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Pourquoi du léopard?


Déchet(s) recommandé(s)

  • 3 semaines plus tard...
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Je viens de lire le livre SuperFreakonomics.

Il y a un passage sur les prostitués de Chicago.

Je me demandais si tu pratiquais la price discrimination ?

Black customers, for instance, pay on average about $9 less per trick than white customers, while Hispanic customers are in the middle. Economists have a name for the practice of charging different prices for the same product: price discrimination.In the business world, it isn’t always possible to price-discriminate. At least two conditions must be met:

Some customers must have clearly identifiable traits that place them in the willing-to-pay-more category. (As identifiable traits go, black or white skin is a pretty good one.)The seller must be able to prevent resale of the product, thereby destroying any arbitrage opportunities. (In the case of prostitution, resale is pretty much impossible.)

How do the Chicago street prostitutes price-discriminate? As Venkatesh learned, they use different pricing strategies for white and black customers. When dealing with blacks, the prostitutes usually name the price outright to discourage any negotiation. (Venkatesh observed that black customers are more likely than whites to haggle—perhaps, he reasoned, because they’re more familiar with the neighborhood and therefore know the market better.) When doing business with white customers, meanwhile, the prostitute makes the man name a price, hoping for a generous offer. As evidenced by the black-white price differential in the data, this strategy seems to work pretty well.

So a lot of factors influence a prostitute’s pricing: the act itself, certain customer characteristics, even the location.But amazingly, prices at a given location are virtually the same from one prostitute to the next. You might think one woman would charge more than another who is less desirable. But that rarely happens. Why?The only sensible explanation is that most customers view the women as what economists call perfect substitutes, or commodities that are easily interchanged. Just as a shopper in a grocery store may see one bunch of bananas as pretty much identical to the rest, the same principle seems to hold true for the men who frequent this market.

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La fameuse clientèle d'affaire qui sont price insensitive ?

Although she views herself as similar to a street prostitute, she has less in common with that kind of woman than she does with a trophy wife. Allie is essentially a trophy wife who is rented by the hour. She isn’t really selling sex, or at least not sex alone. She sells men the opportunity to trade in their existing wives for a younger, more sexually adventurous version—without the trouble and long-term expense of actually having to go through with it. For an hour or two, she represents the ideal wife: beautiful, attentive, smart, laughing at your jokes and satisfying your lust. She is happy to see you every time you show up at her door. Your favorite music is already playing and your favorite beverage is on ice. She will never ask you to take out the trash.

When she started out in Chicago, at $300 an hour, the demand was nearly overwhelming. She took on as many clients as she could physically accommodate, working roughly thirty hours a week. She kept that up for a while, but once she paid off her car and built up some cash reserves, she scaled back to fifteen hours a week.Even so, she began to wonder if one hour of her time was more valuable to her than another $300. As it was, a fifteen-hour workload generated more than $200,000 a year in cash. Eventually she raised her fee to $350 an hour. She expected demand to fall, but it didn’t. So a few months later, she raised it to $400. Again, there was no discernible drop-off in demand. Allie was a bit peeved with herself. Plainly she had been charging too little the whole time. But at least she was able to strategically exploit her fee change by engaging in a little price discrimination. She grandfathered in her favorite clients at the old rate but told her less-favorite clients that an hour now cost $400—and if they balked, she had a handy excuse to cut them loose. There were always more where they came from.It wasn’t long before she raised her fee again, to $450 an hour, and a few months later to $500.

Her price hikes revealed another surprise: the more she charged, the less actual sex she was having. At $300 an hour, she had a string of one-hour appointments with each man wanting to get in as much action as he could. But charging $500 an hour, she was often wined and dined—“a four-hour dinner date that ends with a twenty-minute sexual encounter,” she says, “even though I was the same girl, dressed the same, and had the same conversations as when I charged $300.”She figured she may have just been profiting from a strong economy. This was during 2006 and 2007, which were go-go years for many of the bankers, lawyers, and real-estate developers she saw. But Allie had found that most people who bought her services were, in the language of economics, price insensitive. Demand for sex seemed relatively uncoupled from the broader economy.

Modifié par Nouveau Projet
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  • 3 mois plus tard...

C'est très difficile bien porter le léopard.

On navigue sur la ligne ténue qui sépare l'ultimement séduisant du vulgaire. Le vulgaire, c'est un peu la femme fatale bas de gamme, la Marilyn du Leader Price, trop blonde avec les racines noires, (mal) maquillée comme une voiture volée, qui montre trop de chair. Elle a gardé le sexuel de la femme fatale, mais pas l'élégance.

L'imprimé léopard renvoie aussi à un fantasme primitiviste : Tarzan et son slip en peau de bête. On est proche là aussi de l'animalité, avec ces hommes presque des cavernes, dominés par leurs instincts, mais faisant preuve de leur puissance par leur vêtement même. Tout le monde n'est pas capable de tuer un léopard et de s'emparer de sa peau. En Afrique du Sud par exemple, la peau de léopard est un emblème très masculin du pouvoir des chefs tribaux.

Alors quand, à partir des années 30 environ, ce sont les femmes qui s'emparent de cet imprimé, jusqu'à le rendre incontournable dans les années 50 chez Christian Dior (Mitzah Bricard, l'une de ses muses, en raffolait), il y a là-dedans quelque chose de subversif. On retrouve l'une des caractéristiques de la femme fatale, dangereuse parce qu'elle s'approprie le pouvoir masculin, non en l'imitant, mais en le subvertissant à travers son extrême féminité.

C'est peut-être parce qu'il est ainsi associé d'une part au pouvoir, de l'autre à la sexualité, que l'imprimé léopard se retrouve avant tout sur des manteaux (normal pour ce qui est à l'origine une peau de bête) ou de la lingerie (moins évident à la base). Dans tous les cas, ce n'est pas un imprimé facile, ni discret. Il demande à être assumé. Contrairement au léopard, qui utilise ses taches pour se fondre dans la jungle, la femme-léopard s'en sert pour être vue.

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Photo en noir et blanc. On ne voit pas la couleur jaune de la peau de léopard. Je suis sûr que ça ne lui allait pas

Sauf si elle est trapéziste dans un cirque

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  • 2 semaines plus tard...

Pardonne moi, je suis a mon troisième verre de vin pour oublier l'incident ;) Histoire d'être a nouveau capable de faire fonctionner ma machinerie.

Et 10 minutes un traitement de canal ?

J'ai oublié de spécifier que j'étais sur les nerfs parce que 2 semaines a toronto me coûte 4000 d'hotel. Je croyais revenir a Montreal et faire un plus gros profit, mais non, les travaux d'infrastructure sur ma rue m’oblige a louer un hotel. Je suis présentement a la recherche d'un appartement meubler pour recevoir mes amants, si quelqu'un sait ou chercher, mp moi, je suis prête a mettre 1600 a 2000 par mois.

Est-ce que tu charges plus cher de l'heure à Toronto ?

Est-ce que tu consommes plus d'alcool depuis que tu fais ce métier là ?

Crains-tu le trouble de stress post-traumatique ?

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Oui,

Oui, mais seulement parce que mon budget pour une soirée est passé de 60$ à 500$.

Je discutais d’ailleurs de cela avec une amie ce soir, nous parlions de consommation d'alcool. Ma mère a un trouble, je suis donc sujette si nous considérons l'alcoolisme comme une maladie héréditaire, et c'est ce pourquoi, je ne garde pas d'alcool dans mes armoires, pas de tentation, pas de risque. Bref, je lui demandais, lorsqu'elle sortait, quand décidait-elle d'arrêter de boire... Lorsque son 40-60$ était atteint... Maintenant, dans l'optique ou c'est moi qui la sort, quand arrête t'elle de boire, quand arrêtons nous de boire, quand mon budget est fini, non, nous serions les deux en coma éthylique, nous arrêtons de boire quand nous sentons les effets de l'alcool un peu trop présent. Disons qu'au lieu de boire 2 verres de vin au resto et de la tequila au bar, j'achète dorénavant de bonnes bouteilles de vin et ou de champagne.

Non, aucunement.

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