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La peur de l'avenir


Déchet(s) recommandé(s)

(modifié)

Bon, je vais faire un espèce de post interminable parce que non seulement ça va m'aider à clarifier ma situation (je l'espère du moins!), mais aussi à voir que je ne suis pas seule. Je vous demande donc des conseils, ou votre opinion ou même une description de votre propre situation.

Mon parcours (en société évidemment):

J'ai fini mon secondaire en cours international en 2007 sans mes maths avancées. Ensuite, hypnotisée par avoir une job le plus vite possible (et aussi, je l'avoue, influencée par mon entourage - sauf mes parents), j'ai opté pour une technique de graphisme au cégep du vieux. J'aurais pu aller à Ahunstic qui était plus proche de chez moi, mais vu certaines circonstances du moment, je me suis expatriée hors de ma confortable banlieue. J'ai vécu un an et demi en appartement avec un gars... Puis, soudainement, en décembre, je me suis rendue compte que ma vie était médiocre, que je la détestais et que c'était en partie à cause de lui. Alors, je l'ai quitté et mes parents ont accepté de me reprendre sous leur toit bien heureusement. Bon, à ce moment là, je fais ma quatrième session de graphisme. Je trouve ça pénible et mon nouveau compagnon tout autant que moi puisqu'il ne cesse de me dire qu'il ne comprend pas pourquoi je me tues autant à la tâche si je n'en jouis pas. En mai, l'école finit. La moitié des étudiants que je côtoyais ont une job dans le domaine ou bien s'invente des travaux pour s'amuser seulement par pur bonheur graphique. C'est alors que j'ai compris que bien souvent la passion des autres est contagieuse. J'ai tout lâché, m'en trouvant soulagée puisque la dernière année d'étude s'annonçait encore plus demandante.

(Paragraphe que vous pouvez sauter si ça vous chante)

Au départ, je voulais aller étudier en arts. Ma mère, exaspérée, m'a dit que je ferais mieux de lâcher ce domaine vu que je n'y suis pas tout à fait à l'aise et que je trouve toujours le travail des autres incommensurablement merveilleux. Alors, j'ai voulu aller en kinésiologie, mais il me faudrait mes maths avancées. Nutrition - idem. Entraîneur - pas assez de volonté. Pâtissière ou chocolatière - 1 an et demi d'études intensives et de travail aux frais de l'école d'hôtellerie de Montréal, 3 ans de DEC en gestion pour partir ou s'occuper d'un commerce et un stage à l'étranger de 4 mois : beaucoup trop pour moi, pas assez passionnée. Il me reste donc, en ce moment, psychologie, philosophie et littérature. (Je sais mes domaines d'intérêts sont vastes et éparpillés.)

Je fais des recherches depuis un certain moment pour savoir où j'aimerais me diriger pour l'avenir. Otto, hier soir, m'a été d'un grand secours ainsi que quelques autres amis de longue date. Alors, j'aimerais avoir votre opinion. Bon, je voyais la chose sous un angle utilitaire au départ en me disant que je devais trouver un job intéressant plutôt qu'un domaine d'étude puisque je trouve que l'un et l'autre sont souvent très différent. Ce que j'aimerais le plus au monde, je crois, c'est de rester aux études toute ma vie ou quelque chose qui s'y apparente... J'adore la littérature. J'adore me plonger dans les livres, en parler, les auteurs, écrire, tout ce qui s'en approche. Le programme d'étude en lettres à Lionel-Groulx à l'air passionnant et, encore plus, le programme universitaire en littérature française. J'ai aussi été voir le programme de psychologie et il a l'air tout aussi intéressant, bien que plus fastidieux. Par contre, pour aller en psycho, il faut aller en sciences humaines au cégep et faure ses MQ avancées. Si je fesais ça, ça m'ouvrerait plus de portes deux ans plus tard, mais ça serait vu seulement sous un angle utilitaire...

C'est ça. J'ai peur d'aller encore dans un domaine que je vais repousser ensuite. J'ai peur que ma passion ne soit pas assez forte pour en baser ma vie. J'ai peur par contre de prendre sciences humaines et que ça soit long et sans intérêt parce que les cours ont l'air trop généraux... Je suis sûre aussi que mes parents s'opposeraient à ce que j'aille en littérature justement à cause de l'utilité futile du programme si je m'y désintéresse. Pourtant, dans mon entourage, je ne connais personne qui lit autant que moi et je m'en fous éperdument que certains me traitent de bibliothécaire. Tiens: ça rapporte combien par année ça ? Non, mais sérieusement, je suis un peu perdue et j'aimerais avoir votre opinion personnelle.

(Truc con.)

En plus, à mes sept ans, j'ai dit à ma mère que je n'aurai jamais d'enfant parce qu'ils étaient tous monstrueux et que je mourrais à mes 20 ans à cause de la vieillesse. Je pense que de toute ma vie, c'est le moment que j'attends le plus : la journée de mes 20 ans. J'ai super peur de mourir dans un accident stupide. Il ne reste plus que quatre petits mois d'attente.

Sinon, j'aimerais savoir si certains ont des peurs comme moi face à l'avenir. Ça serait réellement intéressant de voir le stress des autres face à la Suite avec un grand S (et par rapport à n'importe quel domaine: études, métier, vieillesse, famille, amitiés, etc.).

PS: Désolée pour le long message. Il me semblait impossible de raccourcir le tout sans démontrer les éléments qui interféraient. Si vous aimez la lecture comme moi, vous êtes gâtés. :hamster:

Édit : Après m'être relue, je me dis que la question est simple, vous opteriez à ma place pour le côté de vous même qui se dit pratique, rationnel et sécuritaire ou bien celui qui est passionné, un peu écervelé et Ô combien jouissant intellectuellement ?

Modifié par Sam
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Je vais te conseiller un livre:

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Deuxièment, tu n'as pas besoin d'un diplôme en sciences humaines pour la philo, seulement un DEC fait l'affaire :

ici

Aie pas peur. Je sais c'est facile à dire, mais je le pense. Vas-y pas sur un coup de tête, mais vas-y comment ton coeur te guide.

C'est cheezy, mais je m'en fou, c'est comme ça que je fonctionne dans la vie et à date j'ai peu de regrets et les choix que j'ai fait qui m'ont apporté du regret m'ont quand même forgé pour que je devienne la personne que je suis maintenant. Ça m'a fait grandir et j'en ai appris plus sur moi-même.

Je crois à l'instinct. Celui qui te mène où tu en as besoin à chacun des moments de ta vie. Maintenant tu as à trouver ce qui t'inspire le plus.

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Bah écoute tu es encore jeune et tu as en masse le temps d'explorer et de changer. Dans ta quête de "l'écervelé et de la passion" versus le rationnel et la sécurité je crois que mon expérience personnelle parle en grande connaissance de cause. Je suis quand même plus vieux que toi et je n'ai pas encore terminé ma quête vers ce "bonheur" académique. C'est à dire que lorsque je suis sorti du Cégep, j'ai fait un choix orienté vers un chemin tout tracé d'avance, étant extrêmement insécure sur tout, et rationnel, en masquant l'appel des arts et des domaines moins "coincés", en me disant que ce serait trop "facile", "paresseux" etc. J'ai donc opté pour un diplôme universitaire à saveur scientifique des plus enviable. Et je l'ai obtenu cette année. Et maintenant tu sais quoi ? Cette quête de "passion", "d'écervelé", je ne l'ai pas obtenu, et cela a occasionné un manque. J'aurais pu continuer à masquer ce désir d'arts et de passions, me trouver une bonne job très bien payée et avoir mon condo, mon char et mon chien dans 2 ans. Mais non. J'ai pogné un gros down cet été et puis je me suis dit que j'avais droit à un deuxième essai, même si ça paraîtra weird aux autres étant donné mon diplôme. Je commence un autre diplôme dans un domaine plus artistique. Par pur désir de passion. Je ne sais pas ce que ça va donner, moi qui a toujours occulté mon côté artiste au profit d'un côté rationnel, c'est possible que je me plante. Mais si je n'essaie pas, je ne le saurai jamais. BREF, tu es encore jeune, plus que moi, et tu peux donc explorer à ton aise. Sans aucun doute j'opterais pour la passion, ce que je regrette de ne pas avoir fait à l'époque. Mais oui l'avenir me fait très peur particulièrement au moment où mon avenir est devenu le présent cette année. Mais quand tu arrives dans un programme universitaire, c'est fou le nombre de gens qui ont essayé pleins d'autres programmes avant. Y'en a qui ont fait 2 ans de droit, ou ont terminé un bac et en commencent un nouveau. Ce n'est pas un monde fermé et dans un contexte académique, tout est permis.

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Au départ, je voulais aller étudier en arts. Ma mère, exaspérée, m'a dit que je ferais mieux de lâcher ce domaine.

  • J'ai voulu aller en kinésiologie, mais il me faudrait mes maths avancées.
Baccalauréat en enseignement de l'éducation physique et à la santé ça pourrait être une alternative
  • Nutrition - idem. Entraîneur - pas assez de volonté.

Techniques de diététique ça pourrait être une alternative.

  • Pâtissière ou chocolatière - 1 an et demi d'études intensives et de travail aux frais de l'école d'hôtellerie de Montréal
C'est quoi le problème dans ce cas ci ?
  • 3 ans de DEC en gestion pour partir ou s'occuper d'un commerce et un stage à l'étranger de 4 mois : beaucoup trop pour moi, pas assez passionnée.

Pas assez passionné pour faire un Dec de trois ans et tu voudrais faire un doctorat en psychologie !:bye:

  • Pourtant, dans mon entourage, je ne connais personne qui lit autant que moi et je m'en fous éperdument que certains me traitent de bibliothécaire. Tiens: ça rapporte combien par année ça ?

Techniques de la documentation: C'est tellement rusé faire un cheminement intégré DEC/Bac. À moins bien sûr que tu vises la maîtrise en bibliothéconomie

PS: Désoler pour cette trop compendieuse lettre.:guns:

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J'ai toujours eu comme principe qu'il est essentiel de faire ce qu'on aime dans la vie quitte à être moins bien rémunéré. Se lever chaque matin pour se rendre au travail à reculons est une souffrance que je ne m'imposerai JAMAIS. Sachant qu'on a pas vraiment le choix de travailler pour gagner sa croûte, aussi bien le faire en y retirant un minimum de plaisir. Le choix devient plus facile à ce moment-là.

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Pour la philo : Juste ça. Je trouve que ça vaut pas la peine de me donner autant de mal. Ça ne m'intéresse que dans la mesure où il y a des notions de littérature ou de psycho qui y sont intégrées.

Pour la kinésiologie : Aller faire une autre rechnique que je vais lâcher ?! Non merci.

@Grand papa bi: J'aime manger. J'aime le sucre, mais pas autant que ça. C'est tout. Je parlais de passion dans ce domaine en particulier.

Éducation physique : Ce pourrait être une bonne alternative. J'avoue y avoir déjà penser, mais juste le fait d'hésiter me le fait balayer du revers de la main.

Bibliothécaire : OMG je savais pas qu'il fallait un minimum de 3 ans d'étude !

@Van Wilder : C'est quoi ce livre ? J'ai peut-être seulement 19 ans. J'ai toujours avancé avec mon coeur et, pour ma part, j'en ai des regrets. Ils vont s'estomper à la longue, mais en ce moment, j'ai honte de moi et de ce que je deviens. J'aimerais juste trouvé un truc qui donnerait le sourire aux gens qui m'entourent. Cependant, j'estime que m'enfoncer dans une passion quelconque pourrait causer un autre gouffre à comblé si j'échoue. Je peux pas ne pas avoir peur. Ça me gruge chaque jour de prendre une décision. Et... de m'y tenir.

@maczag : C'est bien triste tout ça, mais malgré tout, je suis sûre que tout le monde est fier de tes accomplissements. En plus, tu as quelque chose sur quoi baser ta vie en étant bien solide. La question est : Es-tu heureux pour autant ? Et toutes ces années, étais-tu heureux ?

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Je te lis, et ton parcours ressemble étrangement trop au mien. En fait, c’est probablement le cas de bien des étudiants. On sort du secondaire et déjà on est censé savoir ce qu’on veut faire dans la vie? Non, enfin, oui, y’a des gens qui savent ce qu’ils veulent faire dès leurs enfance et qui ne prennent qu’un chemin.. Pour ma part, c’est ce que je croyais qu’il allait m’arriver mais je me suis rendu compte que ce dans quoi je m’en allais n’était peut-être pas ce qui me convenait, finalement.

Depuis l’âge de 12 ou 13 ans, j’étais décidée à suivre les pas de mon père en devenant quelqu’un dans le domaine du spectacle (mon père était sonorisateur dans son jeune temps). En secondaire 4 et 5, je cherchais une école (public de préférence) qui donnait un cours assez général sur le domaine de la scène, ce que j’ai trouvé. J’ai donc décidé d’aller étudier au Centre d’études collégiales de Montmagny en gestion et technique de scène. Une technique intensive de 6 sessions en 2 ans (automne, hiver, été x 2). C’est une technique taught de 40 heures de cours par semaine, sans compter les heures de bénévolat obligatoire, les travaux à l’extérieur des cours et les stages obligatoires. En tout, ça montait à plus de 80 heures par semaine, c’était l’enfer, mais un enfer agréable, puisque le domaine et l’étude étaient très intéressants.

J’ai vraiment aimé ma première année! Super formateur, une gang de fou, des moments délirants, j’me suis pas ennuyée! Je restais au cegep jusqu’à la fermeture à presque tous les soirs pour réussir à terminer mes travaux. On se saoulait la gueule à tous les jeudis soirs, on passait toutes nous journées et nos soirées ensembles. Les seuls moments où on était pas tous ensembles, c’était les fins de semaines parce qu’on retournait tous dans nos coins de pays. L’ambiance était folle! Puis, tout d’un coup, j’me suis rendue compte que ma motivation n’était plus aussi forte qu’avant, que le programme m’écoeurait. L’envie de me lever pour aller en cours n’était plus là. Après 3 mois avec une démotivation totale, j’me suis dis que je devais partir. J’ai fini ma session d’été, j’ai dis aurevoir à tous le monde et j’ai, pour la première fois de ma vie, lâchée quelque chose. Je me sens loser au plus haut point, même si je sais que c’était la meilleure solution. Vaut mieux quitter un programme en y laissant derrière sois des bonnes notes , es cours réussis et une bonne opinion que les autres ont de vous que de continuer le programme en étant démotivé, en coulant des cours, en partant avec une mauvaise opinion de la part es gens qui nous entourent et sans bulletin au bout du compte.

Alors je suis de retour à Québec depuis 2 semaines, puisque ma session d’été finissait il y a 2 semaines. Je travail à temps plein dans une shop d’exposition (pour mon père qui ne travaille plus en sonorisation) en tant qu’infographiste. C’est correct, c,est amusant, mais est-ce que c’est vraiment ça que je veux faire de ma vie? Non. En fait, je veux travaille dans quoi j’ai étudié : le domaine de la scène. C’est contradictoire, je sais, mais c’est ce qui s’en venait dans les 3 autres sessions qui me faisaient réellement peur. Je n’y étais pas prête, je crois. Mais ce que j’ai appris fut super enrichissant et j’adore faire ça.. Mais en faire une vie? non. Alors je suis coincée dans un bout qui me fait plutôt peur, je suis stagnée au même endroit et je ne sais pas quoi faire, je n’avance plus.

C’est pour ça que j’ai décidée d’enfin retourner en Europe, j’en ai besoin. J’y rêvais et me disais que ce serait mon projet en sortant des études, dans un an. Mais comme je suis sortie plus tôt et que j’ai besoin de réfléchir au plus haut point tout en étant loin de mon chez moi, l’opportunité de voyager et le BESOIN de le faire semblent imminents. Je ramasse mon argent en ce moment pour aller vers l’Écosse et l’Irlande, premièrement, pour revoir de la famille que je n’ai pas vu depuis longtemps. Puis, j’irai vers l’Allemagne, la République Tchèque, la Russie et les pays avoisinnants (Hongrie, Slovaquie, Pologne, Biélorissie, etc).

Juste avant, cet hiver, je finirai mes cours de base (francais, philo, etc) pour qu’au moins, ce soit fini lorsque je saurai quoi faire de ma peaux!

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Si tu es davantage du type " rêveuse, artiste", je te conseille de laisser tomber la psycho. J'ai un bac en psycho et ce n'est pas orienté vraiment sur la relation d'aide, mais beaucoup plus vers la neuropsy, la psychiatrie, et la RECHERCHE. Ça ne m'a pas plu vraiment. J'ai tout de même terminé mon bac et j'ai passé ensuite à la maîtrise en service social, ce qui est beaucoup plus adapté à ma personnalité et mes valeurs.

Dis-toi que ça vaut la peine d'étudier plus longtemps mais de faire ce que tu aimes vraiment. Tu vas passer ta vie à travailler, alors ça vaut la peine d'investir du temps maintenant à un programme qui te plait. Réfléchis-y, et visualises-toi dans le futur ( tu sais, à moins d'une grosse badluck, tu devrais vivre plus âgée que 20 ans ;) ). COmment tu t'imagines ? Dans un bureau, à lire, à aider des gens, à enseigner, etc?

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On peut pas vraiment t'aider, dans le fond. C'est vrai que c'est terrifiant d'arriver au Cégep... On pense que tout se passera parfaitement bien, qu'en deux-trois ans on sera sortis de là avec un DEC, mais non. Ne fais pas mon erreur à penser que tu es la seule perdue qui lâche un programme pour retenter sa chance ailleurs. Par contre rendue-là, y'a personne qui peut vraiment te dire dans quoi te rediriger. Va-y avec le feeling, je suppose. Qu'est-ce qui t'attire le plus? Dans quoi tu te vois tripper?

Comme d'autres l'ont dit, c'est juste pas évident de demander à un jeune de 17 ans de décider ce qu'il fera dans la vie et que ce soit complètement clair dans sa tête. Personnellement, après le secondaire, je suis allée faire un an de littérature en France, suivi d'une session en dessin animé au cégep. C'était tellement pas pour moi. Quand j'ai vu que rien que de me lever le matin pour aller en cours me décourageait, que je faisais des cauchemars sur mes cours, que de penser à mes travaux à faire me donnait le goût de brailler, j'ai décidé de laisser tomber. Comme Blackethelvane, calice que je me suis sentie loser. Et la famille aide pas, les parents sont déçus, j'entends des "ben là tu vas pas rester aux études jusqu'à 30 ans, branche-toi!"...

Là j'ai pensé fort pour me rediriger. J'étais tannée de l'école, je voulais retenter ma chance avec mon art autrement qu'en dessin animé. J'ai pensé graphisme, mais j'ai eu peur de pas aimer et de revirer de bord encore. Ensuite, j'ai envisagé aller en arts, mais j'ai pas voulu me faire d'illusions non plus. C'est pas ça qui va nourrir mes enfants plus tard certain. Puis, je me suis dit que ce serait pas pire de faire dessiner les enfants, être prof d'art... Mais un peu partout j'entendais des rumeurs comme quoi ça allait peut-être être retiré des écoles. Fait que j'ai décidé de me promener sur le site de mon cégep, et jeter un coup d'oeil aux programmes offerts... Puis j'ai comme eu mon illumination à ce moment-là, et ça m'a menée en technique d'éducation à l'enfance cet automne. Avec l'apperçu que j'ai eu cette semaine, je pense que j'ai peut-être trouvé ma voie. Je suis vraiment motivée à faire ma technique, et m'occuper des petits bouts plus tard. En même temps, à cause des échecs précédents, j'ai vraiment peur de me tromper encore, de tourner en rond tellement longtemps que j'en lâche les études, pour finir à travailler dans un tim hortons toute ma vie.

Fait que tout ce que je peux dire, c'est ça: magasine. Renseigne-toi sur toutes sortes de programmes, même certains qui ne correspondent pas nécessairement à tes plus grandes passions (comme moi le dessin, je le garde en hobby, et en même temps je compte bien m'amuser à faire dessiner les enfants donc c'est un peu connecté...), tu pourrais avoir des surprises. Un orienteur ne m'a jamais beaucoup aidée, mais peut-être que ce serait une bonne chose pour toi, aussi. En tout cas, j'espère que tu trouveras, c'est tellement pas sécurisant d'être perdue de même...

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(modifié)

Le secret dans la vie, c'est de devenir riche comme Guy Laliberté.

Travailler pour son projet et espérer que ce soit rentable.

Modifié par MrSandMan
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@blackethelvane: C'est quand même étrange que tu souhaites y retourner. C'est bien le fait, par contre, que tu souhaites aller voir autre chose pendant quelques temps. T'expatrier. C'est comem te ressourcer puisqu'il ne te restera que ta confiance en toi pour avancer.

@Luun: Non, sincèrement, vous m'aidez beaucoup. Entendre dire que d'autres se sentent ou se sont senti losers d'abandonner, pas à cause d'eux, mais à cause des espoirs de leur entourage. Personne ne s'en rend compte, mais ça fait tellement de pression. Tu réussis tout toute ta jeunesse. Tu choisis ton programme avec les gens qui t'aiment parce qu'ils te conseillent, parce qu'ils te veulent du bien et, surtout, parce que c'est normal. Et puis... Ça ne nous convient pas et tout le monde est déçu. C'est pas "normal" d'échoué, c'est pas conseillé, c'est mal vu. C'est pas "normal" de vouloir revenir en arrière. C'est pas "normal" de faire rien dans la vie pendant un petit bout. Et c'est pas normal d'être aux études, comme tu dis, jusqu'à ses 30 ans.

Dans notre monde, on se doit de tout faire vite et bien.

J'en ai été incapable. Peut-être que je suis réellement triste de ma performance et aussi j'ai peur de ce qu'ils vont dire quand ils vont savoir que je veux aller en littérature. Depuis que j'ai ouvert le sujet que la liste des cours du cégep ET de l'université sont ouverts sur mon écran. Je les regarde avec envie.

En gros, quelles sont les chances que nous fassions un coup d'état, une arnaque ou que nous soyons frappé d'une idée de génie et que nous fassions tellement d'argent qu'on aura même plus de choix à faire ? Elles sont tellement minimes.

À chacun son parcours. L'important, c'est d'être heureux, non ? Envers et contre tous.

*Post idéaliste*

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@Luun: Non, sincèrement, vous m'aidez beaucoup. Entendre dire que d'autres se sentent ou se sont senti losers d'abandonner, pas à cause d'eux, mais à cause des espoirs de leur entourage. Personne ne s'en rend compte, mais ça fait tellement de pression. Tu réussis tout toute ta jeunesse. Tu choisis ton programme avec les gens qui t'aiment parce qu'ils te conseillent, parce qu'ils te veulent du bien et, surtout, parce que c'est normal. Et puis... Ça ne nous convient pas et tout le monde est déçu. C'est pas "normal" d'échoué, c'est pas conseillé, c'est mal vu. C'est pas "normal" de vouloir revenir en arrière. C'est pas "normal" de faire rien dans la vie pendant un petit bout. Et c'est pas normal d'être aux études, comme tu dis, jusqu'à ses 30 ans.

Dans notre monde, on se doit de tout faire vite et bien.

Et voilà. C'est exactement ce que je vis présentement. Mais tu sais, je me suis dit que ces gens qui m'attaqueraient parce que ce n'est pas "normal" n'étaient tout simplement pas digne que je les considère. Pour le reste, on verra. Au pire j'ai perdu 1 an de ma vie, au mieux c'est un choix ou un retour en arrière qui aura des conséquences positives pour tout le restant de cette vie... Ose ! Si tu es passionné dans un domaine, alors tu y excelleras. Et si tu y excelles, alors tu auras la reconnaissance et la job que tu mériteras, même en philo, littérature, ou n'importe quoi """" d'art- qui - ne - donne -pas - de job """".

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Tout ce sujet à finalement l'air d'un hymne à la passion.

Qu'est-ce qu'il faut faire alors si les gens qui désapprouvent tes choix sont tes propres parents ? Je veux dire... Je vis sous leur toit et c'est eux qui me paient mes études. C'est dur de continuer en se disant qu'il faut leur prouver que notre choix était le meilleur... Surtout quand ils désapprouvaient le premier et que ça n'a pas fonctionner. Au fond, je sais que je ne devrais pas m'enquérir de ce que mes parents pensent et faire en sorte que je fasse simplement ce que j'aime. C'est plus difficile à faire qu'à dire. On a tous une bataille à gagner...

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