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Léo-Paul Lauzon strikes again


Déchet(s) recommandé(s)

L'alternative qu'il propose, c'est de réduire la cotisation maximale à 5000$, et d'abolir les autres "abris fiscaux", pour ensuite augmenter les pensions publiques. C'est bien beau tout ça, mais comme on l'a déjà expliqué tu ne fais que reporter l'impôt à plus tard, le ministère du Revenu ne disposera à terme d'aucun revenu fiscal supplémentaire pour financer ces pensions. Il n'y a pas grand chose à discuter par rapport à ça.

Je ne suis pas tellement habile avec les REER, mais son abolition supprimerait des coûts de 20 milliards de dollar par année. Le ministère du Revenu pourrait donc bénéficier de ce 20G/an pour financer les pensions, non?

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(modifié)

Avant de tomber dans le piège des idiots du village (nommément Daniel30ans et 1000+) qui vont encore une fois tenter de faire dérailler le débat faire une autre gue-guerre gauche-droite, essayons d'avoir un débat constructif sur la fiscalité, et comment peut-on encourager l'épargne et contrer l'endettement des ménages au Québec.

Ma proposition tient en deux volets : d'une part décourager la consommation et d'autre part encourager le travail.

Pour décourager la consommation, je propose d'augmenter les taxes à la consommation (TPS et TVQ) d'une part, et d'autre part, pour éviter d'affecter indûment les plus pauvres, d'augmenter les crédits accordés à ceux-ci de façon proportionnelle. Ainsi, si on augmente la TVQ de 1%, on augmente le crédit à la TVQ de 1%. Ceci aurait pour effet de freiner la consommation de produits non nécessaires (la bouffe non transformée n'étant pas taxée) tout en n'affectant pas les plus nécessiteux grâce à l'augmentation proportionnelle du crédit. Il faudrait peut-être aussi réfléchir à inclure les taxes applicables dans les prix affichés des produits comme c'est le cas notamment en France et dans les SAQ ici.

Pour encourager le travail, je crois qu'il faudrait revoir les tables d'impôts, en commençant par le bas. Pour simplifier les choses, nous ne regarderons que les tables d'impôts de province car le fédéral n'impose pas de la même manière. En 2011, un particulier au Québec se fera imposer de la sorte :

jusqu'à 10 640$, il ne paye aucun impôt. Augmentons le seuil à 15 000$, soit grosso modo le revenu de quelqu'un travaillant 30h/semaine au salaire minimum (9,65$ à partir du 1er mai).

16% pour son premier 39 060$. Augmentons-le à 45 000$.

Et ainsi de suite. En combinant cette approche à celle d'une augmentation des taxes à la consommation, nous pouvons espérer que ces revenus supplémentaires seront dédiés à l'épargne.

EDIT : faute.

Modifié par Le Professeur
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J'écoutais quelques entrevues données par Léo-Paul Lauzon.

À 1:25

"En connaissez-vous beaucoup des gens qui gagnent 50 000$ pis qui qui ont mis 22 000$ dans leurs REER?"

Criss ce gars-là est comptable avec un Ph.D en gestion et un M.B.A en finances et il n'est même pas au courant des règles de base concernant le REER?!

Un contribuable touchant 50 000$ par année pourra cotiser 18% de son revenu en REER soit 9000$ et non 22 000$.

Criss de clown...

Ta réplique aurait du sens si Lauzon avait dit que les gens de 50000$ pouvaient placer jusqu'à 22 000$ dans leur REER. Or, Lauzon n'a jamais dit une telle chose.

L'argument de Lauzon est justement que les gens de 50 000$ ne peuvent pas mettre 22 000$ dans leurs REER. Il défend l'idée que les REER profitent aux gens qui peuvent se permettre d'y placer jusqu'à 22 000$ ou un montant qui s'y approche, c-à-d les riches.

"Criss de clown..."

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Si les RÉER n'existaient pas, on serait dans la merde jusqu'au cou pour les années à venir. L'impôt tiré sur les RÉER va prendre une place de plus en plus importante dans les finances publiques, alors que l'impôt sur les salaires le sera de moins en moins (étant donné le vieillissement de la population). Le RÉER aura donc permis de créer une certaine équité intergénérationnelle. Sans cela, peut-être que les divers gouvernements auraient eu plus d'argent sur le coup, mais cet argent n'aurait certainement pas été mis de côté pour les besoins futurs. Le RÉER constitue donc une épargne pour les individus, mais également pour les finances publiques.

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Sinon, tant qu'à moi, l'Université de Chicago, école de Milton Friedman (et donc très droitiste), qui est responsable de l'arrivée d'Augusto Pinochet au pouvoir au Chili, fan des stratégies de chocs et en parti responsable de l'écroulement de l'économie argentine dans les années 1970 ne peut être prise au sérieux.

Les personnes suivantes ont été professeurs, étudiants ou chercheurs à l'Universté de Chicago:

  • Friedrich von Hayek, prix Nobel d'économie en 1974
  • Milton Friedman, prix Nobel d'économie en 1976
  • George Stigler, prix Nobel d'économie en 1982
  • Ronald Coase, prix Nobel d'économie en 1991
  • Gary Becker, prix Nobel d'économie en 1992
  • Robert Fogel, prix Nobel d'économie en 1993
  • Robert E. Lucas, prix Nobel d'économie en 1995
  • Subrahmanyan Chandrasekhar, prix Nobel de physique en 1983
  • Saul Bellow, prix Nobel de Littérature en 1976
  • Charles Huggins, prix Nobel de médecine en 1966
  • Willard Libby, prix Nobel de chimie en 1960

Est-ce que Léo-Paul Lauzon est sur le bord de gagner un prix Nobel dont je ne serais pas au courant? Est-ce que l'UQAM a déjà produit ne serait-ce qu'un chercheur de la moitié du calibre de ceux-ci?

Je ne blaste pas l'UQAM seulement parce qu'ils sont à gauche, je les blaste parce qu'il n'ont jamais rien fait qui vaille. La vrai question est de savoir ce qui est venu en premier: sont-ils nuls parce qu'ils sont de gauche ou bien sont-ils de gauche parce qu'ils sont nuls? Ça ferait un débat intéressant.

Deuxièmement, le VRAAF, responsable du projet de l'îlot voyageur, n'est pas sous la responsabilité de Lauzon. Lauzon n'a rien à voir avec le projet de l'îlot voyageur. En fait, la vice-rectrice détient un MBA du HEC. Tu connais?

Je vois deux raisons possibles:

  • La vice-rectrice savait que le MBA de l'UQAM, c'est de la marde (la façon la plus simple de comprendre est de constater qu'il compte 25% moins de crédits que celui des HEC) et elle a préféré le faire aux HEC.
  • La vice-rectrice n'était pas une première de classe à son MBA des HEC alors la meilleure job qu'elle a trouvé était à l'UQAM.

Ça indique aussi que l'UQAM préfère avoir des dirigeants formés ailleurs parce qu'ils sont plus compétents.

Si les RÉER n'existaient pas, on serait dans la merde jusqu'au cou pour les années à venir.

Alors que là on est dans la merde que juste qu'aux épaules. Je conviens que c'est légèrement mieux, mais ce n'est pas toujours pas le Pérou.

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(modifié)

Les personnes suivantes ont été professeurs, étudiants ou chercheurs à l'Universté de Chicago:

  • Friedrich von Hayek, prix Nobel d'économie en 1974
  • Milton Friedman, prix Nobel d'économie en 1976
  • George Stigler, prix Nobel d'économie en 1982
  • Ronald Coase, prix Nobel d'économie en 1991
  • Gary Becker, prix Nobel d'économie en 1992
  • ...

Est-ce que Léo-Paul Lauzon est sur le bord de gagner un prix Nobel dont je ne serais pas au courant? Est-ce que l'UQAM a déjà produit ne serait-ce qu'un chercheur de la moitié du calibre de ceux-ci?

... Tu sembles oublié quelquechose de très important.

En effet, Milton Friedman a reçu le prix Nobel d'économie en 1976 concernant la relation entre inflation et chômage. Dans son discours, il soutenait que les sciences économiques sont aussi rigoureuses et objectives que des disciplines comme la physique et la chimie, puisqu'elles se fondent elles aussi sur l'analyse des faits. Mais le bon vieux Milton passait habilement sous silence le fait que la théorie pour laquelle il était recompensé était démentie par les soupes populaires, les flambées de typhoïde et les fermetures d'usines au Chili, où régnait le seul régime assez impitoyable (celui de Pinochet) pour mettre ses idées en pratique.

Un an plus tard (en 1977), Amnesty International remporta le prix Nobel de la Paix, notamment en raison de sa courageuse dénonciation des violations des droits de l'homme au Chili et en Argentine, qui furent deux des principaux terrains pour mettre en place les idées de Milton Friedman.

T'avais oublié?

Je ne blaste pas l'UQAM seulement parce qu'ils sont à gauche, je les blaste parce qu'il n'ont jamais rien fait qui vaille. La vrai question est de savoir ce qui est venu en premier: sont-ils nuls parce qu'ils sont de gauche ou bien sont-ils de gauche parce qu'ils sont nuls? Ça ferait un débat intéressant.

La question devrait plutôt être : Sont-ils nuls parce qu'un épais les trouve nuls ?

EDIT: Bravo Daniel30ans. Quand tu sais pas quoi dire, t'enlèves un point. C'est la meilleure manière de procéder.

Modifié par Rock Machine
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Je n'ai pas le goût d'écrire un long texte, alors je vais laisser Milton Friedman expliquer lui-même sa position sur le Chili:

On His Role in Chile Under Pinochet

INTERVIEWER: Tell us about some of the abuse you had to suffer and the degree to which you were seen as a figure out on the fringes.

MILTON FRIEDMAN: Well, I wouldn't call it abuse, really. (laughs) I enjoyed it. The only thing I would call abuse was in connection with the Chilean episode, when Allende was thrown out in Chile, and a new government came in that was headed by Pinochet. At that time, for an accidental reason, the only economists in Chile who were not tainted with the connection to Allende were a group that had been trained at the University of Chicago, who got to be known as the Chicago Boys. And at one stage I went down to Chile and spent five days there with another group -- there were three or four of us from Chicago -- giving a series of lectures on the Chilean problem, particularly the problem of inflation and how they should proceed to do something about it. The communists were determined to overthrow Pinochet. It was very important to them, because Allende's regime, they thought, was going to bring a communist state in through regular political channels, not by revolution. And here, Pinochet overthrew that. They were determined to discredit Pinochet. As a result, they were going to discredit anybody who had anything to do with him. And in that connection, I was subject to abuse in the sense that there were large demonstrations against me at the Nobel ceremonies in Stockholm. I remember seeing the same faces in the crowd in a talk in Chicago and a talk in Santiago. And there was no doubt that there was a concerted effort to tar and feather me.

INTERVIEWER: It seems to us that Chile deserves a place in history because it's the first country to put Chicago theory into practice. Do you agree?

MILTON FRIEDMAN: No, no, no. Not at all. After all, Great Britain put Chicago theory in practice in the 19th century. (amused) The United States put the Chicago theory in practice in the 19th and 20th century. I don't believe that's right.

INTERVIEWER: You don't see Chile as a small turning point, then?

MILTON FRIEDMAN: It may have been a turning point, but not because it was the first place to put the Chicago theory in practice. It was important on the political side, not so much on the economic side. Here was the first case in which you had a movement toward communism that was replaced by a movement toward free markets. See, the really extraordinary thing about the Chilean case was that a military government followed the opposite of military policies. The military is distinguished from the ordinary economy by the fact that it's a top-down organization. The general tells the colonel, the colonel tells the captain, and so on down, whereas a market is a bottom-up organization. The customer goes into the store and tells the retailer what he wants; the retailer sends it back up the line to the manufacturer and so on. So the basic organizational principles in the military are almost the opposite of the basic organizational principles of a free market and a free society. And the really remarkable thing about Chile is that the military adopted the free-market arrangements instead of the military arrangements.

INTERVIEWER: When you were down in Chile you spoke to some students in Santiago. In your own words, can you tell me about that speech in Santiago?

MILTON FRIEDMAN: Sure. While I was in Santiago, Chile, I gave a talk at the Catholic University of Chile. Now, I should explain that the University of Chicago had had an arrangement for years with the Catholic University of Chile, whereby they send students to us and we send people down there to help them reorganize their economics department. And I gave a talk at the Catholic University of Chile under the title "The Fragility of Freedom." The essence of the talk was that freedom was a very fragile thing and that what destroyed it more than anything else was central control; that in order to maintain freedom, you had to have free markets, and that free markets would work best if you had political freedom. So it was essentially an anti-totalitarian talk. (amused)

INTERVIEWER: So you envisaged, therefore, that the free markets ultimately would undermine Pinochet?

MILTON FRIEDMAN: Oh, absolutely. The emphasis of that talk was that free markets would undermine political centralization and political control. And incidentally, I should say that I was not in Chile as a guest of the government. I was in Chile as the guest of a private organization.

INTERVIEWER: Do you think the Chile affair damaged your reputation, or more importantly, made it harder for you to get your ideas across?

MILTON FRIEDMAN: That's a very hard thing to say, because I think it had effects in both directions. It got a lot of publicity. It made a lot of people familiar with the views who would not otherwise have been. On the other hand, in terms of the political side of it, as you realize, most of the intellectual community, the intellectual elite, as it were, were on the side of Allende, not on the side of Pinochet. And so in a sense they regarded me as a traitor for having been willing to talk in Chile. I must say, it's such a wonderful example of a double standard, because I had spent time in Yugoslavia, which was a communist country. I later gave a series of lectures in China. When I came back from communist China, I wrote a letter to the Stanford Daily newspaper in which I said, '"It's curious. I gave exactly the same lectures in China that I gave in Chile. I have had many demonstrations against me for what I said in Chile. Nobody has made any objections to what I said in China. How come?"

INTERVIEWER: In the end, the Chilean [economy] did quite well, didn't it?

MILTON FRIEDMAN: Oh, very well. Extremely well. The Chilean economy did very well, but more important, in the end the central government, the military junta, was replaced by a democratic society. So the really important thing about the Chilean business is that free markets did work their way in bringing about a free society.

En bout de ligne: aujourd'hui il n'y a plus de militaires, c'est le pays le plus prospère d'Amérique du Sud et celui où il y a le moins de violence.

[/ fin de la discussion sur le Chili qui n'a pas sa place ici]

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C'est bien beau tout ça, mais comme on l'a déjà expliqué tu ne fais que reporter l'impôt à plus tard
Euh... non. Vraiment pas. Commentaire stupide, comme d'habitude.

Sans un REER:

- ton argent fructifie à l'an 0,

- est imposé à l'an 0,

- fructifie en ensuite à l'an 1,

- est ensuite imposé à l'an 1,

- etc. jusqu'à la fin.

Avec un REER:

- ton argent fructifie à l'an 0,

- n'est pas imposé à l'an 0,

- il reste donc encore plus d'argent à la fin de l'année 0 avec les REER que sans les REER,

- donc ton argent fructifie à l'an 1, mais plus parce que tu as un plus gros montant vu que tu n'as pas payé d'impôts,

- ton argent n'est pas imposé à l'année 1,

- etc. jusqu'à la fin.

En bout de ligne, ça fait une très grosse différence. Tu fais beaucoup plus d'argent lorsqu'il fructifie à l'abri de l'impôt afin d'être seulement imposé à la toute fin. Tu fais des intérêts composés sur tout l'argent fructifié non imposé à chaque année (mais seulement imposé à la toute fin).

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Euh... non. Vraiment pas. Commentaire stupide, comme d'habitude.

Sans un REER:

- ton argent fructifie à l'an 0,

- est imposé à l'an 0,

- fructifie en ensuite à l'an 1,

- est ensuite imposé à l'an 1,

- etc. jusqu'à la fin.

Avec un REER:

- ton argent fructifie à l'an 0,

- n'est pas imposé à l'an 0,

- il reste donc encore plus d'argent à la fin de l'année 0 avec les REER que sans les REER,

- donc ton argent fructifie à l'an 1, mais plus parce que tu as un plus gros montant vu que tu n'as pas payé d'impôts,

- ton argent n'est pas imposé à l'année 1,

- etc. jusqu'à la fin.

En bout de ligne, ça fait une très grosse différence. Tu fais beaucoup plus d'argent lorsqu'il fructifie à l'abri de l'impôt afin d'être seulement imposé à la toute fin. Tu fais des intérêts composés sur tout l'argent fructifié non imposé à chaque année (mais seulement imposé à la toute fin).

Je me rappelle quand je suis revenu sur le board il y a 2 ans, on m'avait prévenu que plus une idée était logique et facile à comprendre, plus tu y étais imperméable. À chacun de tes posts, je constate à quel point cet avertissement était judicieux. Je suis quelqu'un de persévérant, mais y'a toujours ben des limites à essayer d'apprendre à raisonner à quelqu'un qui possède manifestement la capacité de réflexion d'un poisson rouge. J'ai mieux à faire.

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Euh... non. Vraiment pas. Commentaire stupide, comme d'habitude.

Sans un REER:

- ton argent fructifie à l'an 0,

- est imposé à l'an 0,

- fructifie en ensuite à l'an 1,

- est ensuite imposé à l'an 1,

- etc. jusqu'à la fin.

Avec un REER:

- ton argent fructifie à l'an 0,

- n'est pas imposé à l'an 0,

- il reste donc encore plus d'argent à la fin de l'année 0 avec les REER que sans les REER,

- donc ton argent fructifie à l'an 1, mais plus parce que tu as un plus gros montant vu que tu n'as pas payé d'impôts,

- ton argent n'est pas imposé à l'année 1,

- etc. jusqu'à la fin.

En bout de ligne, ça fait une très grosse différence. Tu fais beaucoup plus d'argent lorsqu'il fructifie à l'abri de l'impôt afin d'être seulement imposé à la toute fin. Tu fais des intérêts composés sur tout l'argent fructifié non imposé à chaque année (mais seulement imposé à la toute fin).

On paie de l'impôt sur les REER et ses gains quand on les retire. L'avantage, c'est qu'on est supposé être dans un palier inférieur lorsqu'on fait ça, i.e. à la retraite, donc on en payes moins.

http://www4.bmo.com/placements/0,4629,35702_28235064,00.html

Les gains non-imposables concernent le CELI. Dans ce cas, l'impôt est payé avant le placement (contrairement au REER).

http://www.cra-arc.gc.ca/tx/ndvdls/tpcs/tfsa-celi/txtn/menu-fra.html

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Sans un REER:

- ton argent fructifie à l'an 0,

- est imposé à l'an 0,

- fructifie en ensuite à l'an 1,

- est ensuite imposé à l'an 1,

- etc. jusqu'à la fin.

Avec un REER:

- ton argent fructifie à l'an 0,

- n'est pas imposé à l'an 0,

- il reste donc encore plus d'argent à la fin de l'année 0 avec les REER que sans les REER,

- donc ton argent fructifie à l'an 1, mais plus parce que tu as un plus gros montant vu que tu n'as pas payé d'impôts,

- ton argent n'est pas imposé à l'année 1,

- etc. jusqu'à la fin.

En bout de ligne, ça fait une très grosse différence. Tu fais beaucoup plus d'argent lorsqu'il fructifie à l'abri de l'impôt afin d'être seulement imposé à la toute fin. Tu fais des intérêts composés sur tout l'argent fructifié non imposé à chaque année (mais seulement imposé à la toute fin).

On paie de l'impôt sur les REER et ses gains quand on les retire.L'avantage, c'est qu'on est supposé être dans un palier inférieur lorsqu'on fait ça, i.e. à la retraite, donc on en paie moins.

Dans un cas où l'imposition serait la même pour les deux périodes, qu'on paie les impôts avant ou après ne change rien sur les gains.

Calcul facile :

Exemple : 100$ placé pendant 10 ans à 10% d'intérêt qu'on impose quand on retire, mettons qu'on impose 50% :

(100*1,1^10)/2 = environ 130$

100$ imposé à 50%, donc 50$ avec les mêmes conditions :

50*1,1^10 = environ 130$

Encore une fois, le seul avantage est le changement de taux d'imposition. De plus, il ne faut pas oublier qu'une partie du gains n'est que l'inflation.

http://www4.bmo.com/...8235064,00.html

Les gains non-imposables que tu sembles parler concernent le CELI. Dans ce cas, l'impôt est payé avant le placement (contrairement au REER).

http://www.cra-arc.g...n/menu-fra.html

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Euh... non. Vraiment pas. Commentaire stupide, comme d'habitude.

Sans un REER:

- ton argent fructifie à l'an 0,

- est imposé à l'an 0,

- fructifie en ensuite à l'an 1,

- est ensuite imposé à l'an 1,

- etc. jusqu'à la fin.

Avec un REER:

- ton argent fructifie à l'an 0,

- n'est pas imposé à l'an 0,

- il reste donc encore plus d'argent à la fin de l'année 0 avec les REER que sans les REER,

- donc ton argent fructifie à l'an 1, mais plus parce que tu as un plus gros montant vu que tu n'as pas payé d'impôts,

- ton argent n'est pas imposé à l'année 1,

- etc. jusqu'à la fin.

En bout de ligne, ça fait une très grosse différence. Tu fais beaucoup plus d'argent lorsqu'il fructifie à l'abri de l'impôt afin d'être seulement imposé à la toute fin. Tu fais des intérêts composés sur tout l'argent fructifié non imposé à chaque année (mais seulement imposé à la toute fin).

Un ajout : pour calculer avec REER ou hors-REER afin de pouvoir bien comparer.

http://www.bmonesbittburns.com/francais/tools/RRSPcalculator/RRSPWebCalc.asp

via

http://www.bmo.com/accueil/particuliers/services-bancaires/placements/epargne-retraite/etraite-depargne/comprendre-reer

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Milton Friedman est un économiste du calibre de Kaynes. Il est le concepteur du deuxième terme de l'équation de la demande.

En fait Friedman est à l'économie ce que Einstein a été à la physique, alors que Kaynes a été à l'économie que que Newton a été à la physique.

Quant aux universités, c'est vrai que l'UQAM ne vaut pas les HEC, qui ne valent pas Mc Gill, qui ne vaut pas Chicago qui ne vaut pas Harvard. Maisbon, c'est la vie. :mellow:

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Un ajout : pour calculer avec REER ou hors-REER afin de pouvoir bien comparer.

http://www.bmonesbit...RRSPWebCalc.asp

via

http://www.bmo.com/a...comprendre-reer

La calculatrice ne marche pas.

Et je vois que j'ai dû effacer une portion de mon post initial sur le report des impôts en le formatant (je tape mes idées en premier pour ne rien oublier et ensuite je les formule de ¸façon intelligible). Je n'ai que moi à blâmer. Je voulais donc dire qu'on ne peut prédire l'obtention de revenus fiscaux supplémentaires car un certain nombre d'épargnants vont simplement diminuer leur épargne car ils vont justement perdre l'avantage fiscal qu'ils en retiraient. Ça me flabbergast totalement qu'au moment où on s'inquiète tous du niveau d'épargne bas et du taux d'endettement proprement astronomique des ménages, on vienne suggérer des mesures afin de décourager l'épargne. Tout pour nuire à la classe moyenne.

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En bout de ligne, ça fait une très grosse différence. Tu fais beaucoup plus d'argent lorsqu'il fructifie à l'abri de l'impôt afin d'être seulement imposé à la toute fin. Tu fais des intérêts composés sur tout l'argent fructifié non imposé à chaque année (mais seulement imposé à la toute fin).

Le fisc va quand même venir se servir sur tout ce qui se trouve dans ton REER. (argent, intérêts accumulés, dividendes, etc.) Le seul avantage c'est de faire l'hypothèse que ton revenu sera plus faible à la retraire et donc ton taux d'imposition sera plus bas sur cet argent.

Concrètement, est-ce que tu es contre le REER et le CELI 1000+?

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Le fisc va quand même venir se servir sur tout ce qui se trouve dans ton REER. (argent, intérêts accumulés, dividendes, etc.) Le seul avantage c'est de faire l'hypothèse que ton revenu sera plus faible à la retraire et donc ton taux d'imposition sera plus bas sur cet argent.

Concrètement, est-ce que tu es contre le REER et le CELI 1000+?

1000+ n'est pas concrètement pour ou contre quoi que ce soit, Sim. Si c'est quelque chose qu'un gauchiste pense ou dit, dans ce cas-ci Léo-Paul Lauzon, il est d'accord ; et vice-versa. Là évidemment il va te chier une réponse plus ou moins détaillée sur la question, mais c'est parce que tu lui as demandé. Il n'y a aucune réflexion et aucun principe derrière sa "pensée", c'est all show, no substance.

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Je me rappelle quand je suis revenu sur le board il y a 2 ans, on m'avait prévenu que plus une idée était logique et facile à comprendre, plus tu y étais imperméable. À chacun de tes posts, je constate à quel point cet avertissement était judicieux. Je suis quelqu'un de persévérant, mais y'a toujours ben des limites à essayer d'apprendre à raisonner à quelqu'un qui possède manifestement la capacité de réflexion d'un poisson rouge. J'ai mieux à faire.

Pourtant, 1000+ a exposé très clairement un concept très difficile à expliquer. C'est un des meilleurs posts que j'aie lu depuis longtemps du point de vue de la communication. C'est d'une rigueur totale, un exemple parfait, simple, bref, direct.

Et même s'il a rigoureusement raison du point de vue financier, la conséquence inévitable du FERR, l'obligation fiscale de retirer graduellement ton capital par une rente qui s'épuise, est franchement cruelle. C'est de la cruauté mentale. Tu vois l'échéance où tu «espères» être mort,approcher, d'année en année. Tu es financièrement décompté. Personne n'a besoin de se faire rappeler qu'il va mourir, surtout quand l'échéance fatidique approche. La cruauté de cette obligation fiscale efface complètement l'avantage financier que 1000+ a si clairement expliqué.

Bref, Le Professeur, ton orgueil est bien plus grand que ton intelligence. :(

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Pourtant, 1000+ a exposé très clairement un concept très difficile à expliquer. C'est un des meilleurs posts que j'aie lu depuis longtemps du point de vue de la communication. C'est d'une rigueur totale, un exemple parfait, simple, bref, direct.

Et même s'il a rigoureusement raison du point de vue financier, la conséquence inévitable du FER et l'obligation de retirer graduellement ton capital par une rente qui s'épuise, est franchement cruelle. C'est de la cruauté mentale. Tu vois l'échéance où tu «espères» être mort approcher . Tu es financièrement décompté. La cruauté de cette obligation fiscale efface complètement l'avantage financier que 1000+ a si clairement expliqué.

Bref, Le Professeur, ton orgueil est bien plus grand que ton intelligence. :(

Pour quelqu'un d'orgueilleux, je trouve que j'admets pas mal mon erreur :

Et je vois que j'ai dû effacer une portion de mon post initial sur le report des impôts en le formatant (je tape mes idées en premier pour ne rien oublier et ensuite je les formule de façon intelligible). Je n'ai que moi à blâmer. Je voulais donc dire qu'on ne peut prédire l'obtention de revenus fiscaux supplémentaires car un certain nombre d'épargnants vont simplement diminuer leur épargne car ils vont justement perdre l'avantage fiscal qu'ils en retiraient. Ça me flabbergast totalement qu'au moment où on s'inquiète tous du niveau d'épargne bas et du taux d'endettement proprement astronomique des ménages, on vienne suggérer des mesures afin de décourager l'épargne. Tout pour nuire à la classe moyenne.

Je n'ai pas édité mon post précédent car je ne suis pas lâche. Je ne me rappelle pas avoir lu quelqu'un d'autre ici admettre qu'il se soit trompé.

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Pourtant, 1000+ a exposé très clairement un concept très difficile à expliquer. C'est un des meilleurs posts que j'aie lu depuis longtemps du point de vue de la communication. C'est d'une rigueur totale, un exemple parfait, simple, bref, direct.

Et même s'il a rigoureusement raison du point de vue financier, la conséquence inévitable du FERR, l'obligation fiscale de retirer graduellement ton capital par une rente qui s'épuise, est franchement cruelle. C'est de la cruauté mentale. Tu vois l'échéance où tu «espères» être mort,approcher, d'année en année. Tu es financièrement décompté. Personne n'a besoin de se faire rappeler qu'il va mourir, surtout quand l'échéance fatidique approche. La cruauté de cette obligation fiscale efface complètement l'avantage financier que 1000+ a si clairement expliqué.

Il y a les rentes qui existent quand tu es averse aux risques, non?

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