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L'UQÀM, une université bilingue?


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Après l'affaire du théâtre Ste-Catherine (à prononcer à l'anglaise), voici maintenant qu'une nouvelle controverse linguistique à Montréal fait la manchette. Cette fois-ci, elle concerne l'université du Québec à Montréal (UQÀM), qui va offrir plusieurs cours de gestion uniquement en anglais, sous prétexte «d'ouverture sur le monde». Quel est votre avis sur cette question ?

Article du devoir

L'avis d'un blogueur

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La HEC offre bien un BAA trilingue et personne ne se dévisse le nombril pour ça. Devrait-on abolir le département des langues modernes M. Beaulieu ? Comment voulez-vous faire des échages étudiants avec autre choses que des franco-maghrébiens M.Préfontaine ?

...

J'avoue qu'un francophone qui enseigne à des étudiants francophones ses cours c'est pas mal absurde comme situation.

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Je suis contre tout simplement parce que cela n'a aucune réelle utilité étant donné que Montréal a déjà 2 universités anglophones. J'veux dire, le seul argument valable serait pour respecter le groupe anglophone dans son droit d'étudier à Montréal dans leur langue, mais ils peuvent tellement déjà le faire...

Modifié par Vacpower
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C'est triste de constater à quel point la presse de Montréal peut s'indigner d'un rien.

Je suis contre tout simplement parce que cela n'a aucune réelle utilité étant donné que Montréal a déjà 2 universités anglophones. J'veux dire, le seul argument valable serait pour respecter le groupe anglophone dans son droit d'étudier à Montréal dans leur langue, mais ils peuvent tellement déjà le faire...

Les deux passages en gras me font grincer des dents. Comment peux-tu oser dire que les cours de gestion en anglais ne sont d'aucune utilité aux étudiants francophones? Dans le contexte économique actuel, il est impératif que les gestionnaires de demain puissent s'exprimer dans plusieurs langues. Il faut vraiment être ignorant et déconnecté pour défendre l'unilinguisme. Je suis présentement étudiant au BAA de l'Université Laval et je suis très heureux d'avoir eu l'opportunité de suivre quelques cours en anglais. Tu as bien lu. L'Université Laval, le plus ancien établissement d’enseignement francophone d’Amérique, offre à ses étudiants la possibilité de suivre des cours en anglais. De toute façon, la direction de la faculté sait très bien que beaucoup de cours francophones sont déjà pratiquement donnés en anglais. Quiconque a déjà suivi un cours de finance en français sait de quoi je parle.

Le pire dans tout ça, c'est que les étudiants de l'UQÀM sont probablement bien heureux de pouvoir suivre quelques cours en anglais à travers leur BAA francophone. Les nationalistes devraient laisser les gestionnaires de demain tranquilles. De toute façon, ils ne comprennent visiblement rien à la dynamique actuelle du monde des affaires.

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La HEC offre bien un BAA trilingue et personne ne se dévisse le nombril pour ça. Devrait-on abolir le département des langues modernes M. Beaulieu ? Comment voulez-vous faire des échages étudiants avec autre choses que des franco-maghrébiens M.Préfontaine ?

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J'avoue qu'un francophone qui enseigne à des étudiants francophones ses cours c'est pas mal absurde comme situation.

Oui, mais chaque cours offert en anglais ou en allemand est aussi offert en français.

EDIT: Euh pas allemand, espagnol.

Modifié par - Z -
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Oui, mais chaque cours offert en anglais ou en allemand est aussi offert en français.

L'UQÀM ne fait qu'augmenter son offre. Les cours en français sont toujours disponibles.

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C'est triste de constater à quel point la presse de Montréal peut s'indigner d'un rien.

Les deux passages en gras me font grincer des dents. Comment peux-tu oser dire que les cours de gestion en anglais ne sont d'aucune utilité aux étudiants francophones? Dans le contexte économique actuel, il est impératif que les gestionnaires de demain puissent s'exprimer dans plusieurs langues. Il faut vraiment être ignorant et déconnecté pour défendre l'unilinguisme. Je suis présentement étudiant au BAA de l'Université Laval et je suis très heureux d'avoir eu l'opportunité de suivre quelques cours en anglais. Tu as bien lu. L'Université Laval, le plus ancien établissement d’enseignement francophone d’Amérique, offre à ses étudiants la possibilité de suivre des cours en anglais. De toute façon, la direction de la faculté sait très bien que beaucoup de cours francophones sont déjà pratiquement donnés en anglais. Quiconque a déjà suivi un cours de finance en français sait de quoi je parle.

Le pire dans tout ça, c'est que les étudiants de l'UQÀM sont probablement bien heureux de pouvoir suivre quelques cours en anglais à travers leur BAA francophone. Les nationalistes devraient laisser les gestionnaires de demain tranquilles. De toute façon, ils ne comprennent visiblement rien à la dynamique actuelle du monde des affaires.

C'est sur que n'importe quel étudiant va devoir éventuellement lire plusieurs textes en anglais pour avoir un diplome, et j'ai rien contre ça. C'est normal. Toutefois le cours a pas besoin d'être donné "en anglais" pour que les étudiants soient capable de comprendre et s'exprimer en anglais.

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C'est sur que n'importe quel étudiant va devoir éventuellement lire plusieurs textes en anglais pour avoir un diplome, et j'ai rien contre ça. C'est normal. Toutefois le cours a pas besoin d'être donné "en anglais" pour que les étudiants soient capable de comprendre et s'exprimer en anglais.

Jusqu'à preuve du contraire, il n'y a rien qui indique que les cours mentionnés dans l'article ne sont disponibles qu'en anglais. Comme je l'ai mentionné dans mon autre post, un étudiant francophone tire un avantage énorme à suivre certains de ses cours en anglais. De plus, les universités prennent certaines mesures pour être certain de ne pénaliser personne. Par exemple, dans les cours que j'ai pris en anglais, il était toujours possible de rédiger les travaux et les examens en français. Je vois mal comment on peut être contre plus de choix...

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C'est quoi le problème avec des cours anglophones? Je veux dire, on est dans un pays bilingue où les deux langues officielles sont l'anglais et le français. C'est ridicule de s'indigner contre ce genre de chose et franchement quand je vois que les nationalistes s'indignent je les trouve encore plus réactionnaires que d'habitude.

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C'est quoi le problème avec des cours anglophones? Je veux dire, on est dans un pays bilingue où les deux langues officielles sont l'anglais et le français. C'est ridicule de s'indigner contre ce genre de chose et franchement quand je vois que les nationalistes s'indignent je les trouve encore plus réactionnaires que d'habitude.

C'est juste des ressources qui pourraient aller ailleurs. Il y a déjà tellement d'options d'études en anglais à Montréal, c'est juste pas nécessaire. (McGill et Concordia).

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Si vous me dites «Ah ben là, ya deja plein de cours qui se donne en anglais dans 2 universités à Montréal», ca me convainc totalement de croire que cette idée de l'UQAM est complètement imbécile.

...

Non mais, ça change quoi? Sérieusement? En quoi ça affecte négativement la société que l'UQAM offre des cours bilingues? Éclairez-moi. Des ressources qui pourraient aller ailleurs? Où? Comment? Pourquoi?

Modifié par Anthropologist
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(modifié)

C'est surtout une banalisation du fait français à l'UQÀM et au Québec en général. L'UQÀM est supposée être une université publique ET francophone. Il est surtout ridicule de voir cette université déclinante essayer de trouver toutes sortes de moyens pour se sauver la face, même si elle doit remettre en question sa mission fondamentale pour ça. Qu'on le tienne pour dit, Montréal n'est pas une ville bilingue, mais une ville francophone, malgré la présence importante de la communauté anglophone. Il s'agit simplement de le leur laisser le droit d'avoir leurs institutions. Pourquoi, nous, dans un désir de plaire et de paraître «tolérant», nous devrions accepter l'anglicisation progressive de notre belle métropole, et donc, à long terme, notre assimilation ?

De toute façon, si les étudiants internationaux veulent suivre des cours de gestion en anglais, ils ont toutes les universités au Canada, en plus de 3 universités anglophones au Québec (Bishop's en Estrie, McGill et Concordia), alors, pourquoi l'UQÀM devrait faire de même ? À la place d'investir dans la mise en place de ces cours controversés, elle devrait plutôt penser à rendre accessible tous ses programmes aux nouveaux arrivants, et ce, en français.

Modifié par Zénon
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Apprendre l'anglais, c'est quelque chose d'assez impératif dans le monde aujourd'hui. Surtout en gestion, surtout si t'es au Québec. Et je pourrais pas croire que certains de étudiants pourraient s'en sortir avec l'anglais de merde qui est enseigné au secondaire (Notez que j'inclus pas le Cégep, parce que y'a aucune différence en terme de difficulté avec le niveau précédent).

Si c'est pas pour parler, ce sera pour lire; la moitié des ouvrages à l'université sont en anglais. Mais lire c'est pas suffisant. La partie la plus difficile de la langue anglaise restera toujours la communication orale (parler et entendre, mais, à mon avis, beaucoup plus entendre). C'est facile pour des novices de comprendre l'idée générale d'un texte. Lis leurs un autre texte et demande ensuite l'idée générale, j'suis sûr que 50% de ces mêmes novices vont échouer.

Sinon, j'suis content de voir que l'UQAM donne au moins le choix. Certains auront appris l'anglais ailleurs, d'autres voudront juste se mettre à jour avec le vocabulaire spécifique à leur programme. J'comprend pas non plus pourquoi le monde chiale parce que "Y'a déjà d'autre université anglophones". S'ils ont décidé de commencer ça, c'est probablement parce qu'ya une demande, sinon le projet va juste flopper.

My 2 cents.

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de toute facon, ils ont toutes les universités au Canada

c'est une belle preuve d'hypocrisie de se plaindre de la non-accessibilité aux études et ensuite de dire que dans le fond, le cours se donne à d'autres endroits et que les gens n'ont qu'à aller ailleurs pour le suivre... je suis content que l'UQAM ofre la possibilité de suivre des cours en anglais... car je suis pour une université et une ville bilingue, qui respecte le droit des individus de se prononcer et d'étudier dans la langue qu'ils se sentent le plus à l'aise...

Modifié par Camarade
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C'est vrai que ça s'en vient impératif que le Québec donne des cours en anglais qui puissent se révéler efficaces et pas seulement dans le domaine de la gestion. La seule chose pour laquelle la loi 101 fonctionne vraiment, c'est que les petits enfants québecois ne peuvent entrer dans une école anglaise si un de leur parent ne l'est pas. C'est totalement illogique. Oui, c'est le fun que l'UQAM décide de donner le choix, mais ce choix va durer combien de temps à long terme ?

Sur le sujet principal, je trouve impératif que tous les québecois deviennent bilingues sans nécessairement oublier leur langue maternelle. Il faut faire toutefois des choix résonné et penser à l'avenir. C'est vrai (comme Zénon l'a dit) que ¸a pourrait mener à notre assimilation et je suis sûre que c'est la dernière chose que nous voulons tous. Si chaque université poserait le même geste que l'UQAM et que finalement les profils offerts en français disparaîtraient peu à peu, ce serait une perte extraordinaire.

C'est beau penser innovation, mais ensuite ?

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L'UQAM est maintenant en compétition avec les autres universités pour le marché des étudiants de gestion anglophones.

Tout en laissant le choix aux étudiants francophones d'avoir leur cours en français.

Big deal.

Tu parles d'un faux problème.

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(modifié)

L'UQÀM est une université très mal dirigée, ne l'oublions pas. Il n'y a rien de très surprenant dans une telle offre.

Camarade, je n'aime pas trop ce que tu affirmes au sujet du bilinguisme de nos universités et de Montréal en général, mais tout d'abord, qu'est que signifie le bilinguisme pour toi ? Est-ce que c'est la capacité pour les anglophones de comprendre le français et vice-versa, ou bien, est-ce que c'est le francophone qui va parler en anglais à l'anglophone qui ne connaît pas un traître mot de français ? Si c'est la dernière définition, elle montre que la «job» qu'à fait Pierre-Eliot Trudeau pour acculer les Québécois au pied du mur à très bien réussie. Par sa politique de bilinguisme, ce premier ministre, qui fut le plus centralisateur de l'histoire du Canada, a simplement démontré le visage réel du Canada : toi, Québécois, tu parles anglais et tu fermes ta gueule ! Et si tu es gentil, tu auras peut-être des miettes...

J'ai fait une découverte intéressante au sujet du supposé «bilinguisme» au Canada. Il y aurait en fait statistiquement plus de personnes en Grande-Bretagne qui savent parler le français que dans le Canada anglais, qui pourtant, est un pays «bilingue» dans sa constitution ! Et pourtant, le français n'a aucun statut légal en Angleterre de ce qu'on sache.

Donc, le Canada «bilingue» est beau conte de fée, tout simplement. Et si nous devrions trouver un seul endroit bilingue dans le Canada, c'est... le Québec. Oui, parce que nous sommes la seule province au Québec à offrir nos services à la fois en français et en anglais. Nous sommes les seuls à financer un méga CHU anglophone en plus d'un CHU francophone à des coûts similaires, alors que les anglophones représentent à peine 8-10% de la population. La minorité anglophone que tu dois considérer comme tellement opprimée par la «police» de la langue française est en réalité la minorité la plus choyée au Canada. Lorsque nous regardons l'assimilation très rapide des francophones de l'Ontario et du Manitoba, et la difficulté qu'ils ont de se faire servir par le gouvernement dans leur langue, je ne considère pas que les anglophones du Québec fassent pitié, même au contraire. Les franco-ontariens doivent se battre chaque jour pour maintenir leurs institutions scolaires et médicales, tandis que celles de la minorité anglo-québécoise reçoivent de généreuses subventions. Si je suis pour leurs droits démocratiques historiques, je suis cependant contre le fait que l'on finance notre assimilation à long terme à même l'argent de nos taxes, qui servent entre autre à entretenir cette université moribonde qu'est l'UQÀM.

Il est triste de voir qu'il y a des gens qui sont prêts à vendre ce qui fut jadis le plus beau fleuron de la révolution tranquille, l'université du Québec au libre-marché et à des valeurs qui sont contraires à celles qui en sont à l'origine : accessibilité et qualité de l'enseignement en langue française. Nous représentons à peine 2% de la population en Amérique du nord, alors, est-ce qu'il serait trop demandé de vouloir que nos institutions PUBLIQUES prennent plutôt des mesures pour améliorer le français écrit des étudiants à la place de leur dire qu'il n'y a aucun avenir en français sur ce continent et même dans le monde ?

Modifié par Zénon
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J'ai fait une découverte intéressante au sujet du supposé «bilinguisme» au Canada. Il y aurait en fait statistiquement plus de personnes en Grande-Bretagne qui savent parler le français que dans le Canada anglais, qui pourtant, est un pays «bilingue» dans sa constitution ! Et pourtant, le français n'a aucun statut légal en Angleterre de ce qu'on sache.

Intéressant, en effet. Où as-tu obtenu cet info?

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La racine du problème est démographique. Tout le reste, incluant la langue des cours de gestion à l'UQAM, n'est que du vent.

Vous voulez que le français soit préservé à sa juste valeur? Faite des québécois ici, au lieu d'en avorter un sur trois et d'importer le reste d'ailleurs.

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