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Fatshaming


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Parlant de fatshaming... J'ai pris du poids dans la dernière année au niveau de l'abdomen et c'est très dur à perdre.

À mon ancienne job pendant que je travaillais des enfants m'ont traitée de "grosse madame" et ça m'a vraiment fait chier. J'ai réussi à en perdre un peu, mais honnêtement quand j'ai vu mon médecin aujourd'hui je lui ai demandé de me prescrire un médicament pour maigrir. Le médicament couplé à une bonne alimentation et hygiène de vie devrait donner des résultats.

C'est ça le fatshaming que ça fait... C'est d'avoir tellement honte d'un petit surplus de poids qu'on est prêt à ingurgiter encore plus de produits chimiques pour être svelte.

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J'en ai tellement long a dire sur le sujet. 

Chez moi, toute jeune déjà, on avait pas le droit de manger des céréales, sauf des céréales sans sucre, sans rien, parce que ce n'était pas bon pour la santé. Ca venait de ma mère, mon père m'achetait les mini-boites de céréales, tsé celles qu'ils vendait dans un pack de 8, des corns pop, des cherioos, des frosty flake etc, seulement lorsque nous étions tous les deux pour quelques jours. Nous n'avions jamais le droit a des chips, ou de la liqueur (sauf au chalet), l'été c'était du yaourt glacé (mon père gardait un plat de coaticook dans le congélateur du sous-sol) Des desserts, JAMAIS, c'était proscrit, si mon père arrivait avec des gâteaux vachon, elle les mettais dans le congélateur, pis elle le chicanait. Du Kraft dinner, ou du hamburger helper, JAMAIS (sauf sur le voilier quand moi et mon père partions les deux seul) Ma mère controlait le garde manger d'une main de fer, une vraie Margaret Thatcher de la cuisine. Un été j'ai été chez ma tante, et j'ai pris pas loin de 30 livres, a 7 ans ca parait en OSTIE. J'suis passé de 60 livres a genre 95 livres. 

J'suis revenu a la maison et j'ai eu le droit aux mots méchants de ma mère, genre t'es une grosse torche, etc. J'men suis jamais remis. J'ai grandis, mon poids s'est un peu rétablis, j'ai toujours gardé des hanches fortes, et des grosses cuisses, mais je faisait du vélo, de la nage a tous les étés, cumuler avec de la danse, du jazz, du hiphop, du contemporain, etc. A 17 ans, je portais du 4 ans en haut et du 8 ans en bas. Pas de seins, gros cul. Ma mère ne cessait de me le dire. En grandissant j'suis venu a détester mon corps, je n'était plus capable de manger devant les gens. De 10 ans a 20 ans, je ne déjeunais plus, je ne dinais plus, je soupais seulement. J'étais absolument incapable de manger dans une cafétéria, je m'imaginais que tout le monde pensait ce que ma mère me disait a longueur de journée. Quand je suis devenue escorte pour la première fois, en agence, j'ai eu une période de répi, je n'étais pas mince, la plupart des filles pesait 115, et j'étais a 140-150. Mais je pognais quand même, et ma culotte de cheval n'avait pas l'air de les déranger. J'ai pris un peu confiance, et j'ai commencer a aller au gym, faire de la boxe, etc. J'ai finalement rencontrer un gars qui était un rat gym (2 fois par jour, train all day/everyday) Il était jamais satisfait, et je me voyais prendre du poids sur la balance, alors qu'en réalité, je n'avais jamais été aussi en forme, ca m’obsédait. 

Aujourd'hui après avoir été diagnostiquer, essayer plein de médicament, avoir bu ma dépression et avoir switcher a un mode de vie sédentaire (je modifie des photos a journée longue au lui de faire la cowgirl), j'ai jamais été aussi heavy sur la balance, je ne m'aime pas, et je ne me reconnais pas, je réalise que je ne me suis jamais aimé, mais que si je pouvais retourner au premier jour ou ma mère ma traiter de grosse torche salope, je serais beaucoup plus en paix avec moi-même. Aujourd'hui, je veux perdre le poids, pas tant pour moi, mais parce que dans la prochaine année, je souhaite tomber enceinte, et j'ai pas le goût d'avoir du diabète, de la haute pression et tout le tralala. J'me dis, j'pense pas jamais être capable de m'aimer, mais au moins, j'vais aimer quelqu'un d'autre, alors aussi bien le faire pour lui/elle. 

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Il y a 7 heures, AmBITCHious a dit :

J'en ai tellement long a dire sur le sujet. 

Chez moi, toute jeune déjà, on avait pas le droit de manger des céréales, sauf des céréales sans sucre, sans rien, parce que ce n'était pas bon pour la santé. Ca venait de ma mère, mon père m'achetait les mini-boites de céréales, tsé celles qu'ils vendait dans un pack de 8, des corns pop, des cherioos, des frosty flake etc, seulement lorsque nous étions tous les deux pour quelques jours. Nous n'avions jamais le droit a des chips, ou de la liqueur (sauf au chalet), l'été c'était du yaourt glacé (mon père gardait un plat de coaticook dans le congélateur du sous-sol) Des desserts, JAMAIS, c'était proscrit, si mon père arrivait avec des gâteaux vachon, elle les mettais dans le congélateur, pis elle le chicanait. Du Kraft dinner, ou du hamburger helper, JAMAIS (sauf sur le voilier quand moi et mon père partions les deux seul) Ma mère controlait le garde manger d'une main de fer, une vraie Margaret Thatcher de la cuisine. Un été j'ai été chez ma tante, et j'ai pris pas loin de 30 livres, a 7 ans ca parait en OSTIE. J'suis passé de 60 livres a genre 95 livres. 

J'suis revenu a la maison et j'ai eu le droit aux mots méchants de ma mère, genre t'es une grosse torche, etc. J'men suis jamais remis. J'ai grandis, mon poids s'est un peu rétablis, j'ai toujours gardé des hanches fortes, et des grosses cuisses, mais je faisait du vélo, de la nage a tous les étés, cumuler avec de la danse, du jazz, du hiphop, du contemporain, etc. A 17 ans, je portais du 4 ans en haut et du 8 ans en bas. Pas de seins, gros cul. Ma mère ne cessait de me le dire. En grandissant j'suis venu a détester mon corps, je n'était plus capable de manger devant les gens. De 10 ans a 20 ans, je ne déjeunais plus, je ne dinais plus, je soupais seulement. J'étais absolument incapable de manger dans une cafétéria, je m'imaginais que tout le monde pensait ce que ma mère me disait a longueur de journée. Quand je suis devenue escorte pour la première fois, en agence, j'ai eu une période de répi, je n'étais pas mince, la plupart des filles pesait 115, et j'étais a 140-150. Mais je pognais quand même, et ma culotte de cheval n'avait pas l'air de les déranger. J'ai pris un peu confiance, et j'ai commencer a aller au gym, faire de la boxe, etc. J'ai finalement rencontrer un gars qui était un rat gym (2 fois par jour, train all day/everyday) Il était jamais satisfait, et je me voyais prendre du poids sur la balance, alors qu'en réalité, je n'avais jamais été aussi en forme, ca m’obsédait. 

Aujourd'hui après avoir été diagnostiquer, essayer plein de médicament, avoir bu ma dépression et avoir switcher a un mode de vie sédentaire (je modifie des photos a journée longue au lui de faire la cowgirl), j'ai jamais été aussi heavy sur la balance, je ne m'aime pas, et je ne me reconnais pas, je réalise que je ne me suis jamais aimé, mais que si je pouvais retourner au premier jour ou ma mère ma traiter de grosse torche salope, je serais beaucoup plus en paix avec moi-même. Aujourd'hui, je veux perdre le poids, pas tant pour moi, mais parce que dans la prochaine année, je souhaite tomber enceinte, et j'ai pas le goût d'avoir du diabète, de la haute pression et tout le tralala. J'me dis, j'pense pas jamais être capable de m'aimer, mais au moins, j'vais aimer quelqu'un d'autre, alors aussi bien le faire pour lui/elle. 

C'est triste ce que nos mères et les femmes dans nos vies nous disent et qui nous reste en tête.

Quand j'étais ado ma mère me disais toujours que "faut que je fasse attention pour pas être comme ma tante". Ma mère est vraiment petite. Elle a jamais pesé plus que 112 lbs et c'était son plus gros poids pour 5pi4. Elle est habituellement autour de 105lbs. Ma tante, sa soeur, est obèse et a toujours eu de la misière à contrôler son poids. J'ai toujours eu une prédisposition à avoir plus de formes un peu, comme les femmes du côté de mon père (ben moyennes sérieux, ni grosses, ni maigres). Ma mère me disait souvent qu'elle avait peur que je devienne grosse, mais en même temps elle m'a toujours dit que j'avais des (grosses/belles) fesses et des cuisses et qu'elle aurait aimé ça en avoir elle aussi. J'en garde pas de séquelles particulières.

Une de mes tantes me disait souvent de me tenir droite et de serrer mon ventre. C'est fou comment je peux me rappeler encore de ça 20 ans plus tard.

Je suis désolée que ta mère t'ait inculquée une aussi mauvaise image de toi-même. Oui, c'est correct de vouloir garder nos enfants minces et en santé (jusqu'à un certain point...) mais pas de là à les détruire mentalement.

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Quelq’un a déjà essayé le régime pauvre en lectine ?

Les lectines se fixent sur les glucides et certaines cellules de l'organisme pour "l'attaquer" : elles parviennent à traverser le système digestif sans être transformées dans le sang. Résultat ? Elles empêchent l'absorption des vitamines, favorisent le stockage des sucres dans les cellules adipeuses et fragilisent le système immunitaire.

Par exemple, La peau et les grains de la tomate sont très riche en lectine.

http://www.cosmopolitan.fr/le-regime-sans-lectine-bonne-ou-mauvaise-idee,2004703.asp

Le régime sans lectine est assez proche du régime Paléo, puisqu'il bannit la plupart des aliments issus de l'agriculture "moderne".

https://cutyourcravings.com/180523A.php?n=aff

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  • 2 ans plus tard...

Le fatshaming est devenue une rhetorique d'excuse ou dire "l'obesite est nuisible a la sante" comme une attaque en regle et une preuve d'intolerance.

J'ai recement ete entraine dans une dispute pour avoir explique pourquoi je detestais le laisser aller des parents obeses et la nuisance que ca amene (ne partent jamais en voyage, une consommation egoiste), mais si j'avais dit la meme chose sur l'alcool, on ne m'aurait pas seulement approuve, on m'aurait encourage.

Bref, un autre sujet que les liberaux ont detourne pour mieux servir un style de vie decadent. 

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Hmmm... Le souci, c'est surtout les généralités en fait. C'est quoi l'obésité ? Parce qu'il en existe plusieurs en fait. Certaines obésités sont dues à une mauvaise hygiène de vie c'est vrai, mais toutes ne le sont pas. Les raisons d'être obèse sont multiples et variées, parfois psychologiques, parfois physiologiques et parfois juste par jemenfoutisme. Mais quelle raison de porter un jugement dessus ? Après tout, les végétariens n'aiment pas qu'on les fassent chier avec leurs habitudes alimentaires, ce devrait être pareil pour les autres, obèses ou pas d'ailleurs, non ? 

Puis ne pas oublier que l'époque veut que les gros aient mauvaise presse mais rappelons que ça n'a pas toujours été le cas. Pendant longtemps, avoir des formes signifiait être en bonne santé. En fait la norme n'est que temporaire, toujours elle évolue. Hier on prônait les formes généreuses, aujourd'hui les brindilles. Et dès qu'on sort un peu de la norme, paf on reçoit des remarques nous poussant à culpabiliser de sortir du moule. C'est gonflant. Quel que soit le côté dont on sort de la norme d'ailleurs. Mais effectivement l'obésité est bien moins accepté que la maigreur de nos jours et dans nos sociétés. J'ai la chance d'avoir une morphologie qui rentre plus ou moins dans les canons de beauté actuels, mais franchement je ne m'en glorifie point. Et si j'étais grosse, je ne m'en flagellerais pas non plus à cause du regard des autres (mais je leur dirais de s'occuper de leur cul et de lâcher le mien) mais je sais ce regard douloureux... 

Sans commune mesure avec les reflexions désagréables que les "gros" peuvent recevoir, j'ai régulièrement dû remettre à leur place certaines personnes se permettant des remarques sur mon poids (j'ai un trouble de l'alimentation, mais de l'autre bord, je suis une anorexique en rémission) et pour le coup, autant les gens n'osent rien dire en face à un "gros" (tant qu'il n'a pas perdu de poids), autant ils n'ont aucune gêne à faire des remarques sur la perte de poids d'une anorexique qui tente de se sortir de ça... ça m'avait fait percuté toute la dose de honte mis sur les épaules des personnes en surpoids, mais une honte tue (du verbe taire, pas tuer ^^). 

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