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Léo Bureau-Blouin au PQ


Déchet(s) recommandé(s)

Selon ta logique, le neurochirurgien ne pourra plus cuisiner lui-même, faire sa lessive, réparer son ordinateur, pêcher au bord d'un lac, étudier la philosophie, faire de l'exercice physique, rénover son domicile, etc. parce qu'il doit se spécialiser pour une tâche, une fonction, un rôle : la neurochirurgie. Il ne pourra et ne saura rien faire d'autre parce que c'est l'évolution technologique. Les autres tâches et les autres activités seront réservées à d'autres personnes qui feront une spécialisation dans le domaine.

... t'as strictement rien compris à mon message.

Il peut bien faire ce qu'il veut; pourquoi est-ce que le capitalisme lui empêcherait de faire ces activités?

Est-ce tu remarques que les autres tâches que tu as mentionnées sont relativement simples et ne requiert pas des années d'études poussées? Bref, ce qu'il ne peut pas faire, c'est deux ou trois emplois/activités extrêmement poussés en même temps. C'est vrai dans un monde capitaliste et ce serait aussi vrai dans un monde communiste.

Un autre truc qu'il ne peut pas faire, c'est étudier la neurochirurgie à temps partiel pour se soumettre à ton idéal de vagabondage entre plusieurs activités.

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Sacramant Sim4444, j'ai déjà expliqué ça dans un autre sujet. Je vais le remettre pour les personnes intéressées (c'est-à-dire : pas toi).

http://www.depotoir.ca/topic/12812-le-modele-rhenan-est-il-fasciste-feud-pomo-story-vs-les-autres-jobber/page__st__75__p__369836#entry369836

Pour les plus pressés : en gros, tu fais l'erreur de considérer que tout le monde a du temps libre, assez pour que chacun puisse faire ce qu'il veut. Comme si, par magie, et par la simple volonté, tout était possible, peu importe ta position sociale et les conditions dans lesquelles tu vis. Pourtant, très bon nombre d'activité sont bloquées par la contrainte capitaliste, même la neurochirurgie. Pour prendre cet exemple, la formation ne prend pas vingt, mais un peu moins que quinze ans. Cette formation n'est pas gratuite et ce n'est pas n'importe qui qui a les trois critères pour devenir neurochirurgien : popularité (contacts professionnels qui vont te recommander, etc.), richesse (ça coûte en tabarnack, que ce soit de toi-même ou en subventions, contrats, bourses, etc. en raison du matériel, de ceux qui vont te former, etc.) et prestige (avoir une certaine notoriété dans le monde chirurgicale et neurologique afin d'être ne serait-ce considéré dans sa candidature pour être formé en tant que neurochirurgien). En ce sens, on limite énormément l'accès à la formation neurochirurgicale, même pour les plus passionnés qui n'ont, malheureusement, pas les moyens d'y parvenir.

Mais encore là, tu fais aussi l'erreur de considérer la neurochirurgie comme étant la norme déterminante de toutes les activités humaines de ce monde. C'est pas tout le monde qui a envie de se spécialiser pour la neurochirurgie et, par conséquent, ça ne discrédite pas le communisme comme ça ne justifie pas le capitalisme. Si une personne a envie d'être technicien en informatique, professeur et joueur de soccer, que fait-elle ? Avec le travail qui gruge un temps incroyable, elle pour faire autre chose sauf subvenir à sa subsistance (payer ses besoins vitaux et secondaires) et dormir pour avoir assez d'énergie afin de retourner au travail et refaire la même chose. C'est pourquoi il est plus facile de s'adapter au système pour faciliter sa vie : c'est la voie du carriérisme, que ce soit pour quelque chose de spécialisé ou non, tu focalises là-dessus au grand complet et t'en fais ta raison de vivre.

Finalement, tu fais une troisième erreur - vraiment idiote cette fois-ci : celle de croire que le communisme est une affaire de vagabondage entre des activités banales que n'importe qui peut faire. J'ai déjà expliqué ailleurs que ce n'était pas le cas. Simplement, la contrainte capitaliste (avoir un salaire pour survivre sous peine de mourir de faim, de soif, de maladie, etc.) disparaît, ce qui permet un très large éventail d'activités à faire et une liberté d'épanouissement très grande.

P.S.: L'évolution technologique est une conséquence qualitative directe de l'organisation sociale d'une société, et non pas quantative. Pour exemple, on alimente encore des millions de véhicules au pétrole alors que nous avons depuis longtemps la technologie pour balancer cette vieille énergie à la poubelle. Je te laisse deviner, avec une profonde réflexion, pourquoi.

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Je suis d'accord avec Mâle Alpha, moi si j'aurais été à sa place j'aurais terminé mon baccalauréat et passé le barreau. Pour avoir un minimum de crédibilité et de la profondeur en politique, ça prend au moins un bac en 2012.

En plus, moi à sa place j'aurais été gêné de me faire parachuter de même, ce n'est pas très glorieux tant qu'à moi.

Un autre qui va finir comme André Boisclair ou François Rebello..

GND a bien beau jouer le gars frustré, il n'en demeure pas moins que dans 4-5 ans on va le voir se promener dans les couloirs du 1601 rue De Lorimier à Montréal.

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LOL avez-vous entendu GND bitcher sur Bureau-Blouin en insinuant qu'il ne comprenait rien du conflit étudiant.

C'était plutôt direct comme insinuation... Dans un sens je comprends le mépris de GND face à Bureau-Blouin. Il surfe un peu trop sur son "heat" médiatique et il manque sans doute de jugement en se lançant en politique de façon si précoce et aux rangs d'un parti dont la position sur la hausse est plutôt floue.

D'un autre côté, le petit gars a flairé une opportunité de carrière, il a des offres et il est assez intelligent pour se rendre compte qu'on paye pas un loyer avec du militantisme étudiant. C'est juste que c'est très rapide comme transition et un peu boboche. Je serais toutefois curieux de l'entendre répliquer.

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Comme j'ai dit, il serait mieux pour lui de finir son cours en droit et d'aller cogner à la porte de la CSQ ou de la CSN dans 4 ans, à long terme il est gagnant. Là il sera parachuté dans une circonscription ou (oui peut-être qu'il sera élu), mais ou il pourrait se faire battre dans 3-4 ans, advenant que le prochain gouvernement soit majoritaire!!! Dans le cas d'un gouvernement minoritaire l'aventure pourrait se terminer au bout de 18 mois.

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Peu importe Léo ou un autre.Vous avez pas mal tous raison et vos raisons d'avoir raison, mais c'est aussi une question de timing.

Tant qu'à moi toutes les suggestions et stratégies sont les bienvenues présentement quand il s'agit de sortir Charest.

Et il ne reste pas beaucoup de temps malheureusement. Léo est un symbole fort ces temps-ci...

Pour ma part, j'irai voter pour la première fois depuis 1995 parce que j'en ai enfin vraiment plus que mon casque. Confortable, mais pas indifférent.

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Si ça ne marche pas en politique, Léo pourra toujours retourner aux études pour les terminer.

S'il termine ses études maintenant au lieu de se lancer en politique, plus personne ne se souviendra de lui à la fin de ses études, et il lui sera plus difficile de joindre un parti politique à ce moment là.

En contrepartie, s'il saisit maintenant l'opportunité de se joindre au PQ, il est certain de ne pas rater sa chance. À partir de ce moment, il aura toujours dans son CV 'leader étudiant' et 'candidat/député pour le PQ'. Sa carrière est lancée, et si jamais elle bloque à cause d'un manque de compétences, alors comme j'ai dit, il peut toujours retourner compléter ses études.

De plus grands horizons s'ouvrent à lui s'il saisit l'opportunité maintenant, et en plus de ça, il va aider à déloger Charest, ce qui ne peut attendre la fin de ses études.

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Pour tous ceux qui lui reprochent sa jeunesse et son manque d'expérience; je suis tenté d'être de votre avis. D'un autre côté, il faudrait savoir ce que l'on veut exactement en politique. On ne peut pas constamment se plaindre d'un paysage politique gangréné par le bon vieux politicien de carrière issu de la génération des baby-boomers tout en crachant sur la nomination d'un jeune candidat talentueux issu de notre génération.

Est-ce qu'on préfère vraiment le confort et l'indifférence de la génération actuelle au pouvoir?

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Sacramant Sim4444, j'ai déjà expliqué ça dans un autre sujet. Je vais le remettre pour les personnes intéressées (c'est-à-dire : pas toi).

http://www.depotoir....836#entry369836

Pour les plus pressés : en gros, tu fais l'erreur de considérer que tout le monde a du temps libre, assez pour que chacun puisse faire ce qu'il veut. Comme si, par magie, et par la simple volonté, tout était possible, peu importe ta position sociale et les conditions dans lesquelles tu vis. Pourtant, très bon nombre d'activité sont bloquées par la contrainte capitaliste, même la neurochirurgie. Pour prendre cet exemple, la formation ne prend pas vingt, mais un peu moins que quinze ans. Cette formation n'est pas gratuite et ce n'est pas n'importe qui qui a les trois critères pour devenir neurochirurgien : popularité (contacts professionnels qui vont te recommander, etc.), richesse (ça coûte en tabarnack, que ce soit de toi-même ou en subventions, contrats, bourses, etc. en raison du matériel, de ceux qui vont te former, etc.) et prestige (avoir une certaine notoriété dans le monde chirurgicale et neurologique afin d'être ne serait-ce considéré dans sa candidature pour être formé en tant que neurochirurgien). En ce sens, on limite énormément l'accès à la formation neurochirurgicale, même pour les plus passionnés qui n'ont, malheureusement, pas les moyens d'y parvenir.

Mais encore là, tu fais aussi l'erreur de considérer la neurochirurgie comme étant la norme déterminante de toutes les activités humaines de ce monde. C'est pas tout le monde qui a envie de se spécialiser pour la neurochirurgie et, par conséquent, ça ne discrédite pas le communisme comme ça ne justifie pas le capitalisme. Si une personne a envie d'être technicien en informatique, professeur et joueur de soccer, que fait-elle ? Avec le travail qui gruge un temps incroyable, elle pour faire autre chose sauf subvenir à sa subsistance (payer ses besoins vitaux et secondaires) et dormir pour avoir assez d'énergie afin de retourner au travail et refaire la même chose. C'est pourquoi il est plus facile de s'adapter au système pour faciliter sa vie : c'est la voie du carriérisme, que ce soit pour quelque chose de spécialisé ou non, tu focalises là-dessus au grand complet et t'en fais ta raison de vivre.

Finalement, tu fais une troisième erreur - vraiment idiote cette fois-ci : celle de croire que le communisme est une affaire de vagabondage entre des activités banales que n'importe qui peut faire. J'ai déjà expliqué ailleurs que ce n'était pas le cas. Simplement, la contrainte capitaliste (avoir un salaire pour survivre sous peine de mourir de faim, de soif, de maladie, etc.) disparaît, ce qui permet un très large éventail d'activités à faire et une liberté d'épanouissement très grande.

P.S.: L'évolution technologique est une conséquence qualitative directe de l'organisation sociale d'une société, et non pas quantative. Pour exemple, on alimente encore des millions de véhicules au pétrole alors que nous avons depuis longtemps la technologie pour balancer cette vieille énergie à la poubelle. Je te laisse deviner, avec une profonde réflexion, pourquoi.

En tout toi t'en a en tabarnak du temps libre!

C'est touchant ton explication, mais tu fais quoi des gens qui ont envie d'avoir une carrière, de pousser dans un domaine, des gens qui s'accomplissent justement en étudiant 15 ans et en trouvant les moyen de le faire? Des gens qui entrent dans un compagnie en bas de l'échelle et qui font leur chemin?

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À quel moment, Gabriel Nadeau-Dubois, le porte-parole de la CLASSE, vous a-t-il mis le plus en maudit ?

À plusieurs reprises! [Rire] La relation avec la CLASSE n'est pas facile, c'est un secret de polichinelle. On a fait des efforts importants pour travailler ensemble mais l'épisode de la condamnation, ou pas, de la violence lors des manifestations a été particulièrement pénible. Je savais que, dans ce cas-là ce n'était pas sa faute à lui, mais à un moment tu te dis: «Bon, là, y vas-tu le dire, s'tie?» [Rire] Je pense que tout le monde s'est dit ça au moins une fois dans son salon.

En voulez-vous à la CLASSE de l'échec des négociations ?

C'est sûr que la CLASSE aurait pu se montrer plus ouverte à la discussion. Si on veut régler une crise, il faut accepter une certaine flexibilité, ne pas se mettre des barrières idéologiques. Mais l'échec du conflit est une responsabilité partagée. Le gouvernement a mal joué dans tout ça et a laissé traîner les choses. Les gens se sont retrouvés campés sur leurs positions et c'est devenu un choc des valeurs.

http://www.lactualite.com/politique/leo-bureau-blouin-il-faut-amener-les-jeunes-et-leurs-idees-lassemblee-nationale?page=0,2

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