coûts de production, à moins de ne pas avoir pour objectif de maximiser ses profits.

Modifié par Moskva
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J'ai bien hâte que tu viennes m'expliquer ça!

Je vais, un peu trop loin j'avoue..

Mais tant et aussi longtemps que des compagnies pourront financer des campagnes politiques, il y aura toujours un peut de corruption. Les compagnies qui payent des campagnes ne le font pas seulement pour être vertueux et participer à la démocratie, mais espère avoir des contrats en retour.

Le problème à Montréal c'est que la majorité de ces compagnies appartiennent à des crapules et des bums. Comment quelqu'un peut-il croire la criminalité organisée peut-être aussi répandue qu'elle est à Montréal sans que ce soit l'administration qui en soit responsables? J'ai déjà connu des caïds branchés direct avec du personnelle à la centrale 9-11 qui les avertissaient à l'avance quand il y avait des problèmes.

Si la mairie de Montréal et le gouvernement québécois/canadien voulaient vraiment se débarrasser de la criminalité organisée, cela prendrait sans doute moins d'un an. Vous n'avez qu'à tirer les truands et des voyous dans les rues de sang-froid, au lieu de leur faire des procès interminables, ça prendrait au plus un mois. Ouvrez un bureau d’immigration géant ouvert 24h sur 24h à mtl nord qui vérifie tout le monde et ça prendrais quelques jours -joke de mauvais gout - :P

Et que dire des criminels payant la police pour avoir la paix, cela fait essentiellement que la police devient escrocs qui réclame de l'argent pour la protection. Quelque chose comme: Tu as un beau petit réseau, ce serait une honte qu'il tombe sous enquête par la police. C'est tellement facile.

En fait, il suffit de regarder au Mexique pour comprendre ça. Le cartel le plus violent est Zetas, dont les membres sont pour la plupart anciens officiers des forces spéciales.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Los_Zetas

En conclusion: Montréal est un trou de merde pour faire des affaires, si vous êtes investisseur, resté loin de cette ville pourrie jusqu'à la moelle où le crime organisé et les bums de toute sorte règnent en roi et maitre sur plusieurs commerçants.

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La vision que tu exposes ici n'est pas vraiment supérieure à celle que tu critiques. Elle n'est que son extrême opposé.

C'est facile de glorifier l'entrepreneur-preneur-de-risques sans tenir compte, par exemple, de l'inégalité des opportunités. On peut soutenir qu'on mérite notre gain si on a risqué de l'argent qu'on a gagné en travaillant fort.

Quand on dit que l'entrepreneur mérite son gain parce qu'il a pris un risque, ça implique aussi que les moins riches n'ont pas eu un gain comparable parce qu'ils n'ont pas risqué une somme d'argent comparable. Or, comme c'est le cas pour la majeure partie de la population, il n'existe pratiquement aucune opportunité de risquer cet argent puisqu'elle ne le possède pas.

C'est facile de glorifier ceux qui risquent leur argent sans tenir compte de tous ceux qui n'ont pas la possibilité de risquer de l'argent, soit parce qu'ils n'ont pas d'argent, soit parce qu'ils n'arrivent pas à obtenir un prêt.

C'est aussi facile de glorifier l'entrepreneur qui fait de l'argent avant même d'avoir pris la peine de regarder si l'entrepreneur fait du bon travail. Très souvent, on a des entrepreneurs peu connus, qui sans être illégaux, sont clairement des crosseurs (ou tout simplement des entrepreneurs inefficaces). Par exemple, certains offrent des produits ou services concurrents moins connus et un peu moins cher. Le problème c'est que le produit est d'une qualité vraiment en-deçà de tout ce qu'on peut imaginer. Un autre exemple: certains employeurs, pour un salaire trop faible, vont surcharger certains employés de tâches et de responsabilités. L'employé endure soit parce qu'il a trop bon cœur (il accepte de bon cœur qu'on profite de lui), soit parce que les opportunités d'emplois dans sa branche ne sont pas bonnes et qu'il ne veut pas risquer de se retrouver sans emploi.

Tout ces entrepreneurs là ont fait de l'argent en risquant de l'argent, mais aussi en profitant du monde. Et en glorifiant l'entrepreneur-preneur-de-risque, on glorifie aussi toutes ces pommes pourries qui sont soit des profiteurs, soit des entrepreneurs inefficaces.

Ma philosophie plus à gauche est axée sur l'idée d'encourager seulement le bon entrepreneuriat et de décourager le mauvais entrepreneuriat (la droite refuse catégoriquement ce principe). C'est pourquoi je me concentre beaucoup à dénoncer les mauvaises pratiques et tout ce qui ne marche pas bien dans les marchés. C'est aussi pourquoi je trouve que par rapport à moi, le point de vue que tu défends ici me semble n'être que l'extrême opposé du point de vue que tu critiques.

En fait c'est la différence entre le gros bourgeois exploiteur, le fraudeur crapule menaçant et le capitaliste actif. Et c'est une des choses que bien des gens mélangent. Je suis pour le capitalisme actif et l'entrepreneur qui prend des risques. Mais je suis contres les gros bourgeois assied sur leur richesse et qui ne s’occupe pas de leur business et qui ne font rien pour l'améliorer. Les crapules qui risque de l’argent ce ne sont pas des entrepreneurs ce sont des fraudeurs qui blanchisse de l'argent, des calamités qui pourrissent le système.

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C'est vrai qu'un monopoleur peut toucher un profit sans avoir à être trop efficace ou trop honnête.
Donc, on s'entend sur l'essentiel.
Comprends qu'en principe je ne suis pas opposé au fait de distinguer entre ''bons'' et ''mauvais'', mais qu'en pratique ce qui est proposé pour le faire pose des inconvénients parfois sérieux. Par ex. la réglementation affecte le plus souvent ceux qui commencent au bas de l'échelle et contribue de ce fait à réduire les opportunités; elle n'incite pas à ''bien'' se conduire, mais à se maintenir au niveau (arbitraire) prescrit par les règlements; elle met tout le monde sur le même pied d'égalité et limite les ajustements ponctuels. Maintenant il faudrait discuter de l'opportunité des différentes réglementations et des autres façons d'intervenir une à une.
Il faut parfois faire du "fine-tuning". On peut avoir des règles différentes pour les entreprises qui démarrent et les entreprises qui sont établies depuis longtemps.
Finalement le professeur a raison quand il dit qu'un entrepreneur se plante assez souvent(les taux de faillite des nouvelles entreprises sont pas mal élevés) et il n'y a pas vraiment de quoi prétendre qu'ils sont ''inefficaces'' de ce simple fait.
Plusieurs raisons peuvent amener une jeune entreprise à faire faillite. L'une de celles-là est le manque d'expertise menant à une gestion trop inefficace pour "toffer".
En fait c'est la différence entre le gros bourgeois exploiteur, le fraudeur crapule qui menace et le capitaliste actif. Et c'est une des choses que bien des gens mélangent. Je suis pour le capitalisme actif et l'entrepreneur qui prend des risques. Mais je suis contres les gros bourgeois qui sont assied sur leur richesse et qui ne s’occupe pas de leur business et qui ne font rien pour l'améliorer. Les crapules qui risque de l’argent ce ne sont pas des entrepreneurs ce sont des fraudeurs qui blanchisse de l'argent, des calamités qui pourrissent le système.
C'est mon point de vue, sauf qu'il y a aussi des entrepreneurs actifs et honnêtes, mais qui sont juste poche. C'est comme dans tous le métiers d'ailleurs. Tu as des professionnels intègres et des professionnels qui sont crosseur. Et parmi ceux qui sont honnêtes, il y en a qui sont bons, et d'autres qui sont mauvais.

Souvient toi des enseignants à l'école. Certains étaient super intéressés, mais n'arrivaient pas à intéresser les élèves. D'autres étaient intéressés et intéressants (je ne garde de bons souvenirs que de ces derniers). Finalement, d'autres ne donnaient même pas l'impression d'essayer d'être bons.

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C'est pour cette raison que je dis que les anti-capitalistes sont en fait des anti-bourgeois et des anti-profiteur du système. Tu ne peux être contre un entrepreneur qui essaie humblement de monter son niveau de vie en toute légalité avec les outils à sa disposition. Le capitalisme pur et actif n'est pas mauvais, ce sont ses dérives et les crosseurs qui le pourrissent qui sont honteux.

Il ne faut pas oublier certains fils de riche bourgeois qui sont nés dans la soupe magique. Ce sont très souvent des imbéciles qui ne savent pas vivre et qui montent des business tout croche et qui ne respectent pas leurs employés

Chronique de Normand Lester: -son point de vue sur le scandale à la Ville de Montréal ...et le secret derrière Luigi Coretti.

http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=97602

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Je vais, un peu trop loin j'avoue..

Mais tant et aussi longtemps que des compagnies pourront financer des campagnes politiques, il y aura toujours un peut de corruption. Les compagnies qui payent des campagnes ne le font pas seulement pour être vertueux et participer à la démocratie, mais espère avoir des contrats en retour.

Le problème à Montréal c'est que la majorité de ces compagnies appartiennent à des crapules et des bums. Comment quelqu'un peut-il croire la criminalité organisée peut-être aussi répandue qu'elle est à Montréal sans que ce soit l'administration qui en soit responsables? J'ai déjà connu des caïds branchés direct avec du personnelle à la centrale 9-11 qui les avertissent à l'avance quand il y avait des problèmes.

Si la mairie de Montréal et le gouvernement québécois/canadien voulaient vraiment se débarrasser de la criminalité organisée, cela prendrait sans doute moins d'un an. Vous n'avez qu'à tirer les truands et des voyous dans les rues de sang-froid, au lieu de leur faire des procès interminables, ça prendrait au plus un mois. Ouvrez un bureau d’immigration géant ouvert 24h sur 24h à mtl nord qui vérifie tout le monde et ça prendrais quelques jours -joke de mauvais gout - :P

Et que dire des criminels payant la police pour avoir la paix, cela fait essentiellement que la police devient escrocs qui réclame de l'argent pour la protection. Quelque chose comme: Tu as un beau petit réseau, ce serait une honte qu'il tombe sous enquête par la police. C'est tellement facile.

En fait, il suffit de regarder au Mexique pour comprendre ça. Le cartel le plus violent est Zetas, dont les membres sont pour la plupart anciens officiers des forces spéciales.

En conclusion: Montréal est un trou de merde pour faire des affaires, si vous êtes investisseur, resté loin de cette ville pourrie jusqu'à la moelle où le crime organisé et les bums de toute sorte règnent en roi et maitre sur plusieurs commerçants.

Ce que tu mentionnes est fort probablement véridique, hors ça ne s'applique pas exclusivement au Québec; ici ces organisations n'ont pas l'influence nécessaire pour étouffer toutes formes de médiatisation sur l'intégralité des crimes, qui soit dit en passant est une bonne chose. Que ce soit par pots-de-vin ou vulgaires intimidations, des US of A jusqu'à la Birmanie, l'Australie ou quelconque autre pays, ce problème y est réel. Un rapport Profiteur vs. Profité qui a déjà été expliqué sur ce forum par certains membres d'une façon ou d'une autre. --- J'suis vraiment brûlé, je continuerai peut-être ultérieurement.

Bien sûr la corruption est un phénomène honteux pour sa patrie, ce n'est toutefois pas les discours mensongers qui régleront quoique ce soit.

BTW. Ton histoire me faisait drôlement penser à Goodfellas ; D. C'est pas négatif.

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